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Ces chiffres qui tuent l’idée d’une sortie de crise et préfigurent les prochaines

lundi 29 septembre 2014 à 08:21
Ces chiffres qui tuent l’idée d’une sortie de crise et préfigurent les prochaines

"La dette globale des Etats-Unis, qui comprend l’Etat, les entreprises et les ménages a atteint quant à elle 59.398 milliards de dollars au premier trimestre 2014, selon la Réserve Fédérale. En 1990, ce montant était de 13.500 milliards."

Ces chiffres qui tuent l’idée d’une sortie de crise et préfigurent les prochaines

 

Comme elle s’annonçait radieuse, l’année 2013… François Hollande l’affirmait haut et fort à Oslo le 10 décembre 2012 : «La crise de la zone euro, je l’ai déjà dit, elle est derrière nous. La Grèce, nous avons enfin apporté les fonds qu’elle attendait. L’Espagne, nous avons permis au secteur bancaire d’être renfloué. L’Italie, même s’il y a une incertitude politique, je suis sûr que les Italiens vont y répondre, comme il convient. Et donc tout ce que nous avons à faire ce n’est plus simplement de sortir de la crise de la zone euro: c’est fait». Ce que François Hollande sous-estimait alors, c’est la capacité du système financier mondial à créer, dès qu’une crise éclate, les fondations de la suivante. L’économie étant une balance à plateaux multiples qui ne s’équilibre jamais, il est aisé d’en faire ressortir un chiffre ou deux qui semblent positifs pour valider telle ou telle théorie. Même la plus farfelue, comme celle d’une sortie de crise. Ou, à l’inverse, celle d’une économie mondiale au bord du gouffre. Démonstration…

Les économistes et commentateurs plus ou moins avisés qui squattent les médias s’époumonent : « il faut de l’austérité » pour sortir de cette crise financière et de celle de la dette des Etats (Européens, mais pas uniquement). Pour autant, la dette des Etats-Unis atteint désormais 17.752 milliards, soit quelque 10.000 milliards de plus qu’il y a dix ans. Il est par ailleurs intéressant de noter que le volume de dollars « réels » en circulation dans le monde atteint à peine 1.200 milliards. Cette position est « tenable » tant que le dollar est considéré comme une valeur refuge. Or plusieurs signes tendent à démontrer que la monnaie américaine n’est plus ce qu’elle était. L’Europe, la Chine, la Russie, incitent à utiliser d’autres monnaies au détriment du dollar. Le gouvernement français appelle quant à lui à utiliser l’euro comme monnaie pour le commerce international en remplacement du dollar.

La dette globale des Etats-Unis, qui comprend l’Etat, les entreprises et les ménages a atteint quant à elle 59.398 milliards de dollars au premier trimestre 2014, selon la Réserve Fédérale. En 1990, ce montant était de 13.500 milliards.

La dette publique mondiale, tous Etats confondus, culminait quant à elle 100.000 milliards de dollars mi-2013, selon les chiffres de la Banque des Règlements Internationaux. Une paille. Ce volume a progressé de 30 milliards de dollars depuis le début de la crise financière en 2007.

Faudrait voir à ne pas trop… dérivés…

Si ces chiffres paraissent astronomiques, que penser de ceux-ci : le montant global de l’exposition des 25 premières banques américaines aux produits dérivés, atteignait 237.000 milliards de dollars fin 2013, selon le département du Trésor Américain. Détail, les actifs de ces 25 banques représentent un tout petit total de 9.400 milliards. Quatre banques sur les 25 détiennent 82% des contrats sur des dérivés (généralement de taux). Sainte Finance, priez pour qu’aucune calamité ne frappe les marchés des dérivés.

Qui a dit « too big to fail » ? Trop grosses pour faire faillite ne veut pas dire qu’elle sont en bonne santé. Dans l’esprit du monde financier et des gouvernements, il s’agit de banques que l’on doit sauver à tout prix. Si elles devaient faire faillite, elles entraîneraient tout le monde dans leur chute, par effet domino. Or, si quelques banques étaient, au début de la crise, « too big to fail », JPMorgan Chase, Bank of America, Citigroup, Wells Fargo, Goldman Sachs et Morgan Stanley ont grossi de… 37% depuis, selon Fortune.

