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Mehdi Nemmouche ne serait peut-être pas le tueur du musée juif de Bruxelles

samedi 24 janvier 2015 à 13:13
Mehdi Nemmouche ne serait peut-être pas le tueur du musée juif de Bruxelles
 Les constructions toutes faites qui ne sont basées que sur une certaine propagande guerrière ne tiennent plus la route bien longtemps.  Aujourd’hui en France, la même propagande bat son plein.  Ceux qui la propagent pourraient se sentir ridicules demain. L’affaire de Nemmouche nous prouve qu’un peu de circonspection dans ces cas-là ne peut pas faire de mal.
 

***

« La découverte de la présence d’un complice marchant dans les rues de Bruxelles avec Mehdi Nemmouche deux jours après la tuerie du Musée juif [le 24 mai 2014] pose questions », écrit le quotidien populaire La Dernière Heureaprès que la police belge a diffusé un appel à témoins afin d’identifier un individu sur des images saisies par une caméra de surveillance. Un avis qui porte la même date et est placé à côté de celui concernant Mehdi Nemmouche, auteur présumé de la fusillade qui avait fait quatre morts. Auteur présumé… jusqu’à présent, car, comme le souligneLa Dernière Heure, parmi les questions posées figure en premier lieu « celle de la culpabilité totale de Mehdi Nemmouche ».

Le journal dresse une liste de huit « zones d’ombre », notamment le fait que Nemmouche, « depuis qu’il croupit dans sa cellule de la prison de Bruges », « n’a quasiment pas parlé », que sur aucune image de vidéosurveillance « on ne reconnaît formellement Mehdi Nemmouche », ou encore qu’aucune trace de son ADN ni d’empreinte digitale n’a été retrouvée sur les lieux – même si « l’auteur de la tuerie portait des gants ». Par ailleurs, « s’il y a un complice à Bruxelles, il y en a peut-être d’autres. Ceci n’est qu’une hypothèse, mais Nemmouche et son complice se promènent très – trop ? – tranquillement, à visage découvert, sur une grande artère bruxelloise, quatre jours après la tuerie. Ceci alors que plus de mille policiers sont à la recherche du tueur du Musée juif. Seraient-ils uniquement au service d’un troisième homme, le tueur du Musée juif, comme appui logistique ? » s’interroge le journal.

 
http://www.courrierinternational.com/une/2015/01/23/et-si-mehdi-nemmouche-n-etait-pas-le-tueur-de-bruxelles

Grèce : milliardaires et multinationales dépècent le pays

samedi 24 janvier 2015 à 12:56
Grèce : milliardaires et multinationales dépècent le pays

En échange de l'aide financière internationale, la Grèce s'est vue imposer un vaste programme de privatisations. Transport, énergie, loterie nationale, gestion de l'eau, infrastructures, patrimoine culturel... C'est la braderie générale ! Investisseurs russes, chinois ou azéris, multinationales françaises ou allemandes, et surtout les oligarques grecs, se ruent sur ces bonnes affaires, sur fond d'irrégularités et de soupçons de corruption. Au détriment des simples citoyens étouffés par les plans d'austérité. En cas de victoire électorale ce 25 janvier, le mouvement de gauche Syriza saura-t-il inverser la tendance ? Et s'appuyer sur les résistances citoyennes, qui ont par exemple réussi à réinventer un service public de l'eau ? 

Ce dimanche 25 janvier, les Grecs se rendent aux urnes pour élire un nouveau gouvernement. La perspective d'une accession au pouvoir de Syriza, la coalition de la gauche radicale, seule ou avec d'autres partis, est réelle. Si cette victoire se confirme, ce sera en grande partie à cause du rejet de la politique d'austérité massive imposée au pays depuis plus de cinq ans. Celle-ci s'est traduite par une baisse sans précédent des revenus et des conditions de vie de la plupart des Grecs, jusqu'à menacer leur état de santé [1]. Économiquement, cette politique d'austérité apparaît comme un échec manifeste, si ce n'est pour tous ceux - banques françaises ou allemandes [2], investisseurs étrangers, fonds spéculatifs [3], mais aussi hommes d'affaires grecs - qui ont su y trouver leur compte. 

