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Espagne : une « loi bâillon » pour limiter les manifestations

mardi 23 décembre 2014 à 09:19
Espagne : une « loi bâillon » pour limiter les manifestations

Le Partido popular l'a voté seul, grâce à sa majorité absolue au Parlement espagnol : la "loi organique de sécurité citoyenne", connue sous le nom de "loi bâillon". Concrètement, le gouvernement souhaite ainsi donner plus de pouvoirs aux forces de l'ordre, afin de limiter fortement le nombre et l'ampleur des manifestations. Mais la dérive n'est pas très loin et ce sont plusieurs libertés fondamentales qui se verraient bafouées. 


Les députés espagnols, ou du moins ceux de la majorité parlementaire conservatrice, ont voté en séance la semaine dernière la « loi organique de sécurité citoyenne », plus connue sous le quolibet que lui ont donné ses détracteurs de « ley mordaza », littéralement « loi bâillon ». Pour Paul Aubert, professeur de civilisation espagnole contemporaine à l'université d'Aix-Marseille, que Marianne a interrogé à ce sujet, la traduction la plus exacte serait « loi muselière ». Pourquoi un tel surnom ? C'est que cette loi « ambiguë et dangereuse » vient fortement « limiter les droits et les libertés des citoyens (manifestations, réunions, expression, etc.) afin de mieux garantir la sécurité » en donnant plus de pouvoirs aux forces de l'ordre. 

Quarante-cinq délits sont concernés et donc ce sont 45 peines qui se retrouvent durcies. Outre le fait que cette « loi muselière » punit plus sévèrement les délits liés à la prostitution, à la drogue ou aux occupations illégales d'un logement, elle a pour principale cible le manifestant. L'idée d'accentuer la répression a germé dans le cerveau du gouvernement depuis les manifestations des Indignés, ce mouvement lui étant devenue ingérable, non par sa violence mais par sa persévérance. Mais cette situation est loin maintenant, et l'Espagne, malgré la crise, la pauvreté et la rancœur permanente contre les élites ultra-corrompues, est calme. Alors beaucoup se demandent pourquoi une telle loi vient éclore aujourd'hui ? D'ailleurs, tous les partis d'opposition ont, pour l'occasion, formé un front commun. En vain. 

Une justice... sans juge 

Principale caractéristique de cette loi : « Elle transforme en actes administratifs des actes laissés autrefois à l'appréciation du juge », nous explique Paul Aubert. Dès lors, des délits punis par le code pénal deviennent des fautes administratives, ce qui entraîne donc le paiement d'amendes administratives. Désormais donc, pour les délits concernés, plus besoin de passer devant une cour de justice, c'est l'administration qui prend tout en charge. Plus de juge, d'avocat, etc. Rien que des policiers et des fonctionnaires. Il s'agit pourtant d'amendes classées en trois catégories pouvant monter jusqu'à 600 000 euros. En quelque sorte, une personne accusée d'avoir commis un de ces délits doit d'abord payer. Si elle souhaite contester sa peine, elle d'adresse à la juridiction « contentieux administratif » pour laquelle a été créée une toute nouvelle taxe. Pour une justice accessible à tous, on repassera ! 

Désormais, par exemple, manifester devant les bâtiments publics constitue une « faute grave » pouvant être punie d'une amende allant jusqu'à 30 000 euros. Faute qui devient « très grave » si les manifestants pénètrent dans l'édifice en question. Là, la bagatelle pourra coûter 600 000 euros. De même, il est interdit d'occuper une banque ou d'« escalader des édifices ou des monuments sans autorisation ». Et, pour chapeauter le tout, comme il est plus qu'interdit de braver un interdit, ainsi, si une quelconque manifestation est prohibée, y participer relève là aussi de la faute « très grave ». 