Parole d’expert, la situation reste dangereuse et la possibilité d’une nouvelle crise grave ne doit pas être écartée : selon le dernier rapport annuel de la Banque des Règlements Internationaux, « La tentation de reporter l’ajustement peut s’avérer irrésistible, surtout quand tout semble aller bien et qu’un boom financier saupoudre tout d’une poussière magique de richesses illusoires […] La conséquence est un modèle de croissance qui repose trop sur la dette, à la fois publique et privée, qui au fil du temps sème les germes de sa propre disparition ». Le New York times traduit cet avertissement en des termes moins diplomatiques : « Le monde s’est saoulé avec de l’argent facile et a déjà oublié les leçons de ces dernières années »… L’un des patrons de la Banque Mondiale est quant à lui très direct : « c’est le moment de se préparer pour la prochaine crise ». S’il est au courant de quelque chose, il faudrait en parler aux hommes politiques…

Il faut dire que niveau croissance, la sortie de crise semble encore un peu loin, n’en déplaise à François Hollande. Le produit intérieur brut des Etats-Unis a enregistré une contraction de 2,9% sur un an au premier trimestre de l’année. Dans le même temps, le PIB de l’Union européenne a progressé de seulement 0,2% (les économistes tablaient sur le double). En France, le PIB est resté stable (0%) tandis qu’en Italie, il a reculé de 0,1%. En Grèce, le recul a atteint 2 ,5% et au Portugal, 0,7%.

Pour ce qui est de la finance « heureuse » et « amie », telle que définie aux Rencontres économiques d’Aix-en-Provence par Michel Sapin, qui viendrait « aider » les entreprises françaises à « se financer », il y a encore du travail. Selon la Banque centrale européenne, les crédits au secteur privé en Europe ont baissé de 2,5% sur un an en avril 2014.

Sur le front purement bancaire, en Bulgarie, on a assisté fin juin à « bank run », les clients faisant la queue dans la rue pour retirer leurs fonds. Le cauchemar des banquiers… Avant l’été, au Portugal, le Banco Espirito est en mauvaise posture. Son titre a perdu la moitié de sa valeur en trois semaines avant que sa cotation soit suspendue.

Sur le front des ménages, la situation n’est pas plus rose. En Grèce par exemple, le taux de chômage atteint 26.7 % et 56.8 % pour les jeunes. En Espagne, ce sont 54% des jeunes qui sont au chômage.

En France, quelque 10 millions de personnes vivent sous le seuil de pauvreté contre 7 millions en 2004. Dans le même temps, la hausse annuelle des revenus des 0,01% des Français les plus riches a atteint 43 % à un minimum de 840.000 euros. « Les 10 % des Français les plus pauvres n’ont eux connu qu’une augmentation de revenu à la marge. En 2005, ils gagnaient au maximum 13 020 euros par an, en 2011, ils gagnent au maximum 13 070 euros, soit une hausse de 50 euros sur l’année »soulignait Mediapart dans un récent article. Le nombre de foyers bénéficiaires du RSA a quant a lui progressé de 7,9% en deux ans à 2,310 millions en mars 2014.

Qu’on se le dise, la crise est derrière nous. Ou devant. Qui sait ?

 

Kitetoa

 

Source

Les policiers US peuvent s’emparer de l’argent des personnes sous le prétexte de lutte anti-terroriste

lundi 29 septembre 2014 à 08:02
Les policiers US peuvent s’emparer de l’argent des personnes sous le prétexte de lutte anti-terroriste

Du vol ?

Pourquoi le Canada recommande à ses citoyens de ne pas emporter d'espèces aux Etats-Unis

 

 

«Si vous devez aller aux Etats-Unis, surtout, ne prenez pas d’espèces sur vous ». Ce conseil, c’est le gouvernement canadien qui l’a donné à ses citoyens, pour leur éviter une mauvaise surprise.

