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Projet de loi Macron, un bazooka législatif au service du patronat

jeudi 18 décembre 2014 à 16:21
Le triumvirat qui gouverne la France…

Le triumvirat qui gouverne la France…

Si certaines dispositions du projet de loi Macron paraissent positives pour le contribuable comme celles qui concernent la déréglementation de certaines professions et notamment les notaires qui ne seront plus soumis à une carte d’installation et qui verront également leurs tarifications revues à la baisse, l’ensemble du projet est avant tout motivé par les exigences patronales.

« Jamais sans doute, un gouvernement issu de la gauche n’a osé proposer une loi aussi rétrograde, libérale, en tout point destructrice des droits des salariés. »

Telle est l’analyse du projet de loi « pour la croissance et l’activité » faite par l’ancien inspecteur du travail Gérard Filoche sur son blog le 11 décembre dernier. Ce dernier parle même d’un « retour au milieu de XIXème siècle ».

Quelles sont les principales mesures de ce projet de loi ?

D’abord il s’agit de « faciliter » l’ouverture des magasins le dimanche et en soirée afin de « libérer » la croissance qui serait donc prisonnière des contraintes insupportables imposées par le droit du travail. Le projet de loi donne la possibilité d’ouvrir les commerces 5 dimanches par an et jusqu’à 12 sur décision du maire. Cependant, des « zones dérogatoires » ou zones touristiques, auront la possibilité d’ouvrir les commerces le dimanche et en soirée sans limitation. La définition de telles zones et leur carte ne sont pas précisées et seront laissées à l’appréciation des collectivités territoriales :

« après proposition de l’autorité administrative (maire ou préfet de Paris), après avis du comité départemental du tourisme, des syndicats d’employeurs et de salariés intéressés, ainsi que des communautés de communes, des communautés d’agglomération, des métropoles et des communautés urbaines, lorsqu’elles existent. »

On voit donc que n’importe quelle commune, sous la pression des élus locaux ou des représentants du patronat local, pourra se déclarer en « zone touristique ». Sous couvert d’étendre la législation existante pour certaines zones clairement définies par les autorités administratives et répondant à des besoins particuliers, c’est donc l’ensemble des territoires et des contrats de travail qui vont s’aligner…

Le ministère se décharge de plus de toute définition des mesures compensatoires pour les salariés qui seront soumises à des négociations entre patronat et organisations syndicales branches par branches. Il s’agit d’un coup direct porté au droit du travail et à l’ouverture de droits et contrats spécifiques dépendants des conventions collectives.

On peut légitimement s’interroger sur la pertinence du travail le dimanche en terme de croissance économique sachant que le principal frein demeure la régression du pouvoir d’achat des salariés et le contexte économique récessif. La demande globale atone ne redécollera vraisemblablement pas du simple fait d’ouvrir les supermarchés un jour supplémentaire dans un contexte de déflation salariale… Il sera par contre extrêmement compliqué de revenir sur ces aménagements au droit du travail qui pénaliseront la vie de famille des salariés.

Dans le même temps, la réforme des tribunaux des prud’hommes contribue à faire évoluer le contrat de travail vers un statut de contrat civil dépendant donc non plus du droit du travail mais du code civil. Les litiges seront tranchés en cas d’échec de la conciliation par deux juges au lieu de quatre, représentants chacune des parties. Ces juges seront professionnels et non plus élus lors des élections prudhommales qui sont de fait supprimées. Le but est d’accélérer les procédures mais selon les représentants des salariés, la professionnalisation des prud’hommes contribuera à dé-contextualiser les litiges pour les rendre avant tout techniques et procéduraux au détriment de la réalité du terrain et des spécificités des différents environnements professionnels.

Concernant l’emploi, le dispositif prétend « renforcer la protection des mesures collectives » novlangue orwellienne oblige, il faut comprendre « faciliter les licenciements ».

