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Un général Ukrainien le confirme: Debaltsevo est tombée dans les mains pro-russes

mercredi 18 février 2015 à 12:44
Un général Ukrainien le confirme: Debaltsevo est tombée dans les mains pro-russes

 

 

Un général de l’état-major ukrainien confirme que les Forces armées ukrainiennes ont perdu le contrôle de Debaltsevo

Plus tôt dans la journée, le Russian Spring a annoncé que, selon des informations fournies par des parents ou des relations des troupes ukrainiennes (FAU) se trouvant dans le voisinage de Debaltsevo, la chaîne de commandement avait complètement explosé et les troupes avaient reçu l’ordre de sortir du chaudron par leurs propres moyens. Toutefois, plusieurs médias ukrainiens ont immédiatement nié ces informations, qu’ils ont qualifiées d’alarmistes.

Pourtant, il y a seulement une heure le porte-parole du général ukrainien, Vladislav Seleznev, a confirmé cette information lors d’une interview en direct sur la chaîne de télévision 112, en disant que les unités de la République populaire du Donbass avaient pris d’assaut le camp de base des Forces armées ukrainiennes à Debaltsevo et que les quartiers généraux de toutes les FAU avaient été détruits.

Curieusement, Seleznev n’a pas voulu confirmer que les forces ukrainiennes étaient piégées dans un chaudron. Mais il ne l’a pas nié non plus.

Commentaire de J.Hawk (Traducteur du russe à l’anglais)

Voilà, la fin est proche. La seule inconnue maintenant c’est le nombre de soldats qui s’en sortiront vivants. Mais la perte de l’équipement, ajoutée aux pertes antérieures ici et ailleurs, conduit à se demander si les FAU seront en mesure de mener des opérations d’envergure avant très longtemps. Les jours de Victoire sont finis. Les jours de Trahison approchent…

Porochenko et d’autres ont pu éviter d’avoir à répondre de la première débâcle de Ilovaysk, cet été, seulement en promettant un match de revanche, semble-t-il. Il semble avoir perdu celui-là aussi, et on ne voit pas comment il pourrait y avoir un Round 3. Mais Round 2 est la seule chose qui tient ensemble les différentes factions de la très fragile junte pro-européenne.

Traduit par Dominique, relu par jj pour le Saker Francophone

http://lesakerfrancophone.net/un-general-ukrainien-confirme-que-les-forces-encerclees-a-debaltsevo-se-sont-effondrees/

La Grèce rejette les ultimatums

mercredi 18 février 2015 à 11:24
La Grèce rejette les ultimatums

La zone euro a posé un ultimatum à la Grèce qui a jusqu’à vendredi pour accepter les conditions du programme d’aide, mais Athènes refuse de l’accepter.

 

La Grèce refuse de recevoir des ultimatums lors des négociations sur son avenir, a déclaré mardi le premier ministre grec Alexis Tsipras lors d’une réunion du groupe parlementaire de la Coalition de gauche radicale.

« La Grèce n’entend pas mener des négociations sur des ultimatums (…) Personne n’est en droit de parler à la Grèce comme à une colonie, de traiter les Grecs en parias de l’Europe », a prévenu M.Tsipras.

Et d’ajouter que trois mois après les élections, le peuple grec avait l’impression de vivre et de respirer dans un autre pays. »Non, nous n’avons pas surmonté nos énormes difficultés économiques. Nous n’avons pas guéri les plaies de la crise économique, mais les Grecs se sentent autrement, ils ne se sentent plus nuls et humiliés », a précisé le chef du gouvernement.

Selon M.Tsipras, les propos tenus par le ministre allemand des Finances Wolfgang Schäuble humilient le peuple grec tout entier.

La zone euro a lancé lundi un ultimatum à la Grèce pour qu’elle demande d’ici la fin de la semaine une extension de son programme d’aide financière, à l’issue d’une nouvelle réunion à Bruxelles qui a tourné court après la fin de non-recevoir opposée par Athènes.M.Schäuble a dénoncé l’attitude « irresponsable » du nouveau gouvernement d’Athènes.

PSG-Chelsea: Ahurissantes images d'un homme noir éjecté du métro par les supporters anglais

mercredi 18 février 2015 à 10:01
PSG-Chelsea: Ahurissantes images d'un homme noir éjecté du métro par les supporters anglais

 La scène se passe dans le métro à Paris avant le match de Ligue des champions entre le PSG-Chelsea. Une poignée de supporters londoniens ont expulsé un navetteur noir qui tentait de monter à bord de la rame stationnée à Richelieu-Drouot. L'incident a été filmé et a été posté sur le site du quotidien britannique The Guardian.

Le passager a essayé à plusieurs reprises de se faire une petite place parmi la foule massée à l'intérieur du wagon, en vain. Les fans des Blues sont même allés plus loin et se sont mis à entonner des chants racistes. "Nous sommes racistes, oui nous sommes racistes, et nous aimons cela".

