PROJET AUTOBLOG


Wikistrike

Site original : Wikistrike

⇐ retour index

Ebola : 1,4 million de cas au Liberia et en Sierra Leone d'ici janvier

mercredi 24 septembre 2014 à 02:15
Ebola : 1,4 million de cas au Liberia et en Sierra Leone d'ici janvier

Beaucoup de malades du virus Ebola n'auraient pas été comptabilisés jusqu'à présent. © Katherine Mueller/IFRC/EyePress

Ebola : 1,4 million de cas au Liberia et en Sierra Leone d'ici janvie
Selon les autorités sanitaires américaines, l'épidémie de fièvre hémorragique pourrait être plus grave encore que ce qu'elles attendaient. 

Jusqu'à 1,4 million de cas d'Ebola pourraient être répertoriés d'ici janvier prochain en 
Sierra Leone et auLiberia, deux des trois pays les plus touchés par l'épidémie, selon un nouveau modèle informatique des autorités sanitaires américaines. Les centres fédéraux de contrôle et de prévention des maladies (CDC) ont indiqué mardi que le virus Ebola pourrait affecter entre 550 000 et 1,4 million de personnes dans ces deux pays d'ici le 20 janvier prochain. Ces chiffres ne sont pas des projections, mais sont basés sur l'hypothèse selon laquelle un très grand nombre de cas de la plus grave épidémie d'Ebola depuis l'émergence du virus en 1976 ne sont pas signalés, ont précisé les CDC. 

Ces experts ont souligné que ce modèle informatique a été élaboré à partir des données disponibles en août, avant que les 
États-Unis n'accroissent fortement leur mobilisation. L'épidémie a fait 2 811 morts sur 5 864 cas depuis le début de l'année, selon les dernières estimations de l'Organisation mondiale de la santé (OMS). "Ces chiffres ne reflètent pas la situation actuelle et ne sont pas des projections", a dit lors d'une conférence de presse le Dr Tom Frieden, directeur des CDC. "Il est encore temps de contrôler cette épidémie si on agit rapidement." "Ce modèle suggère que des actions étendues et immédiates telles que celles déjà mises en oeuvre par la communauté internationale peuvent faire plafonner l'épidémie avant qu'on ne commence à voir une baisse rapide du nombre de cas", ont relevé les CDC. 

Le président américain Barack Obama avait lancé un appel le 17 septembre à agir rapidement face à cette épidémie en Afrique de l'Ouest pour éviter que des "centaines de milliers" de personnes ne soient infectées par ce virus contre lequel l'ONU entend mobiliser un milliard de dollars. Il avait assuré que les États-Unis, qui doivent envoyer quelque 3 000 militaires sur le terrain, étaient prêts à jouer un rôle moteur face à une épidémie qui progresse "de façon exponentielle". L'OMS a indiqué plus tôt mardi que le nombre de nouveaux cas pourrait passer de plusieurs centaines à plusieurs milliers par semaine sans "des améliorations drastiques des mesures de lutte contre la maladie". Selon un tel scénario, le nombre de cas d'infection pourrait plus que tripler pour atteindre 20 000 d'ici novembre.
 
Le Point

Japon: Les radiations de Fukushima empoisonnent les insectes

mardi 23 septembre 2014 à 14:11
Japon: Les radiations de Fukushima empoisonnent les insectes

Faible taux de survie

Japon: Les radiations de Fukushima empoisonnent les insectes

 

 

Les larves de papillon nourries aux feuilles légèrement contaminées recueillies sur le site de Daiichi prés de la centrale nucléaire de Fukushima au Japon souffrent d'anomalies physiques et ont un faible taux de survie révèle une nouvelle étude. 

Cette recherche suggère que l'environnement dans la région de Fukushima, et en particulier dans les zones interdites pour raisons de sécurité, restera dangereux pour la faune et la flore pendant longtemps.

Depuis la catastrophe de 2011, que ce soit sur le terrain ou en laboratoire, Joji Otaki, un biologiste de l'Université de Ryukyu dans le Nishihara a mené de nombreuses études des effets de la radiation nucléaires sur les insectes, et en particulier sur le papillon bleu pâle (Zizeeria maha), une espèce présente sur tout le territoire Japonnais. 

