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La bombe sociale à retardement : les trentenaires interdits d’accès à la propriété

mardi 16 décembre 2014 à 10:08
La bombe sociale à retardement : les trentenaires interdits d’accès à la propriété

 

 

Seuls 7 % des trentenaires qui vivent en région parisienne parviennent à accéder à un logement qui corresponde à leurs besoins, selon une étude de l'Université Dauphine et du Crédit foncier. Ne parvenant pas à accéder à la propriété, 93% des 30-35 ans font les frais de loyers qui pèsent deux fois plus dans le revenu que dans les années 70.

Atlantico : Selon une étude de l'Université Dauphine et du Crédit Foncier, seuls 27% des ménages ont les moyens d'accéder aujourd'hui, dans la région parisienne, à un logement qui corresponde réellement à leurs besoin. Ils étaient 44% en 1998. Chez les 30-35 ans, ce taux tombe à... 7%. Concrètement, quel est le risque pour l'économie nationale d'avoir des jeunes couples majoritairement locataires ?

 

Philippe Crevel : La propriété de sa résidence n’est pas une fin en soi. Les Français éprouvent une forte appétence pour la pierre et ils la paient très cher. 57 % des Français sont propriétaires de leur résidence et ce taux monte à 75 % pour les retraités.

 

La possession de son logement est perçue comme une sécurité, comme un des éléments clefs de la bonne préparation financière de sa retraite. La pierre offre un toit et n’a pas vocation à partir en fumée en cas de krach financier. Or, d'un point de vue financier, la pierre n’est pas obligatoirement une bonne affaire. En prenant en compte les charges, les impôts et surtout le coût d’acquisition, dans un très grand nombre de cas, il vaut mieux être locataire que propriétaire. En outre, avec une mobilité professionnelle en augmentation, la possession de son logement n’est pas obligatoirement un atout. L’immobilier n’est pas une valeur refuge insensible aux fluctuations économiques. Le prix du mètre carré entre 1992 et 1994 avait chuté de 50 % en région parisienne en raison de la hausse des taux d’intérêt et de la récession de 1993.

Avec le doublement des prix de l’immobilier en dix ans et avec des salaires qui progressent bien moins vite, il est malheureusement logique que les ménages rencontrent des difficultés importantes pour acheter un bien immobilier. Cela concerne tout naturellement les jeunes actifs qui ne disposent pas de patrimoine et qui sont primo-accédants. Les problèmes d’insertion des jeunes dans le monde du travail ne font que renforcer cette situation.

La question n’est pas la possession ou pas de sa résidence principale mais le fait que les jeunes couples doivent consacrer une part importante de leurs revenus pour se loger. Depuis 1970, le poids des loyers dans le revenu a doublé passant de 11 à plus de 22 %. Un ménage sur cinq consacre plus de 30 % de ses revenus pour se loger. La France souffre d’un manque de logement et d’une bulle spéculative dont les jeunes actifs sont les principales victimes.

 

Les retraites des trentenaires ne s'annoncent pas aussi élevées que celles de leurs parents, et l'immobilier est souvent considéré comme un pilier de cette période de la vie. Les trentenaires d'aujourd'hui risquent-ils d'être d'une génération qui restera toujours dans la mauvaise tranche ?

