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Le virus JeSuisCharlie fait des ravages sur Internet, des millions d'ordinateurs infectés

jeudi 22 janvier 2015 à 09:23
Le virus JeSuisCharlie fait des ravages sur Internet, des millions d'ordinateurs infectés

Profitant du phénomène JeSuisCharlie, un groupe de pirates a conçu un nouveau malware qui aurait déjà infecté plusieurs millions de PC dans le monde.

Repéré pour la première fois par des chercheurs de Blue Coat Systems moins de 24 heures après les événements qui ont transformé Paris, le malware JeSuisCharlie aurait déjà potentiellement infecté plusieurs millions d’ordinateurs à travers le monde.

Très difficile à détecter – seulement 2 des 53 logiciels testés ont permis de le détecter -, le malware permettrait aux pirates de prendre le contrôle complet d’un ordinateur à distance. Les ordinateurs infectés se transforment ensuite en de véritables machines de guerre pour les pirates qui peuvent les utiliser pour pirater des sites sans craindre d’être repérés, dérober des informations personnelles ou encore accéder à des données confidentielles.

Utilisant le code de DarkComet, qui est dissimulé dans une enveloppe .NET pour être rendu moins détectable, le malware se cache en réalité dans une photo, qui aurait déjà été partagée plus de 5 millions de fois rien que sur Twitter. La photo en question, qui montre la main d’un nourrisson entourée d’une étiquette “Je Suis Charlie”, renferme en réalité un malware, qui s’active sur les machines de ses victimes dès que l’image est téléchargée, faisant apparaître un message d’erreur qui indique “qu’il est impossible d’ouvrir le document en question qui a été créé dans une version antérieure de MovieMaker.”

Profitant de la crédulité des internautes, qui ont appris à ne pas se méfier des photos partagées sur Internet, les hackers ont mis sur pied un outil très puissant qui risque d’être réutilisé lors d’autres manifestations populaires. “Il y a eu un grand choc émotionnel dans l’affaire Charlie Hebdo, qui a généré beaucoup de solidarité” explique Hugh Thompson, analyste chez Blue Coat Systems.

Si vous avez été victime du malware, les spécialistes conseillent de nettoyer votre disque dur avant de réinstaller tous les logiciels.

 

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OGM nouvelle génération, éponges à pesticides

jeudi 22 janvier 2015 à 09:17
OGM nouvelle génération, éponges à pesticides

De nouvelles plantes génétiquement modifiées arrivent dans les champs américains après accord du Ministère de l'Agriculture le 15 janvier 2015. Fruit d'un partenariat inédit entre les géants des biotechnologies, ces OGM toléreront plusieurs herbicides pour tenter d'éradiquer les « super mauvaises herbes » et insectes devenus résistants aux pesticides. 

Bienvenue dans la nouvelle ère des OGM ! Les autorités américaines, le Ministère de l'Agriculture américain (USDA) et l'Agence pour la protection de l'Environnement (EPA), sont en passe de donner leurs accords pour la commercialisation et la mise en culture d'une 
« nouvelle génération » d'OGM destinés aux agriculteurs. Semences miracles ou plantes à haut rendement capables de pousser sans eau penserez-vous ? Rien de cela ! 

La première génération de plantes génétiquement modifiées commercialisées pour l'agriculture, depuis bientôt vingt ans, consistait surtout en deux types de transgènes intégrés à la majorité des cultures GM (maïs, soja, coton, colza...) : un transgène de production d'un insecticide par la plante ou un transgène de tolérance à un herbicide, le plus souvent le Roundup de Monsanto (
70 % des cultures américaines). 

La seconde génération consiste elle à combiner ces différentes modifications dans une même plante, en « empilant les traits », jusqu'à obtenir un OGM capable de produire jusqu'à 6 insecticides et tolérer au moins deux herbicides différents(technologie 
Smartstax). 

Jeudi 15 janvier 2015, Monsanto obtenait ainsi 
le feu vert du Ministère de l'Agriculture (USDA) pour la commercialisation de semences OGM nomméesRoundup Ready Extend destinées à tolérer un mélange de deux herbicides combinés : le Roundup et le Dicamba. Si la combinaison de deux herbicides dans une formule unique est une nouveauté, le dicamba est une molécule ancienne, de la classe des herbicides provoquant des perturbations hormonales chez la plante, et commercialisé depuis 1967. 