Élément crucial du traitement de choc imposé par la « troïka » (Fonds monétaire international, Banque centrale européenne, Commission européenne) en échange de son aide financière : le vaste programme de privatisations d'entreprises et de patrimoines appartenant à l'État grec. Sur la liste des actifs destinés à la privatisation figuraient notamment les entreprises publiques de production, de transport et de distribution d'électricité et de gaz, l'entreprise pétrolière nationale, les services d'eau d'Athènes et de Thessalonique, tous les aéroports du pays, tous les ports, des autoroutes, les entreprises ferroviaires nationales, le service postal, ou encore les organismes de loterie et de paris sportifs. Sans compter plusieurs milliers de biens fonciers [
4], parmi lesquels de nombreux joyaux comme le manoir vénitien de Castello Bibelli, sur l'île de Corfou, la plage d'Agios Ioannis en Chalcidique, celle de Kassiopi encore à Corfou, ou celle d'Agia Triada, à proximité de Thessalonique. Autant de lieux désormais voués aux promoteurs touristiques. 

Braderie du patrimoine national 

C'est donc une véritable braderie du patrimoine national qui s'est organisée en quelques années. Pour quels résultats ? En 2010, des représentants de la troïka ont avancé le chiffre de 50 milliards d'euros de recettes attendues de ces privatisations. Depuis, ces estimations n'ont cessé d'être revues à la baisse. Fin 2013, l'État grec réussi seulement à récolter 4 milliards d'euros, dont seulement 2,6 effectivement versés - il en espérait encore 11 milliards d'ici 2016, et 25 milliards d'ici 2020. Fin 2014, le chiffre était de 7,7 milliards, dont 3,1 réellement reçus. Les recettes totales espérées à l'horizon 2016 n'étaient plus que de 9,6 milliards d'euros. Soit à peine 20% des espérances initiales... 

Malgré l'atmosphère générale de précipitation et les pressions constantes exercées par la troïka pour faire avancer les privatisations, celles-ci progressent lentement, et n'obtiennent pas les résultats escomptées. Si plusieurs opérations significatives sont en voie d'achèvement (la loterie nationale, les aéroports régionaux, le site de l'ancien aéroport d'Athènes, l'entreprise de transport de gaz Defsa), d'autres sont des échecs retentissants, comme la vente des services d'eau d'Athènes et de Thessalonique, celle de l'entreprise de gaz Depa). Les cessions restantes ne cessent d'être retardées. 

Juteuses plus-values, irrégularités et voyage en jet privé 

Plusieurs raisons expliquent cet échec relatif pour la troïka et les dirigeants grecs. Tout d'abord, le programme de privatisation s'est heurté à de nombreuses résistances, notamment de la part du pouvoir judiciaire, des syndicats et des citoyens. Ensuite, les investisseurs potentiels ne se sont pas forcément montrés très empressés, notamment les premières années, du fait de l'incertitude politique et parce que ces entreprises connaissaient parfois des dysfonctionnements, aggravés par la crise que traversait le pays tout entier. Enfin, comme c'est souvent le cas en matière de privatisations, les repreneurs se sont retrouvés en position de force, face à des pouvoirs publics désespérés de pouvoir remplir les conditions de la troïka ans les délais imposés, et ont su négocier des prix avantageux. 

« C'était le pire moment possible pour initier un programme de privatisations. Normalement on ne devrait pas privatiser au beau milieu d'une crise », déplore un ancien dirigeant de Taiped, l'agence grecque en charge des privatisations, cité par une 
enquête approfondie du quotidien allemand Tagesspiegel sur les privatisations en Grèce et au Portugal cite. Même du point de vue de ses promoteurs, la manière dont le programme grec a été conçue et menée est un non-sens... 

Les entreprises françaises veulent une part du gâteau 

Les repreneurs des parts de la loterie nationale (Opap), privatisées par le gouvernement grec, ont ainsi versé 652 millions d'euros, sensiblement moins que le prix théorique correspondant à la capitalisation boursière de la société. Le jour même de l'acquisition, la valeur de l'action a cependant bondi de 6,13 à 9,13 euros. Elle est aujourd'hui de 13 euros, soit le double de sa valeur ! Une juteuse plus-value pour les hommes d'affaires grecs et tchèques qui ont négocié le rachat, et qui étaient les seuls candidats à la reprise. Le président de Taiped de l'époque s'est consolé en partant immédiatement en vacances dans le jet privé du milliardaire grec Dimitris Melissianidis, l'un des repreneurs. Le scandale l'a contraint à la démission. Ce n'est là qu'un exemple parmi d'autres des problèmes et des irrégularités qui auront entaché le travail de l'agence. Depuis sa création, celle-ci a déjà changé cinq fois de dirigeant... Un fait qui en dit long sur ce que cache, réellement, la mise en œuvre du programme de privatisation grec. 