La première mesure concerne la reprise des entreprises en difficulté, comprendre en faillite, et là, accrochez-vous bien :

« Le projet de loi pour la croissance et l’activité donne la possibilité au juge, en ultime recours, d’obliger la vente des actions des personnes qui contrôlent une entreprise en difficulté au profit de personnes présentant un plan crédible de sauvetage de l’entreprise et de maintien d’emplois. »

Ce qui revient à dire qu’en cas de difficultés financières, les actionnaires pourront tout simplement être expropriés sur décision du juge ! Il s’agit d’une confiscation pure et simple. Qu’est-ce qui peut justifier une telle mesure, vous demanderez-vous, et en quoi exproprier les actionnaires permettra le sauvetage d’une entreprise ? Selon le projet de loi, une telle mesure permettra : « L’équilibre du dialogue entre créanciers, salariés et actionnaires[…] »

C’est sûr que virer les actionnaires facilitera tout de suite le dialogue avec ces derniers, puisqu’ils n’auront qu’à retourner au fond de leur cave. Comme quoi il y a parfois un certain bon sens au sein de l’appareil politique…

Mais une fois débarrassés des actionnaires récalcitrants, il reste les salariés, et là aussi, la loi Macron a tout prévu, cela bien sûr afin de « préserver » l’emploi.

Les « petits » licenciements (entre 2 et 9 salariés) vont ainsi être facilités. Il n’y aura plus de vérification de la part des services de l’état pour savoir si les salariés ont été « réunis, informés, consultés », ce qui, il est vrai, simplifie quand même les choses. Il n’y aura plus non plus de vérifications pour savoir si les obligations relatives aux mesures sociales ont été respectées, notamment pour faciliter le reclassement. Le projet facilite également les licenciements dans les grandes entreprises en liquidation judiciaire. Pour celles faisant parti d’un groupe il n’y aura plus d’obligation de formation et de reclassement à l’intérieur du groupe mais uniquement « dans l’entreprise », en faillite, je vous le rappelle, ce qui va certainement limiter les dits reclassements…

Il faut ici rappeler que toutes ces mesures apparaissent dans le dossier de presse du gouvernement sous le chapitre intitulé « renforcer la protection des procédures collectives ». Le tout est de savoir qui est visé par cette protection, et de toute évidence il ne s’agit pas des salariés…

Une autre mesure plus rarement évoquée, concerne l’implantation des surfaces commerciales. Chiffres à l’appui, le ministère de l’économie estime que le nombre de surfaces commerciales qui défigurent les villes et les campagnes françaises est insuffisant. Il n’y aurait dans notre pays que 1,4 magasin pour 1000 habitants contre 2,6 de moyenne européenne. Les PLU et SCOT locaux étant trop restrictifs en matière d’urbanisme, c’est l’autorité de la concurrence qui aura désormais le dernier mot concernant les projet d’implantation.

Il s’agit officiellement d’assurer « les conditions d’une concurrence équitable » et d’offrir « au consommateur un véritable choix ». C’est vrai que jusqu’à maintenant nos concitoyens ne s’en étaient pas aperçus, mais ils vivaient dans un désert commercial proche de la Russie soviétique… On voit cependant mal, avec six acteurs dominant le marché de la grande distribution, comment la multiplication de leurs surfaces commerciales pourrait « lever les freins à la concurrence » sachant de plus que le modèle industriel représenté par les distributeurs est à l’origine des grandes problématiques de malbouffe et de santé alimentaire et qu’il a presque totalement détruit le petit commerce indépendant. Il s’agit en réalité d’une mesure destinée à satisfaire les industriels qui se plaignent depuis de nombreuses années des restrictions à l’installation qu’ils ont d’ailleurs déjà largement contourné par le biais des « drive » qui n’étaient pas comptabilisés en surface commerciale jusqu’à la loi ALUR de février 2014. Les chiffres de surface commerciales dans l’hexagone avancés par le gouvernement sont donc probablement faux…

Une autre mesure d’importance de la loi Macron, également rarement évoquée, touche le droit de l’environnement. Il s’agit là encore de « libérer » l’investissement pris en otage par les hommes des cavernes écologistes, et de faciliter les mises en chantier des grands projets d’intérêt économique, comme les aéroports par exemple…