Afin de se justifier, le Partido popular a fait appel à Conrado Escobar, porte-parole de la commission Intérieur, lequel a osé déclarer que « les manifestations seront plus libres, car elles seront protégées des violences » ! Pour lui, sans rire, cette loi serait même une « avancée démocratique ». Mais pour Paul Aubert, cette nouvelle loi représente surtout une « menace pour les garanties constitutionnelles (inviolabilité du domicile, liberté d'expression, liberté de réunion, liberté de manifestation, etc.) ainsi que pour le droit d'asile ». 

Car la deuxième cible de choix de cette loi, c'est le migrant. Tout individu qui serait pris en train de passer les frontières des enclaves marocaines de Ceuta et Melilla sera renvoyé « à chaud », illico presto de l'autre côté. Adios donc tout droit à l'assistance juridique, ou toute forme de prise en charge, qu'elle soit sanitaire ou humanitaire, jusqu'à ce qu'il soit décidé du sort du migrant. 

Certains craignent de voir leur pays renouer avec des vieilles pratiques 
peu glorieuses. Et il n'est pas seulement question d'éditorialistes redoutant de revivre les - trop souvent convoquées en France - « heures sombres du passé ». Pedro Sanchez, le jeune chef de file du PSOE a qualifié Mariano Rajoy de président du gouvernement « le plus rétrograde de l'Histoire », ajoutant qu'il ne lui manquait plus que de reprendre à son compte cette expression franquiste : « La rue est mienne ». Ambiance... 

 

 

© Inconnu
Une police toute-puissante 

Cette loi risque en tout cas, d'après Paul Aubert, de permettre « aux forces de police d'agir plus vite mais ne les met pas à l'abri d'abus ». Tout ce qui relèverait du manque de respect, de l'insulte ou de l'outrage est plus sévèrement puni. Mais, plus inquiétant, un policier peut donner une amende dite « légère » (entre 100 et 600 euros) a tout individu qui refuserait de décliner son identité. Filmer la police et diffuser les images sans autorisation devient par ailleurs une faute grave. 

Pour Paul Aubert, « c'est bien la démocratie qui est en jeu ». Cette loi n'est pas encore en vigueur en Espagne, elle doit maintenant être ratifiée par le Sénat. Si celui-ci l'approuve sans l'amender, alors la « loi muselière » sera effective, au grand dam des Espagnols. Une manifestation de protestation s'est déroulée ce samedi 20 décembre. La dernière ?

 

Source

Les vrais chiffres de l'économie russe ne sont pas catastrophiques

mardi 23 décembre 2014 à 09:12
Les vrais chiffres de l'économie russe ne sont pas catastrophiques

Poutine est vilain, Poutine est un méchant mangeur d’enfants, Poutine ci, Poutine çà… Bon, d’accord, mais tout de même, lorsque l’on se penche sur les chiffres de l’économie russe, il y a de quoi être agréablement surpris par la gestion en bon père de famille de Vladimir Poutine, et les statistiques russes feraient pâlir d’envie n’importe quel économiste du monde libre (nous, les gentils quoi).

Je n’oserais pas dire que Poutine gère à la « De Gaulle », on pourrait me taxer de « poutinophilie » alors que vous avez bien compris qu’il faut être « poutinophobe »… Sinon vous êtes un vilain affreux collabo des forces du mal obscur, ou quelque chose comme ça.

Pourtant, Poutine fait comme de Gaulle en son temps.

Pas de dette, l’accumulation de réserves d’or et évidemment une politique d’indépendance… Bon, autant dire que Poutine comme De Gaulle ont su faire suer les Américains au plus haut point, ce qui se termine généralement assez mal. En France, mai 68 n’est pas tout à fait un hasard… Et ce qu’il s’était passé à cette époque s’appellerait aujourd’hui une « révolution orange »… C’est beau une révolution orange, c’est un concept marketing financé par la CIA et c’est d’ailleurs l’un des objectifs recherchés par les États-Unis… Renverser Poutine en affamant le peuple parce que objectivement, l’attaque contre la monnaie russe ne repose sur aucun des fondamentaux économiques permettant de faire la force ou la faiblesse d’une monnaie. Le rouble ne devrait pas baisser dans ces proportions compte tenu de la typologie de l’économie russe.
Voici les chiffres essentiels à avoir en tête.