Les policiers américains disposent en effet d’un arsenal juridique qui leur permet de s’emparer des espèces des automobilistes qu’ils sont amenés à contrôler dans le cadre de leur travail sur la simple suspicion que cet argent peut provenir d’un trafic de drogues, et cela sans aucune autre forme de procès.

Ces saisies sont possibles parce qu’à la suite des attentats du 11 septembre, le gouvernement américain s’est doté d’un ensemble de lois pour faire participer les forces de police à la lutte anti-terroriste. Leurs prérogatives ont donc été étendues pour leur permettre de contribuer à la recherche des terroristes, trafiquants de drogues et d’autres produits de contrebande.

Ils disposent donc maintenant de la possibilité de s’emparer de l’argent des personnes qu’ils peuvent être amenés à contrôler, sur la simple allégation qu’ils soupçonnent que ces sommes sont le produit d’un trafic de drogue, par exemple, et sans avoir à justifier ce soupçon par un élément de preuve tangible.

Selon le Washington Post, au cours des 13 dernières années, les policiers locaux américains auraient ainsi effectué près de 62.000 saisies pour un total de 2,5 milliards de dollars dans tous les Etats du pays. La moitié de ces saisies portaient sur des sommes inférieures à  8.800 dollars.

Le propriétaire n’a la possibilité de récupérer son argent qu’au terme d’une procédure dont le coût dépasse souvent les sommes en cause, ce qui explique pourquoi seulement une victime sur 6 décide de contester cette saisie au tribunal.

Souvent, c’est le service de police dont dépend le policier qui conserve l'argent saisi, et l’utilise pour se financer et financer les pensions des policiers, ce qui stimule en retour ceux-ci à déployer un certain zèle dans ce domaine. Le Washington Post relate ainsi que les policiers n’hésitent pas à se concurrencer et à comparer leurs trophées sur des « chat rooms ».

Pour les voyageurs aux États-Unis, le message est clair: n’emportez que très peu d'argent sur vous.

 Express.be

 

Le pouvoir de Pékin face au défi démocratique des Hongkongais

dimanche 28 septembre 2014 à 22:31
Le pouvoir de Pékin face au défi démocratique des Hongkongais

Pendant ce temps, la Chine bloque Instagram pour ne pas que les images de la répression ne circulent

Dernier bilan: Au moins 30 blessés

 

Le pouvoir de Pékin face au défi démocratique des Hongkongais

 

 

Des dizaines de milliers de manifestants pro-démocratie bloquent les rues principales de Hong Kong, le 28 septembre 2014 (Vincent Yu/AP/SIPA)

Le pouvoir chinois est confronté depuis samedi au défi démocratique lancé par une partie de la société civile de Hong Kong. Des dizaines de milliers de Hongkongais, réclamant le droit d’élire leurs dirigeants, occupent le centre administratif et d’affaires du territoire.

Des affrontements ont eu lieu avec les forces de police hongkongaises, qui ont fait usage de gaz lacrymogènes et de grenades « au poivre ». Mais les jeunes manifestants s’y étaient préparés, avec masques, lunettes et produits pour se rincer.

Manifestant aux yeux brûlés par les grenades « au poivre », à Hong Kong le 28 septembre 2014 (Wally Santana/AP/SIPA)

Cela fait des semaines que la crise couvait, et que les activistes avaient lancé le slogan #OccupyCentral, appliquant au quartier de Central, le centre névralgique de Hong Kong, la tactique partie de Wall Street et qui a essaimé.

Les manifestants contestent le refus de Pékin de permettre l’élection au suffrage universel, avec liberté de candidature, du Chef de l’exécutif de Hong Kong, lors de la prochaine échéance en 2017.

Ce défi lancé à Pékin est le plus important depuis le retour de l’ancienne colonie britannique dans le giron de la Chine en 1997. Explicateur.

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Le statut de Hong Kong

 

En 1984, à la surprise générale, le premier ministre britannique Margaret Thatcher et le numéro un chinois Deng Xiaoping tombaient d’accord pour que la colonie britannique de Hong Kong retourne dans le giron de la Chine. L’accord prévoyait une rétrocession en 1997, après 155 ans de colonialisme britannique, avec un statut d’autonomie pour le territoire.

