PROJET AUTOBLOG


Wikistrike

Site original : Wikistrike

⇐ retour index

La France honore les études du genre

mercredi 18 février 2015 à 23:05
La France honore les études du genre

La philosophe Judith Butler a été décorée chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres, le 26 janvier 2015, par le consul général de France à San Francisco, Pauline Carmona.

Judith Butler est la créatrice des études du genre selon lesquelles, les identités sexuelles ne sont pas biologiquement déterminées, mais socialement construites. L’ancienne présidente de l’International Gay and Lesbian Human Rights Commission a été vivement critiquée par des mouvement traditionalistes pour qui, au contraire, la Nature nous a fait homme ou femme.

En 1992, le Projet Ornicar, alors présidé par Thierry Meyssan, contestait ces deux visions en faisant remarquer qu’il existe plusieurs manière de définir le genre qui donnent toutes des résultats différents : par la présence des organes sexuels, par la production hormonale ou par la génétique. Ainsi, contrairement à une idée reçue, dans un cas sur 700, les personnes ayant des organes génitaux féminins ne pas sont porteuses de chromosomes XX mais XXY, dans un cas sur 20 000, elles sont porteuses de chromosomes XY pourtant réputés masculins. Par conséquent, les notions de genre qui fonctionnent pour la très grande majorité des humains ne peuvent s’appliquer à certains d’entre eux.

En 1994, la conférence convoquée par les Nations unies au Caire, « Population et Développement », fut le théâtre d’un affrontement entre d’un côté la délégation états-unienne défendant les études du genre, et de l’autre les délégations du Vatican et de l’Iran défendant la vision « naturaliste » (bien que celle-ci ne tienne pas compte des nombreuses anomalies de la nature).

En 2013-14, le gouvernement français annonçait sa volonté de promouvoir ce qu’il nomme la « théorie du genre » dans les écoles, soulevant une forte vague de contestation. En définitive, il retirait son projet et affirmait qu’il n’y a pas de « théorie du genre ».

Les partisans des études du genre visent à créer une société dans laquelle les hommes et les femmes seraient absolument interchangeables, ce qui correspond à leur définition de l’« égalité ». Au contraire, les partisans de la vision « naturaliste » défendent une division des sociétés dans laquelle chaque sexe aurait une fonction particulière ; ce point de vue n’impliquant pas de hiérarchie entre les sexes et étant compatible avec la théorie de « l’égalité en droits ».

 

Source

Officiellement, l'Alaska est... russe !

mercredi 18 février 2015 à 20:03
Officiellement, l'Alaska est... russe !

A la fin de l’article, Danielle Millioud nous fournit quelques liens sur le sujet qui valent le détour.

*

Vous pouvez regarder deux vidéos très intéressantes concernant la vente fictive de l’Alaska. Il s’agit d’une communication d’Ivan B. Mironov, titulaire d’un doctorat en histoire, présentée le 24 octobre 2013 à la Conférence « Questions sur les falsifications de l’histoire russe » à la Bibliothèque russe d’Etat ainsi qu’un clip vidéo sur le même sujet.

 

 

…C’est précisément aux USA que j’ai eu l’occasion de voir une information extrêmement curieuse. Il semblerait que l’Amérique russe n’ait pas été vendue aux USA ! Ce qui s’est passé réellement est tout autre. En 1863-64, deux escadres commandées par les contre-amiraux S.S. Lesokovski et A.A. Popov ont participé à des opérations militaires aux côtés du gouvernement fédéral du Nord afin d’entraver les communications de la Grande-Bretagne et de la France qui soutenaient les Sudistes. Ce qui a contribué à la victoire des Nordistes. Pour compenser en quelque sorte les dépenses que l’Empire russe avait encourues pour armer ces escadres, on a imaginé au Congrès américain l’idée d’un repaiement fictif de ces dépenses sous forme d’une location du territoire de l’Amérique russe. Cependant, même sous cette forme, le remboursement des dépenses du gouvernement tsariste pour cette campagne militaire a eu de la peine à passer au Congrès. Ils ont été loin de tous s’accorder sur le fait qu’il ne s’agissait pas de la location d’un territoire pour 99 ans mais en réalité du remboursement secret pour l’aide militaire fournie par l’Empire russe. Ensuite très nombreux ont été ceux qui ont parlé d’une véritable vente de l’Amérique russe aux Etats-Unis, et on exhibe le texte de l’accord de vente, mais non pas l’original. « On se demande bien pourquoi » personne ne montre l’original…

Le chèque de 7 millions de dollars reçu des USA en 1867 pour la location de l’Amérique russe – l’Alaska.

