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Un asiatique achète 1,8 million le chapeau de Napoléon pour l'exposer à l'accueil de l'entreprise de son patron !

lundi 17 novembre 2014 à 07:56
Un asiatique achète 1,8 million le chapeau de Napoléon pour l'exposer à l'accueil de l'entreprise de son patron !

Honteux, il semblerait que l'Etat ne laissera pas passer la vente/ A suivre donc.

 

Polémique: Un asiatique achète 1,8 million le chapeau de Napoléon pour l'exposer à l'accueil de l'entreprise de son patron !

 

Les Asiatiques se sont passionnés pour les reliques de l'Empereur. Un Coréen a dépensé 1,884 million d'euros pour le chapeau, talonné de près par une jeune Chinoise.

La vente de la collection des souvenirs napoléoniens provenant de la Principauté de Monaco était très attendue. Elle a dépassé tous les pronostics, attirant toutes les chaînes de télévision et une foule nombreuse à Fontainebleau. Parmi les mille objets mis en vente, le chapeau de l'Empereur concentrait toutes les attentions, parce qu'il reste une pièce mythique introuvable. Sur les 120 couvre-chefs portés par l'empereur selon les estimations des historiens, seuls 19 d'entre eux ont été répertoriés.

Ce dimanche, le chapeau mis aux enchères et annoncé à 400.000 euros est parti à 1,884 million d'euros (avec les frais). C'est le Coréen Tka Lee, installé au 2e rang, responsable de la communication de Harim Group, une chaîne alimentaire leader en Corée, qui est reparti avec le couvre-chef de Napoléon, ainsi que sept autres objets, dont le sabre de l'Empereur et des épées. À l'issue de la vente, il a salué la salle avant d'être interrogé par toutes les chaînes de télé.

Connu de l'étude Osenat, organisatrice de la vente en collaboration avec celle de Binoche et Giquello, l'acheteur a enchéri sans pancarte. C'est après avoir vu une émission à la télévision qu'il a décidé de se déplacer et de se porter acquéreur seulement quatre jours avant la vente, avec l'aval de son directeur, M. Kim. Même si la provenance de ce chapeau a fait débat, il voit dans cet objet tant convoité un trophée dont il entend faire un outil de communication pour sa société. Il prévoit de l'exposer sous haute sécurité dans l'entrée du siège de sa société à Séoul… et envisage d'acquérir d'autres souvenirs napoléoniens. Une jeune Chinoise, assise au fond de la salle, a également enchéri pour le tricorne.

Vendredi, l'étude Osenat avait prévenu qu'un acheteur pouvait monter jusqu'au million d'euros. Tka Lee aura donc été au-delà de toutes les espérances. L'acheteur coréen était également sous-enchérisseur d'un buste à l'antique de Napoléon par Canova, estimé entre 150.000 et 200.000 euros, parti à 706.000 euros (avec les frais) au téléphone. A l'issue des deux jours de vacation, la vente a totalisé 10 millions d'euros (frais inclus), soit le plus gros résultat pour une vente d'objets historiques.

VIROME : Un virus de l’algue verte vient grignoter notre cerveau

lundi 17 novembre 2014 à 07:50
VIROME : Un virus de l’algue verte vient grignoter notre cerveau

La cause de la baisse des performance cognitives ?

 

 

VIROME : Un virus de l’algue verte vient grignoter notre cerveau

 

 

Identifié dans l’analyse de prélèvements de mucus de la gorge, ce virus d’algue verte s’avère corrélé au dysfonctionnement cognitif. C’est un nouveau virus capable d’affecter nos performances cognitives qui vient ainsi d’être découvert. Jusque-là, ce chlorovirus, ATCV-1 (Acanthocystis turfacea chlorella 1) était connu pour infecter les algues vertes mais on ignorait qu’il pouvait infecter les humains ou les animaux. Or il se trouve que l’exposition à ATCV-1 entraîne des changements importants dans la régulation de plus de 1000 gènes, entraînant, en particulier, une altération du fonctionnement cognitif. C’est aussi la preuve que d’autres virus encore inconnus pourraient avoir des effets sur la santé et le comportement humain.