Pour les retraites, la période critique s’étale maintenant jusqu’aux années 2040. En effet, la France, comme bien d’autres pays, est confrontée tout à la fois à l’arrivée à l’âge de la retraite des baby-boomers et à l’allongement de l’espérance de vie. Si en 1981, moins de 350 000 personnes partaient à la retraite ; en 2014, ce sont plus de 700 000 qui sont concernées. En 1950, l’espérance de vie d’un jeune retraité était de 15 ans quand aujourd’hui elle dépasse 25 ans. A droits constants, cette mutation occasionne automatiquement une augmentation des dépenses sociales. Pour éviter une dérive des comptes publics, il faut donc diminuer le passif social en reportant l’âge de la retraite ou en diminuant les pensions. Depuis 1993, les différentes réformes ont réduit la facture de 4 à 6 points du PIB. Malheureusement, avec notre faible croissance et notre faible taux de chômage, cela est encore insuffisant. Le taux de remplacement, c’est-à-dire, le rapport entre la pension perçue et les derniers revenus professionnels devrait diminuer d’ici 2040 de près de 20 points pour les cadres. Après 2040, du fait de la stabilisation du nombre de retraités et si la fécondité française reste à son niveau actuel, la situation devrait être un peu moins tendue sous réserve que notre économie se soit d’ici là redressée… D’autre part, il ne faut pas considérer que l’évolution passée sera celle qui prévaudra dans le futur. Ainsi, avec l’augmentation du nombre de décès, le nombre de logements qui seront remis sur le marché devrait augmenter avec comme conséquence une chute des prix. Il ne faut donc pas préjuger de l’avenir…

Quelles peuvent être les conséquences d'une génération qui n'est pas incitée à envisager une épargne retraite individuelle, mais qui n'a pas le patrimoine nécessaire pour "encaisser" une éventuelle faillite d'une retraite par répartition ?

Il ne faut pas tomber dans le piège de l’implosion générale. Dans le système de retraite par répartition, les pensions sont financées à partir des cotisations perçues sur les actifs. Sauf à imaginer que d’ici quelques années, il n’y ait que des chômeurs en France, il y aura donc toujours des cotisations et donc des pensions. Le problème n’est pas la faillite mais le niveau des pensions. Il faut considérer qu’avec l’allongement de la durée de vie, le montant potentiel que chacun de nous pourra percevoir durant sa retraite est éminemment supérieur à celui de nos aînés.

Néanmoins, pour maintenir son niveau de vie annuel, il apparaît de plus en plus indispensable d’accéder à des compléments de retraite par capitalisation. Les pouvoirs publics ont, notamment en 2003 dans le cadre de la loi Fillon, instauré des incitations fiscales pour favoriser la diffusion des produits d’épargne retraite. Mais, aujourd’hui, si plus de la moitié des Français souhaitent épargner en vue de la retraite, ils éprouvent les pires difficultés pour le faire du fait de leurs problèmes de pouvoir d’achat. En outre, les incitations fiscales ont peu d’impact sur les jeunes actifs qui paient peu d’impôt sur le revenu. Il aurait mieux valu instituer, comme en Allemagne, un dispositif de crédit d’impôt dont auraient bénéficié l’ensemble des souscripteurs de PERP.

Si les trentenaires d'aujourd'hui vivent nettement plus vieux, et n'ont pas de patrimoine et une retraite médiocre, alors que la demande pour la prise en charge de la dépendance va aller crescendo, qui va payer la note qui s'annonce dans trente ou quarante ans ?

"Demain, nous sommes tous morts" affirmait, non sans raison, Keynes. Par cette formule, il voulait souligner qu’il faut avant tout s’occuper de l’équilibre économique d’aujourd’hui avant de penser à celui de demain ou d’après-demain. Il est, en effet, difficile de prévoir la situation économique à dix, à vingt ou à trente ans. Cela ne signifie pas qu’il ne faille pas s’en préoccuper. A force d’avoir privilégié les prestations sociales du quotidien, la France ne prépare pas l’avenir. Notre pays aurait eu tout à gagner à développer de véritables fonds de pension permettant d’assurer des compléments de retraite par capitalisation. Aujourd’hui, les Français travaillent pour les retraites de leurs partenaires. En effet, les grandes entreprises françaises sont à  plus de 50 % possédées par des fonds étrangers. Nous aurions eu tout intérêt de pouvoir faire de même et ainsi profiter de la croissance des entreprises américaines, allemandes, anglaises ou chinoises… Nous payons cher notre myopie idéologique. Il est urgent de mettre un terme à notre tentation de l’isolement. Il faut cesser d’affirmer que notre système de protection sociale est le meilleur du monde. Les retraités américains ou allemands en prenant en compte l’ensemble de leurs pensions, par répartition et par capitalisation, ont un niveau de vie supérieur à celui de nos retraités. Pour la dépendance, la question deviendra sensible autour des années 2030 d’autant plus que le nombre d’aidants familiaux devrait diminuer pour des raisons démographiques et sociales. D’année en année, les pouvoirs publics reportent la réforme de la dépendance. Faudra-t-il instituer une assurance dépendance obligatoire ? Faudra-t-il effectuer un prélèvement sur le patrimoine des plus de 65 ans pour financer la dépendance ? Ces questions restent en suspens ; il faudra un jour ou l’autre les trancher.