Les entreprises françaises ne pouvaient pas rester à l'écart d'une telle aubaine. Nombreuses sont les firmes tricolores qui se sont portées candidates à la reprise d'entreprises publiques grecques, 
encouragées en cela par le président François Hollande, au nom de la « solidarité » des Français avec les souffrances du peuple grec... C'est ainsi qu'Alstom a fait acte de candidature au rachat de Rosco, entreprise de matériel ferroviaire, tandis que la SNCF est retenue parmi les trois repreneurs potentiels de TrainOSE, la société de transport ferroviaire (la décision est attendue pour 2015)

[
5]. Le géant du BTP Vinci figure parmi les candidats à la reprise des aéroports régionaux grecs, mais s'est vu préférer un consortium germano-grec. Le groupe pourrait se rattraper avec l'aéroport d'Athènes ou l'autoroute Egniata, dans le Nord de la Grèce. La Poste est également citée parmi les repreneurs potentiels de son homologue grecque, pendant que BNP Paribas et le Crédit agricole conseillent l'agence chargée des privatisations... [6

Grâce aux mobilisations, l'eau demeure un service public 

Paradoxalement, les entreprises publiques françaises apparaissent au premier rang lorsqu'il s'agit de privatiser à l'étranger. EDF a ainsi manifesté publiquement son intérêt pour le rachat de l'entreprise publique de production d'électricité DEI. La firme française s'intéresserait particulièrement aux actifs et à l'expertise de DEI dans le domaine du lignite, cette forme particulièrement polluante du charbon qu'EDF souhaite également développer en Serbie(lire 
notre article). Peu importe que les salariés de DEI aient organisé une grande grève en juillet dernier pour protester contre la privatisation de leur entreprise [7] : EDF fait valoir qu'en tant qu'entreprise publique, elle est peut-être la seule en Europe à ne pas avoir peur du pouvoir des syndicats [8]. Les enchères sont attendues en 2015. 

Le cas le plus emblématique reste celui de Suez environnement, auquel l'Observatoire des multinationales a consacré une 
enquête approfondie. L'entreprise française s'est positionnée pour acquérir les services publics de l'eau d'Athènes et de Thessalonique à des conditions particulièrement avantageuses, alors que ces services sont en bonne santé financière et ne paraissent pas avoir besoin d'investissements. Les obstacles à la privatisation se sont accumulés. À Thessalonique, les partisans du service public ont organisé en mai 2014 un référendum populaire : 98% des votants se sont prononcé contre la privatisation de l'eau. Quelques semaines plus tard, la Cour suprême grecque a rendu un arrêt déclarant inconstitutionnelle la privatisation des services d'eau d'Athènes et de Thessalonique, cela portant atteinte aux obligations de l'État en matière de protection de la santé des citoyens. Dans son rapport de décembre 2014, Taiped ne mentionne plus ces deux entreprises dans la liste des entités à privatiser. 

Ruée de capitaux chinois, russes, azéris... 

Le programme de privatisations est parfois présenté comme une 
ruée sur les actifs bon marché, attirant des investisseurs de divers horizons, et notamment de l'Est. Outre le tourisme, l'autre grand projet économique sur lequel parient les technocrates est celui de faire de la Grèce un « hub », une porte d'entrée vers l'Europe depuis l'Asie. D'où l'importance du secteur des transports dans la liste des biens à privatiser. Du fait d'une culture orthodoxe partagée et de la stratégie d'influence du Kremlin, les entreprises russes se sont montrées particulièrement actives. Gazprom a longtemps été le repreneur pressenti de l'entreprise gazière Depa, avant de retirer sa candidature. L'entreprise ferroviaire publique russe RZD s'intéresse aux chemins de fer grecs, ainsi qu'au port de Thessalonique. Mais ces velléités pourraient bien se trouver entravées par la crise ukrainienne et les sanctions occidentales. 

Côté Chinois, des investisseurs sont impliqués dans le projet de développement immobilier d'Hellenikon, l'ancien aéroport d'Athènes, qui deviendra le plus important projet urbain d'Europe, sur 620 hectares, si la 
résistance citoyenne ne parvient pas à préserver cet espace. D'autres s'intéressent à l'aéroport international actuel. L'entreprise Cosco a signé en 2009 un bail pour rénover et gérer une partie du port du Pirée, le plus important de Grèce ; elle est aujourd'hui candidate à son rachat pur et simple. Ses concurrents sont américain, néerlandais et philippin [9]. Plus inattendu, le rachat de l'entreprise de transport de gaz Defsa par une entreprise pétrolière et gazière d'État de l'Azerbaïdjan, s'explique par les grands projets de gazoducs visant à acheminer le gaz de la mer Caspienne vers l'Europe via la Grèce. 

