PROJET AUTOBLOG


Wikistrike

Site original : Wikistrike

⇐ retour index

Ebola : ce qu'on ne vous dit pas

mercredi 15 octobre 2014 à 11:32

 

Ebola : ce qu'on ne vous dit pas

 

 

 

 

 

Vous pouvez afficher les sous-titres en français. Appuyez sur lecture puis allez dans options sous-titres « oui » , 
puis traduire en français

Il y a quelque chose de considérablement important que les médias institutionnels et les autorités de la santé publique ne vous disent pas à propos de l'épidémie Ebola en Afrique de l'Ouest. 


L'information que je m'apprête à vous présenter ici est terrifiante. Il n'y a vraiment aucun moyen de la contourner. 

À l'heure actuelle, l'Afrique de l'Ouest est en train de vivre 
la pire épidémie de l'histoire connue sous le nom de la fièvre Ebola . Cette épidémie est en plein essor et traverse les frontières à un rythme alarmant en voyageant au-delà des frontières physiques. L'épidémie est déjà en train de s'étendre à travers quatre pays, la Guinée, le Libéria, la Sierra Leone et maintenant le Nigeria. Ce dernier saut au Nigeria est particulièrement grave car l'individu infecté a véhiculé le virus par avion à Lagos au Nigeria, une ville avec une population qui dépasse 21 millions d'habitants. Les médecins sans frontières ont déclaré que cette épidémie était«hors de contrôle»

Et pour aggraver les choses, il y a quelque chose d'extrêmement important que les médias institutionnels et les responsables de la santé publique ne vous disent pas au sujet de cette crise. 

Vous remarquerez si vous lisez n'importe quel article institutionnel sur ce thème qu'il y a une insistance comme quoi le virus Ebola est transmis uniquement par contact physique et fluides corporels. Ce n'est pas le cas, du tout. 


D'après une étude réalisée en 2012, le virus Ebola a réussi à se déplacer entre les porcs et les singes qui étaient dans des cages séparées sans jamais avoir été en contact direct. 

Bien que le mode de transmission de cette étude n'ait pas été officiellement déterminé, l'un des scientifiques impliqués, le Dr Gary Kobinger du Laboratoire national de microbiologie à l'Agence de santé publique au Canada, 
a déclaré à la BBC News qu'il croyait que l'infection s'était répandue à travers les grosses gouttelettes qui étaient suspendues dans l'air.

«Ce que nous suspectons se passe dans les grosses gouttelettes; elles peuvent rester dans l'air, mais pas longtemps; elles ne vont pas loin « , a-t-il expliqué. « Mais elles peuvent être absorbées par les voies respiratoires, et c'est ainsi que l'infection commence, et c'est ce que nous pensons, car nous avons eu beaucoup de preuves que le virus se propage de cette façon dans les poumons des primates non-humains. »

Traduction: Ebola est un virus aérien. (Comme indiqué dans la vidéo ci-dessus et dans un langage simple, il traverse l'air) 

ACTUALITE : Quelqu'un a fait remarquer sur le plan médical que si le virus est transmis à travers de minuscules gouttelettes dans l'air, il ne serait techniquement pas appelé « virus aérien ». Aérien en termes médicaux signifierait que le virus a la capacité de rester en vie sans véhicule liquide. 

D'une part, il s'agit d'une question de sémantique, et nous prenons bonne note de ce point, mais gardez à l'esprit que l'étude n'a pas officiellement déterminé comment le virus voyage à travers l'air, l'étude a simplement établi qu'il se déplace en effet dans l'air. L'hypothèse du docteur Kobinger concernant les gouttelettes n'est qu'une hypothèse. Cependant, ce que la personne moyenne doit comprendre est très simple: si vous êtes dans une pièce avec une personne infectée par le virus Ebola, vous n'êtes pas en sécurité, même si vous ne la toucher pas ou que vous n'échange aucun fluide corporel, et c'est une chose qu'on ne nous dit pas dans les médias traditionnels. Essentiellement, l'utilisation du mot «aérien» dans cet article est utilisé en terme profane. 

Maintenant, toute cette information n'est pas une spéculation pour savoir si certains de ces «journalistes» et organismes de santé publique qui ne cessent de répéter le discours officiel concernant les moyens de transmission est un mensonge, ou s'ils sont tout simplement en train de participer à une sorte d'étalage d'incompétences synchronisées massives, mais il est évident que cette déclaration bâclée est sans aucun doute susceptible de tuer beaucoup de personnes en ce moment, et peut en effet mettre toute l'humanité en danger. 

Comment? 

En convaincant les gens que le virus ne peut pas voyager à travers l'air, il y a des précautions importantes qui ne sont pas prises qui pourraient réduire la propagation du virus. Par exemple, les autres passagers de l'avion qui se sont rendus à Lagos, au Nigeria n'ont pas été mis en quarantaine. 

[Actualité du 6 août]
Selon l'agence de presse et la BBC, Patrick Sawyer, l'homme infecté du virus Ebola qui s'est rendu à Lagos (Nigeria) par avion aurait transmis la maladie à huit personnes avant d'avoir été isolé correctement.

Les autorités sanitaires nigérianes ont reconnu qu'ils n'ont pas immédiatement mis en quarantaine un passager aérien malade qui est décédé plus tard d'Ebola, en annonçant aussi que huit professionnels de la santé qui avaient été en contact direct avec lui étaient actuellement en isolement avec des symptômes de la maladie.

En dépit de la gravité de cette maladie et du fait que la BBC a elle-même mené une étude en 2012 qui a démontré que le virus Ebola se propage dans l'air, personne dans les grands médias n'a changé l'information officielle concernant la transmission . 

La tournure de la presse à ce sujet:

Les experts disent que les personnes infectées par le virus Ebola ne peuvent propager la maladie qu'à partir de leurs fluides corporels et ensuite ils manifestent des symptômes.

Depuis CNN:

L'Ebola se propage par le contact avec les organes et les fluides corporels tels que le sang, la salive, l'urine et d'autres sécrétions des personnes infectées.

La BBC elle-même décrit d'une manière descriptive le second cas au Nigeria:

Le virus se propage au contact du sang infecté et de fluides corporels - et toucher le corps d'une personne qui est mort du virus Ebola est particulièrement dangereux.

Pour remettre les choses dans leur contexte, le virus Ebola tue entre 50% et 90% de ses victimes, les enjeux sont trop importants et comportent des dimensions multiples à présent. 

NOTEZ: Il a été indiqué dans trois articles distincts depuis Mars 2014 que le virus Ebola se propage dans l'air, 
iciici et ici, mais les médias ont continué à déformer les vecteurs de transmission. 

MISE À JOUR IMPORTANTE: Le 13 Août: 
Le CDC a admis que le virus Ebola peut voyager à travers l'air , mais ils ont fait par ailleurs un rapport d'une manière très sournoise et difficile à trouver. La déclaration suivante est ajoutée comme une note de bas de page:

Un contact occasionnel est défini comme a) être à environ 1 mètre ou dans la pièce ou la zone de soins pendant une période de temps prolongée sans porter d'équipement de protection recommandé ou être brièvement en contact direct (par exemple, serrage de main) avec un cas EVD sans porter l'équipement de protection recommandé.