Des 2011 ,son équipe a alimenté en laboratoire des groupes de larves de papillon avec des feuilles irradiées d'Oxalis corniculata receuillies sur le terrain près de la centrale quelques mois après l'accident. Le taux de rayonnement des feuilles représentaient alors des milliers de becquerels par kilogramme (Bq / kg)  (A titre de comparaison, le gouvernement japonais a fixé une limite de 100 Bq / kg pour la consommation humaine de riz, de viande et de poisson, et 50 Bq / kg pour le lait et les préparations pour nourrissons). 

Les larves avaient dés lors un faible taux de survie ou présentaient des anomalies physiques nombreuses, en particulier sur les ailes inférieures. Ces résultats corroborent aux enquêtes de terrain qui ont révélé une forte baisse de la population de papillons dans les zones contaminées. 

Aujourd'hui avec cette nouvelle étude, le proffesseur Otaki et son équipe, démontre que les larves nourries avec des feuilles présentant des taux de radiation beaucoup plus faibles sont tout autant endommagées. 

Les larves nourries avec des feuilles recueillies entre 16 et 20 mois après l'accident dans un rayon de 60 à 1750 kilomètres autour de la centrale, et présentant des niveaux de contamination variant de 161 à 0,2 Bq / kg ont permis de constaté deux choses importantes. 

En premier lieu que la contamination a augmenté sur un plus large secteur, et que les taux d'anomalies et de mortalité des papillons ont augmenté. 

"Ces résultats suggèrent que l'ingestion de plante à faibles doses d'irradiation ( environ 100 Bq / kg ) peut être sérieusement toxique pour certains organismes»,  écrit l'équipe de chercheurs dans un article publié aujourd'hui dans le magazine BMC Evolutionary Biology. 

Plus étonnant encore, pour leurs études les chercheurs ont divisé les descendants de papillons déjà nourris de feuilles irradiées en deux groupes: leurs Larves nourries avec des feuilles toujours contaminées présentaient des taux de survie et des anomalies encore plus importantes, alors que celles nourries avec des feuilles saines devenaient des papillons ne présentant presque plus de symptômes.

Les conclusions de cette étude sont «révolutionnaire», affirme, Timothy Mousseau, biologiste à l'Université de Caroline du Sud, qui étudie également les effets des radiations sur la faune près de Fukushima et de Tchernobyl. 

Il rappelle qu'il n'y a «presque pas d'études" sur les effets de l'ingestion d'aliments irradiés. Néanmoinsle proffesseur Mousseau se veut rassurant:

"Je pense que les papillons en tant qu'espéce à part entière sont susceptibles d'être beaucoup plus sensibles que les humains aux radiocontaminants ingérés" 

© Nature Alerte

 

 

Thomas Thévenoud n'a pas non plus payé EDF

mardi 23 septembre 2014 à 12:26
Thomas Thévenoud n'a pas non plus payé EDF

Le roi des impayés

Thomas Thévenoud n'a pas non plus payé EDF 

 

 

Mais qu'a payé Thomas Thévenoud? La liste des impayés de l'éphémère secrétaire d'Etat au commerce extérieur du gouvernement de Manuel Valls continue. Après les impôts, le loyer de son appartement parisien, les amendes de sa voiture de fonction, le kiné pour ses enfants, c'est désormais d'électricité qu'il s'agit: EDF Bourgogne a lancé, il y a quelques semaines, une procédure de recouvrement pour "incidents de paiement" à l'encontre du député socialiste de Saône-et-Loire. Un contentieux qui, là encore, porterait sur plusieurs années de notes non réglées...  

 

 

Source

L'intrus de la Maison Blanche détenait 'juste' 800 cartouches dans sa voiture

mardi 23 septembre 2014 à 02:01
L'intrus de la Maison Blanche détenait 'juste' 800 cartouches dans sa voiture

Dans sa voiture ?

