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Le principe de Newton, version russe : Moscou se prépare aux appels guerriers de l’Occident

samedi 13 septembre 2014 à 08:47
Le principe de Newton, version russe : Moscou se prépare aux appels guerriers de l’Occident

L’Otan rapproche ses infrastructures militaires des frontières de la Russie. Moscou n’a pas l’intention d’observer ce mouvement les bras croisés, comme dans les années 90

Le principe de Newton, version russe : Moscou se prépare aux appels guerriers de l’Occident

 

La  doit être prête à toute provocation guerrière. On a discuté au  des armes futures dont va disposer l’armée dans un avenir proche. Vladimir  a tenu une réunion à propos du programme gouvernemental d’armement d’ici à 2025. L’Otan rapproche ses infrastructures militaires des frontières de la Russie. Moscou n’a pas l’intention d’observer ce mouvement les bras croisés, comme dans les années 90. Le président va désormais diriger personnellement le travail du complexe militaro-industriel.

Spectacle fascinant : le missile balistique de 30 tonnes, Boulava, s’élance de dessous la mer et disparait à l’horizon. C’est le premier lancement depuis le sous-marin « Vladimir Monomaque », qui effectue ses essais militaires dans la Mer Blanche. Et le premier lancement est réussi. Comme annoncé par l’État-major, après quelques minutes les ogives du missile avaient atteint leur cible au Kamtchatka.

« Dans le cadre des essais du sous-marin stratégique lance-missiles ‘Vladimir Monomaque’ a été effectué avec succès le lancement de missile stratégique depuis la Mer Blanche », a annoncé avec fierté le commandant en chef de la marine de  Victor Tshirkov.

Ceci a servi d’introduction à la grande réunion tenue au Kremlin à propos du nouveau programme gouvernemental d’armement. En vue d’évaluer le nombre de missiles dont a besoin la Russie, sous-marin, tanks et armes diverses, Vladimir Poutine a rassemblé les militaires et les financiers. Il a débuté par cette nouvelle:

« Le décret relatif à la création de la nouvelle commission militaro-industrielle de la Fédération de Russie est signé. Cette commission réfère directement au Président. Nous avons discuté de cette question avec le gouvernement et le chef de gouvernement. Nous avons convenu que de cette façon le travail sera plus efficace, si l’on considère que la commission va s’occuper, pour une part significative, de la substitution des sources d’importation. Car sur ce point il faudra s’accorder entre structures non seulement du gouvernement, mais aussi de structures diverses qui relèvent directement de l’autorité du Président » a expliqué le Président aux participants à cette réunion.

Le vice-président de cette commission sera le vice-premier ministre Dmitri Rogozin. Il veillera au travail courant du complexe militaro-industriel. Et son premier souci sera le nouveau programme gouvernemental d’armement, sur la période 2016 > 2025. Ce programme dispose d’une solide base financière; l’armée a reçu 2.5 trillions de roubles dans les années 2000. Et ce sera plus de 20 trillions d’ici à 2020. En plus de quoi 3 trillions seront attribués séparément à l’équipement des entreprises de production militaire. Le Président a souligné que ce sont des dépenses colossales, non superflues, mais indispensables.

« Une telle concentration de ressources s’explique par le fait qu’il faut rééquiper l’armée et la marine, moderniser l’industrie d’armement. Ce n’est pas lié à une quelconque course aux armements. C’est dû au fait que nos principaux systèmes d’armement, notre système défensif et nos éléments d’, sont au bout de leurs ressources, ou les ont épuisées. Et s’il faut les remplacer, remplaçons-les par des éléments perspectifs, contemporains, et qui offrent un usage à long terme. Il faut rattraper le temps perdu les années précédentes, lorsque la nouvelle technologie passait en production réduite, alors que les usines perdaient leur capacité de production, et leurs cadres » a poursuivi le Président russe.

Le chef d’état-major apporte les chiffres quant à la situation en aout. L’armée a reçu 3.600 éléments d’armement de base et 241.000 échantillons divers. Mais lesquels exactement, il ne l’a pas précisé. Les détails chiffrés relevaient sans doute de la partie à huis-clos de la réunion.