L'implication de cette déclaration est très claire: en effet, le virus Ebola voyage à travers l'air. Cette information est cruciale et elle devrait être mise en évidence sur chaque page, mais cependant, elle est nichée en petits caractères où beaucoup ne peuvent la voir. Le CDC a précédemment mené des campagnes infographiques affirmant que le virus Ebola ne se déplace pas dans l'air (voir image ci-dessous), ce qui est tout à fait irresponsable de leur part. 

-Quelques faits concernant Ebola 
-Vous ne pouvez attraper Ebola par l'air 
-Vous ne pouvez attraper Ebola par l'eau 
-Vous ne pouvez attraper Ebola par la nourriture 
-Vous pouvez seulement attraper Ebola lorsque vous entrez en contact avec des liquides organiques d'un patient malade ou d'une personne décédée du virus Ebola, ou par exposition aux objets contaminés tels que les aiguilles. Ebola ne présente pas de risques sérieux aux Etats-Unis.

Chapeau bas à la Pontiac Tribune pour nous faire prendre conscience de cette information dans leur article. 

Notez que nous avons 
sauvegardé une version du contenu de la page CDC au cas où ils décident de le changer dans un futur proche. 

En outre, si les vecteurs officiels de transmission sont précis, s'il vous plaît demandez-leur d'expliquer comment 
170 de leurs agents humanitaires ont également été contaminés malgré leur protection de la tête aux pieds ? 

Cette souche particulière du virus Ebola n'est pas Ebola Zaïre. Il s'agit d'une nouvelle souche, et il peut en fait être plus dangereux qu'Ebola Zaïre. Pas à cause de la différence dans les symptômes (car les symptômes sont identiques), mais parce que ce nouveau virus semble être plus difficile à endiguer. Que ce soit en raison de certaines caractéristiques du virus lui-même ou si c'est simplement des circonstances du hasard, la vitesse à laquelle cette épidémie a pris de l'ampleur est sans précédent. 

Selon le CDC ce virus est génétiquement 
97% similaire à la souche Zaïre.Toutefois, si vous êtes intéressé par les liens phylogénétiques (de la lignée génétique) de la souche Zaïre, vous devriez lire les analyses "Phylogenetic Analysis of Guinea 2014 EBOV Ebolavirus Outbreak" sur plos.org. 

Une autre étude réalisée par le New England Journal of Medicine (c'était celui référencé par le CDC) désigne spécifiquement les parties différentes du code génétique :

Les trois séquences, chacune ont une longueur de 18 959 nucléotides et sont identiques à l'exception de quelques polymorphismes aux positions(positionnés à) 2124 (G → A, synonyme), 2185 (A → G, NP552 glycine → acide glutamique), 2931 (A → G, synonyme ), 4340 (C → T, synonyme), 6909 (A → T, sGP291 arginine → tryptophane), et 9923 (T → C, synonyme).

Notez qu'il ne semble pas encore y avoir de consensus sur l'appellation de cette nouvelle souche. Une étude nommée «la Guinée EBOV» a fait référence à cet égard, ainsi qu'une autre appelation «Guinée 2014 EBOV virus Ebola » et d'autres font encore référence à celle-ci comme le Zaïre. Étant donné que nous ne pouvons nommer spécifiquement le sujet, le virus a muté en utilisant l'ancien trompeur sous d'autres formes et aspects. 

A présent, la question que chacun se pose est de 
savoir si ce virus peut se propager à l'extérieur de l'Afrique. En considérant le fait que le virus Ebola a une période d'incubation de trois semaines et qu'il peut voyager dans l'air, arriver clandestinement à bord d'un vol international, nous laisse penser que cela est possible. Il y en a certains qui minimisent la probabilité de ce résultat, et pour être honnête, j'espère qu'ils ont raison, mais le simple fait que la question soit fondée sur une évaluation erronée, les gens continueront à nier l'évidence qu'Ebola est un virus aéroporté. 

Maintenant, la première chose que vous pourriez ressentir face à cette situation est un sentiment de peur et d'impuissance, bien que cela soit une réaction tout à fait normale, il ne faut pas. Au lieu de cela, nous devrions penser en termes de mesures concrètes que nous pouvons prendre pour influencer le résultat. 

Une chose que nous pouvons tous faire est de commencer à affronter les journalistes et les fonctionnaires qui continuent à faire de fausses déclarations concernant la façon dont le virus Ebola se propage. Utilisez les liens de l'étude originale, comprenez l'histoire et 
l'origine de son évolution, Ebola l'Organisation mondiale de la santé et prenez note du reportage de la BBC à partir de 2012 et de cette vidéo pour remettre en place ces fausses informations diffusées. 

Nous devons également faire face à la réalité qu'il n'y a pas et qu'il y a un gros manque d'efforts coordonnés de la communauté internationale visant à limiter les dégâts. Ceci fait preuve de superficialité et d'étroitesse d'esprit, mais il y a la possibilité très réelle que cela devienne un événement majeur. 

Les médecins qui travaillent sur le terrain en Afrique de l'Ouest 
n'ont pas assez de personnel ou de ressources pour faire face à cette situation. Il est absolument inexcusable de la part des États-Unis et de l'Union européenne d'investir des milliards de dollars des contribuables dans leurs jeux de pouvoir en Ukraineet en Syrie (d'ailleurs en ce moment ils sont dans un processus de dégradation) pendant que le virus Ebola s'implante directement en Afrique.Toutes les ressources disponibles devraient être déplacées vers l'Afrique de l'Ouest afin de contenir et de mettre un terme à cette épidémie maintenant. 

Ce problème doit être pris très au sérieux. Appelez-les, écrivez-leur, chahutez les entre les rues si le vous devez, mais ne leur permettez pas d'ignorer cette question. Ne leur permettez pas d'avoir certains projets et de prétendre plus tard qu'ils ne savaient pas. Rendez-leur cette tache impossible. 

Maintenant, que cette politique officielle autour de la crise Ebola change ou pas, il y a quelques précautions que vous devez prendre dès maintenant pour vous et votre famille. 

1. Sachez chez qui partir si vous deviez quitter votre domicile dans un court délai. Si Ebola s'échappe de l'Afrique, le dernier endroit où vous puissiez être est dans une région métropolitaine densément peuplée. Il se peut que la meilleure destination pour votre famille soit une zone rurale près de votre maison actuelle, mais si vous avez déjà des préoccupations à propos de votre gouvernement et de la manière dont il gère ce genre de crise, alors vous devez peut-être commencer à chercher des solutions alternatives. Trouver un autre endroit qui convient aux besoins de votre famille est quelque chose qui nécessite beaucoup de temps et de recherches, donc prenez le temps de discuter de cette question. Les principales caractéristiques que vous devriez examiner pour une autre destination sont en termes de géographie, de l'environnement politique, du climat, de la densité de la population et des conditions et exigences de visa. Idéalement, vous pouvez vous rendre finalement dans un endroit qui est géographiquement isolé dans une certaine mesure. 

2. Si vous n'avez pas de passeport ainsi que les personnes à votre charge, faites-les maintenant. Cela ne veut pas dire que vous devrez quitter votre pays, mais vous devriez avoir les moyens de le faire. Dans les pays qui sont exposés aux éruptions de l'épidémie Ebola, il devient de plus en plus difficile d'en sortir. Les frontières se ferment quotidiennement. 
Les vols s'annulent. Tout cela n'est s'est pas produit d'une manière soudaine, et c'est pour ça que vous ne voudrez certainement pas perdre de temps à attendre qu'on vous délivre votre passeport si Ebola arrive dans votre ville. 