On voit ici l’énorme paluche des entreprises du BTP, actuellement étranglées par la chute des commandes publiques qui représentent 70% de leur activité. Le secteur prévoit une chute de son chiffre d’affaire de 8% l’an prochain et la perte de 16000 emplois dans le secteur. Pour sauver Bouygues et Vinci, le soldat Macron n’a donc pas hésité à sacrifier l’écologie, ce qui en dit long sur les véritables commanditaires des politiques publiques et du soucis de l’intérêt général de ce gouvernement. Officiellement, comme toujours, il s’agit de « moderniser le droit de l’environnement ». Dans quel but ? « Afin de répondre aux attentes des porteurs de projet ». On ne peut être plus clair pour désigner les entrepreneurs du BTP, et particulièrement Bouygues, Vinci et Eiffage, les principaux acteurs du secteur et bénéficiaires des « grands projets ». Pour ce faire, les « grands projets » « d’intérêt économique majeur », comme un aéroport par exemple, seront dorénavant soumis à une « autorisation unique » qui permettra de rassembler en une seule procédure, l’autorisation ICPE (Installations Classées pour la Protection de l’Environnement, environ 500 000 établissements en France), l’autorisation de défrichement, la dérogation à la destruction d’espèces protégées. En gros il s’agit d’aller vite, moins de cinq mois, afin peut-être d’éviter que la contestation ne s’installe et prendre les écologistes et autres zadistes de court ? Il est à noter que l’autorisation unique concernera aussi les installations qui dépendent de la « loi sur l’eau » comme par exemple les barrages hydroélectriques…

Mieux, le projet de loi autorise le gouvernement à modifier par ordonnances certaines procédures environnementales. Sont ici directement visées les études d’impact, obligatoires avant tout projet classé ICPE. Il s’agit encore une fois de simplifier « les dispositions applicables à l’évaluation environnementale des projets. » Une mesure complémentaire prévoit de « poursuivre la réforme de la participation du public », il s’agit là de « simplifier » les procédures relatives aux enquêtes publiques, seul moyen légal pour la population de faire entendre son avis mais aussi d’obtenir une information sur la nature exacte des projets. Selon actu-environnement.com, le texte de loi prévoit la « simplification des modalités des enquêtes publiques et recours à une procédure de participation du public unique pour plusieurs projets. Le texte prévoit enfin une réduction des délais de règlement devant les juridictions administratives des litiges nés de l’application du code de l’environnement. »

Ici encore l’objectif est de « délivrer des permis de construire en moins de cinq mois », mais aussi de« soutenir la filière du BTP » mais aussi d’« Accélérer et sécuriser les grands projets porteurs de croissance, comme le Grand Paris ».

Le volet environnemental est donc clairement un « anti-ZAD» destiné à assurer la réalisation des futurs projets contestés comme le Grand Paris en s’asseyant bien lourdement sur toutes les considérations environnementales et l’opinion publique…

Rendu euphorique par ce véritable bazooka législatif préparé par le ministre de l’économie, le patronat jubile. Pierre Gattaz s’agite frénétiquement, comme un vampire rendu hystérique par l’odeur du sang et déclare que « La loi Macron va dans le bon sens ». Chose tout à fait logique puisqu’il en est l’instigateur.

Le gouvernement actuel se comporte comme un pantin servile face aux exigences patronales, comme l’a montré par exemple la mise en place du CICE qui aura coûté aux finances publiques 58 milliards d’euros à l’horizon 2017 en allègements de cotisations pour 400 000 emplois créés selon les prévisions gouvernementales. Cela fait cher l’emploi créé, environ 190 000 euros, mais cet argent n’est pas perdu pour tout le monde puisqu’il profite aux actionnaires via le redressement des marges des entreprises. C’est donc en toute logique qu’ Emmanuel Macron déclara vendredi devant un parterre de dirigeants d’entreprises étrangères réunis à Paris : « J’ai été le notaire scrupuleux de vos demandes », et le ministre des finances Michel Sapin d’en rajouter une couche en appelant les dirigeants à la modération salariale pour leurs employés : « c’est la responsabilité de chaque chef d’entreprise de faire en sorte que les salaires n’augmentent pas considérablement plus que la productivité de cette entreprise »

Il paraît aussi vain de satisfaire un patronat accroc à la plus-value que de sevrer un junkie en lui donnant les clefs de l’armoire à méthadone, pourtant le gouvernement Hollande a décidé de lui laisser aussi rédiger les ordonnances…

Ender pour les moutons enragés

 

 

Les vaccins induisent-ils l’anomalie de l’hippocampe à l’origine des décès par mort subite du nourrisson ?

jeudi 18 décembre 2014 à 13:15
En attendant que cette question taboue ose être soulevée, les taux de vaccination les plus hauts restent associés aux plus hauts taux de mortalité infantile…

En attendant que cette question taboue ose être soulevée, les taux de vaccination les plus hauts restent associés aux plus hauts taux de mortalité infantile…