Les liens entre les infections virales et le développement du cerveau restent encore largement inconnus. Cette analyse de virus prélevés sur les gorges de 33 adultes en bonne santé rapprochée de l’évaluation de leur fonctionnement cognitif montre que les communautés microbiennes peuvent affecter de nombreuses fonctions biologiques, y compris les performances cognitives.

Ce chlorovirus (en rouge sur le visuel) infecte normalement les algues. Cependant, cette analyse ADN de prélèvement de gorge sur des participants sains a permis de l’identifier aussi distinguer dans le microbiome (virome) humain. Le Dr Robert Yolken de l’Université Johns Hopkins qui étudie les liens entre les infections virales et le développement du cerveau en identifie des séquences génétiques dans les prélèvements de 44% (40 sur 92) des participants de l’étude.

L’infection à ATCV-1 chez l’homme associée à une réduction du traitement visuel : Lorsque son équipe rapproche la présence d’ATCV-1 et la performance cognitive des participants, l’infection à ATCV-1 s’avère associée à une diminution des scores sur les tests de traitement visuel. En revanche, aucune différence de performance n’est identifiée sur des tests de connaissances générales.

Des résultats encore plus largement confirmés sur la souris : La souris infectée, elle aussi, fait moins bien et sur plusieurs tests cognitifs. L’expression de 1000 gènes dans l’hippocampe, la zone du cerveau impliquée dans l’apprentissage, la mémoire et le comportement, apparaît modifiée.

Les recherches vont se poursuivre sur les effets du virus sur la cognition humaine. Au-delà, l’étude ouvre la voie à d’autres recherches sur d’autres virus encore inconnus et probablement nombreux, pouvant altérer notre fonctionnement cognitif.  

 

Source : PNAS November 11, 2014 doi: 10.1073/pnas.1418895111Chlorovirus ATCV-1 is part of the human oropharyngeal virome and is associated with changes in cognitive functions in humans and mice et NIH Algal Virus Infects, Affects Humans (Visuel@ Kit Lee et Angie Fox, University of Nebraska-Lincoln). via Santelog.comCopyright © 2014 AlliedhealtH www.santelog.com

 

Crashdebug 

Sur Facebook, vous ne serez plus « propriétaire » de vos données personnelles

lundi 17 novembre 2014 à 07:44
Sur Facebook, vous ne serez plus « propriétaire » de vos données personnelles

Rappel: N'y mettez rien de personnel

Sur Facebook, vous ne serez plus « propriétaire » de vos données personnelles

 

 

Facebook a modifié sa politique de vie privée, dont la nouvelle version entrera en vigueur le 20 novembre. Si la CNIL aura certainement des choses à en redire, la principale nouveauté est imperceptible mais fondamentale. L'internaute n'est plus dit « propriétaire » des données qu'il communique volontairement ou non à Facebook. 
 

En parallèle d'une publication très grand public sur la confidentialité des publications faites par ses membres, Facebook a annoncé jeudi une importante mise à jour de sa politique de vie privée, désormais affichée avec beaucoup plus de clarté, en tout cas sur le plan de la mise en page. Car sur le fond, il n'est pas certain que le texte proposé soit plus explicite qu'auparavant sur les données collectées par Facebook et sur leur utilisation. 

La nouvelle politique est 
soumise pour avis aux internautes avant d'entrer en vigueur... dès le 20 novembre prochain. Un délai très court qui ne permettra sans doute pas à la CNIL et à ses homologues d'en dire un mot. Or si l'on se réfère auxrecommandations faites à Google en septembre dernier - et que le géant américain prend bien soin de ne pas suivre, plusieurs points devraient poser problème au régulateur, particulièrement exigeant. 

Ainsi par exemple, il était demandé à Google d'avoir un « langage clair, précis, qui n'offre aucune ambiguïté », en détaillant de façon exhaustives toutes les collectes et utilisations de données personnelles, et en évitant toutes les formules ambigus qui ne font que donner des exemples non limitatifs. Or la nouvelle « politique d'utilisation des données » de Facebook use et abuse de ces formulations floues, dès le premier chapitre :

Nous recueillons le contenu ainsi que d'autres types d'informations que vous fournissez lorsque vous avez recours à nos services, notamment lorsque vous créez un compte, créez ou partagez du contenu ou encore lorsque vous communiquez avec d'autres utilisateurs. Ceci peut comprendre des informations concernant le contenu que vous partagez, telles quele lieu d'une photo ou encore la date à laquelle un fichier a été créé. Nous recueillons également des informations concernant la manière dont vous utilisez nos services, telles que les types de contenu que vous consultez ou avec lesquels vous interagissez,ou encore la fréquence et la durée de vos activités.