3. Prenez conscience de ce que vous voulez emporter avec vous si vous deviez quitter votre pays sans préavis. Ayez ces articles prêts à partir avec les bagages nécessaires pour les transporter. Il serait sage d'envisager l'achat d'un lot de masques chirurgicaux dans le cadre de cette escapade. 

Maintenant, si vous y pensez, ces préparations sont des mesures sages à prendre indépendamment du fait que la situation d'Ebola se détériore ou pas. Savoir où aller en cas d'urgence et avoir les moyens d'y arriver dans un court préavis est important pour de nombreuses situations. La population civile en Irak, en Syrie, à l'est de l'Ukraine et à Gaza peut en témoigner. 

Quoi que vous fassiez, ne laissez pas la peur prendre le contrôle de votre esprit. Prenez les mesures que vous pouvez prendre dès à présent, suivez calmement la situation et soyez prêts à vous adapter si nécessaire. 

[Mis à jour du 31 Juillet]: Que devons-nous penser des personnes 
européennes et américaines qui ont été exposées au virus et qui sont retournées dans leur pays d'origine. Il est fort probable que le virus ait voyagé avec eux et leur cas doit continuer à être hautement analysé. Le vrai danger n'est pas dans ces transferts et dans les quarantaines très contrôlées, mais plutôt dans le flux continu de l'air de ces régions à cause du voyage. Trente-cinq pays ne sont qu'à un vol près d'une zone Ebola en ce moment. 

Pourquoi est-ce que ce voyage de l'air aléatoire est plus dangereux? 

Parce que s'il s'infiltre quand les gens n'en tiennent pas compte, il peut se propager avant que les mesures de confinement ne soient mises en place. 

[Mise à jour du Le 10/10 à 11:26 ] 
La France a eu sa première alerte de cas d'Ebola récemment même s'il s'est avéré négatif. Vous devriez vraiment garder un œil sur la situation. Ebola se propage de façon exponentielle en Afrique de l'ouest à ce stade. Le nombre de cas se multiplie toutes les trois semaines. Pendant que le nombre de personnes contaminées augmente dans la zone chaude infectée, de nouvelles chances de cas augmentent aux États-Unis ou en Europe. 

P.S. Si vous voulez en savoir plus sur le virus Ebola, je vous recommande fortement de lire « The Hot Zone » par Richard Preston. 

Références: 


http://www.washingtonpost.com/blogs/worldviews/wp/2014/07/28/this-is-the-worst-ebola-outbreak-in-history-heres-why-you-should-be-worried/?tid=pm_world_pop 

http://www.bbc.com/news/world-africa-27953155 

http://www.nature.com/srep/2012/121115/srep00811/full/srep00811.html 

http://www.bbc.com/news/science-environment-20341423 

http://www.standardmedia.co.ke 

http://www.cdc.gov/vhf/ebola/outbreaks/guinea/?mobile=nocontent 

http://currents.plos.org/outbreaks/article/phylogenetic-analysis-of-guinea-2014-ebov-ebolavirus-outbreak-2/ 

http://www.nejm.org/doi/full/10.1056/NEJMoa1404505?query=featured_home&&&#t=article 

http://www.telegraph.co.uk/health/healthnews/11000023/Expert-Ebola-will-reach-the-UK.html 

http://www.nature.com/srep/2012/121115/srep00811/full/srep00811.html 

http://www.bbc.com/news/science-environment-20341423 

http://www.cbc.ca/news/health/ebola-outbreak-more-than-doctors-needed-to-contain-west-africa-s-unprecedented-crisis-1.2720882 

http://scgnews.com/the-ukraine-crisis-what-youre-not-being-told 

http://scgnews.com/the-syrian-war-what-youre-not-being-told 

http://www.telegraph.co.uk/news/worldnews/africaandindianocean/10996489/Ebola-worst-ever-outbreak-shuts-Liberia-borders.html 

http://edition.cnn.com/2014/07/31/health/ebola-outbreak/index.html 

http://qz.com/242388/here-are-all-the-35-countries-one-flight-away-from-ebola-affected-countries/ 

http://www.amazon.com

 

 

Source anglophone

L'Otan et l'UE piratés plusieurs années durant grâce à une faille de Windows

mercredi 15 octobre 2014 à 09:22
L'Otan et l'UE piratés plusieurs années durant grâce à une faille de Windows

Poutine aux manettes ?

 

L'Otan et l'UE piratés plusieurs années durant grâce à une faille de Windows

 

Des pirates informatiques installés en Russie ont profité d'une faille dans le système d'exploitation Windows de Microsoft pour espionner pendant plusieurs années l'Otan, des gouvernements européens et d'autres organisations, selon un rapport publié mardi.

Ce rapport de la société de cybersécurité iSIGHT Partners révèle que cette faille, baptisée "ver des sables", a permis aux pirates d'avoir accès aux ordinateurs utilisant toutes les versions de Windows pour PC et serveurs. Ceci depuis 2009. Elle a précisé que Microsoft avait été prévenu de cette vulnérabilité et s'employait à fournir un programme correctif dès mardi. Près de 90% des PC dans le monde fonctionnent sous Windows. 

Otan, Kiev, Europe, entreprises... 
Le rapport indique que les pirates ont commencé à exploiter cette faille dès 2009 mais ont donné un coup d'accélérateur fin 2013, à mesure que la crise en Ukraine se développait. Les cibles des pirates incluaient l'Otan, des organisations du gouvernement ukrainien, des gouvernements d'Europe occidentale, des entreprises des secteurs énergétiques et des télécoms en Europe ainsi que des institutions universitaires aux Etats-Unis. Mais "la visibilité est limitée et il est possible que le groupe ait eu davantage de cibles", ont souligné les auteurs de ce rapport. 

Attaques orientées
De nombreuses attaques "ont été spécifiquement orientées vers le conflit entre l'Ukraine et la Russie et sur les problèmes géopolitiques au sens large en rapport avec la Russie", ont-ils poursuivi. "Nous avons immédiatement prévenu les entités ciblées, nos clients dans les multiples gouvernements et le secteur privé, et commencé à travailler avec Microsoft pour retracer cette campagne (de piratage) et mettre au point un correctif", a déclaré iSIGHT. 

 

Source: 7s7

Fusion froide : le chat (E-Cat) est enfin sorti de sa boîte

mercredi 15 octobre 2014 à 09:06
Fusion froide : le chat (E-Cat) est enfin sorti de sa boîte

Quand le chat sort ses griffes

 

Fusion froide : le chat (E-Cat) est enfin sorti de sa boîte

 

 

Par Jean-Pierre Cousty

Il y a plus d’une vingtaine d’années, déjà, la science découvrait une nouvelle forme d’énergie révolutionnaire, laquelle reste encore largement inexpliquée dans sa théorie. D’abord révélée par deux scientifiques de renom, MM. Pons et Fleischmann en 1989, la fusion froide, ou LENR (Low Energy Nuclear Reaction ou réactions nucléaires à basse énergie), cette découverte a rapidement été mise à l’écart par la physique nucléaire conventionnelle et officiellement oubliée.

Pas par tout le monde car il y a 4 ans, un ingénieur italien, Andrea Rossi, réussissait à mettre au point un appareil, empiriquement (il dit avoir essayé des centaines de combinaisons), avec l’aide du Prof. Focardi. Cet appareil baptisé, E-cat, pour « energy catalyzer » ne cesse d’émerveiller ceux qui l’ont vu fonctionner. Il s’agit d’un petit tube contenant une poudre mystérieuse, principalement du nickel en présence d’hydrogène, laquelle, échauffée au démarrage par une résistance, délivre une chaleur pouvant atteindre 1400°C et cela pendant plusieurs mois avec un très bon rendement (COP1).