Interpellé sur le comportement inacceptable de ses quelques supporters, Chelsea a d'emblée condamné. "Ce type de comportement est répugnant et n'a pas sa place dans le football. Nous soutiendrons toute poursuite criminelle contre les personnes impliquées". 

Les images ont été prises par Paul Nolan, un expatrié britannique qui a filmé la scène avec son téléphone portable. "Les portes étaient ouvertes et j'ai entendu des chants. Il semblait y avoir une certaine agressivité, donc je me suis mis à filmer. (...) L'homme était complètement choqué quand il s'est fait éjecter. Je ne pense pas qu'il a réalisé à qui il avait affaire", explique Nolan, qui tient à souligner l'indignation et l'incrédulité de plusieurs passagers à bord.

L'incident a suscité beaucoup de réactions sur les réseaux sociaux mercredi.

"Fans de Chelsea, gardez votre mépris pour ceux du train, je suis sûr que vous voudriez les voir interdits d'abonnements à votre club", a tweeté l'ancien attaquant international anglais Stan Collymore.

Extinction de masse des mammifères en Australie

mercredi 18 février 2015 à 09:39
Le dernier loup de Tasmanie connu est décédé le 7septembre 1936 au zoo de Hobart en Tasmanie.

Le dernier loup de Tasmanie connu est décédé le 7septembre 1936 au zoo de Hobart en Tasmanie.

Fragile, le paradis n'est pas encore tout à fait perdu. Dans ses paysages sauvages à couper le souffle, l'Australie cache une biodiversité sans pareille, avec des espèces n'existant nulle part ailleurs sur le globe. Mais qui n'en sont que plus vulnérables aux menaces. 

Dans une étude publiée dans les PNAS (Comptes rendus de l'Académie américaine des sciences), trois chercheurs australiens dressent un constat glaçant: 226 ans après l'arrivée des Européens, l'île-continent a déjà perdu 11 % (soit une trentaine) de ses 273 espèces de mammifères terrestres endémiques, 21 % sont « en danger » et 15 % « quasiment menacées », selon la classification de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). « L'étendue du problème a été largement sous-estimée jusqu'ici car la plupart des pertes concernent de petits animaux nocturnes et timides », précisent les trois auteurs australiens, John Woinarski, Andrew Burbidge et Peter Harrison. 

Une extinction d'autant plus dommageable, soulignent les chercheurs, que beaucoup des espèces concernées sont les seules représentantes de leur famille dans la classification phylogénétique. Ainsi, le loup ou tigre de Tasmanie (à ne pas confondre avec le diable du même nom) était l'ultime survivant de la famille des Thylacinidae, marsupiaux carnivores préhistoriques ; l'étrange ornithorynque, seul mammifère qui pond des œufs, est, lui, le dernier des Ornithorhynchidae. 

Aucune espèce n'est inutile 

Certains jugeront que la Terre peut bien tourner sans loup de Tasmanie ni ornithorynque. Mais outre que l'homme se nourrit de viande, s'habille de peau et fait travailler certaines bêtes, 
toutes les espèces jouent un rôle important même si elles ne constituent pas une ressource directe ou souffrent d'une réputation peu «glamour». Ainsi des innombrables bestioles qui rendent la terre riche à force de la fourrager sans relâche, des requins qui se régalent de méduses, ou des insectes pollinisateurs, infatigables «cupidons» biologiques. 

Quant au rythme auquel succombent les mammifères australiens, il n'a rien de naturel, insistent les chercheurs qui évoquent une à deux extinctions par décennies. Des documents historiques montrent que certaines espèces aujourd'hui rares ou disparues étaient encore très abondantes à l'arrivée des Européens, et la biodiversité aurait été «dévorée» à mesure de l'avancée des colons sur le continent. Les auteurs racontent aussi comment des aborigènes, parmi les plus âgés, savent imiter le cri d'animaux pivots de leur culture, rencontrés autrefois mais qui ne peuplent plus que les muséums d'histoire naturelle. 

Chat et renard, premiers coupables 

Maladies, perte ou fragmentation d'habitat, incendies, déforestation, trafic routier, sécheresses et canicules, pollution... Listées par les chercheurs, les menaces ne manquent pas. Mais les deux principales se distinguent par un appétit vorace: le chat domestique, venu avec les colons, puis le renard roux, introduit plus tardivement pour réguler les populations de lapins eux-mêmes importés. Ces deux espèces invasives apprécient toutes deux les proies endémiques australiennes, qui résistent nettement mieux dans les îles où chats et renards sont absents. 

Au chapitre des menaces surviennent ensuite les méthodes agricoles, notamment une gestion inappropriée des brûlis. Le pastoralisme n'est pas en reste, avec l'introduction de nouveaux herbivores. Dans les années 1960, les éleveurs australiens ont même dû importer des bousiers pour recycler les déjections des vaches, qui menaçaient d'étouffer la prairie. Les coprophages locaux trouvant plus à leur goût la crotte de kangourou.