L'intrus de la Maison Blanche détenait 800 cartouches dans sa voiture

 

 

L'homme qui s'est introduit dans la Maison Blanche vendredi, après avoir sauté par-dessus une barrière de sécurité et couru jusqu'à l'édifice, détenait 800 cartouches dans sa voiture, a déclaré lundi 22 septembre David Mudd, un procureur fédéral.

 

Vêtu d'une combinaison orange, Omar Gonzalez, 42 ans, un ancien combattant d'Irakarrêté à l'intérieur de l'édifice en possession d'un canif avec une lame de 9 centimètres, a été présenté lundi devant un tribunal fédéral de Washington.

« L'intérêt porté par M. Gonzales à la Maison Blanche et l'accumulation de munitions (…) en font un danger pour le président », a déclaré à l'audience M. Mudd. Il a ajouté que deux hachettes et une machette avaient également été retrouvées dans la voiture de ce « SDF, sans revenu », garée près de la Maison Blanche.

 

M. Gonzalez a été inculpé samedi par le tribunal fédéral d'entrée illégale avec possession d'arme dangereuse et encourt une peine de dix ans de prison. Il a été maintenu en détention jusqu'à la prochaine audience, fixée au 1er octobre. Après cet incident, une enquête a été ouverte sur la sécurité de la Maison Blanche.

 

POLÉMIQUE AUTOUR DU SECRET SERVICE

 

Le président Barack Obama s'est dit « préoccupé » par l'intrusion de cet homme, a rapporté lundi le porte-parole de l'administration, Josh Earnest. « Safamille vit à la Maison Blanche, il est donc évidemment préoccupé par cet incident », a-t-il déclaré, lors du point presse quotidien. Le président Obama a néanmoins salué le « bon boulot » du Secret Service — l'agence gouvernementale chargée d'assurer la protection du président — et a manifesté lundi sa « reconnaissance pour tous les sacrifices qu'ils font pour [lui] et [sa] famille ».

 

Dans un communiqué, le secrétaire à la sécurité intérieure, Jeh Johnson, a également pris la défense du Secret Service, qui fait partie de son département.

 

« Je vous encourage tous à ne pas tirer de conclusions trop hâtives et à ne pas préjuger de la qualité du personnel de sécurité, qui n'a que quelques secondes pour agir avant que tous les faits soient connus. Il est important de se rappelerque le service secret américain compte parmi les meilleurs, si ce n'est le meilleur service de protection du monde. »

 

Au lendemain de cette intrusion, un autre homme a tenté samedi de s'approcherde près, à pied puis en voiture, de la Maison Blanche, et a été arrêté. Ces nouveaux incidents ont lieu alors que le Secret Service subit des scandales internes.

 
 
Source: Le Monde

Armées française et belge privées de munitions, faute de budget, les jeunes militaires font "pan pan", c'est ridicule !

mardi 23 septembre 2014 à 01:41
Armées française et belge privées de munitions, faute de budget, les jeunes militaires font "pan pan", c'est ridicule !

Risible et effrayant

Armées française et belge privées de munitions, faute de budget, les jeunes militaires font "pan pan", c'est ridicule !

 

Côté belge

 

Un soldat affirme avoir vu des candidats militaires s'entrainer sans munition, faute de budget. "Ils font 'pan pan', c'est ridicule", estime-t-il. Ce militaire craint que les jeunes, privés de matériel, se démotivent et quittent l'armée ou pire qu'ils soient envoyés sur le terrain en étant mal préparés. La Défense rassure: les mesures d'économies sont une réalité, mais n'entraveront jamais la sécurité des troupes.

 

André (prénom d'emprunt), est soldat depuis 11 ans à l'armée belge. Comme tous ses collègues, il vit tant bien que mal les coupes budgétaires imposées par le gouvernement. Son quotidien professionnel en est affecté, mais ce qui l'inquiète par-dessus tout, c'est la diminution de moyens alloués à la formation des jeunes. Récemment, il dit avoir assisté à une scène qu'il juge absurde lors d'un entrainement pour candidats militaires: les jeunes devaient faire semblant de tirer avec leur arme, car il n'y a plus de munitions pour eux, faute de budget. "Les candidats militaires doivent feindre leurs tirs, assure André. Ils doivent faire "pan pan", c'est ridicule! Vous imaginez? Les jeunes de 20 ans pleins de motivation arrivent et voient ça… La plupart parle de démissionner après avoir passé un an à l'armée".