Le pragmatique Deng, le « Petit Timonier » qui avait succédé à Mao Zedong, avait accepté une innovation politique considérable baptisée « Un pays, deux systèmes ». Ce qui signifie que Hong Kong redevient effectivement chinoise, mais en conservant pendant cinquante ans un système politique et économique original. Le même principe s’appliquera ensuite à l’ancienne colonie portugaise de Macao, redevenue chinoise en 1999.

Le « Chief Executive »

« Un pays, deux systèmes », cela signifie en clair que Hong Kong reste capitaliste, conserve ses libertés publiques fondamentales, et est géré par les Hongkongais. Pékin assure pour sa part la défense du territoire, et tous les attributs de la souveraineté internationale.

Le problème est qu’au moment de la rétrocession, en 1997, Hong Kong bénéficiait de très larges libertés – d’association, de la presse, syndicale, religieuse, etc. –, mais pas du droit de choisir ses dirigeants. A l’époque coloniale, il y avait un gouverneur britannique – Chris Patten fut le dernier –, et un parlement local, le Legco, partiellement élu et aux pouvoirs largement consultatifs.

LA RÉTROCESSION DE 1997

Via l’INA

Le gouverneur colonial a été remplacé par un Chef de l’exécutif, nommé par un collège électoral totalement sous l’emprise du gouvernement central à Pékin.

Et si le Legco a vu sa part de membres élus au suffrage universel direct augmenter, il ne fonctionne pas selon les principes d’un parlement démocratique, avec une part de ses membres désignés sans aucune transparence par les corporations professionnelles.

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Pékin-Hong Kong : je t’aime, moi non plus

 

En 1997, au moment de la rétrocession, tous les Hongkongais qui en avaient les moyens avaient acquis une « assurance-vie » en allant chercher un passeport canadien au prix d’un investissement de quelques millions de dollars. Puis ils revenaient vivre à Hong Kong, prêts à partir si ça tournait mal.

Ils n’ont pas eu à partir. Hong Kong reste une société prospère, vivante, bénéficiant de libertés individuelles et collectives impensables de l’autre côté de ce qui reste une vraie frontière avec la Chine continentale.

Pourtant, les relations entre les Hongkongais et la mère patrie se sont gâtées. L’euphorie de 1997, qui avait surpris tous ceux qui redoutaient la rétrocession, a cédé la place progressivement à des irritations, puis un ressentiment, et enfin à des revendications.

La guerre du pipi

Au début, ce fut même la lune de miel, car peu après la rétrocession, Hong Kong fut victime de la crise financière asiatique, et ne dut son salut qu’au soutien de Pékin qui permit aux touristes chinois d’aller dépenser leur nouvelle fortune dans les boutiques de luxe et de gadgets de Central et de Kowloon.

Mais par la suite, les frictions se sont multipliées. L’épidémie de Sras de 2003 fut importée de la province voisine du Guangdong à Hong Kong, menaçant de mettre le territoire à genoux ; puis les Hongkongais se sont mis à détester la présence massive de continentaux moins sophistiqués que la prétentieuse ancienne colonie british, leurs razzias sur le lait en poudre du territoire lorsque les scandales alimentaires ont provoqué une psychose dans la classe moyenne chinoise, ou encore leur complexe de supériorité vis-à-vis de ces Chinois de fraîche date...

Un exemple : la « guerre du pipi », au printemps dernier, après une altercation, filmée et publiée sur YouTube, entre un couple de Chinois du continent qui faisait faire pipi dans la rue à leur enfant, et des Hongkongais choqués de cette pratique « non civilisée »...

Le 1er juillet de chaque année, également, une grande manifestation pour la démocratie est organisée à Hong Kong – le jour où le Parti communiste chinois célèbre sa naissance en 1921.

La question de la désignation des dirigeants du territoire est posée depuis plusieurs années, mais est véritablement sur la table cette année, dans la perspective du prochain renouvellement du Chef de l’exécutif, en 2017.

Une partie de la société civile et de l’opposition démocratique hongkongaise réclament l’élection du « Chief Executive » au suffrage universel, avec liberté de se présenter pour tous les Hongkongais.