Depuis, bien sûr, il y a eu de nombreux détracteurs avec des épisodes très virulents2 car la fusion froide ne rentre pas dans la bonne orthodoxie de la physique nucléaire classique. Comment peut-on imaginer la fusion froide alors que la science officielle ne considère la fusion des atomes d’hydrogène qu’à des températures extrêmement élevées, identiques à la température de surface du soleil, de l’ordre de plusieurs millions de degrés. Voir l’étude en cours avec la construction pharaonique du fameux Tokamak, d’ITER, de Cadarache.

Malgré l’enjeu considérable de la découverte ainsi que les congrès annuels répétés, dans plusieurs pays du monde, dont les États-Unis, la Corée, et bien d’autres, les médias traditionnels sont restés discrets et ont passé sous silence toutes les péripéties d’essais, de contre-essais, pendant presque quatre ans3.

Mais aujourd’hui, et pour la première fois, des essais ont été effectués par une équipe de scientifiques d’universités (italienne et suédoise) totalement indépendante et soumise au strict protocole des comités de lecture. Les essais ont commencé en mars 2014 et le rapport final vient juste de « fuiter », le 8 oct. 2014, sur le net, avec semble-t-il, l’approbation de l’ingénieur A. Rossi. Ce rapport devrait permettre à l’ingénieur Rossi de sortir de l’ombre pour marquer sa victoire totale sur ses nombreux détracteurs. Le but, pourtant, n’étant pas de faire taire les critiques mais d’apporter au monde la certitude d’une découverte extrêmement importante.

Vue de l’E-Cat (452 g – diam. 2cm – long. 20cm).

Vue de l’E-Cat (452 g – diam. 2cm – long. 20cm).

laboratoire d’essais à Barbengo

Vue du laboratoire d’essais à Barbengo (Lugano) en Suisse.

 

Voici quelques extraits du préambule du rapport :

« … Le réacteur nommé e-cat contient une petite charge d’hydrogène, de la poudre de nickel avec en plus quelques additifs, principalement du lithium. La réaction est amorcée par la chaleur de résistances autour du tube du réacteur. Les mesures de la puissance émise du réacteur ont été exécutées avec une image thermique à haute résolution. […] Les données ont été rassemblées pendant 32 jours de suite en mars 2014. Le réacteur a été mis à environ 1260 ºC dans la première moitié du test et à environ 1400 °C dans la deuxième moitié. Le bilan énergétique mesuré a apporté un COP* d’environ 3.2 et 3.6 pour respectivement les 1260 ºC et 1400 ºC des essais. L’énergie nette totale obtenue pendant les 32 jours exécutés était environ 1,5 MWh. Cette quantité d’énergie est beaucoup plus grande que celle qui pourrait être obtenue de n’importe quelle source chimique connue dans le petit volume du réacteur… La composition d’isotope dans le lithium et le nickel a changé considérablement après les tests… Aucune radioactivité n’a été détectée à l’extérieur du réacteur pendant l’essai. »

Les auteurs poursuivent : « Même dans les scénarios les plus conservateurs, nous avons des valeurs qui nous permettent de conclure que le réacteur étudié ici ne peut être considéré comme une source conventionnelle d’énergie. »

Ces spécialistes insistent pour dire que les performances n’ont pas été poussées à l’extrême, ce n’était pas l’enjeu, et que les 32 jours d’essais ne constituent pas une indication de durée maximale d’utilisation. Rossi a par ailleurs indiqué avoir fait des essais sur des durées de six mois en continu, avoir fait fonctionner son appareil en auto-alimentation et avoir obtenu des C.O.P supérieurs avec d’autres paramètres. Le rapport donne cependant beaucoup d’informations de tous ordres, même sur la composition de la poudre contenue dans le tube. Il s’agit d’une poudre très fine de nickel, avec du lithium, du fer, de l’aluminium et de la poudre donnant de l’hydrogène comme catalyseur, avec de l’oxygène et du carbone. Ce n’est pas avec ce type d’indications qu’il devrait être possible de copier le procédé de l’ingénieur Rossi.

Les auteurs concluent : « En résumé, la performance du réacteur E-cat est remarquable. Nous avons un dispositif d’énergie thermique généreux, compatible avec des transformations nucléaires, mais il fonctionne à basse énergie et ne donne ni déchets radioactifs nucléaires, ni n’émet de radiation. D’après la culture générale de base de la physique nucléaire ceci ne devrait pas être possible… Les résultats d’E-Cat sont trop remarquables pour ne pas donner suite. De plus, si l’E-Cat prouve ses performances dans la durée avec de nouveaux tests, l’invention E-Cat a un grand potentiel pour devenir une source d’énergie importante. »

Position E-Cat

Position de l’E-Cat (macaron rouge) par rapport aux autres énergies (Plutonium, essence, hydrogène, éoliennes, batteries lithium-ion, méthane…) D’après phys.org.

 

Ce que ne dit pas ce rapport c’est que le prix de revient de cette énergie nouvelle est absolument minime et que le nickel (très peu est consumé dans la réaction et il peut être recyclé) est un métal abondant sur terre.

Nous avons désormais une preuve officielle que l’avenir de l’énergie mondiale ne se fera peut-être pas dans un futur proche par des éoliennes ou du solaire mais par la mise en application de cette fusion froide même si cela prend plusieurs décennies. Plusieurs compagnies, comme Brillouin, sont déjà prêtes à commercialiser des appareils et les rêves futuristes vont bon-train puisque une entreprise suisse parle de faire tourner des voitures en continu pendant des mois avec un moteur de type Stirling. Par exemple, les problèmes de transformation d’eau de mer en eau douce auraient une solution décentrée et peu chère pour l’Afrique et les pays en voie de développement…

La vie de la fusion froide va pouvoir reprendre son cours avec la 19ème conférence annuelle (ICCF-19) qui se tiendra cette année à Padoue en Italie du 13 au 17 avril 2015 avec 500participants de prévus. Un bel hommage rendu à Andrea Rossi qui y sera, nul n’en doute, reçu en César.

Rossi

Rossi dans son unité de 1MW (crédit photo : preswiki.com)

 

Sur un plan plus pratique, Rossi a fait savoir qu’il commercialiserait bientôt une unité de 1MW montée dans un container standard. Il en aurait déjà vendu une à la Navy américaine et il parle d’en mettre une (en Suède peut-être) pour servir de vitrine commerciale.

En janvier 2014 Industrial Heat LLC (IH), une entreprise américaine basée à Raleigh, North Columbia, a annoncé avoir acquis « la propriété intellectuelle et les droits de licence » de l’E-Cat, Rossi en étant le directeur de recherches. Une douzaine de compagnies travaillent déjà dans le monde sur des projets concrets de fusion froide, les principales étant Defkalion et Brillouin (liste ici).

« Félicitations à Rossi et IH : Ils ont changé le monde » pouvait-on lire jeudi matin (9 oct.) sur le site spécialisé du net. Souhaitons qu’ils aient raison, le monde en a bien besoin.