Vladimir Poutine fixe à la nouvelle commission du complexe militaro-industriel ses missions, et les points auxquels elle doit prêter attention avant tout :

« Il faut évaluer de façon fiable et complète les menaces potentielles à la sécurité militaire de notre pays. A chacune de ces menaces il faut définir la réplique adéquate et suffisante. Comme on le sait, il y a quelques années les  ont rompu unilatéralement le traité sur les ABM, pour lancer activement leur système de bouclier antimissiles. Les pourparlers à ce sujet ne donnent aucun résultat, à tel point que ce système se développe en , en Alaska, c’est-à-dire à proximité de nos frontières » a prévenu le chef d’état.

« L’extension de l’Otan vers l’Est suscite une inquiétude grandissante. Quant à leurs promesses à ce sujet, les Usa et leurs alliés les ont oubliées.

Vous savez que la décision a été prise récemment de renforcer le potentiel de l’Otan en Europe orientale. La crise ukrainienne, qui fut provoquée et créée par certains de nos partenaires , est maintenant utilisée pour réanimer le bloc militaire de l’Otan. Tout ceci doit être pris en considération, et sera pris en considération dans la prise de décisions pour assurer la sécurité de notre pays. Nous devrons faire tout ce qui est nécessaire pour que cette sécurité soit fiable et totalement garantie. Et nous avons déjà annoncé, répété, que nous serons obligés, je dis bien obligés, de prendre les mesures adéquates pour assurer notre sécurité. Nous l’avons dit tant et plus, et ne voudrions aucunement que s’ensuivent des réactions hystériques lorsque ces décisions seront définitivement prises, et entreront en action. Je veux souligner que tout ce que nous entreprenons est entrepris en riposte » a répété le Président.

« Et une  potentielle supplémentaire pour la Russie est un système de frappe planétaire rapide (Prompt Global Strike), qu’étudient et développent activement les USA, et devrait être capable d’annihiler tous les centres de commandement des forces stratégiques. La Russie ne restera pas simple spectateur de cette situation ». Comme l’a annoncé le vice-ministre de la défense, et secrétaire de la nouvelle commission, la Russie peut concevoir son propre système de riposte.

« Nous pouvons et serons obligés de le faire si la menace se concrétise. En premier lieu nous élaborerons les systèmes de riposte à ce type nouveau d’armes ». Telle est la réponse aux journalistes du vice-ministre russe de la défense Youri Borissov.

« Le financement de ces programmes se fera en fonction des possibilités de l’économie russe. Pas au détriment de son développement. »

« Certains aimeraient relancer la course aux armements, nous ne tomberons évidemment pas dans ce panneau, c’est absolument exclu. Nous agirons en fonction des perspectives réelles de développement de l’économie », a souligné Vladimir Poutine.

« Si le programme gouvernemental antérieur était fondé sur la modernisation de l’armement existant, le nouveau programme fonctionnera par anticipation », est convaincu Dmitri Rogozin. « L’enjeu, c’est un armement intelligent de haute technologie ».

« Ce programme d’armement doit assurer la possibilité de défendre intégralement notre immense territoire national, par le recours à un armement ‘intelligent’. Par armement intelligent on entend, poursuit-il, un armement capable de transformer le soldat et l’officier en opérateur de l’armement, cet armement sera actif à distance de l’opérateur, distanciant le soldat de la zone de combat. Il faut que -de fait- nous voyions l’ennemi avant qu’il ne nous voie, qu’on l’entende avant qu’il ne nous entende, le détecter, le fixer et l’anéantir. » Ainsi s’est exprimé Dmitri Rogozin à propos des nouvelles armes intelligentes.

Une autre tâche à ce jour est la substitution de nouvelles sources d’importation en réponse aux possibles sanctions économiques initiées par les occidentaux.

« Nous n’avons pas l’intention de rompre indûment la coopération avec nos partenaires étrangers, mais nous devons inclure les risques existants, notre industrie doit être prête à fournir les équipements absolument indispensables, les équipements et matériaux, disposer des forces de productions en conséquence, des technologies, des possibilités de développement et des bases techniques. » Tel est la tâche spécifiée par Vladimir Poutine aux collaborateurs du complexe militaro-industriel.

Outre l’indépendance, cela donnera un stimulus à l’industrie, et alimentera les entreprises industrielles du secteur de l’armement. De telles commandes sont attendues depuis longtemps par ce secteur.

La seconde réunion s’est tenue à huis clos, constituant la première réunion de la toute nouvelle commission militaro-industrielle sous la direction de Vladimir Poutine. C’est ici au Kremlin que fut définitivement approuvé le nouveau principe des forces armées russes, principe de non-agression et de non-intervention, mais d’autosuffisance militaire.