Haaaa, la dette… Alors que notre pays a un ratio dette sur PIB de 95 %, que les USA sont endettés à hauteur de plus de 105 % de leur PIB, la Russie, elle, n’a presque pas de dette… Un pauvre petit et minusculement ridicule 15,7 % de dettes sur PIB pour l’année 2014… Autant dire rien. Objectivement, la Russie est nettement plus solvable que la France…

Haaaaaaaaaaaa la balance commerciale… Alors que la France, la 2e économie de la zone euro tout de même, importe pour des centaines de milliards de chinoiseries diverses et avariées (sans oublier un grand paquet de gaz russe et de pétrole), ce qui nous fait tout de même une balance commerciale déficitaire d’environ 101 milliards d’euros, soit un paquet de sous tout de même qui quitte chaque année notre pays pour aller enrichir les autres (et accessoirement faire monter leur monnaie respective).
Le solde commercial de la Russie est, lui, de 179 milliards de dollars… Ce qui le rapproche de façon très dangereuse de l’Allemagne, grand exportateur devant l’éternel et dont pourtant personne ne cherche à contester la puissance.

Le déficit russe est de zéro… Là où nous nous débattons depuis plus de 40 ans pour obtenir un budget équilibré, sans succès évidemment, et nos déficits s’enchaînent inexorablement en nous menant vers une ruine collective.

Nous sommes 65 millions d’habitants et les Russes plus de 145 millions.

Alors que nos mamamouchis se demandent quand ils seront en mesure d’inverser de façon positive la courbe sans espoir du chômage de masse, en Russie, sous Poutine, le chômage plafonne à 5,6 %… De quoi laisser rêveur plus d’un mamamouchi français.

Le PIB russe est d’un peu plus de 2 057 milliards de dollars US, là ou le PIB de la France est de 2 902 milliards de dollars. C’est donc un avantage enfin pour nous petits Français. Nous sommes certes plus riches mais nettement moins bien gérés… Nous sommes donc, au final, nettement plus pauvres si l’on raisonne en « net de dette »…

La pression fiscale ne souffre également d’aucune comparaison… En effet, en Russie, les recettes fiscales ne sont que de 15,1 % du PIB là ou, en France, elles sont de 47 % (chiffre 2012) et les recettes publiques (au sens large de la taxation en France) de 53,5 % du PIB… Vous comprenez donc mieux pourquoi notre acteur national, le grand Gégé, est allé se faire tondre par Poutine plutôt que par Hollande….
Vous voyez également pourquoi la Russie a potentiellement la possibilité d’augmenter encore la pression fiscale pour s’en sortir, elle a de la marge avant d’atteindre une pression fiscale à la française… Et quelle marge !!
Pourquoi vous raconter tout cela ?

Juste pour vous montrer qu’en dépit de la propagande à laquelle nous sommes soumis ici sur la faiblesse de la Russie, ce pays est en réalité beaucoup plus robuste que l’image que l’on nous en donne. La Russie est pays économiquement solide, aux fondamentaux excellents. C’est un pays qui exporte plus qu’il n’importe et c’est l’un des rares dans le monde dans ce cas. C’est donc un pays dont la devise devrait structurellement s’apprécier et non pas l’inverse. C’est également une économie qui peut parfaitement introduire l’or en étalon monétaire contrairement à tous les pays déficitaires sur leur balance commerciale. Ainsi, un pays déficitaire comme la France verrait finalement ses réserves d’or partir à l’étranger en quelques mois afin de payer ses achats… ses importations ! Ce n’est pas le cas de la Russie. Et vous voyez que tous les pays commercialement déficitaires éprouveraient les plus grandes difficultés avec un étalon-or… À commencer par les Américains, grands déficitaires devant l’éternel.

Il ne faut donc pas enterrer la Russie, l’ours russe que nous venons bien imprudemment de réveiller.