 

Si la situation s'inversait et que l'on arrivait à un accès massif à la propriété vers la quarantaine, cela suffirait-il à inverser le problème ? Quel est le problème de ne pas pouvoir acquérir quand on a 30 ans, comme c'était la norme, si on peut le faire après, notamment en récupérant le patrimoine de ses parents à leurs décès ?

Du fait de l’allongement de l’espérance de vie, nous héritons, en moyenne, vers 60 ans quand, il y a trente ou quarante ans, cela se produisait autour de 40 ou 50 ans. Cette évolution provoque une concentration du patrimoine chez les plus de 55 ans d’autant plus que les conditions économiques ont été favorables pour les générations des années 50. Elles ont bénéficié tout à la fois d’un prix du capital relativement faible, d’une inflation élevée et d’une croissance forte.

 

Afin d’éviter une stérilisation du capital entre les mains des retraités, il faudrait encourager plus fortement les donations et en contrepartie taxer plus lourdement les successions classiques. Il faudrait également instituer des règles en faveur du trustee permettant de transmettre en franchise de droits la propriété de ses biens notamment professionnels dans des structures associant les héritiers. Avec le vieillissement de la population, nous devons réinventer le modèle social et économique et non tenter de maintenir coûte que coûte l’actuel. Autre solution envisageable, c’est le recours au viager avec sa titrisation afin de lisser les aléas d’espérance de vie.

Quelles sont les autres conséquences économiques plus inattendues que l'on peut craindre d'une situation partie pour être durable ?

Les difficultés rencontrées par les jeunes actifs pour se loger et pour trouver un travail en phase avec leurs aspirations conduisent à leur expatriation. Ce sont bien souvent les meilleurs, les plus aventuriers qui partent au Royaume-Uni, aux Etats-Unis voire en Chine ou à Singapour. Cette internationalisation de la jeunesse française est positive dans le sens où elle permet aux entreprises françaises d’avoir de plus en plus de relais aux quatre coins de la planète. Elle est, en revanche, négative, pour la France, si le départ est synonyme de rupture définitive. De 2006 à 2013, le nombre de Français travaillant à l’étranger est officiellement passé de 1,3 à 1,6 million. Cette progression devrait se poursuivre dans les prochaines années. Par ailleurs, le coût élevé de l’immobilier favorise le développement des pratiques de partage. Les Français individualistes, très attachés à leurs biens se mettent à louer tout ou partie de leur logement, à partager leur voiture. Cela est lié aux possibilités qu’offrent les plates-formes participatives mais aussi à une contrainte de pouvoir d’achat.


http://www.atlantico.fr/decryptage/bombe-sociale-retardement-trentenaires-interdits-acces-propriete-philippe-crevel-1904755.html#Bt24pZpyZD06kyId.99

Le pillage du patrimoine amérindien se poursuit, et cela se passe en France, pays des droits de l'homme

mardi 16 décembre 2014 à 10:04
Le pillage du patrimoine amérindien se poursuit, et cela se passe en France, pays des droits de l'homme

Une nouvelle série de masques et de poupées sacrées des indiens Hopis et Navajos a été vendue aux enchères ce lundi 15 décembre 2014, malgré l'opposition de leur tribu.