Article d’A. Tetiouchine dans Politikus.ru du 13 février 2015, traduit par Danielle Millioud pour Réseau International

***

Depuis quelques années, on peut lire des articles à ce sujet dans différents médias et forums. Voici quelques liens en français :

http://fr.rbth.com/art/2014/05/05/pourquoi_la_russie_vendit_lalaska_aux_etats-unis_28971.html

http://www.courrierinternational.com/article/2004/11/18/rousskaia-alaska

http://www.egaliteetreconciliation.fr/Une-petition-en-ligne-demande-le-rattachement-de-l-Alaska-a-la-Russie-24265.html

http://www.lepoint.fr/monde/rendez-l-alaska-a-la-russie-28-03-2014-1806539_24.php

 

 

Article lu sur RI

Allemagne : préservatifs, érection, masturbation, positions et plaisir au menu des cours des enfants du primaire

mercredi 18 février 2015 à 15:37
Allemagne : préservatifs, érection, masturbation, positions et plaisir au menu des cours des enfants du primaire

Apprendre à enfiler un préservatif de la bonne taille sur un concombre... Être rassuré sur toutes les questions qu'on se pose sans oser les aborder avec ses parents : érection, masturbation, phimosis, acné, taille des seins ou du pénis, éjaculation précoce, frigidité... Et rentrer chez soi avec trois paquets de préservatifs de couleurs et de goûts différents. Dès l'école primaire, les petits Allemands, accompagnés de leurs enseignants, vont régulièrement suivre des stages d'éducation sexuelle dans un centre spécialisé. 

http://lesmoutonsenrages.fr/2015/02/17/allemagne-preservatifs-positions-et-plaisir-au-menu-des-cours-deducation-sexuelle/

Il est loin, le temps où ils jouaient au docteur sous la couette du lit de leur chambre d'enfant, achetaient sous cape un magazine érotique au kiosque à journaux de la gare ou étaient solennellement convoqués dans le bureau du père "pour parler en quelques minutes de certaines choses"... Les jeunes Allemands d'aujourd'hui sont incollables quand il s'agit de sexe. Ce ne sont plus seulement les méthodes contraceptives et les dangers des maladies vénériennes ou du sida qu'ils apprennent, mais aussi les différentes positions, le moyen le plus sûr de donner du plaisir à son partenaire, les incertitudes et les ratés de la sexualité. Les cours d'éducation sexuelle actuels ne laissent plus rien au hasard des premières expériences. 

Trop tôt, trop explicite, trop cru 

Mais, depuis un an, les parents d'élèves défilent par centaines dans les rues allemandes sous la bannière "Parents inquiets". Ils s'opposent aux cours d'éducation sexuelle à l'école qui, selon eux, blessent la pudeur de leurs enfants et risquent de les traumatiser à vie. Trop tôt, trop explicite, trop cru, se plaignent ces parents montés sur les barricades. Ils estiment que c'est dans le giron de la famille et selon les normes de celle-ci que les enfants doivent apprendre "les choses de la vie et de l'amour". "Bas les pattes ! Ne touchez pas à nos enfants !", "Les enfants ont besoin d'amour, pas de sexe !" s'exclament ces parents scandalisés que ces cours soient obligatoires. En effet, ceux qui refusent que leurs enfants participent à ces stages sont passibles de poursuites judiciaires. Une manifestation est prévue chaque mois dans une grande ville : en mars à Munich, en avril à Kassel. 

Soupçonné d'avoir été récupéré par des chrétiens intégristes, des extrémistes de tout bord et des groupuscules homophobes, le mouvement prône le retour à la famille traditionnelle et à ses solides valeurs. Les militants les plus durs accusent l'école de recommander le libertinage sexuel et de pousser les jeunes à l'homosexualité. Béatrice Bourges, cofondatrice de la Manif pour tous en 
France et désormais présidente du groupuscule Printemps français, est venue apporter son soutien l'an dernier à Cologne à ces "parents inquiets"...

http://www.lepoint.fr/monde/allemagne-preservatifs-positions-et-plaisir-au-menu-des-cours-d-education-sexuelle-15-02-2015-1905241_24.php

Un expert en physique nucléaire inquiétant prend la tête du Pentagone

mercredi 18 février 2015 à 15:29
Un expert en physique nucléaire inquiétant prend la tête du Pentagone

Ashton Carter, expert nucléaire auteur d'articles aux titres terrifiants, prend la tête du Pentagone. Il remplace le contesté Chuck Hagel qui n'a pas réussi à faire ses preuves au Pentagone. 