La Russie est une grande nation, son peuple est courageux et capable d’endurer des efforts qui nous semblent tout simplement impossibles. L’âme russe a brisé aussi bien les armées de Napoléon que celles d’Hitler… Ce n’est pas celles d’Obama et encore moins d’Hollande qui feront mieux.

Nous ferions mieux, bien mieux, de revenir à des sentiments nettement plus constructifs à l’égard de la Russie qui fait partie de la grande Europe comme la définissait le Général de Gaulle, « l’Europe de l’Atlantique à l’Oural »… Car il ne faut pas imaginer que l’attaque économique dont la Russie vient de faire les frais restera impunie… En Russie, plus qu’ailleurs, la vengeance est un plat qui se mange froid.

Il est déjà trop tard, préparez-vous.

À demain… si vous le voulez bien !!

Charles SANNAT
« À vouloir étouffer les révolutions pacifiques, on rend inévitables les révolutions violentes » (JFK)
Ceci est un article ‘presslib’, c’est-à-dire libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Le Contrarien Matin est un quotidien de décryptage sans concession de l’actualité économique édité par la société AuCOFFRE.com. Article écrit par Charles SANNAT, directeur des études économiques. Merci de visiter notre site. Vous pouvez vous abonner gratuitement www.lecontrarien.com.

« L’Assemblée nationale est toujours otage de Thomas THÉVENOUD qui est toujours député. Pensons à elle. Ne l’oublions pas. »

(Pour protester pacifiquement et avec humour, n’hésitez pas à reprendre cette formule en bas de tous vos mails, de vos articles ou de vos publications, il n’y a aucun droit d’auteur !!)

http://data.lesechos.fr/pays/russie.html

http://data.lesechos.fr/pays-indicateur/russie/reserves-de-change.html

http://www.bloomberg.com/quote/USDRUB:CUR

http://data.oecd.org/fr/russie-federation-de.htm

Source Le Contrarien

 

Huile de palme : le brûlage des forêts crée une fumée mortelle

lundi 22 décembre 2014 à 23:21
Huile de palme : le brûlage des forêts crée une fumée mortelle

L'équipe de Coconuts TV s'est rendue dans le sud de Sumatra en Indonésie pourdocumenter l'impact du brûlage des tourbières et des forêts laissant place à l'expansion des plantations d'huile de palme. Le brûlage des forêts à Sumatra cause le déplacement d'espèces menacées dans l'île ; cela crée également une fumée mortelle qui touche l'Indonésie, la Malaisie et Singapour.

Les Etats-Unis préparent la fin de la cotation des métaux précieux et verrouillent le cours officiel du dollar

lundi 22 décembre 2014 à 23:04
Les Etats-Unis préparent la fin de la cotation des métaux précieux et verrouillent le cours officiel du dollar

Depuis ce 22 décembre 2014 la fluctuation des cours des métaux précieux, qui n’était pas vraiment libre d’interventions, est strictement encadrée sur les marchés états-uniens.

 