 

MASQUES. Et de quatre ! Avec cette vente aux enchères qui se déroule ce lundi 15 décembre 2014 à l’hôtel Drouot, à Paris, cela fait quatre fois que des objets sacrés appartenant aux indiens Hopis (une tribu d'une douzaine de villages, et totalisant 18.000 personnes vivant dans le nord-est de l’Arizona, aux États-Unis) ainsi qu'aux Navajos sont vendus dans la capitale. Cette vente d'objet "d'Art amérindien et précolombien", organisée par la société de ventes aux enchères Eve, comporte pas moins de 275 pièces.

Parmi elles, des vases, des haches, des coupes, des statuettes, mais aussi une cinquantaine de masques sacrés Kachina (cf illustration ci-dessus). Dans la culture Hopi, ces derniers ne sont pas des représentations des esprits mais ils sont des objets que ces esprits peuvent venir incarner, explique le journal Hopi Tutuveni, un journal qui se présente comme "officiel" de la tribu.

Plaintes de la part des tribus

Une fois de plus, les responsables Hopis s'indignent contre cette vente d'objets culturels. Ils ont fait appel à "Survival International", une association basée à Londres militant pour la défense et la protection des peuples indigènes pour tenter, jusqu'à présent en vain, de faire suspendre les transactions.

"OUTRAGE". "Le droit des États-Unis tout comme le droit international prohibent la vente et l’exportation des Kachina, explique leur avocat Pierre Servan-Schreiber dans un communiquéLes objets aujourd’hui mis en vente ont nécessairement été exportés des États-Unis, ce qui fait courir un doute sérieux quant au droit de propriété dont se prévalent les personnes les mettant en vente. Il est donc impératif de tracer l’origine de ces objets sacrés afin de démontrer le cas échéant le caractère illicite de leur importation puis de leur vente ou de leur acquisition en France" poursuit-il. 

"Cette vente est un nouvel outrage à la dignité et au respect des Indiens hopi qui sont les légitimes propriétaires de ces objets sacrés. Il est temps que les acquéreurs de tels objets prennent conscience de l’immoralité de cette marchandisation" ajoute Jean-Patrick Razon, directeur de Survival International France.

Des appuis internationaux

Une démarche soutenue par le projet américain Holocaust Art Restitution, qui mène un travail de fourmi pour récupérer les œuvres d'art pillées par les nazis durant la seconde guerre mondiale. Le 9 décembre 2014, cette organisation avait saisi le Conseil des Ventes afin de demander l'annulation des enchères. Une demande rejetée deux jours plus tard. De son côté, l’ambassade américaine a également réagi via un communiqué dans lequel elle "réitère son appel auprès de la maison de ventes Eve afin qu’elle encourage un dialogue entre les vendeurs de ces objets sacrés et les nations Navajo et Hopi, pour aboutir à la restitution de ces objets à ces nations".

La première de cette série de ventes a commencé le 12 avril 2013. L'étude Néret-Minet Tessier & Sarrou avait alors mis en vente 70 masques sacrés et récupéré ainsi 1,2 millions de dollars chiffre le journal Hopi Tutuveni. Ce dernier précise que lors de cette vente, la fondation Annenberg avait fait l'acquisition de 21 objets Hopi et de trois coiffes apaches pour un montant de 530.000 dollars, afin de les restituer aux tribus qui les revendiquaient.

Une seconde vague a eu lieu en décembre 2013. Puis c'est une trentaine d'objet qui a été mise en vente le 27 juin 2014 par l'étude Eve. Seuls neufs d'entre eux avaient été cette fois vendus pour un prix moyen de 20.800 dollars. À chaque fois les Indiens ont porté plainte. Ils n'ont jusqu'à présent jamais eu gain de cause.