Barack Obama a nommé un nouveau chef du Pentagone. Ashton Carter arrive à la tête du plus imposant appareil militaire de l'histoire de l'humanité avec un profil singulier: un doctorat en physique nucléaire. Jamais des spécialistes possédant un tel profil ne se retrouvent à un tel poste, relève Le
Journal de Montréal

M.Carter s'est fait la main depuis 20 ans dans les couloirs du Pentagone et il a développé une vision apocalyptique de ce que les ennemis des Etats-Unis peuvent leur faire subir. Au milieu des années 2000, par exemple, il a publié une analyse au titre terrifiant : "Le lendemain: actions à prendre à la suite d'une explosion nucléai¬re dans une ville américaine". 

Il y proposait, par exemple, de fermer les autoroutes aux survivants paniqués pour faciliter la circulation des véhicules d'urgence. Il envisageait l'évacuation massive des grandes villes, s'attendant à ce que d'autres explosions surviennent si la première avait réussi. 

Walter Pincus, journaliste du Washington Post qui décortique les textes gouvernementaux les plus obscurs, a constaté que Barack Obama avait demandé au Congrès 8,8 milliards de dollars pour l'armement nucléaire du pays pour 2015-2016: ceci représente une hausse de plus de 10% par rapport à l'année dernière. 

M.Pincus conclut que ces demandes budgétaires donnent le sentiment que les Etats-Unis se préparent, en fait, à une guerre atomique. 

 

Source

Plus de suicides après un pic de pollution

mercredi 18 février 2015 à 12:48
Plus de suicides après un pic de pollution

 

Suite à un pic de pollution, on observe une hausse de 20% des suicides dans la population, en particulier chez les hommes, révèle une étude américainepubliée dans l'American Journal of Epidemiology. S'il est pour l'instant difficile d'établir un lien de causalité, les explications biologiques ne manquent pas. 

Encore peu connu, le phénomène a déjà été mis en évidence en 2010 en Corée du Sud, puis en 2011 à Taïwan. Or les pays asiatiques présentent une sociologie du suicide particulière : taux plus élevé, taux femmes/hommes plus élevé, plus de personnes âgées. Difficile d'étendre ces conclusions aux pays occidentaux, tant les causes de suicide, qu'elles soient sociales, environnementales ou génétiques, sont complexes. 

C'est pourtant ce à quoi sont parvenus Amanda Bakian, psychiatre à l'université d'Utah à Salt Lake City, et ses collègues. Les chercheurs ont analysé 1.546 suicides survenus entre 2000 et 2010 dans cette ville de l'ouest des États-Unis, uniquement des tentatives « réussies », en fonction de la concentration atmosphérique de plusieurs polluants. 

C'est avec le dioxyde d'azote (NO2) que le lien est le plus marqué : dans les 3 jours suivant un pic atmosphérique, le risque de suicide est accru de 20%. Quant aux particules de moins de 2,5 µm (PM2,5), les chercheurs observent une légère hausse, de 5%. 

+35% au printemps 

Particulièrement sensibles à cet effet de la pollution, les hommes et les personnes âgées de 36 à 65 ans voient leur risque s'accroître encore plus au printemps et à l'automne, jusqu'à 35% par rapport à une période sans pic de NO2. Le risque suicidaire est notoirement plus élevé lors des saisons de transition qu'en hiver ou en été, probablement pour des raisons météorologiques. 

S'il n'est pas exclu que la pollution cache d'autres facteurs de risque, elle pourrait fort bien jouer un rôle physiologique direct. Parmi les hypothèses évoquées par les chercheurs, le NO2 et les particules fines pourraient, par leurs effets inflammatoires, exacerber une dépression préexistante. Ou encore entraîner une moindre oxygénation du cerveau, favorisant ainsi la production de sérotonine, neurotransmetteur lié au risque de suicide 

« Si l'étude ne prouve pas que la pollution de l'air déclenche un passage à l'acte, elle suggère que ces polluants pourraient interagir avec d'autres facteurs dont on sait qu'ils accroissent le risque de suicide », concluent les chercheurs dans un communiqué de l'université de l'Utah. Prochaine étape pour l'équipe, mieux cerner les facteurs, sociologiques, démographiques et génétiques, associés au risque suicidaire après un pic de pollution.

 

Source