Juridiquement, Facebook veut fort logiquement éviter d'avoir un énoncé exhaustif, non seulement parce qu'il serait trop lourd à lire ou livrerait trop d'informations aux concurrents sur ses méthodes, mais aussi parce qu'il ne veut pas engager sa responsabilité en cas d'oubli. Lorsqu'il le faut, Facebook sait toutefois être très explicite, en particulier lorsqu'il s'agit des données remontées par les appareils :

Voici quelques exemples d'informations sur les appareils que nous recueillons :

  • Des données telles que le système d'exploitation, la version du matériel, les paramètres de l'appareil, les noms et les types de fichier et de logiciel, le niveau de la batterie et l'intensité du signal, ainsi que les numéros d'identification de l'appareil
  • Les données d'emplacement de l'appareil, notamment les données d'emplacement géographique précises recueillies à travers les signaux GPS, Bluetooth ou Wi-Fi
  • Des informations de connexion telles que le nom de votre opérateur mobile ou de votre fournisseur d'accès à Internet, le type de navigateur que vous utilisez, votre langue et le fuseau horaire dans lequel vous vous situez, votre numéro de téléphone mobile et votre adresse IP.

En revanche, dans ses recommandations à Google, le G29 (qui regroupe les CNIL européennes) demandait aussi à ce que les internautes soient informés de l'identité des partenaires avec lesquelles des informations sont partagées, et qu'il y ait un « consentement éclairé » lorsqu'il y a croisement de données entre prestataires. Or la politique de vie privée proposée par Facebook est loin d'être exemplaire en la matière, puisqu'elle dit simplement que :

Nous partageons des informations avec les fournisseurs, prestataires de service et autres partenaires qui collaborent avec nous partout dans le monde, par exemple en offrant des services d'infrastructure technique, en analysant l'utilisation de nos services, en évaluant l'efficacité de nos publicités et de nos services, en fournissant un service d'assistance à la clientèle, en facilitant les divers processus de paiement ou encore en menant diverses enquêtes et études. Ces partenaires doivent adhérer aux obligations de confidentialité les plus strictes en accord avec la présente Politique d'utilisation des données et les accords que nous avons signés avec eux.

Mais aucune liste de ces prestataires n'est publiée, ni l'accord-type qui est à signer.

Les données personnelles, propriété ou droit de la personnalité ? 

De façon en apparence plus anecdotique mais fondamentale sur le plan de la doctrine juridique, l'ancienne politique de vie privée affirmait l'existence d'un droit de propriété des utilisateurs sur leurs données personnelles, en stipulant que « vous restez toujours propriétaire des informations vous concernant que nous recevons, même si vous nous donnez l'autorisation de les utiliser ». Cette formulation a disparu de la nouvelle politique. 

Dans un rapport du Conseil National du Numérique (CNNum) de juin 2014 qu'avait parfaitement 
commenté Lionel Maurel, le CNNum avait écarté l'idée de reconnaître un droit de propriété des internautes sur leurs propres données personnelles, qui aurait eu l'avantage de leur reconnaître le droit de vendre ces données, ou de créer une taxation sur le capital de données personnelles détenues par les exploitants. Le Conseil avait rejeté la proposition pour trois raisons :

  • « Parce qu'elle renvoie à l'individu la responsabilité de gérer et protéger ses données, renforce l'individualisme et nie le rapport de force entre consommateurs et entreprises » ;
  • « Parce qu'elle ne pourrait que générer des revenus anecdotiques pour les usagers et susciter à l'inverse un marché de la gestion protectrice des données numériques » ;
  • « Parce qu'elle déboucherait à un renforcement des inégalités entre citoyens en capacité de gérer, protéger et monétiser leurs données et ceux qui, par manque de littératie, de temps, d'argent ou autre, abandonneraient ces fonctions au marché. »

Il existe deux écoles s'agissant de la vision dite « patrimoniale » (droit de propriété) des données personnelles. Si certains estiment qu'elle permettrait de sortir d'une collecte gratuite et illimitée des droits, et de créer un mécanisme dissuasif de (maigre) rémunération des internautes dont les données sont ainsi exploitées, d'autres y sont fortement opposés et y voient un piège. 