Il semblerait bien que la mode soit à faire du neuf avec de l'ancien dans le secteur des biotechnologies : Dow AgroSciences 
cherche également à mettre sur le marché des OGM tolérants le 2,4-D, un des ingrédients de l'Agent orange, un défoliant militaire utilisé pendant la guerre du Vietnam. 

Pour le chercheur Robin Mesnage, Chercheur au King's College de Londres, département de génétique médicale et moléculaire :

« Le dicamba est connu pour son fort potentiel de dispersion, or malgré son ancienneté, les scientifiques savent relativement peu de chose des effets de ces pesticides sur l'homme aux doses retrouvées dans l'environnement. Cette classe de pesticides agit comme des hormones, mais ces molécules ne sont jamais testées comme de potentiels perturbateurs endocriniens. Par ailleurs, ces pesticides sont toujours testés séparément alors que leur usage en mélange devient la norme. »

 

 

Quant à l'empilement des traits de production d'insecticide, la revue de référenceNature Biotechnology publiait le 19 janvier 2015 que les différentes toxines produites par les OGM de seconde génération n'étaient pas assez différentes pour que la stratégie de combinaison soit réellement efficace. En réalité, les « différences » minimes qui existent servent surtout aux entreprises pour déposer des brevets et payer moins de royalties à la concurrence. 

Les « super mauvaises herbes » envahissent les champs 

Ces nouveaux OGM doivent répondre à un fléau auquel sont confrontés les cultivateurs américains : le développement, chez les parasites ciblés, de résistances aux pesticides, insecticide ou herbicide, associés aux OGM. Ainsi, en
Inde ou aux États-Unis comme le rapportait le Wall Street Journal, « la bataille contre les insectes ravageurs est en train d'être perdue » suite aux mutations leur permettant de résister à l'insecticide Bt des plants de coton OGM. Même phénomène avec le développement de l'amarante résistante au glyphosate, molécule dite « active » du Roundup, dans les champs de soja et maïs GM américains. 

Un organisme de chercheurs 
répertorie aujourd'hui plus de trente espèces de « super mauvaises herbes » résistantes au glyphosate sur le territoire national. Selon le cabinet Stratus, spécialisé dans l'audit de l'agrobusiness, depuis 2012 le phénomène est hors de contrôle, touchant plus de 50 % des agriculteurs américains, et jusqu'à 92 % dans l'État céréalier de Georgie pour le seul glyphosate. De nombreuses autres molécules sont aussi affaiblies par l'expansion galopante des résistances naturelles. 

© International Survey of Herbicide Resistant Weeds, 2015
Evolution des espèces résistantes aux herbicides

Ces « super weeds » sont le résultat direct et prévisible d'une surexposition des adventices aux différents herbicides. Depuis 1995, l'Agence de protection de l'environnement compilait des données sur l'usage et les quantités de pesticides, cet effort statistique a été opportunément stoppé en 2007... Il est pourtant certain que le premier réflexe agricole face aux résistances a été d'augmenter les dosesépandues dans les champs d'OGM, contrairement aux promesses des producteurs d'OGM d'en réduire l'usage. Il faut dire que les semenciers OGM, tel Monsanto, Dupont, Dow et Pioneer Hi-Bred, sont aussi les leaders mondiaux de la production de pesticides. 

Vers un cartel des producteurs d'OGM et de pesticides ? 

Longtemps concurrentes, s'affrontant dans une course aux brevets sur les semences ou devant les tribunaux pour des querelles de propriété intellectuelle, ces entreprises font désormais front commun pour résoudre le problème des « super weeds » ! Leur solution : des « OGM de seconde génération » combinant différentes modifications génétiques de tolérance aux herbicides. 

Dupont signait ainsi en mars 2013 un accord de 1,3 milliard de dollars avec Monsanto pour utiliser ses sojas transgéniques tolérants aux herbicides à base de glyphosate et/ou de dicamba. De nombreux 
accords similaires permettent désormais aux semenciers de puiser, contre royalties, dans une véritable banque de gènes mutualisés afin de créer des plantes transgéniques à partir de brevets détenus par différentes compagnies. 

Après deux décennies de stratégie de monopolisation du marché, en partie gagnée par Monsanto, les entreprises du secteur semblent désormais opter pour la coopération, si ce n'est une stratégie d'entente pouvant déboucher sur un véritable cartel dans le secteur des biotechnologies au profit des sociétés américaines.