Par Ethan A. Huff 
  
(Natural News)  Les preuves continuent de converger dans la mise en cause des vaccins comme déclencheurs « mystérieux » de la Mort Subite du Nourrisson (MSN). Une étude récente publiée dans la revue Acta Neuropathologica, ainsi que de nombreuses autres données sur les taux de vaccination et les délais dans lesquels ces accidents se produisent, peuvent faire penser que les vaccins pourraient contribuer à l’inhibition du développement normal de l’hippocampe chez certains bébésCeci aurait pour résultats d’entraîner différents problèmes respiratoires, ainsi que des défaillances cardiaques pouvant conduire à la Mort Subite du Nourrisson (MSN). 
  
Des chercheurs de l’Hôpital pour enfants de Boston et de la Faculté de médecine de Harvard ont, par inadvertance, découvert que près de la moitié de tous les nourrissons d’un groupe de bébés qui sont décédés de la Mort Subite du Nourrisson (MSN) présentaient une anomalie unique dans leur hippocampe. Cette anomalie n’était pas présente chez les nourrissons qui étaient morts d’autres causes connues.  Sur base de leurs observations, on croit maintenant que cette anomalie perturbe la capacité du cerveau à réguler le mode respiratoire et le rythme cardiaque pendant le sommeil, et c’est précisément pendant le sommeil que la MSN se produit. 
  
Bien qu’il soit largement connu que l’hippocampe régule des fonctions spécifiques du cerveau comme la mémoire, l’apprentissage, l’orientation spatiale, cette partie centrale du cerveau régule également la respiration et la fonction cardiaque.  Quand une structure au sein de l’hippocampe, le gyrus hippocampe dentelé, contient une double couche de cellules nerveuses au lieu de la simple couche habituelle, l’anomalie qui en résulte, appelée  « bilamination focale de cellules granulaires », peut conduire à une mort subite pour des raisons qui ne sont pas encore apparentes à première vue. 
  
D’après le Dr Hannah C. Kinney, M.D., auteure principale de l’étude : «  Les types de modifications anormales du gyrus dentelé nous suggèrent qu’il y a dû avoir un problème au cours du développement de la vie fœtale ou dans les mois qui ont suivi la naissance. ».- « Nous n’avons pas pu observer des signes de dommages cérébraux qui auraient fait suite à de trop faibles taux d’oxygène dans les tissus examinés, tels que des cicatrices et la perte de cellules nerveuses. » 
  
Un communiqué de presse ayant trait à l’étude financée par le National Institute of Health (NIH) est disponible ICI : 
  
Une étude montre que plus il y a de vaccins plus la mortalité infantile est élevée 
  
Il a été expliqué comment ce problème peut se rapporter aux vaccins dans une étude de 2011, publiée dans le journal Human & Experimental Toxicology. Comme la Mort Subite du Nourrisson  est la première cause de décès chez les bébés d’un mois à un an, il doit exister quelque chose de commun à ces différents cas et qui aurait vraisemblablement été négligé (oublié) au cours du développement des victimes. Ce serait probablement cette « chose » qui serait  clairement à blâmer. Cette « chose commune » semble bien avoir rapport avec les vaccinations de routine des enfants. 
  
Une équipe de chercheurs indépendants a étudié les taux de mortalité infantile (IMR) dans le monde et a pu observer un lien direct entre le nombre de vaccins administrés et le nombre de décès de nourrissons
  
En d’autres mots, les pays qui administrent le plus de vaccins aux enfants au cours de leur première année de vie présentent un taux de mortalité infantile (IMR) plus élevé, tandis que les pays  qui se montrent plus prudents avec les vaccins ont des taux de mortalité inférieurs. 
  
« L’analyse de régression linéaire du taux de mortalité infantile moyenne (non pondérée) a montré une corrélation statistiquement significative entre le nombre élevé de doses de vaccin et l’augmentation des taux de mortalité infantile. »  explique le résumé de l’étude de Miller (NCBI.NLM.NIH.gov). 
  
Les anomalies cérébrales liées au Syndrome de la Mort Subite du Nourrisson (MSN) se développent principalement lorsque les enfants sont vaccinés contre l’hépatite B. 
  