Les aveux de Sarkozy : « On a sorti Gbagbo, on a installé Ouattara »

mardi 16 décembre 2014 à 09:52
Les aveux de Sarkozy : « On a sorti Gbagbo, on a installé Ouattara »

« Il y a eu une improvisation sur le  et la Centrafrique. Je ne dis pas qu’il ne fallait pas intervenir, mais je n’ai toujours pas compris ce qu’on allait y faire. Le , c’est du désert, des montagnes et des grottes. Quand je vois le soin que j’ai mis à intervenir en Côte d’Ivoire… On a sorti , on a installé Alassane Ouattara, sans aucune polémique, sans rien». Nicolas  a fait cet aveu de taille lors des nombreux rendez-vous secrets qu’il a eus pendant sa retraite politique de deux ans et demi avec Nathalie Schuck et Frédéric Gerschel pour chroniquer le quinquennat de François Hollande. Des confidences que les deux journalistes français ont consignées dans un livre paru, en novembre 2014, aux éditions Flammarion, sous le titre : « Ça reste entre nous, hein ? Deux ans de confidences de Nicolas  ». Et qui dévoile, selon l’éditeur, «un  brut de décoffrage, sans le filtre de la communication que les Français détectent et abhorrent».

Les vérités d’un aveu

 avoue avoir installé Alassane Ouattara en renversant le président Laurent Gbagbo, déclaré élu à l’issue de l’élection présidentielle de novembre 2010, et investi comme tel par le , l’unique juge des élections en Côte d’Ivoire. Gbagbo a été «sorti» pour qu’Alassane Ouattara soit «installé» comme l’affirme Nicolas Sarkozy, à la page 39 du livre.

La première vérité, c’est qu’il s’agit d’un aveu pur et simple de coup d’Etat. La deuxième vérité dévoilée par cet aveu, c’est que Sarkozy reconnaît l’implication de  dans le drame ivoirien qui a coûté la vie à des milliers d’, de femmes et d’hommes. La troisième vérité, c’est la raison économique qui a motivé, comme l’indique Nicolas Sarkozy, la  de l’armée française en Côte d’Ivoire. Notre pays étant pour la , une vache à lait. Dès lors, toutes ses ressources naturelles énormes doivent être contrôlées par la .

Toutes ces vérités contredisent clairement ce que Nicolas Sarkozy avait toujours brandi comme argument au début de son offensive contre le président Gbagbo dans une affaire de contentieux électoral. A savoir que c’était pour « le respect du choix des Ivoiriens exprimé dans les urnes».

Le choix des Ivoiriens n’était pas Ouattara. Gbagbo qui en était sûr avait demandé le recomptage des voix sous la supervision de la  pour voir où se trouvait la vérité. Mais cette démarche démocratique et pacifique avait été catégoriquement récusée par Sarkozy qui a usé de la violence militaire pour installer son poulain, Alassane Ouattara, à la tête de la Côte d’Ivoire.

Robert Krassault ciurbaine@yahoo.fr

Source : http://presse.ivorian.net/informations/?p=15552

Après le Canada, l’Australie s’offre son Al Qaida (DAECH) iranien ?

mardi 16 décembre 2014 à 09:49
Après le Canada, l’Australie s’offre son Al Qaida (DAECH) iranien ?

En Avril 2013, la  canadienne avait « découvert » un projet de complot visant à faire dérailler un train dans la région de Toronto. Bien que les deux supposés terroristes fussent l’un tunisien, et l’autre émirati, les avaient incriminé une cellule iranienne d’Al Qaida, sur laquelle on attend encore des détails.

http://reseauinternational.net/les-autorites-canadiennes-en-plein-delire/

Aujourd’hui, c’est au tour des australiens de prendre le relai dans la longue saga des  et des prises d’otages commis, non plus par Al Qaida, mais par son rejeton, DAECH. La prise d’otages à Sydney ce lundi n’est que la continuation de ce que nous avons déjà vu ailleurs, avec les mêmes caractéristiques. Un scénario joué des dizaines de fois à l’identique, avec des acteurs différents. Et seul quelqu’un d’assez naïf, à qui quelqu’un d’autorisé aurait assuré que les choses se passeraient différemment des autres épisodes, accepterait de jouer le rôle du méchant qui sera immolé à la fin.

