Les premières troupes « très réactives » de l’Otan, censées pouvoir être déployées en quelques jours en cas de crise, seront opérationnelles dès début 2015, a indiqué aujourd’hui le secrétaire général de l’OTAN Jens Stoltenberg.
Ce plan, baptisé « Readiness Action Plan » (RAP), vise à permettre à l’OTAN de déployer très rapidement – « en quelques jours » – une force dite « fer de lance » (spearhead force) qui pourra compter jusqu’à 4 000 hommes sur terre, en mer et dans les airs, d’ici 2016.
En attendant, « une force intérimaire avec un niveau très élevé de réactivité » constitué notamment par l’Allemagne, la Norvège et les Pays-Bas sera « opérationnelle au début de l’année prochaine », a déclaré Jens Stoltenberg lors d’une conférence de presse à la veille d’une réunion des ministres des Affaires étrangères de l’Otan à Bruxelles.
« Ceci fera qu’on sera encore plus prêts à dissuader et à nous défendre contre les crises qui peuvent émerger à nos frontières », a-t-il poursuivi.
L’ambassadeur américain auprès de l’Otan, Douglas Lute, a pour sa part évoqué « un bataillon test » (« test bat ») qui servira de « prototype » dès début 2015. Un bataillon qui pourra compter entre 300 et 1 200 hommes. Certaines unités de la force intérimaire devraient pouvoir réagir en « deux à cinq jours », selon une source diplomatique.
« Dans le courant de l’année, ce bataillon test devra faire en sorte de pouvoir être prêt en quelques jours », a également indiqué M. Lute.
« Il faut tester la logistique, les structures de commandement » et déterminer comment cette force intérimaire recevra ses ordres du général américain qui commande les forces alliées en Europe, Philip Breedlove, a-t-il expliqué.
Les chefs d’Etat et de de gouvernement des 28 avaient approuvé début septembre, lors d’un sommet au pays de Galles, un plan d’action pour muscler leur défense collective en réponse à l’attitude « agressive » de la Russie, mais aussi pour parer aux menaces djihadistes au sud, alors que la Turquie, membre de l’Otan, partage une frontière avec l’Irak et la Syrie.
Professeur à l'université Paris-VIII, a enseigné à l'université d'Iowa et à la banque centrale du Pérou, membre du conseil général de la Banque de France
ancien élève de l’ENA, professeur de gestion à l’Université Aix-Marseille, Directeur du laboratoire de recherche en intelligence économique au Ministère de l’Economie et des Finances
professeur d’économie à l'Université de Hambourg Forces Armées Fédérales (1981-1998) et à l'Université de Leipzig (1998-2006). Directeur de l'Europa-Kolleg Hambourg (1992-1998
économiste et expert financier, chef de la direction de la Fédération de l'industrie allemande (BDI), auparavant chef du Département de la politique au ministère fédéral des Finances
professeur à la faculté de sciences économiques de l'université de Münster, actuellement professeur à l'université technologique de Dresde. Ancien ministre-président de la Saxe
ancien économiste en chef de la Banque européenne d’investissement, Professeur à la « School of Economics and Management » de l’Université Libre de Bozen-Bolzano, Italie
HAARP ou plutôt l'équivalent russe ? A savoir que la marine russe se promène en ce moment dans la manche
Dimanche, de mystérieuses explosions ont été entendues sur tout le territoire britannique.
Des détonations aussi puissantes qu’un bombardement qui faisaient vibrer les fenêtres et trembler les enfants réveillés en sursaut vers 22 heures partout au Royaume-Uni, du sud de Londres jusqu’à Aberdeen en Ecosse. Pour l’instant aucune explication n’a encore été fournie à ce mystérieux phénomène sonore qui laisse perplexe aussi bien la population que les experts.
#OMGWEREALLGOINGTODIE (OH MON DIEU ON VA TOUS MOURIR)
C’est Twitter qui a permis dès dimanche soir de prendre conscience de l’étendue extraordinaire de ces explosions sans cause visible. Des tweets en provenance de tout le pays ont commenté l’évènement en direct : « Mes mômes se sont réveillés avec tout ce vacarme. On sent des vibrations », « Ici, dans le nord Devon ça ressemblait plutôt à des feux d’artifice qu’à des bangs soniques », « Entendu aussi dans le Leicestershire. Mais apparemment, ce n’étaient que des feux d’artifice », « Mes chiens sont devenus fous pendant quelques minutes avec ces boums »… « Entendu d’énormes explosions à Croydon. J’ai cru à des feux d’artifices mais c’était pas ça. Mes vitres ont tremblé »… Certains de ces messages étaient accompagnés de hashtags apocalyptiques comme #omgwereallgoingtodie (Oh mon Dieu on va tous mourir)
"DES EXPLOSIONS SIMILAIRES ENTENDUES AU MÊME MOMENT DE L’AUTRE CÔTÉ DE L’ATLANTIQUE"
C’est à Croydon, une banlieue londonienne, qu’une résidente a eu la présence d’esprit d’enregistrer ce son inexpliqué. « Je regardais la télé et d’un coup j’ai entendu ces fortes explosions qui ont couvert le son de la télévision. Je suis sortie croyant à un feu d’artifice mais je n’ai rien vu dans le ciel. J’ai enregistré le son et l’ai envoyé à ma famille pour leur demander s’ils avaient entendu la même chose, ce qui était le cas. »
Des physiciens ont découvert l'existence d'une nouvelle barrière de particules située à quelques 11 000 km d'altitude, qui protège la planète des électrons à haute énergie venus de l'espace.