Pour Bill Freeze, du Center for Food Safety, la mise sur le marché prochaine des OGM résistants au Dicamba associé au Roundup serait « le fruit d'une stratégie de l'industrie des pesticides pour augmenter les ventes de leurs herbicides toxiques », ajoutant que l'évolution actuelle des biotechnologies « rend l'agriculture américaine plus dépendante que jamais de la chimie. » Pour le Dr Marcia Ishii-Eiteman du Pesticide Action Network USA, la décision de l'USDA « n'est que la dernière manifestation du mépris du Ministère de l'Agriculture face aux préoccupations des exploitants et de leur allégeance aux multinationales des pesticides. »

La France n'est pas à l'abri de voir arriver ces « nouveaux » OGM. En pleine négociation du projet de Traité transatlantique Europe-USA (TAFTA ou TTIP), le ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll déclarait en avril 2014 être « favorable à un débat démocratique » sur les « OGM de secondes générations ». Appuyant son idée sur un OGM pseudo miraculeux, le « Riz doré », peut-être que notre ministre n'avait pas en tête la réalité de ces éponges à pesticides que l'industrie voudrait mettre dans nos champs et nos assiettes ?

 

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Une étuide US révèle que la cigarette électronique peut être 5 à 15 fois plus cancérigène que le tabac

jeudi 22 janvier 2015 à 06:38
Le lobby du tabac attaque-il ? Les Etats vont-ils dans un avenir proche instaurer une taxe (pour mieux vous faire les poches) ?

Le lobby du tabac attaque-il ? Les Etats vont-ils dans un avenir proche instaurer une taxe (pour mieux vous faire les poches) ?

Chauffée au maximum et aspirée profondément, la vapeur contenant de la nicotine dans les cigarettes électroniques peut former du formaldéhyde, une substance qui les rend cinq à quinze fois plus cancérigènes que le tabac, selon une étude américaine publiée ce mercredi.

"Nous avons constaté que du formaldéhyde peut se former durant le processus de vaporisation des cigarettes électroniques", écrivent ces chercheurs de l'Université d'Etat de Portland (Oregon, nord-ouest).

ls ont utilisé une machine à "inhaler" de la vapeur de cigarettes électroniques à faible et haut voltage pour déterminer comment le formaldéhyde, un cancérigène connu, se forme à partir du liquide composé de nicotine, d'agents chimiques aromatisant, de propylène-glycol et de glycérine.

Ils n'ont constaté aucune formation de formaldéhyde quand la machine, fonctionnant à faible voltage (3,3 volts), chauffait normalement le liquide qu'on trouve dans le réservoir des cigarettes électroniques. Ces cigarettes sont dotées d'une résistance alimentée par une pile électrique.
Mais quand le liquide était beaucoup plus chauffé (avec 5 volts), le taux de formaldéhyde qui se formait alors était largement plus élevé que ceux trouvés avec la combustion des cigarettes conventionnelles.

Ainsi un consommateur de cigarettes électroniques qui inhale chaque jour l'équivalent de trois millilitres de ce liquide vaporisé chauffé au maximum, absorbe quelque 14 milligrammes de formaldéhyde.

En comparaison, une personne qui fume un paquet de cigarettes papier par jour absorbe environ trois milligrammes de ce cancérigène.
Sur le long terme, l'inhalation de 14 milligrammes (+ ou - trois mg près) de cette substance nocive chaque jour pourrait multiplier par 5 à 15 fois le risque de cancer, selon de précédentes études.

Mais estime Peter Hajek, directeur de la division sur le tabagisme à la faculté de Médecine et de dentisterie de Londres, cette recherche ne reflète pas la réalité."Quand les fumeurs de cigarettes électroniques surchauffent le liquide cela produit un goût âcre désagréable ce qu'ils évitent de faire", explique-t-il.

 

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Le leader de l’Etat Islamique en Irak est un personnage fictif, selon une source militaire US

jeudi 22 janvier 2015 à 06:33
Le leader de l’Etat Islamique en Irak est un personnage fictif, selon une source militaire US

By Michael R. Gordon

Published: Wednesday, July 18, 2007

 

Le leader d’un des groupes insurgés les plus connus d’Irak serait un irakien mystérieux du nom d’Abdullah Rashid al-Baghdadi.

En tant que leader de l’Etat Islamique en Irak, une organisation chapeautée par Al-Qaïda, Baghdadi a publié un flux régulier de déclarations incendiaires. Bien que les représentants du gouvernement irakien aient annoncé sa mort en mai, Baghdadi semble toujours en vie.