Traduit par Mufasa pour Réseau International

Source : http://www.vesti.ru/doc.html?id=1960097&cid=7

Liste rouge 2014 des espèces menacées : 80 % des orchidées et 94 % des lémuriens en voie d'extinction

samedi 13 septembre 2014 à 06:52
Liste rouge 2014 des espèces menacées : 80 % des orchidées et 94 % des lémuriens en voie d'extinction

Une liste qui s'allonge

Liste rouge 2014 des espèces menacées : 80 % des orchidées et 94 % des lémuriens en voie d'extinction

 

 

Selon la dernière mise à jour de la Liste rouge des espèces menacées de l'UICN™, près de 80% des orchidées à labelle en forme de sabot des zones tempérées (de la sous-famille des Cypripedioideae) et plus de 90% des lémuriens sont menacés d'extinction. 

L'Anguille du Japon, une espèce récemment évaluée, a été classée dans la catégorie "En danger" et le Tatou à trois bandes du Brésil, la mascotte de la Coupe du Monde 2014 de la FIFA, dont la population est en déclin constant, conserve son statut d'espèce "Vulnérable". La Liste rouge de l'UICN, qui fête son 50e anniversaire cette année, porte à 73 686 le nombre d'espèces évaluées, dont 22 103 sont menacées d'extinction.

"Au cours des cinquante dernières années, la Liste rouge de l'UICN a orienté le travail de conservation. Rares sont les actions positives qui ne s'appuient pas sur la Liste rouge, véritable point de départ des actions de conservation", affirme Julia Marton-Lefèvre, Directrice générale de l'UICN. "Cette réussite n'est pas sans importance, mais il reste encore beaucoup à faire. Nous devons absolument élargir nos connaissances sur les espèces au niveau mondial pour mieux appréhender les défis auxquels nous sommes confrontés, établir les priorités en matière de conservation mondiale et mettre en œuvre des actions concrètes pour enrayer la crise de la biodiversité".

Près de 80 % des orchidées sont menacées d'extinction

L'évaluation mondiale des orchidées de la sous-famille des Cypripedioideae des zones tempérées de l'hémisphère nord, dont fait partie le fameux Sabot de Vénus, révèle que 79% de ces plantes ornementales prisées sont menacées d'extinction. Cette situation est en grande partie due à la destruction de leur habitat et à la cueillette excessive des espèces sauvages pour le commerce local et international, et ce malgré le fait que le commerce international de toutes les espèces d'orchidées de cette sous-famille soit réglementé. Avec leurs fleurs caractéristiques en forme de sabot, destinées à piéger les insectes pour assurer leur pollinisation, ces orchidées comptent parmi les plantes à fleurs les plus connues et emblématiques.

"Le plus surprenant dans cette évaluation, c'est le degré de menace qui pèse sur ces orchidées", souligne Hassan Rankou, de l'Autorité pour la Liste rouge de la Commission de la sauvegarde des espèces de l'UICN (SSC), représentante du groupe de spécialistes des orchidées. "Les orchidées de la sous-famille des Cypripedioideae sont des espèces prisées dans le commerce horticole mondial, un secteur qui pèse plusieurs millions de dollars. Même si cette industrie est alimentée par des plantes issues de stocks cultivés, la conservation des espèces sauvages est vitale pour son avenir."

L'orchidée Cypripedium lentiginosum, classée "En danger", ne compte plus que 100 spécimens dans le sud-est du Yunnan, en Chine, et dans la province de l'Ha Giang, au Vietnam. Une cueillette excessive et la déforestation ont conduit au déclin de cette espèce. Egalement classé "En danger", le Cypripède de Dickinson (C. dickinsonianum) se rencontre uniquement sous la forme de quelques populations isolées au Mexique, au Guatemala et au Honduras. Son habitat naturel, les forêts claires, est détruit pour les besoins de l'agriculture, et à cela s'ajoute l'élagage des arbres qui modifie les conditions environnementales nécessaires au bon développement des orchidées et des autres plantes des sous-bois.

La fleur nationale des îles Caïmans, l'orchidée Wild banana (Myrmecophila thomsoniana), a été évaluée pour la première fois et a fait son entrée dans la catégorie "En danger". Les orchidées Wild banana sont présentes dans les forêts sèches et la végétation arbustive des trois îles de l'archipel des Caïmans, mais sont menacées par la disparition accélérée de leur habitat au profit de la construction de logements et du développement du tourisme. La protection d'un habitat favorable sur les trois îles de l'archipel constitue l'action de conservation la plus urgente en faveur de cette espèce.