 L’autorité de gestion des marchés à terme avait annoncé ces nouvelles modalités le 11 décembre, pour les deux marchés principaux que sont le COMEX (Commodity Exchange) et le NYMEX (New York Mercantile Exchange), au moyen de la règle n° 589 intitulée Special Price Fluctuation Limits (www.cmegroup.com/tools-information/lookups/advisories/ser/files/SER-7258.pdf). L’esprit de cette manœuvre est habilement noyé dans des complexités techniques, consistant en une savante grille de fluctuations autorisées en valeur absolue (et non pas en pourcentage), et pour des plages de prix différentes d’un métal à l’autre, puisqu’évidemment la même valeur absolue (100 dollars par exemple) ne représente pas du tout le même pourcentage de la valeur d’une once selon qu’il s’agit de cuivre ou de platine. Ainsi il n’est pas dit que la fluctuation maximale est de 20% pour tous les métaux, mais la lecture attentive de la grille montre par exemple que si le dernier cours de l’or était inférieur à 1000 dollars la fluctuation maximale autorisée (en plus ou en moins) est de 100 dollars, et si le dernier cours se trouvait dans la tranche de 1000 à 2000 dollars la fluctuation permise est de 200 dollars… la tranche maximale prise en considération par la grille étant celle, pour l’or, de 3000 à 4000 dollars (il n’y a pas de tranche ouverte vers le haut, type « 4000 et plus »). Cette nouvelle règle laisse donc le lecteur de la grille libre d’imaginer ce qui se passera lorsque le cours de l’or atteindra 4000 dollars (guère plus du double du cours du 6 septembre 2011), à savoir fluctuation libre sans limite ou fermeture définitive des marchés, à moins que les autorités de régulation de la place d’échanges phare de l’économie de marché mondiale considèrent, et veuillent faire considérer, totalement inconcevable un doublement du prix de l’or, exprimé en dollars, par rapport au prix librement fixé par le jeu de l’offre et de la demande jusqu’aux manipulations monstres de septembre 2011.

En-deçà de ce cours maximal pris en considération, dès qu’une fluctuation, par rapport à la dernière clôture, atteint la marge maximale autorisée, le marché est suspendu pour cinq minutes, puis rouvert à partir du cours de la dernière clôture journalière (cours de la veille), et c’est par rapport à celui-ci que se mesure la fluctuation maximale autorisée, alors élargie d’une unité supplémentaire (« additional increment », l’obscurité est intentionnelle), mais mesurée toujours par rapport au cours de fermeture de la veille, pas par rapport au cours précédant l’interruption de séance ; s’il faut interrompre le jeu de l’offre et de la demande deux ou trois fois on réouvre chaque fois au dernier cours de la veille, avec une autorisation de fluctuation élargie… sachant qu’une variation de 200 dollars pour une once d’or représente à peine une fluctuation de 17% par rapport au cours d’aujourd’hui, ou 3 dollars pour une once d’argent représente une fluctuation de 19% par rapport au cours d’aujourd’hui. Et si le même incident se répète quatre fois dans la même journée le marché est fermé jusqu’au prochain jour ouvrable ; et, sauf erreur dans l’entendement de la note, le prochain jour ouvrable (s’il y a…) démarrera au cours de l’avant-dernière journée de cotation, comme si l’emballement du jour précédent n’avait tout simplement pas eu lieu.

En d’autres termes, si vous voulez acheter ou vendre et qu’un équilibre possible entre offre et demande le permet, cela doit être dans le cadre de la marge de fluctuation autorisée et cette règle sera martelée quatre fois par jour, moyennant suspensions de séance, jusqu’à ce que vous acceptiez de négocier dans ces marges ou retiriez votre offre d’achat ou de vente. Les chiffres lors de l’entrée en vigueur du système correspondent à la deuxième tranche pour l’or et la première tranche pour l’argent, mais il n’est pas interdit qu’une progression considérée comme raisonnable, et donc autorisée, amène l’or à s’apprécier, par rapport au dollar, de 15% un premier jour, puis 15% le lendemain et ainsi de suite, donnant le temps aux autorités états-uniennes de prendre les mesures qui s’imposent.

Exit donc les vidéos alarmistes montrant en cinq minutes sur Youtube un enchaînement d’évènements de marché pouvant mener à l’effondrement total du dollar et de l’économie états-unienne en quelques heures, de l’aube à Tokyo jusqu’au crépuscule à Los Angeles. Désormais il faudra au moins quatre jours de cotation pour que le métal jaune retrouve ne serait-ce que son niveau d’avant les manipulations monstres.