Mercredi, un porte parole des forces américaines à fourni une nouvelle explication concernant les facultés de Baghdadi à échapper aux attaques dont il est la cible : il n’a jamais existé.

Le général de bridage Kevin Bergner, le porte-parole de l’armée américaine, a affirmé que Baghdadi était un personnage de fiction dont les déclarations audio étaient enregistrées par un acteur du nom de Abu Adullah al-Naima.

Le stratagème, a dit Bergner, a été conçu par Abu Ayub al-Masri, le leader egyptien d’Al-Qaïda en Mésopotamie, qui essaie ainsi de masquer le rôle dominant joué par les étrangers dans l’organisation.

Le plan était d’inventer Baghdadi, un personnage dont le nom en lui-même établi les origines irakiennes, de l’installer à la tête de l’organisation appelée Etat Islamique en Irak, et d’organiser l’allégeance de Masri. Ayman al-Zawahiri, le bras droit de Ben Laden, a contribué à renforcer l’existence de Baghdadi en se référant à lui dans ses vidéos et ses déclarations sur Internet.

Les preuves des affirmations américaines, que Bergner a présentées à une conférence de presse, ont été fournies par un insurgé irakien : Khalid Abdul Fatah Daud Mahmud al-Mashadani, qui aurait été capturé par les forces américaines à Mossoul le 4 Juillet.

Selon Bergner, Mashadani est le plus haut cadre opérationnel d’Al-Qaïda en Mésopotamie. Il a d’abord été membre du groupe Ansar al-Sunna avant de rejoindre Al-Qaïda en Mésopotamie il y a plus de deux ans dont il est devenu le « responsable media » pour tout l’Irak. Bergner a affirmé que Mashadani était également un intermédiaire entre Masri en Irak, et Ben Laden et Zawahiri, que les américains soupçonnent de soutenir et piloter leur affilié irakien.

Mashadani a confirmé que al-Masri et les leaders étrangers dont il s’est entouré, prennent les décisions opérationnelles, a continué Bergner.

La lutte entre l’armée américaine et les groupes insurgés affiliés à Al-Qaïda en Irak est politique aussi bien que militaire. L’un des buts de la conférence de presse de Mercredi semblait être de perturber les membres de ces groupes insurgés dont on pense qu’ils sont à 90% des irakiens, en leur suggérant qu’ils sont manipulés par des étrangers.

Un des éléments importants de la stratégie américaine en Irak est de couper Al-Qaïda des autres groupes insurgés et de la population sunnite.

Al-Qaïda en Mésopotamie a pour sa part engagé sa propre stratégie de propagande. L’Etat Islamique en Irak a récemment diffusé deux vidéos montrant une attaque dans la province de Diyala contre un véhicule américain Bradley au moyen d’une bombe placée au bord de la route, ainsi qu’un assaut contre un checkpoint de l’armée irakienne.

[…]

Bruce Riedel, un ancien officier de la CIA et expert du moyen-orient, a affirmé que les experts s’étaient longtemps demandé si Baghdadi existait. « Il y avait un gros point d’interrogation à ce sujet » a t-il affirmé.

Cependant, Riedel a suggéré que la conférence de presse de mercredi ne constituerai certainement pas le point final à propos de Baghdadi et des leaders d’Al-Qaïda en Mésopotamie. Même les déclarations de Mashadani pourraient être une couverture pour protéger l’existence de son leader.

« D’abord ils ont affirmé que nous l’avions tué », a dit Riedel, se référant à des déclarations d’officiels irakiens. « Ensuite, on l’a entendu à nouveau après sa mort, et maintenant ils disent qu’il n’a jamais existé. Cela suggère que nos renseignements en Irak ne sont pas fiables. »

Les porte-parole de l’armée américaine ont insisté sur le fait qu’ils avaient découvert la vérité sur Baghdadi. Mashadani, ont-ils dit, a collaboré parce qu’il en voulait aux leaders étrangers d’Al-Qaïda en Mésopotamie. Il n’a pas répudié l’organisation.