Fait intéressant, l’étude ayant trait à la Mort Subite du Nourrisson a révélé que les anomalies associées au syndrome de la Mort Subite du Nourrisson ont tendance à se produire juste au moment où les bébés sont vaccinés contre l’hépatite B. Comme on le sait, le vaccin contre l’hépatite B associé à des convulsions, de l’épilepsie, est aussi souvent associé à des anomalies de l’hippocampe. (voir notamment ici
  
Tout ceci suggère qu’au moins dans certains cas, les enfants qui sont vaccinés contre l’hépatite B immédiatement après la naissance conformément aux directives du CDC américain éprouvent des troubles du développement de leur hippocampe qui peuvent conduire ultérieurement à la mort subite. 
  
Source : NaturalNews 

http://www.initiativecitoyenne.be/article-les-vaccins-induisent-ils-l-anomalie-de-l-hippocampe-a-l-origine-des-deces-par-mort-subite-du-nourri-125183309.html

Barbarie: L'EI aurait exécuté 150 femmes qui avaient refusé de se marier avec des djihadistes

jeudi 18 décembre 2014 à 12:31
Barbarie: L'EI aurait exécuté 150 femmes qui avaient refusé de se marier avec des djihadistes

Le ministère des droits de l'homme irakien a annoncé, mardi 16 décembre, que l'Etat islamique (EI) avait exécuté 150 femmes, dont certaines étaient enceintes, parce qu'elles avaient refusé de se marier à des combattants du groupe terroriste, rapporte l'agence de presse turque Anadolu.

 

« Au moins 150 femmes, y compris des femmes enceintes, ont été exécutées à Fallouja par un militant appelé Abu Anas Al-Libi après qu'elles ont refusé d'accepter de se marier avec des djihadistes », indique le communiqué du ministère. Elles auraient été jetées dans des fosses communes situées autour de la ville de Fallouja, dans la province Al-Anbar.

 

Regarder le reportage en images : L'exil dramatique des Yézidis

 

« MENACES DE MORT »

 

« De nombreuses familles ont également été forcées de quitter la province au nord de la ville d'Al-Wafa après que des centaines de résidents ont reçu des menaces de mort », précise Anadolu. Le ministère irakien a ajouté que de nombreux enfants étaient morts dans le désert après avoir quitté la ville. L'Etat islamique a également exécuté, en public, la militante pour les droits des femmes Samira Salih Al-Nuaimi, à Mossoul, en Irak, après qu'elle avait critiqué le groupe terroriste sur sa page Facebook.

Le groupe djihadiste s'attaque régulièrement, et sauvagement, aux enfants et aux femmes, en particulier ceux de la minorité yézidi, dont le nombre est estimé à 600 000 en Irak. Au mois d'août, à mesure que l'EI gagnait du terrain, les Yézidis ont subi, dans la région du Sinjar, l'un des pires massacres de leur longue histoire.

 

Les peshmergas kurdes, appuyés par des bombardements des Etats-Unis et de leurs alliés, ont lancé une contre-offensive dans cette région il y a quelques jours, ce qui expliquerait la découverte de ce charnier.


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Au Pakistan, on dénombre plus de 5 attaques d'écoles chaque semaine en moyenne

jeudi 18 décembre 2014 à 12:13
Au Pakistan, on dénombre plus de 5 attaques d'écoles chaque semaine en moyenne

Mardi, au moins six militants d’un groupe de talibans ont mené un raid dans une école gérée par l’armée dans la ville pakistanaise de Peshawar. Au moins 126 personnes, incluant plus d’une centaine d’enfants ont été tués, et l’on s’attend à une augmentation du nombre de victimes dans les heures qui suivent, compte tenu du grand nombre de blessés. Il s’agit sans aucun doute de l'attaque la plus sanglante depuis des années, mais ce n’est pas un cas unique. Les écoles sont une cible privilégiée des extrémistes talibans.

Les chiffres de la Global Coalition to Protect Education From pour Attack (GCPEA ) montrent que, entre 2009 et 2012 on a dénombré au moins 838 attaques menées sur des écoles pakistanaises. Cela correspond à plus de 5 par semaine... sans prendre en compte les vacances scolaires. Ces chiffres incompréhensibles font du Pakistan le sinistre champion mondial de la terreur dans les écoles. Le résultat est spectaculaire : des centaines de milliers d'enfants ne peuvent tout simplement pas aller à l'école.

Le Prix Nobel de la paix au début de cette année a été décerné à la jeune militante pakistanaise Malala Yousafzai, elle-même une écolière survivante d’une tentative de meurtre des talibans, et qui parcourt maintenant le monde pour dénoncer cette situation affligeante auprès de la communauté internationale.