2_AP69073303678A Sydney, nous avons eu, une sorte de préparation avant l’évènement, comme dans un exercice grandeur nature. Le bâtiment de l’Opéra de Sydney situé à quelques centaines de mètres du lieu de la prise d’otages avait été évacué à cause d’un colis suspect. Ça met tout de suite dans l’ambiance, une ambiance déjà préparée depuis septembre par la hausse du niveau d’alerte.

Le matin du lundi, un homme armé entre dans un café en plein centre de Sydney, le Lindt Café, et prend une quarantaine de personnes en otage. Fin du premier acte.

Le deuxième acte, c’est le déploiement des forces antiterroristes pendant que les tambours internationaux, c’est è dire les , battent leur plein. C’est durant cette période que des sources anonymes, mais néanmoins officielles, distillent aux  les premiers noms de suspects, avec moult suspens et de faux conditionnel, informations parfois démenties pour être confirmées aussitôt, qui finiront par se focaliser officiellement sur un nom qui, ô miracle, était très connu de la police. Dès lors, on apprendra tout du terroriste, de ses allégeances jusqu’à la longueur de sa barbe. Après de minutieuses et très longues recherches de quelques heures, la police finira par établir le Lien fatidique. Le lien avec Al Qaida, DAECH maintenant.

3_N050-7975A Sydney, on découvre ainsi que le preneur d’otages est un religieux de 49 ans, réfugié iranien, du nom de Man Haron Monis et qui a déjà été condamné pour agression sexuelle et comportement indécent. Sa dernière condamnation en date a consisté en 300 heures de travaux d’intérêt public. Il était en liberté provisoire et devait comparaître en justice au mois de février. Ces détails pourraient avoir leur importance.

Au dernier acte du scénario, après 16 heures de détention dans le Lindt Café, les otages sont libérés par la police australienne. Il y aurait eu cinq blessés, et le preneur d’otages aurait été abattu, selon les médias australiens.

Que voulait-il exactement ? Rien. Comme dans tous les actes terroristes made in Hollywood, les médias (et les officiels) attribuent aux terroristes des raisons infantiles ayant juste pour but d’en faire le méchant du film, n’ayant d’autre désir que de nuire. On les imaginerait presque, par simple lubie, se lever un beau matin, décider que c’est un beau jour pour mourir, et faire sauter tout ce qui bouge avec leur ceinture de dynamites (essayez d’acheter une dynamite dans votre supermarché du coin, vous verrez comment vous serez reçu, surtout si vous portez une barbe !).

Selon la presse, il semblerait que le preneur d’otages de Sydney n’avait qu’un objectif, celui de faire flotter le drapeau de DAECH aux fenêtres du café. Ce qu’il aurait pu faire lui-même, soit dit en passant, sans prendre d’otages, et il en aurait été quitte avec quelques heures supplémentaires de travaux d’intérêt public.

Puisque nous sommes dans la recherche d’explications, avançons-en quelques-unes beaucoup plus crédibles que celles tirées par les cheveux des journalistes.

  • N’était-ce pas simplement un exercice de lutte anti-terroriste en live?
  • Une autre hypothèse reprendrait le passé du preneur d’otages avec ses condamnations ainsi que les futurs déboires judiciaires qui l’attendent en février. N’est-il pas possible qu’il ait eu des promesses de clémence s’il se prêtait à un exercice ?

Certains diront que ces hypothèses relèvent du complotisme car elles ne sont étayées par aucune parole officielle. Elles sont en tout cas plus plausibles que le roman officiel, qui est qu’un iranien sunnite (il y en a), takfiri (il y en a beaucoup moins), adepte de DAECH (on frôle l’exception et même l’hérésie), aille faire une sorte de djihad solitaire en  situé à des milliers de kilomètres de son cher califat, avec pour seul objectif de manifester son takfirisme. Si cette fable est la vérité, un tel homme devrait faire l’objet d’une étude pour sa singularité.

Avic – Réseau International

 

 

Les médecins sont obligés de dénoncer certains patients

mardi 16 décembre 2014 à 09:39
Les médecins sont obligés de dénoncer certains patients

Les médecins sont obligés de dénoncer certains patients - Dr Martine Gardénal sur BTLV