[…]

Source : New York Times

Traduction Guillaume Borel

Un texte du Nouveau Testament découvert dans une momie égyptienne

mercredi 21 janvier 2015 à 21:45
Un masque appartenant à une momie égyptienne (ce masque n'est pas celui dans lequel a été trouvé le document biblique). Crédits : The Brooklyn Museum, Charles Edwin Wilbour Fund
Un masque appartenant à une momie égyptienne (ce masque n'est pas celui dans lequel a été trouvé le document biblique). Crédits : The Brooklyn Museum, Charles Edwin Wilbour Fund

Un masque appartenant à une momie égyptienne (ce masque n'est pas celui dans lequel a été trouvé le document biblique). Crédits : The Brooklyn Museum, Charles Edwin Wilbour Fund

Un texte biblique datant du premier siècle de notre ère, qui serait vraisemblablement le plus vieux fragment de l'évangile de St Marc connu à ce jour, a été découvert dans le masque d'une momie égyptienne. 

Un fragment de l'évangile de St Marc, datant du premier siècle de notre ère. Soit ni plus ni moins le plus vieux fragment de cet évangile connu à ce jour. Tel est le document qui a été découvert dans le masque... d'une momie égyptienne, par une équipe du Acadia Divinity College de Wolfville, Canada). 

Quels sont les détails qui ont été communiqués concernant le masque de cette momie ? Tout d'abord, il semble que cette momie soit celle d'un simple civil, et non pas d'un personnage haut placé. Par conséquent, les constituants du masque de cette momie sont plus rudimentaires que ceux des masques de momies appartenant à de hauts dignitaires. De fait, ce masque est fabriqué à base de papyrus, sur lequel une peinture a été réalisée (pour voir un masque ressemblant à celui décrit ici, vous pouvez vous reporter à 
cet article - en anglais - de LiveScience). 

Mais il s'avère que ce papyrus, composant le masque de cette momie, n'est pas comme les autres. En effet, en séparant les différentes couches du papyrus, les auteurs de la découverte se sont aperçus qu'il contenait des inscriptions. Après les avoir analysées avec soin, les chercheurs du Acadia Divinity College en sont arrivés à la conclusion qu'il s'agissait d'une version de l'évangile de St Marc. 

Jusqu'ici, si la découverte était certes de taille, la plus grande surprise allait toutefois provenir de la datation de ce document. En effet, après l'avoir utilisé une combinaison de techniques de datation au carbone 14, les chercheurs se sont aperçus que ce papyrus avait été rédigé... au premier siècle de notre ère. Et plus précisément, avant l'an 90 de notre ère. 

Une découverte considérable, car jusqu'ici, les versions de l'évangile de St Marc connues à ce jour sont plus récentes d'au moins 150 ans... 

De nouvelles informations concernant la découverte de cette version éminemment ancienne de l'évangile de St Marc seront vraisemblablement publiées au cours de cette année 2015. Des informations qui devraient notamment apporter des précisions supplémentaires quant à la datation de ce document. 

Pourquoi alors avoir souhaité communiquer sur ce résultat dès maintenant ? En fait, il s'avère que l'information concernant la date de ce document avait été divulguée à la presse dès 2012, par Daniel B. Wallace, l'un des chercheurs qui travaillait à l'époque avec l'équipe du Acadia Divinity College. Une information qui avait déclenché une série de débats et de controverses concernant les méthodes utilisées par les chercheurs pour dater le document, alors même que les travaux de datation n'étaient pas du tout terminés. 

Et c'est pour répondre à ces controverses que le spécialiste en textes bibliques anciens Craig Evans, responsable de l'équipe du Acadia Divinity College à l'origine de ces travaux, a décidé de révéler dès ce mois de janvier 2015 que les travaux de datation menés depuis 2012 sur le papyrus confirment bel et bien que ce fragment de l'évangile de St Marc date du 1er siècle de notre ère. Une révélation qui a pour but de clore les controverses concernant la datation du document qui avaient pu naître en 2012, tout en préparant le terrain d'une publication à venir au cours de l'année 2015 dans une revue scientifique (dont le nom n'est pas encore connu), et qui comprendra notamment une partie des textes découverts sur le papyrus. 

Toutefois, si les nécessités de la confidentialité entourant ces travaux empêchent d'en savoir beaucoup plus pour l'instant sur le contenu du papyrus, Craig Evans 
a toutefois révélé à LiveScience que, bien que le fragment de texte présent sur le papyrus soit plutôt court, son contenu devrait toutefois prouver que l'évangile de St Marc a évolué au cours du temps, au fil des différentes versions écrites au cours des siècles suivants.

 

Source: JS