 

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Le traité transatlantique risque de faire baisser les salaires en Europe

jeudi 18 décembre 2014 à 09:08
Le traité transatlantique risque de faire baisser les salaires en Europe

En uniformisant les normes entre les deux continents, le futur traité transatlantique rendra la dévaluation du dollar encore plus efficace pour l’économie américaine, au détriment de l’Europe. par Frédéric Farah et Thomas Porcher, économistes, auteurs de TAFTA : l’accord du plus fort (éd. Max Milo)

Les négociations transatlantiques en cours négligent une question centrale : celle des rapports entre le dollar et l’euro. Alors que l’Europe reste obsédée par le lien entre politique monétaire et inflation, les États-Unis utilisent le dollar comme une arme pour subventionner leurs exportations. Face aux fluctuations du dollar, la BCE a plus réagi qu’agi. L’appréciation de plus de 50% de l’euro de 2001 à 2008, a entraîné peu de réactions de sa part, et cette progression a été l’un des éléments de la mise à mal des industries européennes et particulièrement françaises. Le traité transatlantique risque d’amplifier les effets des dévaluations monétaires. En uniformisant les normes entre les deux continents, la dévaluation du dollar sera encore plus efficace pour l’économie américaine au détriment de l’Europe. Le risque est que les États européens, pour rester compétitifs, pratiquent des dévaluations internes.

États-Unis vs Europe : pragmatisme contre dogme

Alors que l’Europe a imposé des dogmes rigides (équilibre budgétaire, lutte contre l’inflation) qui la privent de leviers de politique économique dont tout le monde se sert, les États-Unis ont un recours bien plus pragmatique à la politique monétaire et budgétaire quand il s’agit de dynamiser leur croissance économique. Concernant la politique monétaire, les Américains ont bien compris qu’une dévaluation de leur monnaie améliore d’une part la compétitivité de leurs exportations mais rend également les importations venues d’Europe plus chères ce qui, inversement, augmente la compétitivité de leurs produits intérieurs. Ce mécanisme fonctionne d’autant plus que les États-Unis et l’Europe font du commerce intra-branche c’est-à-dire du commerce de biens identiques donc substituables.

La France aurait besoin d’un euro plus faible, pas l’Allemagne

Alors pourquoi les Européens ne font pas de même en dévaluant l’euro ? Le problème vient de l’hétérogénéité économique des pays européens. Le haut niveau de l’euro désavantage certains pays mais profite à d’autres notamment l’Allemagne qui se place sur le haut de gamme. Au final, des études montrent que la France aurait besoin d’un euro à 1,10  dollar, l’Allemagne a 1,30 dollar et la Grèce à moins d’1 dollar. Les rapports de forces existant également à l’intérieur de l’Europe, il en a résulté un euro qui s’est apprécié de plus de 50 % depuis 2001.

L’uniformisation des normes augmente les effets des dévaluations monétaires

Le traité transatlantique, s’il est ratifié, rendrait les dévaluations monétaires encore plus efficaces qu’aujourd’hui, et pourrait représenter un véritable choc de concurrence pour les industries européennes. Car, actuellement, certains secteurs sont protégés par des normes différentes qui sont quasiment les seuls obstacles au commerce entre les États-Unis et l’Europe. En uniformisant ces normes, la substituabilité des biens européens et américains va augmenter et, de surcroît, va entraîner une mise en concurrence plus directe des entreprises des deux continents. Mais cette concurrence pourrait être encore plus forte si les États-Unis décidaient au nom de leurs intérêts économiques de se livrer à des manipulations monétaires pour accroître leur compétitivité. Dans ces conditions, le commerce ne pourra qu’être en faveur des États-Unis et comme la majorité des échanges sont intra-européens, les exportations américaines pourraient même se substituer à celles de certains pays européens entraînant des pertes de débouchés pour ces industries et, in fine, des possibles fermetures.

Pour compenser cette perte de compétitivité due à une dévaluation du dollar et en l’absence d’une politique monétaire européenne plus pragmatique, les États européens ne pourront qu’agir (in)directement sur les prix des produits via une dévaluation interne c’est-à-dire une baisse des coûts de production par la compression des salaires et l’hyper-flexibilisation du marché du travail.

Source : La Tribune