Les grands gagnants : les milliardaires grecs 

Les principaux bénéficiaires des privatisations grecques ne sont peut-être pas au final les multinationales européennes et les investisseurs orientaux. Ce sont plutôt les milliardaires grecs. On les retrouve dans les consortiums qui se sont vus attribuer la loterie nationale (Dimitris Melissianidis), le site Hellenikon (groupe Lamda Development, appartenant à Spyros Latsis) ou les aéroports régionaux (Dimitris Copelouzos). Les entreprises françaises l'ont bien compris, qui n'ont pas manqué de s'associer aux fortunes locales pour déposer leurs propres candidatures : Aktor (propriété de l'homme d'affaires George Bobolas) pour Suez et Vinci, Damco Energy (groupe Copezoulos) pour Alstom... « Cette privatisation montre l'hypocrisie totale de ce programme : il s'agissait soi-disant de faire venir les capitaux étrangers... Or avec Lamda Development, les décideurs grecs ont en réalité placé l'un des leurs ! », observait une urbaniste interrogée par 
Mediapart à propos du site d'Hellenikon. 

Si la gauche grecque accède au pouvoir, changera-t-elle le cours des choses ? Syriza a toujours promis de suspendre le programme de privatisations, voire de revenir en arrière. Le mouvement a quelque peu modéré ses discours dans la perspective des échéances électorales. Le parti a en revanche ouvertement axé sa campagne sur la remise en cause des privilèges et de l'influence de ces « oligarques », qui ont profité des années de boom de la Grèce et profitent encore aujourd'hui des souffrance de leurs concitoyens [
10]. 

Tracer un chemin alternatif pour la Grèce nécessitera d'aller au-delà du simple rejet de l'austérité, des privatisations et de leurs profiteurs. Il faudra notamment que Syriza sache perpétuer et exploiter la mobilisation et l'esprit de solidarité et d'innovation sociale dont ont fait preuve des millions de citoyens grecs confrontés à l'austérité. C'est ce qu'illustre à sa manière la lutte exemplaire - et victorieuse - contre la privatisation de l'eau de Thessalonique. Il ne suffit pas de défendre les positions acquises, il s'agit aussi d'inventer de nouvelles alliances entre syndicats et citoyens, et de nouvelles formes d'organisation sociale (comme la forme coopérative proposée par 
l'« Initiative 136 ») pour réinventer des services publics plus transparents, plus efficaces et plus démocratiques. Voilà la vraie réponse aux idéologues de la privatisation. 

Notes : 

[
1] Sur la dégradation des indicateurs de santé liés à l'austérité, lire ici

[
2] Lire notre article

[
3Notre article

[
4] Le Fonds de développement des actifs de la république grecque (Taiped selon l'acronyme grec), c'est-à-dire l'agence publique chargée de procéder aux privatisations, évoque dans son rapport d'étape de décembre 2014 « plus de 80 000 propriété évaluées, 3 000 présélectionnées en vue de leur développement [euphémisme pour privatisation, ndlr] et environ 1000 déjà transférées à Taiped »

[
5] Ses deux concurrents sont l'entreprise ferroviaire publique russe RZD, en partenariat avec le groupe grec GEK Terna, et la société roumaine Grup Ferroviar Roman (GFR). GEK Terna et RZD sont aussi candidats à la reprise de Rosco, en concurrence avec Siemens et Alstom. Dans les deux cas, la décision est désormais prévue pour 2015, après l'avoir été en 2013, puis en 2014. 

[
6BNP Paribas pour l'aéroport international d'Athènes et le Crédit agricole pour le service d'eau de la capitale. 

[
7] Lire ici

[
8Source

[
9Source

[
10] Lire cet article du Financial Times, presque favorable à Syriza.

 

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Publication d'un tableau où Algériens et Marocains auraient le QI le plus bas du monde

samedi 24 janvier 2015 à 12:53
Publication d'un tableau où Algériens et Marocains auraient le QI le plus bas du monde

Un article publié hier par Télé Loisirs provoque la polémique et la colère sur les réseaux sociaux.

 

Ce tableau montre en effet que le QI de certaines populations, seraient très en dessous des autres, écrit Jean-Marc Morandini sur son blog. 

 

Ainsi, à en croire ce tableau, les Algériens et les Marocains seraient la population qui auraient le QI le plus faible du monde. 

 

Télé Loisirs explique: 

"La dernière étude en date sur le Q.I. des populations a été menée par Richard Lynn qui a réfléchi sur le rapport entre le Q.I. moyen d'une nation et les conséquences sur l'état du pays. 