On a du mal à savoir si les « verts » vont apprécier cette énergie décentralisée, sans CO2, sans rayonnement ni danger ? Certains ont déjà fait savoir qu’ils étaient contre, car cela irait dans le sens d’une fuite en avant d’une civilisation consommatrice d’énergie…

Il est évident que l’OPEP, l’EDF, AREVA etc. devront s’adapter aux nouvelles conditions d’une fusion froide qui pourrait se banaliser rapidement. Les années à venir devraient être passionnantes et porteuses d’espoirs en matière d’énergie mondiale.

 
  1. Le COP mesure l’efficacité énergétique. Par exemple, une pompe à chaleur avec un COP de 3,5 apporte 3,5 unités de chaleur pour chaque unité d’énergie consommée. 
  2. Le premier a avoir écrit un livre sur la fusion froide, le professeur du MIT Eugène Mallove, est décédé dans la force de l’âge, en 2004, de deux balles reçues en sortant de sa maison de campagne… 
  3. Sauf : Sciences & Vie de mars 2012. 

​Source

L'épidémie d'Ebola pourrait tuer la moitié de l'humanité

mercredi 15 octobre 2014 à 08:59
L'épidémie d'Ebola pourrait tuer la moitié de l'humanité

Dans votre inconscienc

L'épidémie d'Ebola pourrait tuer la moitié du genre humain

Sans avoir encore explosé aussi exponentiellement que ne le prévoyaient certains modèles (que nous avions précédemment cités dans nos articles précédents) l’épidémie d’Ébola se développe rapidement, et pourrait très bien atteindre, non seulement l’ensemble des pays dits pauvres, mais aussi à un moindre degré (quoique ce ne soit pas certain) les pays dits riches, l’Europe, les États-Unis…

 

Soignants de l'épidémie d'Ébola à Monrovia, au LIbéria
Soignants de l’épidémie d’Ébola à Monrovia, au LIbéria

 

 

Il en est de même des taux de mortalité. Loin de s’atténuer, comme lors des précédentes épidémies d’Ébola, ils paraissent s’accroitre. Les statistiques venant des pays actuellement touchés minorent sans doute d’ailleurs la réalité, tant en ce qui concerne les cas, que les décès, compte tenu de la difficulté d’identifier ce qui se passe en brousse, comme dans les bidonvilles des mégapoles africaines, où le virus se répand actuellement.

La communauté internationale, selon l’expression classique, n’a manifestement pas pris conscience de l’ampleur et des taux de progression de l’épidémie. Cela tient à diverses raisons : la croyance (fausse) que le virus resterait confiné dans les pays pauvres, des croyances également fausses concernant la contagiosité, laquelle paraît plus grande qu’il n’est dit généralement, enfin d’autres illusions sur les capacités des institutions sanitaires à réagir rapidement.

Il apparaît ainsi de plus en plus évident que les autorités politiques et de santé ne sont pas suffisamment informées et averties pour prévoir les grands changements systémiques que l’humanité devra dorénavant affronter. Ces changements découleront de phénomènes désormais irréversibles comme le réchauffement climatique et la destruction des écosystèmes. Il serait ainsi tout à fait probable que si une grande majorité d’espèces vivantes complexes disparaissaient dans le siècle ou le demi-siècle, des espèces moins complexes mais tout à fait bien organisées pour faire face prendraient le relais. Ce serait le cas des virus et microbes. Ou bien ceux déjà existants muteraient pour profiter des nouveaux espaces à eux ouverts, ou bien de nouvelles espèces mieux organisées émergeraient, la nature ayant horreur du vide. Il faudra aussi tenir compte du fait que si les sociétés humaines s’appauvrissaient à l’occasion de ces changements, les taux de natalité pourraient continuer à croître à court terme, aggravant les problèmes rencontrés par les adultes survivants.

Plus immédiatement, les observateurs considèrent qu’Ébola est le fruit de la croissance, cette croissance qui est devenue incontrôlable. De la forêt où le virus restait confiné chez certaines chauves-souris ou primates, il s’étendra dorénavant sans limites perceptibles à l’ensemble des continents, du fait de la densité des transports aériens et de la multiplication des mégapoles, où devraient résider prochainement, selon les prévisions, au moins les trois quarts des humains. La Chine et l’Inde, à cet égard, ont des soucis à se faire.

Nous ne pouvons prétendre traiter d’aussi graves problèmes dans un simple article tel que celui-ci. Abordons cependant quelques points à l’ordre du jour, pour compléter ce qui avait été indiqué dans nos articles précédents [Cf. Pour approfondir plus bas, après l’article].

La contagiosité d’Ébola

Sans évidemment être virologue ou épidémiologue, mais en faisant appel au simple bon sens, nous ne comprenons pas comment les pays destinataires des vols en provenance de l’Afrique, comme plus généralement les pays recevant des voyageurs provenant de zones infectées, peuvent se rassurer en affirmant que la détection des températures (à condition d’ailleurs qu’elle soit bien faite) suffirait à identifier les malades contagieux. Il est dit que la contagiosité ne se produirait pas avant les premiers symptômes, dont celui de la fièvre. À supposer que cela soit vrai et le demeure, comme l’on sait que ces symptômes, notamment la fièvre, n’apparaissent que quelques jours après la contamination, le risque est grand de voir des voyageurs déjà contaminés, mais non encore symptomatiques, pénétrer sur le territoire, sans être détectés par les filtres aux frontières.

Si, ensuite, ces personnes, ou des personnes avec lesquelles elles auront été en contact, manifestent des symptômes identifiés comme ceux d’Ébola, elles auront eu le temps, avant d’être isolées, de contaminer des dizaines d’autres contacts. On ne pourra pas en effet considérer que les millions de personnes atteintes de grippes ou d’entérites, fréquentes en cette saison, devraient passer des tests ou être isolées. Lorsque le virus sera installé, même faiblement, dans les pays jusqu’alors indemnes, le prédiagnostic, consistant à demander si le sujet provient d’un pays africain contaminé, ne sera plus applicable. Faudra-t-il alors faire passer des tests approfondis à tous les grippés, afin de séparer les faux-positifs des positifs ? Le système de santé sera vite débordé, non seulement par le nombre des malades déclarés, mais par la nécessité de multiplier, par milliers ou millions, les examens, qui se révéleraient ensuite inutiles.

Un autre problème est désormais à l’ordre du jour, concernant la prévention de la contagiosité, car elle suppose des équipements spéciaux coûteux, devant en principe être détruits rapidement après usage. Or ces équipements commencent à manquer dans les pays infectés. Il en sera rapidement de même dans les pays menacés d’infection. Qui paiera et, plus spécifiquement, qui lancera les actions de production et de distribution susceptibles de pallier ces ruptures de stocks

L’appel à l’armée

En cas d’urgence nationale, un gouvernement pourrait considérer qu’il doit faire appel à la police ou à l’armée pour mettre un semblant d’ordre dans une situation devenue incontrôlable. Mais ce serait courir le risque de contaminer rapidement les policiers ou militaires. De plus, aussi disciplinés et dévoués que soient ces personnels, il serait compréhensible que certains d’entre refusent d’obéir à des ordres dépassant évidemment ceux auxquels ils considéraient de leur devoir d’obéir.