« Il y a tout lieu de penser que le recours à la propriété privée en matière de données personnelles aboutirait à un résultat exactement inverse de celui avancé par les promoteurs de cette approche « patrimoniale ». Le propre de la propriété est d'être cessible et transférable : c'est même sa fonction première en tant qu'institution sociale », résumait Lionel Maurel. « En réalité, la conception patrimoniale des données personnelles repose sur un individualisme méthodologique, typiquement libéral, postulant que la meilleure façon de gérer un écosystème consiste à laisser les acteurs individuels prendre des décisions à leur niveau ». 

Dans sa nouvelle politique, Facebook ne qualifie plus la nature juridique des données personnelles. Elles restent un attribut des droits de la personnalité, sur lesquelles les individus peuvent exercer leurs droits d'accès et de rectification, et qui ne peuvent être collectées qu'en suivant les restrictions imposées par la loi et le régulateur. 

Est-ce une option heureuse ? Le débat reste ouvert.

 

Source: Numerama

La NASA publie la carte des astéroïdes qui ont frappé la Terre ces vingt dernières années…

dimanche 16 novembre 2014 à 12:02
La NASA publie la carte des astéroïdes qui ont frappé la Terre ces vingt dernières années…

Source: NASA

 

La NASA publie la carte des astéroïdes qui ont frappé la Terre ces vingt dernières années…

 

 

La NASA vient de rendre publique une carte issue de son Near Earth Object Program, et qui montre l’ensemble des astéroïdes de plus d’un mètre qui sont entrés en collision avec la Terre entre 1994 et 2013. Les données indiquent que l’atmosphère terrestre a ainsi été frappée 556 fois en vingt ans. Leur taille variait entre 1 et 20 mètres. De quoi faire de jolies étoiles filantes…

« La quasi totalité des astéroïdes de cette taille se désintègrent dans l’atmosphère et sont sans danger », explique l’agence spatiale américaine, qui mentionne cependant l’exception notable du météore de Tcheliabinsk. Pour en savoir plus sur les météores, météorites et autres météoroïdes, j’ai expliqué cela dans un précédent post.

Mise à la disposition de la communauté scientifique, la carte ne contient pas les objets de moins d’un mètre de diamètre, qui, eux, brûlent brièvement dans les couches supérieures de l’atmosphère sans qu’on les remarque spécialement.

La carte montre l’énergie dégagée par chacun des 556 gros cailloux, qui est cependant impressionnante : pour mieux la comprendre, il faut savoir que 10 GJ (gigajoules) sont l’équivalent de 2,4 tonnes de TNT…

http://espace-temps.blogs.nouvelobs.com/media/00/01/4159302029.jpg« Ces nouvelles données pourront aider les scientifiques à mieux préciser leurs estimations de la distribution de la taille des objets géocroiseurs (astéroïdes ou comètes dont l’orbite les amène près de la Terre NDLR), ce qui inclut ceux, plus grands, qui pourraient constituer un danger pour la Terre », précise la NASA.

« Trouver et caractériser les astéroïdes dangereux pour protéger notre planète est une haute priorité pour la NASA », précise l’agence spatiale américaine, qui a multiplié par 10 son budget de détection dans les cinq dernières années.

Elle invite également le grand public à participer à la « chasse aux astéroïdes » au travers de son « Asteroid Grand Challenge« , qui s’est donné pour but d’identifier tous les astéroïdes potentiellement dangereux pour la Terre, afin de savoir comment réagir en cas de menace précise. L’agence spatiale américaine tente également de promouvoir le programme ARM de capture d’un astéroïde pour l’étudier, mais il ne rencontre pas le succès escompté.