94% des lémuriens sont menacés d'extinction

Cette mise à jour de la Liste rouge de l'UICN vient confirmer les rapports selon lesquels 94% des lémuriens sont menacés d'extinction. Parmi les 101 espèces de lémuriens existantes, 22 sont "En danger critique", dont la plus grande espèce vivante de lémuriens, l'Indri à queue courte (Indri indri), et 48 sont "En danger", notamment le plus petit primate du monde, le Microcèbe de Mme Berthe (Microcebus berthae). Et 20 espèces sont classées comme "Vulnérables". Les lémuriens comptent ainsi parmi les groupes de vertébrés les plus menacés de la planète.

Les lémuriens sont menacés d'extinction principalement en raison de la destruction de leur habitat naturel, la forêt tropicale de Madagascar, où l'instabilité politique et la pauvreté croissante ont accéléré l'exploitation illégale du bois. Récemment, la chasse de ces animaux pour l'alimentation est également devenue une menace majeure.

"Malgré l'accentuation des menaces déjà lourdes qui pèsent sur les lémuriens, causée par la crise politique qui secoue Madagascar, nous pensons qu'il y a encore lieu de garder espoir", affirme le Professeur Christoph Schwitzer, Vice-président pour Madagascar du Groupe de spécialistes des primates de la SSC de l'UICN et Directeur des programmes de conservation de la Société zoologique de Bristol. "Les succès antérieurs démontrent que la collaboration entre les communautés locales, les organisations non gouvernementales et les chercheurs peut mener à protéger efficacement les espèces de primates en péril. Nous invitons d'urgence tous les acteurs à se joindre à nos efforts pour préserver les lémuriens et la richesse biologique, culturelle et économique qu'ils représentent."

Autres espèces menacées ou disparues

L'Anguille du Japon

L'Anguille du Japon (Anguilla japonica), un mets fin traditionnel japonais et le poisson de consommation le plus cher du pays, a été classée "En danger" en raison de la perte de son habitat, de la surpêche, mais aussi des obstacles à la migration, de la pollution et des modifications des courants océaniques. L'Asie de l'Est est la plaque tournante de l'élevage, de la commercialisation et de la consommation de cette espèce. Son déclin s'est traduit par l'augmentation de la commercialisation d'autres espèces d'anguilles, notamment de l'Anguille à nageoire courte (ou Anguille bicolore, A. bicolor).

"Alors que la situation concernant cette espèce est préoccupante, l'évaluation de l'Anguille du Japon et des autres anguilles représente un premier pas extrêmement important", affirme le Professeur Matthew Gollock, Président du sous-groupe de spécialistes des anguillidés de l'UICN. "Cette information nous permettra de prioriser les efforts de conservation des espèces d'anguilles et de façon plus générale des écosystèmes d'eau douce dont ces espèces dépendent."

Le Tatou à trois bandes du Brésil, mascotte de la Coupe du Monde 2014 de la FIFA

L'actualisation de la Liste rouge de l'UICN comprend également la réévaluation de la mascotte de la Coupe du Monde 2014 de la FIFA, le Tatou à trois bandes du Brésil (Tolypeutes tricinctus). Le nombre de spécimens de cette espèce aurait décliné de plus d'un tiers au cours des 10 à 15 dernières années, en raison d'une perte de 50% de son habitat, la végétation arbustive sèche de la Caatinga. Elle conserve donc son statut d'espèce "Vulnérable".

La Fougère du Gouverneur Laffan

La Fougère du Gouverneur Laffan (Diplazium laffanianum) est une fougère relativement grande que l'on trouvait autrefois dans les grottes et les crevasses rocheuses des Bermudes. Désormais, cette espèce est considérée officiellement comme "Éteinte à l'état sauvage", suite à la destruction de son habitat par les activités humaines et à l'introduction d'espèces exotiques envahissantes. Elle a été vue pour la dernière fois en 1905.