Par ailleurs, comme beaucoup des États atteints, aujourd’hui en Afrique, verront très vite s’écrouler le peu qu’ils possédaient de structures institutionnelles, les pays riches devront-ils envoyer des troupes au secours de ces États en faillite. D’ores et déjà, Barack Obama, qui vient de décider l’envoi de quelques 5.000 hommes en Afrique de l’ouest, s’est fait (non sans de bonnes raisons selon nous) accuser de vouloir introduire dans ces pays la présence de l’Africa Command, dont les gouvernements avaient précédemment déclaré vouloir se passer. Même s’il s’agissait de troupes sous mandat de l’ONU, elles seraient nécessairement très mal accueillies, au vu des mesures de prophylaxie qu’elles seraient obligées d’imposer. Les Organisations non gouvernementales (ONG) occidentales ne le seront pas mieux. Ainsi l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID), principale ONG américaine, est souvent, à juste titre, considérée comme un faux-nez de la CIA ou du Pentagone. Seule, Médecins sans frontières (MSF) semble échapper à ces critiques. Mais elle le paiera durement, du fait de la mortalité qui frappera nécessairement ses volontaires.

Vaccins et sérums

L’appel aux vaccins, destinés à prévenir la contagion, et aux sérums, destinés à soigner des malades déjà infectés, est présenté comme la solution la plus efficace pour bloquer la diffusion du virus. Mais, généralement, ceux qui en parlent dans les médias ne se rendent pas compte des difficultés qu’il faudra résoudre, ni des obstacles pratiques qu’il faudra surmonter, pour que de tels remèdes surviennent à temps. Une course de vitesse est désormais engagée entre les recherches médicales et la diffusion du virus. Rien ne dit que l’humanité pourra la gagner, malgré les ressources de la science.

Jusqu’à présent, le virus Ébola avait été considéré comme de diffusion locale, dans des pays, dont l’état sanitaire ne mobilisait pas les grands industriels de la recherche médico-pharmaceutique (les big Pharma, selon le jargon). Au début des années 2000, à l’instigation du Département américain de la Défense, quelques recherches avaient été mollement menées, étudiant les risques de bio-terrorisme. Mais rien de grande ampleur n’en était sorti. À ce jour, dans la suite de ces recherches, deux vaccins ont été annoncés, qui comportent un ajout de protéines d’Ébola dans un virus inoffensif.

L’un de ces vaccins est le fait d’une petite entreprise américaine nommée Newlink Genetics, et l’autre du géant britannique Glaxosmithkline (GSK). Ils semblent agir chez des macaques, mais n’ont pas encore été testés chez des humains.

Or, des tests, en principe impérativement requis dans des situations normales, paraissent en ce cas impraticables. Selon les informations données par les experts, il faudrait administrer le sérum à au moins 5 000 personnes avant de les placer dans des situations à risque. Il a été dit que les travailleurs médicaux travaillant déjà sur le terrain pourraient accepter de courir ce risque, mais cela parait improbable. Pour bien faire, ils devraient en effet accepter de ne pas se protéger. De toute façon, le temps nécessaire à ces tests sera beaucoup trop long pour que des enseignements utiles puissent en être tirés.

Certains spécialistes persistent à penser que le protocole des tests ne doit en aucun cas être allégé ou supprimé. Mais d’autres considèrent aujourd’hui que le taux de mortalité est si important qu’il faudrait sans attendre vacciner le plus grand nombre possible de personnes, soit à partir des vaccins cités ci-dessus, soit à partir d’autres souches qui seront par ailleurs présentées (La Russie vient d’annoncer pouvoir disposer de 3 vaccins expérimentaux d’ici six mois). Et cela sans se préoccuper des risques, qui ne seront d’ailleurs pas plus élevés que ceux découlant du parti pris de ne rien faire.

L’organisation mondiale de la Santé vient de se réunir en urgence le 5 septembre à Genève. Il y a été dit que pour bloquer l’épidémie, face au million de cas prévu à la fin de l’année, il faudrait plusieurs milliers de doses de vaccins (non testés) à cette date avant de commencer à agir. En fait, il en faudrait plusieurs millions, et davantage encore si l’on voulait vacciner des populations non encore en risque immédiat.

Or, il ne suffit pas de décider d’une telle politique pour qu’elle devienne immédiatement applicable, et cela dans les délais de quelques semaines qui seraient nécessaires. Les grosses firmes pharmaceutiques, même abondamment subventionnées, ne pourraient pas fabriquer en temps utile les doses nécessaires. Si elles le pouvaient, manquerait alors le personnel de santé, ou les civils formés à cette fin, nécessaires aux opérations de vaccination sur le terrain. Et que se passerait-il, si les vaccins utilisés, comme certains anti-rétroviraux auxquels on pense par ailleurs, se révélaient finalement sans action. Et que se passerait-il si le virus mutait dans l’intervalle, en acquérant davantage de virulence, au lieu d’en perdre comme il avait semblé le faire lors des épidémies précédentes.

Alors ne survivrait qu’une petite moitié de l’humanité, faite d’individu semblables à ceux qui, pour des raisons encore inconnues, survivent d’ores et déjà à l’infection. On voit que les économistes, qui, pour le moment, ne s’inquiètent que des pertes commerciales en provenance d’États africains de plus en plus paralysés par l’Ébola, sont loin du compte.

Jean-Paul Baquiast

 

Source Vu sur Rorschach

Comment Shell fracture la planète à tout va

mercredi 15 octobre 2014 à 08:49
Comment Shell fracture la planète à tout va

Shell, ce pllueur

Comment Shell fracture la planète à tout va

 

 

 

De l'Argentine à l'Ukraine, de l'Australie à l'Afrique du Sud en passant par les États-Unis, la Chine ou la Tunisie, Shell - première entreprise pétrolière mondiale - est en train d'accumuler les concessions de gaz de schiste, dans des conditions souvent controversées du point de vue social et environnemental. Cet activisme contraste avec le profil bas adopté par Shell dans son propre pays, dont la population est résolument opposée à la fracturation hydraulique. Hypocrisie qui lui vaut cette année une nomination aux Prix Pinocchio, organisés par les Amis de la terre pour dénoncer les doubles discours des multinationales. 



Du gaz de schiste, Shell en veut, et en veut beaucoup. La multinationale pétrolière a mis les moyens pour accumuler d'énormes concessions un peu partout dans le monde. Dans un bref rapport intitulé « Shell : méga-fractureur global », l'organisation anglaise Platform énumérait les investissements de Shell dans le secteur des gaz et pétrole de schiste aux quatre coins du monde : en Amérique du Nord bien sûr, mais aussi en Chine, Argentine, Afrique du Sud, Turquie, Égypte, Tunisie, Algérie, Australie, Ukraine et Russie... « Shell procède à des forages par fracturation hydraulique ou se prépare à le faire dans tous les continents, résume Platform. Ses activités de prospection et d'exploration se sont accompagnées d'une vaste campagne de relations publiques pour atténuer les controverses. » 

Les controverses, l'entreprise anglo-néerlandaise, premier groupe pétrolier mondial en chiffre d'affaires [1], y est habituée. Elle a été l'une des premières multinationales à faire l'objet de poursuites internationales pour les violations des droits humains et les destructions environnementales occasionnées par ses activités au Nigeria [2]. Shell est également particulièrement active dans le secteur des sables bitumineux canadiens (lire 
notre article) et, plus récemment, ce sont ses projets de forages offshore dans l'océan Arctique qui ont suscité l'ire des écologistes. Greenpeace vient de mener avec succès une campagne de grande envergure pour forcer l'entreprise de jouet Legoà abandonner un accord de sponsoring avec Shell en place depuis des décennies. 