Le choix entre deux ou trois candidats

La douche froide est venue fin août, lorsque le gouvernement central, à Pékin, a refusé tout net. Le principal blocage porte sur la possibilité de se présenter : Pékin accepte de laisser le choix aux Hongkongais, mais seulement parmi deux ou trois candidats approuvés par la Chine, qui auront montré leur « amour pour leur pays »...

Depuis, c’est la montée de la tension. La société civile hongkongaise a lancé le mouvement #OccupyCentral afin de paralyser le fonctionnement du quartier administratif et d’affaires du territoire. Tandis que le gouvernement central sonnait la mobilisation de ses relais à Hong Kong, en premier lieu la communauté d’affaires.

Le président chinois Xi Jinping reçoit, le 22 septembre 2014 à Pékin, une délégation de businessmen de Hong Kong, conduits par Tung Chee-hwa, premier Chief Executive du territoire et tycoon hongkongais (Rao Aimin/AP/SIPA)

Ces efforts pour désamorcer la crise de confiance n’ont pas suffi, et ce sont les étudiants qui ont donné le coup d’envoi de #OccupyCentral, un défi lancé à Pékin dans son arrière-cour.

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La crainte de la contagion

 

De toute évidence, le pouvoir chinois n’a aucune intention de permettre à Hong Kong ce qu’il refuse au reste de la République populaire. Surtout à un moment où il doit faire face à la montée des périls sur les « marches » de l’empire, au Tibet et surtout au Xinjiang, où il refuse le minimum d’autonomie qui est pourtant accordé à Hong Kong et à Macao.

Accorder le suffrage universel à Hong Kong, c’est courir le risque de susciter la même demande au sein de la population chinoise, parfaitement informée, grâce aux réseaux sociaux et à Internet, de ce qui se déroule dans l’ancienne colonie britannique.

Seul Taïwan, dans le monde chinois, fonctionne aujourd’hui selon des règles démocratiques, sans doute imparfaites, mais qui ont déjà permis deux alternances politiques pacifiques par le biais des urnes. Taïwan, que Pékin verrait bien un jour revenir dans le giron de la mère patrie, mais qui a refusé, une nouvelle fois, le principe « un pays, deux systèmes », qui montre aujourd’hui ses limites à Hong Kong.

Le président Xi Jinping est donc confronté à un test politique à Hong Kong qui a des répercussions dans l’ensemble de la Chine, et même au-delà.

Le spectre de Tiananmen

Si les autorités de Hong Kong ne parviennent pas à « réduire » la campagne de désobéissance civile lancée par les partisans de la démocratie, et si celle-ci parvient à gagner le soutien d’une large partie des 7,5 millions d’habitants du territoire, Pékin devra trancher.

Certains opposants font planer le spectre de Tiananmen, et donc d’une intervention de l’armée chinoise stationnée à Hong Kong. Mais 2014 n’est pas 1989 et Hong Kong n’est pas le centre symbolique du pouvoir chinois comme l’est la place Tiananmen à Pékin.

Tous les yeux chinois sont donc fixés sur Hong Kong, ce territoire à l’improbable profil de rebelle, avec ses tours arrogantes et sa place financière conquérante.

http://rue89.nouvelobs.com/2014/09/28/pouvoir-pekin-face-defi-democratique-hongkongais-255136

Gauche molle: La droite prend le Sénat, le FN y entre

dimanche 28 septembre 2014 à 19:39
Gauche molle: La droite prend le Sénat, le FN y entre

Hollande, une défait de plus, une défaite de trop ?

Gauche molle: La droite prend le Sénat, le FN y entre

 

 

La droite conservatrice, dans l'opposition en France, a revendiqué dimanche la reconquête du Sénat, dont elle avait perdu le contrôle en 2011, lors du renouvellement partiel de la Haute assemblée. L'événement constitue une nouvelle gifle électorale pour le pouvoir socialiste.

Pour la première fois, le Front national va également faire son entrée à la chambre haute du Parlement avec deux élus de ses places fortes du sud-est de la France, un événement qualifié de "victoire historique" par la présidente du parti d'extrême droite, Marine Le Pen.

