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Le FBI harcèle les opposants Canadiens des sables bitumineux

jeudi 12 février 2015 à 12:37
Le FBI harcèle les opposants Canadiens des sables bitumineux

WASHINGTON – Des visiteurs inattendus tentent d’entrer en contact avec des militants contre le pétrole aux États-Unis — ils cognent à leur porte, les appellent, leur envoient des messages texte et contactent des membres de leur famille. Ces visiteurs sont des agents du FBI, la police fédérale américaine.

Des opposants au pétrole issu des sables bitumineux ont été contactés par des enquêteurs du FBI dans plusieurs États, après avoir participé à des manifestations qui ont retardé l’acheminement d’équipement lourd destiné à l’industrie pétrolière canadienne.

Un avocat qui travaille avec ces manifestants dit être personnellement au courant que des dizaines de personnes ont ainsi été contactés dans le nord-ouest des États-Unis, et estime que leur nombre est probablement beaucoup plus élevé.

Selon Larry Hildes, ces visites inattendues se sont produites au cours des derniers mois dans l’État de Washington, en Oregon et dans l’Idaho.

Les enquêteurs semblent s’intéresser aux actions liées aux sables bitumineux et à l’oléoduc Keystone XL. Chaque fois, les visiteurs répètent le même discours, indique-t-il: il ne s’agit pas d’enquêtes criminelles, les militants ne sont pas accusés de quoi que ce soit, mais les enquêteurs veulent en savoir plus sur leur mouvement.

M. Hildes conseille aux militants de ne rien dire, et la plupart ont suivi ses recommandations. Ce manque de communication fait en sorte qu’il est difficile de comprendre exactement ce que cherche le FBI.

Les activités des opposants aux sables bitumineux sont-elles au centre d’une enquête du FBI, ou s’agit-il simplement d’une coïncidence? La police fédérale américaine ne le dit pas. Elle indique simplement qu’elle enquête sur des crimes potentiels, et non sur les mouvements politiques.

«Le FBI a l’autorité de mener une enquête quand elle a des motifs raisonnables de croire qu’un individu est engagé dans des activités criminelles ou planifie de le faire, a déclaré une porte-parole de l’agence, Ayn Dietrich. Cette autorité concerne les activités illégales, et non les opinions politiques d’un individu.»

Mais pour les militants, l’opposition aux sables bitumineux semble être le dénominateur commun des personnes contactées par le FBI.

Le gouvernement canadien assure qu’il n’est aucunement impliqué dans ces efforts du FBI. Un porte-parole a indiqué être au courant des manifestations pour empêcher l’acheminement d’équipement lourd à l’industrie pétrolière canadienne, mais a affirmé n’en avoir jamais discuté avec les agences américaines chargées de l’application de la loi.

Herb Goodwin, du mouvement Wild Idaho Rising Tide, est de ceux qui ont reçu une visite du FBI et de la police de Bellingham, dans l’État de Washington, mais il n’a pas l’intention d’arrêter de participer aux manifestations. Il fait partie d’un groupe de quelque 100 000 personnes qui ont signé un engagement de désobéissance civile si l’administration Obama venait à approuver le projet d’oléoduc Keystone XL.

Pour lui, il s’agit en quelque sorte d’une «mission» pour contrecarrer l’exploitation des sables bitumineux au Canada et dans la formation de Bakken, aux États-Unis.

«Si nous n’arrêtons pas ces choses, nous ne pourrons jamais faire la transition vers d’autres sources d’énergie qui ne polluent pas l’atmosphère», a-t-il dit.

 

 

Sources: radio Canada

http://michelduchaine.com/

Barak Obama: « On est bien obligé de tordre le bras des pays qui ne font pas ce que nous voulons »

jeudi 12 février 2015 à 11:38
Barak Obama: « On est bien obligé de tordre le bras des pays qui ne font pas ce que nous voulons »

 

Le président Barack Obama a dit que le leadership américain nécessitait parfois de tordre le bras des États qui ne font pas ce que nous avons besoin qu’ils fassent et que les États-Unis utilisaient leur force militaire et d’autres moyens de pression pour atteindre leurs objectifs.

Dans une longue interview qu’il a donnée à Vox, et qu’Obama lui-même a qualifiée de tribune destinée à «ceux qui aiment se creuser les méninges», le président américain a nié l’efficacité d’une politique étrangère purement réaliste tout en expliquant que, parfois, les Etats-Unis, dont le budget de la défense dépasse la totalité de ceux des dix pays qui le suivent en ordre d’importance, avait besoin de s’appuyer sur sa force militaire et sur d’autres leviers du pouvoir.

Saluant le système fondé sur le respect des règles qui avait émergé après la Seconde Guerre mondiale, Obama a admis qu’il n’était pas parfait, mais il a soutenu que «l’ONU, le FMI, et toute une série de traités, de règles et de normes qui ont été établies ont vraiment contribué à stabiliser le monde, ce qui n’aurait jamais pu se faire autrement

Il a expliqué, cependant, que l’efficacité de ce système idéaliste, wilsonien, fondé sur le respect des règles avait été mis à rude épreuve par le fait «qu’il y a là-bas des gens méchants qui veulent nous faire du mal.»