Double standard 

Dans ces conditions, Shell n'a peut-être pas grand-chose à perdre à investir à grande échelle dans le gaz de schiste sur tous les continents, malgré le caractère sulfureux de de cette technologie et sa fâcheuse tendance à susciter l'opposition résolue des populations affectées. L'entreprise fait partie de ces majors européennes, comme Total, qui ont le sentiment d'avoir « manqué » le boom du gaz de schiste américain. Elles y ont investi trop tard, au moment où la bulle se dégonflait, et y ont perdu beaucoup d'argent [3]. Elle ne s'en montre que plus empressée à chercher le « prochain eldorado » du gaz de schiste (pour l'instant totalement illusoire) partout où il pourrait se trouver. Quitte à s'arranger avec les gouvernants pour assurer ses positions, et à repousser à plus tard la prise en compte des risques environnementaux. 

Cet activisme tous azimuts à l'étranger contraste avec le profil bas adopté parShell dans sa patrie d'origine, les Pays-Bas. Une forte mobilisation populaire a permis d'y obtenir un moratoire de fait sur la fracturation hydraulique. Avant de prendre une décision sur un développement éventuel des gaz de schiste dans le pays, le gouvernement néerlandais attend les conclusions d'une grande étude scientifique officielle mandatée sur le sujet. Initialement prévue fin 2014, leur publication vient d'être repoussée à fin 2016... Pendant ce temps, 221 collectivités locales, selon le compte le plus récent, ont officiellement interdit la fracturation hydraulique sur leur territoire. Et selon les derniers sondages, seulement 6% de la population néerlandaise est favorable à l'utilisation de cette technologie aux Pays-Bas ! 

Il est vrai que Shell n'a jamais sérieusement envisagé chercher du gaz de schiste dans le pays ; la seule entreprise à avoir sollicité des licences pour procéder à des fracturations hydrauliques aux Pays-Bas est une junior, Cuadrilla, également active dans le gaz de schiste outre-Manche (lire 
notre article). Il en va de même dans l'autre pays où Shell a un siège social, le Royaume-Uni : au contraire de Total, qui a investi (de manière certes très symbolique) dans le gaz de schiste britannique,Shell se tient ostensiblement à l'écart [4]. En coulisses, cependant, selon Ike Teuling des Amis de la terreShell s'active pour éviter que les Pays-Bas n'interdisent officiellement la fracturation hydraulique, par crainte que cela ne l'empêche à continuer à s'étendre ailleurs. L'entreprise organise par exemple cette semaine une visite de parlementaires néerlandais sur ses sites de forage aux États-Unis, pour en démontrer la « sûreté » et l'absence de risques environnementaux. Vis-à-vis des journalistes, en revanche, c'est le silence le plus total : Shell refuse quasi systématiquement de répondre à leurs questions à ce sujet. 

Le seul pays d'Europe où Shell ait développé pour l'instant des opérations de forage de gaz non conventionnel est l'Ukraine [5]. Les Amis de la terre Pays-Basse sont rendus sur place fin 2013 et y ont constaté que Shell était loin d'y respecter les exigences environnementales les plus basiques, en totale contradiction avec ses assurances répétées au public et aux dirigeants politiques européens. Ils y ont en effet découvert des bassins ouverts où étaient stockées à l'air libre les eaux usées - extrêmement polluées - issues de la fracturation hydraulique (la vidéo ci-dessous - en langue néerlandaise - inclut plusieurs images de ces bassins). Celles-ci n'étaient séparées du sol que par une bâche en plastique. 

 

 


Les substances toxiques contenues dans ces eaux usées présentent des dangers pour l'environnement et la santé humaine, à la fois en raison des risques de fuites vers les nappes phréatiques et lors de leur évaporation. L'évaporation à l'air libre des eaux usées issues de la fracturation libère également de grandes quantités de méthane, un gaz à effet de serre très puissant. Pour les Amis de la terre, de telles pratiques sont révélatrices du « double standard » appliqué par Shell « Shell préfère chercher du gaz de schiste dans les pays où les régulations et leur application ne sont pas aussi strictes qu'aux Pays-Bas. Il est inacceptable qu'une entreprise néerlandaise comme Shell - qui n'oserait jamais s'investir dans le gaz de schiste dans son propre pays - puisse utiliser ces techniques nocives et dangereuses dans d'autres pays [6]. » 

Passage en force 

L'accord d'exploitation de Shell en Ukraine avait été conclu avec le président Viktor Yanukovych, chassé par la rue fin 2013, et notoirement corrompu. La multinationale néerlandaise est associée, pour ce contrat, à une firme ukrainienne appelée Nadra Yuzivska, propriété à 90% de l'État ukrainien et à 10% d'une société boîte aux lettres apparemment liée au clan Yanukovych. L'arrangement ne plaît évidemment pas beaucoup au nouveau régime ukrainien. Shell a d'ailleurs dû cesser toutes ses opérations en Ukraine en juin, la zone de forage étant située dans l'Est du pays, à l'endroit même où se déroulent actuellement les affrontements entre l'armée ukrainienne et les séparatistes [7]. 

En Ukraine comme ailleurs, la perspective de l'exploitation des gaz de schiste suscite l'opposition des populations directement affectées. De nombreuses municipalités y ont interdit la fracturations hydraulique sur leur territoire. Mais, selon les Amis de la terre, il n'y avait jamais eu de véritable consultation publique.Shell a ses propres moyens de contourner l'opposition populaire, que ce soit en soignant ses relations avec les dirigeants politiques ou en lançant des campagnes agressives de relations publiques pour promouvoir le gaz de schiste et ses bienfaits économiques supposés. 

En Algérie et en Tunisie, les gouvernements ont ainsi choisi de favoriser le développement des gaz de schiste sans véritable débat parlementaire ou public, malgré les réticences des scientifiques et de la population. Dans les deux pays,Shell est aux premiers rangs pour obtenir des licences [8]. « Il y a des différences importantes dans la manière dont Shell opère selon les pays, explique Ike Teuling.En Afrique du Sud, l'entreprise a lancée une énorme campagne de relations publiques dans les médias. » Les efforts de propagande de Shell en Afrique du Sud sont allés tellement loin que l'entreprise néerlandaise s'est faite sanctionner par l'autorité de régulation de la publicité, pour son marketing « trompeur » ! « En Argentine par contre, le site web de Shell ne mentionne même pas ses forages de gaz de schiste. » 

Quand Shell instrumentalise les conflits raciaux 

Dans ce dernier pays, c'est la province de Neuquén, en Patagonie, qui abrite du gaz de schiste. Les concessions y sont octroyées aux multinationales pétrolières par le biais d'une entreprise provinciale créée pour l'occasion, appelée Gas y Petroleo de Neuquén. Une entreprise qui ne publie pas ses comptes et dont la gouvernance est tout sauf transparente, et qui crée en outre une situation de conflit d'intérêt, puisque la province se retrouve en position à la fois de régulateur et de bénéficiaire potentiel du gaz de schiste. Tout comme Total (à laquelle elle est d'ailleurs associée sur certaines concessions), Shell met à profit les lacunes juridiques ou les conflits entre administrations pour forer des puits non conventionnels dans des zones naturelles protégées (lire notre article). Les habitants traditionnels des concessions de Shell ne disposant pas de titres formels sur la terre, l'entreprise fait comme s'ils n'existaient pas. 