A plus de 11 000 km au-dessus de nos têtes, un bouclier invisible nous protège des électrons à haute énergie, des particules très énergétiques surnommées "électrons tueurs" en provenance de l'espace, et qui se déplacent à des vitesses proches de celle de la lumière.Telle est la conclusion d'une étude publiée le 26 novembre 2014 dans la revue Nature.
Pour comprendre, il faut d'abord savoir que la Terre possède un bouclier naturel extrêmement efficace contre les particules à haute énergie en provenance de l'espace : la ceinture de Van Allen (du nom de son découvreur James Van Allen, qui a montré leur existence en 1958). La ceinture de Van Allen est une zone contenant une grande densité de particules très énergétiques, et dont la forme ressemble de fait à une ceinture, entourant la Terre autour de l'équateur magnétique.
Or, la Ceinture de Van Allen est en réalité composée de deux parties distinctes : la ceinture intérieure, située entre 700 km et 10 000 km d'altitude, et la ceinture extérieure, qui se trouve entre 13 000 km et 65 000 km.
Et c'est précisément sur la composition de la ceinture extérieure de Van Allen que porte la découverte réalisée par les auteurs de cette nouvelles étude. En effet, ces derniers se sont aperçus que la ceinture extérieure de Van Allen possède une bordure interne qui est une sorte de barrière totalement infranchissable pour les électrons à haute énergie.
En quoi est-ce une surprise ? C'est que jusqu'ici, les chercheurs pensaient que les électrons à haute énergie étaient capable d'entrer dans la haute atmosphère, pour ensuite être détruits par leurs interactins avec les molécules présente dans l'air terrestre. En réalité, tel n'est donc pas le cas : la bordure interne de la ceinture extérieure de Van Allen empêche totalement les électrons à haute d'énergie d'entrer dans la haute atmosphère terrestre.
Pour parvenir à ce résultat, le physicien américain Daniel Baker (Université du Colorado (Etats-Unis)) et ses collègues ont utilisé les données fournies par les deux sondes Van Allen, lancées par la NASA en 2012 dans l'objectif d'étudier l'environnement spatial situé autour de la Terre.
Le département d’État a interrompu ses subventions au Syria Justice and Accountability Centre (SJAC) qu’il avait créé à la Haye, en 2013, en vue de juger le président syrien Bachar el-Assad pour crimes contre l’humanité.
Depuis deux ans, le SJAC collectait des témoignages sur les crimes imputés à la République arabe syrienne en réprimant la « révolution ».
Disposant d’un budget annuel de 5 millions de dollars, le SJAC avait été fondé à la demande de la Conférence internationale des « Amis de la Syrie », en avril 2012 à Istanbul. 40 États s’étaient réunis ultérieurement au Maroc pour en avaliser ses statuts et pourvoir à son financement.
En 2008, le Secrétaire général des Nations unies et le Premier ministre libanais ont créé à La Haye un « Tribunal spécial des Nations unies pour le Liban » en vue de juger le président Bachar el-Assad pour l’assassinat de l’ancien Premier ministre libanais Rafic Hariri. Mais l’ensemble des témoignages et des preuves s’étant écroulé, cette instance n’a jamais inculpé le président el-Assad. Cependant, la semaine dernière, l’ancien ministre libanais Marwan Hamadé a témoigné durant trois jours devant le « Tribunal spécial » des confidences que lui aurait faites feu Rafic Hariri sur les menaces proférées à son encontre par le président el-Assad.
En 2013, l’ambassadeur itinérant chargé des crimes de guerre, Stephen Rapp (photo), a sollicité la Jordanie, la Turquie et d’autres États pour créer un « Tribunal spécial des Nations unies pour la Syrie ». Cependant, ces efforts n’ont pas abouti.
Côté syrien, on réfute la rhétorique atlantiste d’une révolution sauvagement réprimée et on affirme que la République arabe syrienne et le président Bachar el-Assad sont innocents des crimes dont on les accuse. En outre, on accuse les « Amis de la Syrie » d’avoir mis en scène une pseudo-révolution pour attaquer le pays et d’être, à ce titre, les vrais et uniques responsables des crimes commis durant la guerre. Enfin, on souligne que, malgré l’interdiction faite par les « Amis de la Syrie » aux citoyens syriens réfugés à l’étranger de voter, 63 % des Syriens ont élu le président el-Assad en juin dernier, qui a reçu 88 % des suffrages exprimés. Par conséquent le Peuple syrien a lui-même tranché cette polémique.
Le département d’État a décidé de faire basculer sa subvention sur un nouveau programme chargé d’établir les crimes commis par l’Émirat islamique.