 

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L’économie mondiale est sur le point de disjoncter, et ce, pour 4 raisons

mercredi 18 février 2015 à 09:28
L’économie mondiale est sur le point de disjoncter, et ce, pour 4 raisons

 

David Stockman a travaillé comme directeur de l’Office of Management and Budget sous laprésidence de Ronald Reagan. Peu de gens comprennent l’économie mondiale mieux que lui. Sur le blog financier Peak prospérité, Stockman affirme que l’économie mondiale se trouve désormais dans une phase de  «crack-up » (« disjoncter ») et ce, pour ces quatre raisons:

1. Le nombre croissant d’actions désespérées de répression financière des banques centrales

Chaque semaine, une nouvelle banque centrale du monde abaisse ses taux d’intérêt jusqu’à les rendre négatifs pour tenter de faire repartir l’économie. Plusieurs pays ont mantenant des taux d’intérêt négatifs. Selon Stockman, cela ne pourra pas durer: les banques centrales ont perdu le contrôle et elles se sont engagées dans une course vers la chute, élaborant des théories de plus en plus contradictoires au fur et à mesure.

2. La volatilité et le désordre croissants sur les marchés financiers

Au cours des 3 derniers mois, les marchés boursiers se sont comportés comme des marins ivres. Mais derrière, ce ne sont qu’un paquet de robots et de traders qui font tout de ce qu’ils peuvent pour interpréter correctement les graphiques et les données. Le marché boursier est totalement déconnecté de l’économie réelle. Les taux d’intérêts sur les obligations souveraines sont devenus irrationnels, dit Stockman. Ils ne tiennent que par la seule promesse de Draghi que la BCE en achèterait massivement. Mais tous les pays européens sont pris dans le piège de la dette, les risques sont énormes. Ajoutez à cela la possibilité que l’euro ne survive pas.

Bientôt, les banques centrales pourraient faillir, et le marché subira alors une sévère correction pour refléter les risques réels induits par toutes ces dettes, et les perspectives peu réjouissantes de l’économie mondiale.

3. La déflation mondiale et les cours mondiaux des matières premières

Les investissements sont maintenant suspendus, ce qui est susceptible de provoquer une énorme déflation sur les matières premières et les prix des produits industriels. Le minerai de fer ne vaut plus que 60 dollars, alors qu’il avait atteint un cours de 200 dollars à son apogée. Le Baltic Dry Index, qui décrit la vitalité du transport maritime, se trouve à son point le plus bas depuis le krach de Lehman Brothers, d’abord en raison d’une chute de la demande, mais aussi en raison d’une surcapacité provenant d’une construction excessive de vraquiers pendant la période où les banques centrales ont inondé le monde avec de l’argent bon marché.Jamais dans l’histoire, il n’y a eu un tel surplus d’investissements, et une telle surcapacité dans l’exploitation minière du minerai de fer, les vraquiers, les aciéries, les usines d’aluminium, et ainsi de suite …

4. Une demande anémique en raison des montants de dettes

Selon McKinsey, la dette du monde s’élève désormais à 200.000 milliards de dollars, comparativement à 140.000 millions de dollars au début de la crise. Depuis 2008, la dette totale mondiale a augmenté de 60.000 milliards de dollars. Mais au cours de la même période, le PIB mondial ne s’est développé que de 15.000 milliards de dollars, et il ne s’élève qu’à 70.000 milliards. Autrement dit, près de 60.000 milliards de dollars de dettes ont été générés grâce à l’impression de monnaie des banques centrales, alors qu’à peine 15.000 milliards de dollars de PIB supplémentaires ont été créés. Autant de dette nouvellement créée, pour un rendement aussi faible…

Enfin Stockman cite l’exemple de la Chine, qu’il qualifie de « stupéfiant ». En 2000, la dette du pays se montait à 2.000 milliards de dollars. Aujourd’hui, elle atteint 28.000 milliards de dollars. En 14 ans, la dette de la Chine a été multipliée par… 14. Nulle part dans l’histoire, on ne trouve un exemple aussi frappant, et il est peu probable qu’une économie largement guidée par un système étatique rigide ait pu générer 26.000 milliards de dollars de dette supplémentaire sans que cela s’accompagne d’inefficacités massives et d’erreurs multiples dans le système.

Au moment de la crise de 2008, la Chine se targuait d’un PIB de 5.000 milliards de dollars. Depuis cette époque, il a doublé, alors que la dette est passée de 7.000 milliards de dollars à 28.000 milliards de dollars. Le PIB n’a donc augmenté que de 5.000 milliards de dollars, alors que la dette, elle, a progressé de plus de 20.000 milliards de dollars.

« Ce sont des déformations extrêmes non tenables, si l’on peut employer ce mot, qui ne fait qu’hurler +Danger à l’approche!+. Le chaos est arrivé. Et sa résolution ne va pas être jolie jolie», conclut Stockman.

Source: Express.be