L'UMP et ses alliés centristes de l'UDI ont enregistré un gain de 10 à 20 sièges, ont affirmé plusieurs dirigeants UMP sur la base de résultats partiels à l'issue du second tour.Le tandem UMP-UDI n'avait besoin de reprendre que sept sièges à la gauche pour reconquérir la majorité absolue de 175 sièges sur 348.

L'écrasante victoire de la droite aux municipales de mars était une quasi garantie pour elle de reprendre le contrôle du Sénat, dont les membres sont élus au suffrage universel direct par un collège de grands électeurs représentant à 95% les communes. Le scrutin de dimanche constitue le troisième revers électoral de rang pour les socialistes au pouvoir, après les municipales de mars et les européennes fin mai.

Dans la pratique, il ne devrait pas avoir de conséquence majeure, l'Assemblée nationale conservant la primauté sur le Sénat en cas de désaccord sur un texte législatif. Mais il constitue un mauvais signal pour le président François Hollande, au moment où Nicolas Sarkozy, son prédécesseur, fait son retour en politique avec en ligne de mire la prochaine présidentielle de 2017.

David Rachline (G) devient le plus jeune sénateur de la Ve République. Il sera accompagné de Stéphane Ravier (D). © afp.

 

 

http://www.7sur7.be/7s7/fr/1505/Monde/article/detail/2069256/2014/09/28/Le-FN-entre-au-Senat-la-droite-revendique-la-reconquete.dhtml

 

 

Un pilote de chasse français en Irak qui demandait ma démission de Hollande recherché par les services secrets militaires

dimanche 28 septembre 2014 à 18:35
Un pilote de chasse français en Irak qui demandait ma démission de Hollande recherché par les services secrets militaires

Des services secrets ridicules ?

Un pilote de chasse français en Irak activement recherché par les services secrets militaires

 

Bagdad – Un pilote de chasse français qui participe actuellement aux bombardements des positions  du  est activement recherché par les services secrets dans le but d’être présenté devant le Ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, afin de répondre à des interrogations suite à la publication sur une page Facebook d’une photo, prise en vol durant une mission et sur laquelle il semble demander la  du président .

Le Ministre de la Défense ne décolère pas depuis que ses services lui ont montré une photo d’un pilote français engagé dans le  en Irak où l’on distingue très nettement un panneau demandant la démission du président en des termes très direct. Postée sur une page Facebook anonyme #LaChasseEnIrak, la photo a depuis été retirée et a disparu de presque tous les endroits où l’on pouvait la voir. Apparue un temps sur des forums d’aviation, les webmasters des sites ont préféré la supprimer avant que les services secrets militaires ne viennent frapper à leur porte et leur demande la provenance de l’image. Le pilote-photographe, dont on ne sait rien, s’est pris en photo alors qu’il était en mission de bombardement au-dessus du nord de l’Irak, sans doute au retour de mission. Il avait semble-t-il préparé son coup et s’est même filmé. La vidéo reste toutefois introuvable. Le commandement de la base à Dubaï, où sont stationnés les appareils de combat, n’a répondu à aucune des sollicitations des journalistes et nie même que cet  ait eu lieu. Un Falcon 7X du Cotam, les liaisons militaires, est arrivé tôt dans la matinée sur la base aérienne et va repartir, certainement avec le pilote de la photo, pour qu’il soit interrogé par les autorités militaires françaises qui cherchent à comprendre ce geste.

Plusieurs de ses collègues, qui n’ont pas souhaité être identifiés, tentent d’expliquer le message par une mauvaise orthographe du mot. Il apparaitrait que le pilote voulait écrire «des missions», pour demander à François Hollande de planifier d’autres opérations de bombardement contre les islamistes mais qu’une regrettable erreur, due à un enseignement scolaire laxiste, lui aurait fait écrire «démission» comme s’il demandait le départ du président. Nul doute que la méprise devrait être prochainement expliquée.

http://www.radiocockpit.fr/2014/09/24/un-pilote-de-chasse-francais-en-irak-activement-recherche-par-les-services-secrets-militaires/#sthash.MSyAsI5m.dpuf