Une note d'espoir : l'Ablette du Yarkon

La mise à jour réalisée met en exergue l'amélioration de la situation d'une espèce de poisson grâce aux mesures de conservation menées sous l'égide de l'Autorité israélienne de protection de la nature et des parcs nationaux. Le statut de l'Ablette du Yarkon (Acanthobrama telavivensis), une espèce présente uniquement en Israël, s'est considérablement amélioré, passant de "Éteinte à l'état sauvage" à "Vulnérable". L'augmentation de la fréquence des épisodes de sécheresse et l'extraction de l'eau pour l'irrigation ont conduit à la destruction du seul habitat qui lui restait dans la rivière Yarkon et dans le ruisseau Tut. L'espèce a été sauvée en transférant 120 des derniers poissons sauvages dans une installation prévue par le programme d'élevage en captivité de l'Université de Tel-Aviv. En 2006, 9 000 ablettes du Yarkon nées en laboratoire ont été réintroduites dans un habitat restauré, dans la rivière Yarkon et dans d'autres rivières d'Israël. Huit ans plus tard, leur population a augmenté considérablement.

"Même si la Liste rouge de l'UICN est à chaque fois l'occasion de célébrer quelques réussites en matière de conservation, au vu de la situation actuelle, un long chemin reste encore à parcourir pour atteindre les objectifs de la Convention sur la diversité biologique à l'horizon 2020, date limite que se sont fixés près de 200 gouvernements pour enrayer le déclin de la biodiversité et éviter l'extinction des espèces", affirme Jane Smart, Directrice du Programme mondial de l'UICN pour les espèces. "Nous ne pouvons tout simplement pas nous permettre de ne pas tenir ce délai"

Auteur: Union internationale pour la conservation de la nature



Source : notre-planete.info, © Sylvain Lefebvre & Marie-Anne Bertin

 

Source

Une étude prévoit jusqu'à 200 000 cas d'Ebola d'ici janvier

samedi 13 septembre 2014 à 06:43
Une étude prévoit jusqu'à 200 000 cas d'Ebola d'ici janvier


Un patient est encerclé par des médecins après avoir tenté de s'échapper de la quarantaine où il était confiné à Monrovia, au Liberia. Photo : Reuters TV / Reuters

Une étude prévoit jusqu'à 200 000 cas d'Ebola d'ici janvier

 

 

Le bilan de l'éclosion sans précédent d'Ebola en Afrique de l'Ouest pourrait augmenter de dizaines ou même de centaines de milliers de cas avant la fin de l'année, indique une nouvelle étude. 

La recherche, publiée jeudi dans le journal en ligne Eurosurveillance, soutient que si la progression continue à son rythme actuel, le pire scénario verrait entre 77 181 et 277 124 cas additionnels d'ici la fin de 2014. 

Les plus récents chiffres de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) indiquent qu'il y a eu au moins 4269 cas de la maladie et 2288 morts dans cette éclosion qui aurait débuté à la fin de 2013. 

Les auteurs estiment peu probable que le pire scénario s'avère, étant donné l'accroissement des efforts de confinement en réponse à la crise. Mais en entrevue, l'un des auteurs a reconnu que leurs évaluations pourraient être trop basses si les chiffres actuels des autorités sont erronés et que plusieurs autres cas ont été oubliés ces dernières semaines. 

Gerardo Chowell, de l'Université de l'État de l'Arizona à Tempe, a affirmé que si les cas sont plus ou moins « uniformément étalés dans le temps », alors leurs évaluations « ne devraient pas trop changer ». Néanmoins, si la plupart des cas non signalés sont survenus « plus récemment », il s'agirait d'une « très mauvaise nouvelle », a-t-il ajouté. 

Un éditorial accompagnant l'étude prévient que le monde ne peut pas espérer que cette éclosion d'Ebola se dissipe d'elle-même. Le texte est écrit par Adam Kucharski et Peter Piot de la London School of Hygiene and Tropical Medicine. M. Piot est l'un des découvreurs du virus Ebola. Les deux experts parlent d'une crise internationale qui demande une réponse conséquente.

« Il est vrai qu'une telle épidémie décline généralement après qu'un certain nombre de personnes eurent été infectées car il n'y a plus suffisamment d'individus pour soutenir la transmission. » - Adam Kucharski et Peter Piot, auteur de l'étude

MM. Kucharski et Piot précisent qu'il n'est plus possible de se fier à un tel scénario, étant donné les vastes populations dans les secteurs touchés et le haut taux de mortalité de la maladie. 

Ils laissent entendre qu'à moins que les efforts de confinement commencent à gagner du terrain, le nombre de cas pourrait doubler tous les deux semaines.