 

Crédits images : 

Eros, un astéroïde qui pourrait passer près de la Terre (NASA/JHUAPL)

La carte rendue publique par la NASA (NASA Planetary Science)

Auteur JP Fritz pour Espace-Temps

40% des sites naturels du Patrimoine Mondial sont en péril

dimanche 16 novembre 2014 à 10:45
40% des sites naturels du Patrimoine Mondial sont en péril

Catastrophe en zone protégé

40% des sites naturels du Patrimoine Mondial sont en péril

 

 

Près de 40% des sites du Patrimoine Mondial naturel sont confrontés à un avenir relativement sombre, 8% d’entre eux étant évalués dans une situation critique.

Plus de 60% des zones naturelles inscrites à la liste du Patrimoine Mondial de l’Humanité sont susceptibles d’être préservées sur le long terme, tandis que d’autres sont confrontés à des menaces critiques, telles que les espèces invasives, l’impact du tourisme, du braconnage, des barrages et du déboisement, d’après le Bilan 2014 du Patrimoine Mondial de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) publié lors du IUCN World Parks Congress.

Le rapport publié par l’UICN est la première évaluation mondiale du Patrimoine Mondial naturel, et le premier à reconnaître les succès en matière de conservation dans certains des endroits les plus iconiques.Il est basé sur des évaluations d’experts portant sur l’ensemble des 228 sites du Patrimoine Mondial naturel. Jusqu’à présent, seulement la moitié des sites listés avaient été surveillés régulièrement par le biais de la Convention de l’UNESCO sur le Patrimoine Mondial.
  
D’après le rapport, 21% des sites du Patrimoine Mondial naturel ont de bonnes perspectives en matière de conservation, 42% sont classées comme « bonnes avec quelques inquiétudes », 29% sont confrontés à des inquiétudes significatives, et 8% des sites sont évalués comme « critiques ».
 
Plus de 60% des zones naturelles inscrites à la liste du Patrimoine Mondial de l’Humanité sont susceptibles d’être préservées sur le long terme De ces nombreuses valeurs que ces sites possèdent, la biodiversité est reconnue comme celle portant le plus grand niveau de menace.

« Les sites du Patrimoine Mondial ont la désignation internationale la plus prestigieuse et ceux qui les gèrent devraient faire preuve de leadership exemplaire pour toutes les zones protégées » a déclaré Julia Marton Lefèvre, directrice générale de l’UICN.

« Grâce au Bilan de l’UICN sur le Patrimoine Mondial, nous pouvons voir quels sites ont été bien préservés et encourager la Convention sur le Patrimoine Mondial à sécuriser la protection à long terme de tous les sites sous son égide ».

Le Bilan de l’UICN vise à suivre les tendances et les changements généraux ayant lieu dans les sites, en prenant en compte les menaces, la protection et la gestion, et l’état des Valeurs du Patrimoine Mondial, telles que la biodiversité, les écosystèmes et les caractéristiques géologiques.

Les sites du Patrimoine Mondial ayant un bon statut de conservation comprennent le Parc National Uluru-Kata Tjuta – reconnu dans le monde entier comme le symbole de l’Australie – et le Mont Huangshan, dont les paysages spectaculaires ont captivé les artistes et les poètes chinois depuis des siècles. Les caractéristiques naturelles de ces sites sont en bon état et devraient être préservées dans la durée, à condition que les mesures actuelles de conservation soient maintenues.

D’autres sites évalués comme « bons comprennent le Parc National des Volcans d’Hawaii, et la Mer de sable de Namibie.La Grande Barrière de Corail, dont l’écosystème fragile et la biodiversité marine sont menacés, ont été évalués comme un site de « préoccupation significative ». Certains sites cependant ne sont pas dans le radar de la Convention malgré les graves problèmes qui les met en péril. Par exemple, le rapport identifie des préoccupations quant aux impacts de la pêche sur la conservation du Parc National de Komodo en Indonésie, qui abrite les dragons de Komodo.

Affectés par des menaces graves, 19 sites ont une perspective critique et nécessite une intervention urgente et à grande échelle pour protéger leurs valeurs. Un grand nombre d’entre eux sont listés par l’UNESCO comme des sites du Patrimoine mondial « en danger », tels que la Selous Game Reserve, où le braconnage a considérablement réduit le nombre d’éléphants. 

Source © Sandra BESSON / actu environnement