L’organisation qui gère les marchés (CME ou Chicago Mercantile Exchange) se prépare évidemment à un défaut majeur et probablement imminent, concernant un métal significatif, sur le marché qui donne le la au niveau mondial. Il se couvre en limitant simultanément le libre jeu de l’offre et de la demande des principaux métaux, à savoir l’or, l’argent, le cuivre, le platine et le palladium, afin d’empêcher qu’un défaut sur l’or ne génère une ruée sur l’argent ou le platine, par exemple (l’épuisement des réserves de cuivre n’est pas imminente même si la Chine pourrait le laisser croire en stockant de quoi alimenter son industrie pendant plusieurs années), dont l’envolée montrerait alors ce que la fermeture du marché de l’or visait à cacher (que le dollar ne permet d’acheter plus que du sable).

Les Etats-Unis, quant à eux, préparent de toute évidence la fermeture définitive des marchés de métaux précieux. En 1944 ils ont fixé arbitrairement la valeur du dollar à 1/35° d’once d’or, ont fait pendant quelque temps le plein d’or à ce taux puis un jour de 1971 ont tout simplement, unilatéralement et en violation de traités internationaux (les accords de Bretton Woods qu’ils avaient concoctés pour se faire remettre l’or du monde), refusé de restituer l’or que les pays qui se croyaient amis leur avaient remis. Ils ont toléré ensuite l’existence de marchés d’apparence privée qui vendent au compte-gouttes, ou en tout cas qui n’ont pas été conçus pour les échanges de centaines ou milliers de tonnes nécessaires aux gouvernements et banques centrales, et à des taux fixés en théorie par le jeu du marché mais largement supérieurs à 35 dollars l’once, et plafonnés soudainement à 1927 dollars par une manipulation monstre juste une minute avant l’annonce de la capitulation de la Suisse (objet d’un ultimatum états-unien) le 6 septembre 2011. Ces marchés (COMEX essentiellement) ont pour fonction principale d’afficher une dépréciation fallacieusement modérée du dollar par rapport à l’or, et pour fonction secondaire, depuis cinq ans, de différer la révélation par la Chine de la faillite des Etats-Unis, au moyen de livraisons d’or au taux officiel, mais qui d’une part ne permettront pas d’épuiser les montagnes de dollars dont la Chine veut se défaire, et d’autre part se termineront incessamment, lorsque la baisse artificielle ne suffira plus à faire vendre les derniers détenteurs d’or du monde occidental ; sur ces marchés les cours sont dictés par les promesses de vente (donc justement les marchés à terme), représentant une centaine de fois le volume réel d’or disponible. Cependant si l’hyper-impression de dollars a été accélérée depuis 2011 la valeur véritable du dollar n’a pu que baisser. Les Etats-Unis ont cessé en 2006 de publier l’agrégat M3 de leur masse monétaire, fait unique parmi toutes les puissances économiques et scandaleux puisqu’ils prétendent conserver à leur monnaie le statut d’unique monnaie d’échange internationale tout en refusant de dévoiler combien est en circulation, mais selon la réserve fédérale de Saint-Louis la masse monétaire a de nouveau doublé depuis 2011… donc si un dollar valait vraiment 1/2000° d’once d’or en 2011 (en fait le dollar était déjà très surévalué) il en vaut arithmétiquement de l’ordre de 1/4000° aujourd’hui.