Selon le président, la réalité de ces menaces a contraint les Etats-Unis à avoir «la plus grande armée du monde». Obama a dit en outre: «Nous devons, à l’occasion, tordre le bras des pays qui ne feraient pas ce que nous voulons qu’ils fassent. Si nous ne disposions pas des divers moyens de pression économiques, diplomatiques ou militaires que nous avons – si nous n’avions pas cette pointe de réalisme, nous n’arriverions à rien non plus.»

Obama note que les États-Unis n’ont pas de solutions militaires à tous les défis du monde moderne, mais il ajoute que nous n’avons pas d’équivalent en termes d’État qui pourrait attaquer ou provoquer les Etats-Unis.

«Celui qui serait le plus en mesure de le faire, c’est évidemment la Russie avec son arsenal nucléaire, mais d’une façon générale, ils n’ont pas la capacité d’envoyer des forces miliaires partout dans le monde comme nous. La Chine non plus. Nous dépensons plus pour notre armée que les dix pays suivants ensemble», a-t-il dit.

Dans ce contexte, Obama a déclaré que le désordre généré par des États faillis et desmenaces asymétriques venant d’organisations terroristes étaient les principaux défis auxquels la communauté internationale était confrontée aujourd’hui.

Obama a également indiqué que pour régler ces questions et d’autres problèmes, il fallait avoir «des moyens de pression sur les autres payset d’autres ressources» chaque fois que possible, tout en reconnaissant que Washington était «le chef de file parce que nous avons des capacités que les autres n’ont pas».

Cette approche, a-t-il affirmé, a également conduit à «partager une partie du fardeau et de la responsabilité».

Quand on l’a interrogé sur les limites de la puissance américaine, Obama a admis qu’il y avait des choses que son administration ne peut tout simplement pas faire en termes de projection de puissance, mais il est resté optimiste.

«En fait, le leadership américain, vient en partie de notre confiance en nous, du sentiment que nous pouvons le faire*. Nous sommes le plus grand et le plus puissant pays de la Terre. Comme je l’ai déjà dit dans mes discours: lorsque des problèmes surgissent, ce n’est pas Pékin qu’on appelle, ni Moscou. C’est nous. Et nous assumons cette responsabilité. La question, je pense, est de savoir comment ce leadership est exercé. Mon administration montre beaucoup de détermination à éclaircir, prendre en charge et venir à bout des problèmes du monde entier.»

Cet appel au leadership des États-Unis, qui découle de la notion de l’exceptionnalisme américain, a régulièrement été remis en question par Moscou.

Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, s’est élevé, en septembre dernier, contre la partie du discours d’Obama devant l’ONU où le président américain présentaitl’agression russe en Europe, l’épidémie d’Ebola et ISIS comme les menaces actuelles – et comparables entre elles – à la paix et la sécurité internationales.

Lavrov a déclaré que le discours d’Obama à l’ONU était le «discours d’un artisan de paix – dans la manière dont il avait été formulé», mais il a ajouté que «les résultats sur le terrain étaient loin d’être à la hauteur des paroles».

Le ministre russe des Affaires étrangères a ajouté qu’Obama avait présenté une vision du monde basée sur l’exceptionnalisme étatsunien.

«C’est la façon de voir d’un pays qui s’est donné, dans sa doctrine de défense nationale, le droit d’utiliser la force de façon discrétionnaire, au mépris des résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU ou d’autres règles du droit international», a déclaré M. Lavrov.

Dans un article de septembre 2013 dans le New York Times, le président russe Vladimir Poutine avait déclaré que le concept de l’exceptionnalisme américain était problématique dans l’arène mondiale.

«Il est extrêmement dangereux d’encourager les gens à se considérer comme exceptionnels, quelle qu’en soit la raison, a écrit Poutine. Il y a de grands pays et de petits pays, des pays riches et des pauvres, des pays qui ont une longue tradition démocratique et d’autres qui ont encore du chemin à faire vers la démocratie. Leurs politiques diffèrent aussi. Nous sommes tous différents, mais lorsque nous demandons au Seigneur de nous bénir, nous sommes obligés de nous rappeler que Dieu nous a créés égaux.»

*En anglais : our can-do spirit

Traduit par Dominique, relu par jj et Diane pour le Saker Francophone

Source: Lesakerfrancophone.net

Ukraine: Le document stipule le retrait de tous les armements et... mercenaires étrangers !

jeudi 12 février 2015 à 11:27
Ukraine: Le document stipule le retrait de tous les armements et... mercenaires étrangers !

Le document de Minsk engage les parties impliquées dans le conflit en Ukraine à retirer tous les armements et les mercenaires étrangers opérant dans le pays.