En Afrique du Sud, Shell va plus loin encore puisqu'elle semble attiser délibérément les tensions raciales dans la région du Karoo, où elle détient une concession sur une zone de près de 90 000 kilomètres carré. Le Karoo abrite en effet de grandes exploitations d'élevage extensif, dont les propriétaires blancs ont été les premiers à se mobiliser contre les projets d'exploitation d'hydrocarbures non conventionnels. Shell n'a pas hésité à embaucher certains employés noirs de ces exploitations pour qu'ils aillent porter la bonne parole du gaz de schiste dans leurs communautés, en présentant la fracturation hydraulique comme une grande cause « noire ». L'efficacité de cette tactique reste limitée, dans la mesure où les organisations sociales noires militant pour la réforme agraire dans le Karoo, les évêques locaux et les indigènes Khoi et San, entre autres, se sont tous prononcés contre le gaz de schiste. Mais le gouvernement sud-africain, lui, y est largement favorable. Il faut dire que Shell a fait préparer un rapport promettant la création de 700 000 emplois si on l'autorisait à forer. L'entreprise néerlandaise n'attend plus que la promulgation officielle de régulations spécifiques à l'extraction de gaz de schiste pour se lancer. 

L'eau, objet de toutes les inquiétudes 

La plupart des régions où Shell cherche du gaz de schiste ont un point commun : elles manquent d'eau. Le Karoo en Afrique du Sud, la province de Neuquén en Patagonie argentine, l'Australie, l'Algérie et la Tunisie sont des régions sèches, dont les faibles ressources en eau sont vitales pour assurer l'approvisionnement en eau potable de la population et les activités agricoles existantes. Or la fracturation hydraulique requiert d'énormes quantités d'eau : plusieurs millions de litres par opération de forage. De quoi se poser des questions sur la manière dontShell et ses consœurs pourront parvenir à y développer le gaz de schiste à grande échelle. Elles entretiennent sur la question un flou artistique, tout en assurant haut et fort qu'elles n'utiliseront jamais de sources d'eau servant à l'approvisionnement en eau potable ou à l'irrigation. 

Pourtant, en Argentine, les études d'impact environnemental de Shell et Totalomettent délibérément de préciser - comme c'est théoriquement requis - d'où provient leur eau et comment elles vont la traiter. De sorte qu'elles peuvent s'exonérer, par un simple « oubli », d'appliquer réellement les régulations apparemment strictes mises en place par la province de Neuquén, qui interdisent d'utiliser de l'eau issue de nappes phréatiques potables pour la fracturation [9]. OrShell détient deux concessions importantes à proximité des lacs Mari Menuco et Lors Barreales, principales sources d'approvisionnement en eau potable de la zone, et à proximité d'une riche région horticole et vinicole alimentée par les eaux de la rivière Neuquén. Pire encore, les Amis de la terre signalent le cas d'une famille habitant dans une concession de Shell sans connexion au réseau d'eau potable, et à laquelle l'entreprise a néanmoins formellement interdit d'utiliser le réservoir d'eau douce qu'elle avait fait installer à proximité de chez eux... 

La situation en Afrique du Sud est encore plus incertaine. La Karoo est situé juste au Sud du Kalahari... Non seulement les ressources en eau y sont extrêmement rares, mais, contrairement à la province de Neuquén où est déjà exploité du gaz conventionnel, l'Afrique du Sud est dépourvue de toutes les infrastructures nécessaires pour développer le gaz de schiste : ni moyens d'accès, ni gazoducs, ni installations d'export ou de liquéfaction. Même les résidences sud-africaines n'ont pas d'arrivée de gaz ! Interpellée sur le problème de l'eau, Shell se contente de vagues déclarations sur la possibilité d'utiliser de l'eau de mer dessalée, ce qui semble totalement irréaliste pour une simple raison de coût. Avec toutes ces dépenses supplémentaires, l'exploitation du gaz de schiste du Karoo pourra-t-elle jamais être économiquement viable [10] ? « C'est typique de la manière dont Shellaborde le gaz de schiste, souligne Ike Teuling. C'est comme une loterie. Ils estiment que si jamais ils trouvent des milliards de mètres cube de gaz exploitables, avec une concession de plusieurs milliers de kilomètres carrés comme au Karoo, alors ils auront les moyens de trouver des réponses aux autres questions. » 

Pour toutes ces raisons, les Amis de la terre ont décidé de nominer Shell aux prix Pinocchio 2014, dans la catégorie « Une pour tous, tout pour moi ! », visant« l'entreprise ayant mené la politique la plus agressive en terme d'appropriation, de surexploitation ou de destruction des ressources naturelles ». Les votes sont ouverts jusqu'au 17 novembre sur le site des 
Prix Pinocchio

Notes : 

[1] Premier en 2012 et 2014, second en 2013. 

[2] Plusieurs militants de la minorité Ogoni, dont le poète Ken Saro-Wiwa, ont été assassinés en 1995, après avoir réussi à chasser Shell de leur territoire, ce qui avait donné lieu à une procédure judiciaire contre l'entreprise aux États-Unis - procédure cassée en 2013 par la Cour suprême américaine (voir ici pour plus de détails sur cette affaire). En quittant l'Ogoniland, Shell avait laissé derrière elle un véritable désastre environnemental, dénoncé par un rapport des Nations Unies de 2011, suite auquel l'entreprise avait promis de procéder à une restauration environnementale de la zone, pour un coût estimé à un milliard de dollars. Selon un 
rapport publié il y a quelques semaines par les Amis de la terre et Amnesty international, Shell n'a encore rien fait malgré ses promesses. Parallèlement, plusieurs procédures judiciaires ont été initiées aux Pays-Bas et en Angleterre pour mettre en cause la responsabilité juridique de Shell pour des pollutions pétrolières dans le delta du Niger - voir par exemple ici et ici

[3] Shell a ainsi dû admettre en 2013 une perte de 2,4 milliards de dollars sur les actifs qu'elle avait acquis dans le secteur du gaz de schiste américain quelques mois auparavant. 

[4] En plus des problèmes d'image, l'absence de Shell du secteur du gaz de schiste britannique et néerlandais tient sans doute aussi au fait que les réserves potentielles de ces deux pays sont trop modestes pour ses ambitions. 

[5] Il est également question aujourd'hui de futures concessions en Bosnie. 

[6] Selon la communication officielle de Shell, l'usage de bassin de stockage à l'air libre des eaux usées - interdit aux Pays-Bas et dans d'autres pays - est en train d'être progressivement éliminé des opérations de gaz de schiste de l'entreprise. 

[7] Chevron, en revanche, détient des concessions de gaz de schiste dans l'Ouest du pays, une zone totalement épargnée par le conflit. 

[8] Voir 
ici et ici pour la Tunisie, ici et icipour l'Algérie. 

[9] Les autorités provinciales se sont voulues rassurantes auprès de leur population et ont promis que le gaz de schiste n'utiliserait pas plus de 0,1% du débit de la rivière Neuquén. Mais il semble que ces estimations se basent sur l'hypothèse d'un recyclage et d'une réutilisation intégrale des eaux usées issues de la fracturation hydraulique pour procéder à de nouvelles fracturations, en boucle fermée. Or, selon les Amis de la terre, seulement 10% en moyenne de l'eau injectée dans le sous-sol pour une fracturation hydraulique revient à la surface et peut donc être réutilisée. 
Voir à ce sujet le rapport des Amis de la terre sur le gaz de schiste en Argentine. 

[10] Initialement estimées à 14 milliards de mètres cube, les réserves potentielles de gaz de schiste du Karoo ont depuis été abaissées à 1,1 milliard. Voir 
ici

 

Source