Cette opération est magnifique. Si les marchés s’étaient emballés, comme ils pouvaient le faire jusqu’à la semaine dernière, et sans parler d’hyperinflation ou d’hyperdévaluation mais simplement d’une multiplication ou division par cinq par exemple, le temps que les autorités réagissent (il faut parfois plus de cinq minutes) les marchés auraient pu être fermés (pardon, « cotations suspendues » indéfiniment) à la cotation de 10000 dollars pour une once d’or, signifiant une division par cinq de la valeur du dollar par rapport à 2011, ou dix par rapport à aujourd’hui, et ce chiffre serait entré dans les annales comme la dernière valeur plus ou moins librement établie du dollar par les marchés. Désormais les cotations seront temporairement suspendues dès que le dollar aura subi par rapport à l’or une dépréciation de 15% (quand l’or « augmente » de 17% le dollar baisse de 15%), et si cette dépréciation est confirmée quatre fois elle sera annulée et les marchés définitivement fermés sur la cotation de la veille, il n’y a aucun doute là-dessus. On pourra alors dire qu’il n’y a plus assez de métaux précieux disponibles à la vente pour justifier une salle de marché, laisser passer l’ire de la Chine qui déclarera ne plus pouvoir accepter de paiements en dollars (et la laisser continuer à vendre de l’or à Shangaï pour quelque montant en yuans que ce soit si elle veut), et annoncer au reste du monde que l’or « vaut » définitivement X dollars l’once, par exemple le cours de l’avant-dernière séance peut-être augmenté de 199 dollars s’il était dans la tranche des 1000 à 2000 dollars. La valeur du dollar exprimé en or deviendra donc une constante officielle, et absolument non représentative de l’impossibilité d’obtenir une once d’or pour quelque montagne de dollars que ce soit. Quelque temps plus tard on pourra tolérer l’ouverture au Chili d’une bourse du cuivre, métal important en termes de volumes, ou laisser les industries consommatrices traiter directement avec les mines productrices.

La « valeur » du dollar aura été verrouillée, pour ceux qui souhaiteront (ou seront forcés de) continuer à l’utiliser après l’incident métallique que la CME appelle « triggering event ».

Delenda Carthago

Source: Stratediplo via l’Echelle de Jacob

 

Joué-les-Tours, Dijon, Nantes: coïncidences ?

lundi 22 décembre 2014 à 21:08
3 affaires en 3 jours qui soulèvent des questions... en période de Noël. Au cri  de "Dieu est grand", les médias ne semblent pourtant pas convaincus par le côté islamique de ces attentats. Quand on entend qu'il n'y a toujours pas de revendication ce soir à Nantes tandis que le conducteur s'est poignardé et est entre la vie et la mort, y'a de quoi se poser des questions sur nos médias... S'il ne faut pas aller trop vite en besogne, il y a des évidences...

3 affaires en 3 jours qui soulèvent des questions... en période de Noël. Au cri de "Dieu est grand", les médias ne semblent pourtant pas convaincus par le côté islamique de ces attentats. Quand on entend qu'il n'y a toujours pas de revendication ce soir à Nantes tandis que le conducteur s'est poignardé et est entre la vie et la mort, y'a de quoi se poser des questions sur nos médias... S'il ne faut pas aller trop vite en besogne, il y a des évidences...

Contrairement à ce que laissaient penser certaines rumeurs, le forcené n'a pas crié "Allah akbar", a assuré le procureur (évidemment)

 

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Une camionnette a foncé dans la foule ce lundi soir place Royale, au marché de Noël. Il y aurait une dizaine de blessés. Les pompiers sont sur place.

Un peu avant 19h, un fourgon blanc a foncé dans la foule, place Royale à Nantes où se tenait le marché de Noël. Les pompiers sont actuellement place Royale. Une dizaine de blessés dont cinq grièvement ont été transportés au CHU. Deux pronostics vitaux sont engagés. Aucun enfant n'a été blessé. 

La camionnette a foncé dans la foule place Royale.
La camionnette a foncé dans la foule place Royale. | Infographie : Ouest-France.

Selon des témoins et un policier, le conducteur de la camionnette aurait crié « Allah Akbar ». Néanmoins, concernant une éventuelle revendication religieuse le plus grand flou demeure. En effet, d'autres témoins ne confirment pas.

L'homme se serait ensuite poignardé. Selon nos informations, il est actuellement hospitalisé. 

Une équipe de démineurs est arrivée pour vérifier le véhicule. Une procédure habituelle par mesure de précaution.

La maire de Nantes réagit

Johanna Rolland, la maire de Nantes a fait part de « son émotion après cet événement dramatique et pense avant tout aux familles des victimes ».

 
 
NB: Rappel message de l'Etat islamique envers la France le 22 septembre 2014 : 

"Égorgez-le avec un couteau, écrasez-le avec votre voiture."
 
Ne surtout pas faire de liens... 2 voitures folles, et 1 fou au couteau...