Le document de Minsk prévoit le retrait des formations armées, des armements et des mercenaires étrangers déployés en Ukraine. Ce processus doit être contrôlé par l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE).



Source

L'accord signé à Minsk profite largement à Poutine

jeudi 12 février 2015 à 10:38
L'accord signé à Minsk profite largement à PoutineL'accord signé à Minsk profite largement à PoutineL'accord signé à Minsk profite largement à PoutineL'accord signé à Minsk profite largement à Poutine

Un accord de paix a été trouvé, jeudi 12 février au matin à Minsk, après plus de quatorze heures de négociations. Selon des sources diplomatiques françaises au « Monde », les quatre dirigeants russe, ukrainien, français et allemand vont se porter garants du compromis qui devrait être signé par Kiev, les séparatistes et l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE).

- Cessez-le-feu effectif le samedi 15 février à minuit.

- Retrait des armes lourdes

- Réformation de la Constitution ukrainienne « pour respecterles droits des habitants de l'Est »

-Les otages doivent être libérés dans un délai de 9 jours.

-Retraits des mercenaires étrangers.

 

François Hollande a confirmé « un accord sur le cessez-le-feu et un règlement politique globale"

 

 

Pourquoi avoir autant de temps pour un accord

"Pourquoi a-t-on mis autant de temps à tomber d'accord? J'estime que c'est lié au fait que les autorités de Kiev refusent malheureusement tout contact direct avec les représentants des républiques populaires de Donetsk et de Lougansk", a expliqué le chef de l'Etat russe lors d'une conférence de presse à Minsk.

 

Très important: 

Les membres du "quartet de Normandie" n'ont signé aucune déclaration en faveur de l'application des accords de Minsk du 5 mai dernier. (Poutine). L'ensemble des engagements lors de Minsk 1 ne sont plus valides. A lire ce qu'il y avait dedans. 

 

Avant l'accord "pas encore signé"  car étant "juste" une feuille de route:

Auparavant, le président Porochenko a qualifié d'"inacceptables" certaines des conditions posées par la Russie lors de la réunion de Minsk.

L'Ukraine s'oppose aux propositions russes relatives à la ligne de démarcation entre les belligérants dans le sud-est du pays ainsi qu'au statut des "républiques populaires" de Donetsk et de Lougansk, a fait savoir une source proche des négociations.

Les détails de l'accord

Les détails seraut cruciaux car ils définiront si Poutine agrandi son territoire en Ukraine de l'est. Une zone tampon de 50 km est au programme. De nouvelles frontières vont donc être redessinées. 

Il semble que l'Ukraine vienne sous vos yeux d'être fédéralisé. Ce qui fait dire qu'au final, Poutine ressort grand gagnant de 16 heures de discussions.

Le gaz est une question d'importance noté dans l'accord, mais elle sera vue plus tard.

 

En conclusion, c'est un accord de convenance, tout a été signé, rien n'a été signé.

 

Réaction de la population ukrainienne:

D'après ce qu'il s'entend déjà dans les rues, plus de 50% n'y croit pas, pour eux, c'est encore une victoire de Poutine. Et si aucun accord n'avait été trouvé, cela n'aurait pas été pire.

 

Joseph Kirchner pour WikiStrike

 

Paiement des fonctionnaires : l’Etat a dépensé 400 millions d’euros pour un logiciel qui ne marche pas

jeudi 12 février 2015 à 09:28
Paiement des fonctionnaires : l’Etat a dépensé 400 millions d’euros pour un logiciel qui ne marche pas

De mieux en mieux : en mai 2007, dans le cadre de la révision générale des politiques (RGPP), décidée par Nicolas Sarkozy pour faire des économies, un décret a créé l’opérateur national de paie (ONP). L’objectif était de concevoir un nouveau logiciel pour la paie des fonctionnaires. Un gros chantier : le logiciel était censé calculer la paie de 2,4 millions de fonctionnaires et devait permettre de faire d’importantes économies avec la suppression de 3 800 agents affectés à la gestion de ces payes dans les différents ministères. Économie espérée : 190 millions d’euros.

Sauf que huit ans après, ce projet est un fiasco. « Le logiciel ne fonctionne pas » révèle Le Canard enchaîné. L’ONP a donc été enterré. Selon le rapport annuel de la Cour des comptes, cité par l’hebdomadaire, l’Etat a ainsi dépensé près de 400 millions d’euros… pour rien. Et ce n’est pas la première fois : en 2013, le ministère de la Défense avait déjà décidé d’arrêter un autre logiciel, baptisé Louvoi, qui ne marchait pas. La perte était de470 millions d’euros.

Si on additionne le coût de ces deux logiciels qui ne marchent pas (Louvoi et ONP) en un quinquennat, l’Etat a donc dépensé 870 millions d’euros pour rien. Un bug à presque 1 milliard d’euros, et personne n’en parle ?

 

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