 

Radio canada

Yahoo révèle le chantage de la NSA pour espionner les internautes

samedi 13 septembre 2014 à 06:37
Yahoo révèle le chantage de la NSA pour espionner les internautes

Le gros oeil

Yahoo révèle le chantage de la NSA pour espionner les internautes

 

 

Yahoo révèle que le gouvernement américain l'avait menacé dans une procédure judiciaire secrète de lui infliger une amende de 250 000 dollars par jour, soit plus de 90 millions de dollars par an, pour collaborer avec les programmes de surveillance massive mis en place par la NSA. 

Lorsque l'affaire Snowden a éclaté avec la révélation du 
programme PRISM, les internautes du monde entier ont découvert que les géants américains du web (Google, Facebook, Apple, Skype, Microsoft, Yahoo,...) collaboraient activement avec la NSA pour lui permettre de collecter des données personnelles sur leurs serveurs. Tous ont ensuite réagi pour montrer patte blanche et affirmer qu'ils faisaient tout leur possible pour lutter contre les programmes de surveillance massive mis en place par les Etats-Unis. 

Yahoo, qui avait été parmi les derniers à mettre en place son 
plan de chiffrement global de son réseau, n'était pas apparu comme le plus dynamique dans sa réaction. Mais la firme dirigée par Marissa Mayer n'a pas pour autant ouvert grand ses bras aux services de renseignement américains, y compris avant les révélations d'Edward Snowden. 

C'est en effet ce que révèle un ensemble de quelques 
1500 pages déclassifiées que Yahoo a commencé à publier jeudi. Il s'agit de documents de procédure issus de la Foreign Intelligence Surveillance Court (FISC) et de sa cour d'appel spéciale (FISC-R), deux juridictions créées aux Etats-Unis pour traiter dans le plus grand secret de tous les litiges liés au renseignement. Les documents montrent qu'entre 2007 et 2008, Yahoo s'est opposé à la mise en application d'une réforme législative, qu'il jugeait anticonstitutionnelle, qui permettait aux services de contre-espionnage et de sécurité nationale américains d'obtenir un ensemble très large de données. 

"Nous nous sommes battus pour déclassifier et partager les résultats de cette affaire", raconte Yahoo. "Les documents publiés soulignent combien nous avons dû nous battre à chaque étape pour combattre les tentatives de surveillance du Gouvernement". 

"A un moment donné, le Gouvernement américain a menacé de nous imposer une amende de 250 000 dollars par jour si nous refusions de coopérer", lâche Yahoo. 

Autrement dit, l'administration américaine a exercé un chantage financier pour tenter d'obtenir que Yahoo coopère. Un chantage qui n'aurait finalement pas fonctionné, grâce à l'acharnement de Yahoo à combattre les réquisitions.

 

Numerama

Phobie administrative - Comment sortir de cette spirale infernale ?

vendredi 12 septembre 2014 à 08:53
Phobie administrative - Comment sortir de cette spirale infernale ?

Vous avez des nausées en remplissant vos papiers administratifs, ceci va vous intéresser

Envoyez vite votre déclaration de "phobie administrative"

Je regarde un peu ce qui se passe en ce moment dans la vraie vie et je constate que je ne suis pas le seul à détester la paperasse administrative. Comme Thomas Thévenoud, et comme, je pense, tous les Français, je déteste devoir remplir des papiers ou des formulaires en ligne pour dire combien je gagne, ou pour payer des trucs... Ça me donne de l'urticaire et quand ça se complique avec des situations ubuesques à base de RSI, je peux même tomber dans le coma. 

Pourtant comme vous tous, je me force sinon, je sais qu'étant un simple citoyen, je vais me retrouver avec encore plus d'amendes et d'huissiers à ma porte... Voire même me retrouver en prison. Puis profitant des bienfaits de ce pays, c'est normal de participer à la vie et aux dépenses de celle-ci non ? 

Toutefois, cette fameuse phobie administrative imaginaire frappe de nombreuses personnes fragiles comme moi, Thomas ou vous peut-être... Alors, ne restez pas seul, ne subissez pas votre maladie et faites vite une déclaration d'invalidité administrative en remplissant ce document et en le communiquant aux services concernés qui vous font des misères... 

 

http://korben.info/phobie-administrative.html

Phobie administrative - Comment sortir de cette spirale infernale ?