Dans notre infographie, vous pouvez voir où la France se situe par rapport aux autres pays." 

En clair, plus le QI de la population est bas, plus un pays se retrouverait dans une situation difficile. 

Certains parlent de "racisme", d'autres se disent stupéfaits de voir un tel tableau, certains se demandent si la prochaine étape n'est pas "un tableau de QI par religion"... 

http://french.ruvr.ru/news/2015_01_24/Colere-apres-la-publication-dun-tableau-ou-Algeriens-et-Marocains-auraient-le-QI-le-plus-bas-du-monde-5027/ 

Le FBI utilise très discrètement des radars qui voient à travers les murs

samedi 24 janvier 2015 à 12:47
Le FBI utilise très discrètement des radars qui voient à travers les murs

"Usa Today" a révélé que des agences de sécurité américaines utilisaient des appareils capables de détecter les mouvements à l'intérieur des maisons.

Quand le FBI ne peut pas passer par la porte, il ne passe pas par la fenêtre : il regarde à travers les murs... Le quotidien américain USA Today a révélé dans la semaine qu'au moins 50 agences de sécurité du pays, dont le FBI donc, utilisaient depuis plus de deux ans des radars capables d'espionner les domiciles des particuliers depuis l'extérieur. Et ce, "en ayant très peu informé les autorités judiciaires et le public à propos de quand et comment les radars seraient utilisés".

Et pour cause : cette pratique "soulève de nouvelles préoccupations quant à l'étendue de la surveillance gouvernementale", écrit le quotidien avec un certain sens de l'euphémisme. "La Cour suprême des États-Unis a indiqué que les officiers de police ne pouvaient généralement pas utiliser de détecteurs de haute technologie pour révéler l'intérieur d'une maison à moins d'obtenir auparavant un mandat de perquisition", peut-on encore lire dans l'article. L'utilisation des radars indiscrets serait donc purement et simplement anticonstitutionnelle et illégale.

 
 

Conçus pour l'Irak et l'Afghanistan

C'est lors d'un procès devant une cour d'appel fédérale en décembre, à Denver (Colorado), raconteUSA Today, que l'utilisation des radars avait connu un premier écho public. Le procès avait révélé que des officiers l'avaient utilisé. Les juges s'en étaient alarmés, arguant que "l'utilisation sans mandat par le gouvernement d'un outil aussi puissant pour fouiller l'intérieur des maisons pose de graves questions vis-à-vis du quatrième amendement" de la Constitution américaine, qui stipule que "le droit des citoyens d'être garantis dans leurs personne, domicile, papiers et effets, contre les perquisitions et saisies non motivées ne sera pas violé".

Selon l'article, accompagné d'une infographie, les radars tiennent dans la main, ont un rayon de 50 pieds (plus de 15 mètres), fonctionnent en utilisant les ondes hertziennes et "peuvent détecter les plus petits mouvements, notamment la respiration". Ils peuvent en outre ""voir" à travers le béton et la brique" et à travers plusieurs murs successifs.

D'anciens et actuels officiers fédéraux, interrogés par USA Today, ont plaidé auprès du quotidien que "l'information recueillie par ces détecteurs est essentielle dans certaines situations", en particulier les prises d'otage. Ils ont d'abord été conçus, explique encore le quotidien, pour être "utilisés en Irak et enAfghanistan". En toute discrétion.

 

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Junk-food : la vraie fabrication des frites McDo

samedi 24 janvier 2015 à 10:45
Junk-food : la vraie fabrication des frites McDo

Un journaliste américain a réussi à s'infiltrer chez un fabricant de frites pour le fast-food McDonald's et révèle la liste des 18 additifs utilisés, en plus de l'ingrédient de base qu'est la pomme de terre. 

Les frites de McDonald's sont-elles faites avec de vraies pommes de terre ? Et que des pommes de terre ? Le journaliste américain Grant Imahara a pu pénétrer dans une des usines produisant pour le fast-food mondial et découvrir de ses propres yeux, les secrets de fabrication des frites. Verdict : 19 ingrédients dont la pomme de terre et... 18 additifs. 

18 additifs et pas de danger pour la santé ? 

Parmi ces nombreux additifs, des arômes comme ceux de bœuf et de lait, de l'huile de soja hydrogénée saupoudrée de sel, mais aussi du dextrose - un sucre naturel qui donne l'aspect reluisant et bien jaune aux frites-, du pyrophosphate de sodium qui les empêchent d'être toutes rabougries. Mais aussi beaucoup d'antioxydants pour éviter que toutes ces huiles et additifs ne tournent. 

 

 

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