La formation pédagogique a été rabotée

"Effectivement, la défense a dû faire des choix en matière budgétaire: raboter les exercices d'entrainement pédagogique, réduire le coût de la formation académique, reconnait Patrick Descy, secrétaire permanent du syndicat national des militaires. Par exemple, les candidats font un ou deux trajets en véhicule blindé, au lieu de six. C'est cher en carburant et puis il faut préserver le bon état des véhicules. Autre chose, plutôt que de tirer à blanc, ils manipulent les armes sans munition".

Les jeunes feignent donc les tirs, mais apprennent à se déplacer avec les armes, à les manier et à tirer au bon moment. "Tant qu'on est dans le domaine académique, la situation peut paraître ridicule mais pas elle n'est pas dramatique, estime Patrick Descy. En revanche, si cette situation devait se produire au niveau professionnel, là, ce serait plus que préoccupant. La question de la mauvaise préparation des militaire serait alors posée, et avec elle, celle du risque de perte humaine en opération".

 

L'armée ne réduit pas la formation des militaires professionnels

Mais la Défense est formelle: pas question de faire des réductions au niveau de la formation professionnelle, c'est-à-dire des exercices destinés aux militaires professionnels (et non pas aux candidats). Sortes de répétitions générales calquées sur les réalités de terrain de chaque mission. "Tant que les obligations pour la Défense restent inchangées, une augmentation/diminution du nombre d'exercices ou de participants n'est pas envisagée. Les unités sont entraînées conformément aux engagements internationaux de la Belgique", avait répondu le ministre de la Défense, pieter De Crem, à une question parlementaire posée sur le sujet en février 2014. 

 

"Comment réagiront-ils face à un terroriste? Au Mali? En Afghanistan?"

Une argumentation qui ne suffit pas à apaiser notre soldat anonyme. Il estime qu'on joue malgré tout avec la sécurité de ces jeunes personnes, qui seront un jour en mission. "Les jeunes ne sont pas prêts, considère-t-il. En mission, ils s'appuient sur les anciens, mais ceux-là sont de moins en moins nombreux car ils cherchent aussi des réorientations professionnelles plus adéquates par rapport à leur âge. Comment réagiront ces jeunes recrues face à un colis suspect ou un terroriste? Au Mali, en Afghanistan?".

"Si vous envoyez à Kandahar, en Afghanistan, un individu mal formé dans une équipe de 10 professionnels, cet individu mettre en danger toute l'équipe, admet Patrick Descy. C'est valable pour n'importe quelle profession: dans les hôpitaux, à la police, chez les pompiers, etc." Cependant, le syndicaliste tempère: "Pour l'instant, ce risque est exclu car la défense a sauvé la partie formation professionnelle. C'était capital".


La Défense rassure: jamais elle n'enverra en mission un soldat mal préparé

La Défense reconnait que les entrainements pour candidats ont été rationalisés au maximum. C'est l'une des conséquences des coupes budgétaires imposées par le gouvernement. Cependant, elle rassure: la diminution des entrainements ne se fera jamais au détriment de la sécurité des militaires belges. "Nous n'enverrons jamais de militaires belges en mission s'ils ne sont pas prêts et que, dès lors, les conditions de sécurité ne sont pas assurées à ce niveau-là", promet-on à la Défense.

 

Source

 

Côté français

 

 Alors que leur devoir de réserve leur impose une discrétion extrême, les militaires françaises sonnent l’alerte. « On n’a pas de balles à blanc. A l’entrainement, avec les Famas, on doit dire ‘pan’ au moment de tirer. Franchement, c’est la honte », confiait un caporal-chef au Parisien paru ce jour, et d’ajouter « on ne peut pas protester. Ils profitent du fait que nous n’avons pas le droit ni de manifester ni de nous mettre en grève. Ce n’est pas juste la déprime. On en a ras le bol ».  » 
 

source: Le Point

 

Vu sur Les moutons enragés