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Des astronomes détectent la présence d'une "mer d'étoiles"

jeudi 11 décembre 2014 à 17:10
Crédits : NASA/JPL-Caltech

Crédits : NASA/JPL-Caltech

Des "mers d'étoiles" interconnectées seraient situées entre les galaxies, selon une nouvelle étude publiée dans la revue Science. Ces étoiles, indétectables individuellement avec les instruments actuels, émettraient toutes ensemble une lueur ne pouvant pas être expliquée par la seule présence des galaxies connues à ce jour.

Les espaces situés entre les galaxies ne sont probablement pas les lieux sombres que l'on pourrait a priori imaginer. Bien au contraire même, puisqu'il semble que des "mers d'étoiles" interconnectées s'étendraient entre les galaxies, selon une nouvelle étude publiée dans la revue Science.

D'où viendraient ces étoiles, indétectables individuellement avec les instruments astronomiques actuels ? Selon les auteurs de l'étude, elles auraient au cours de leur histoire été arrachées à l'attraction gravitationnelle de leurs galaxies d'origine, pour être littéralement "jetées" dans l'espace.

Pour parvenir à cette conclusion, Michel Zemcov (California Institute of Technology de Pasadena, Etats-Unis) et ses collègues ont lancé à plusieurs reprises une fusée suborbitale de la NASA (un vol suborbital est la trajectoire d'un engin spatial se déplaçant à une vitesse inférieure à celle requise pour qu'il se maintienne en orbite). Laquelle fusée a été chargée d'observer la même région du ciel au cours de chacun de ses vols, à plusieurs moments de l'année.

Une fois les vols effectués, les auteurs de l'étude ont mesuré le rayonnement lumineux total, présent dans la portion du ciel étudiée. Puis ils ont soustrait à ce rayonnement celui émis par le système solaire, les étoiles de la Voie Lactée et les galaxies connues.

Résultat ? Les chercheurs se sont aperçus qu'un fond lumineux diffus subsistait, d'intensité variable selon les régions de la portion du ciel étudiée. Un fond lumineux dont les fluctuations était toujours les mêmes, quelle que soit le moment de l'année auquel les prises de vues effectuées par la fusée avaient eu lieu.

Si ce rayonnement diffus ne pouvait pas être expliqué par la présence de galaxies, d'où pouvait-il bien provenir ? Selon Michel Zemcov et ses collègues, il serait émis par des "mers d'étoiles" interconnectées, situées entre les galaxies. Des étoiles nées dans des galaxies, mais qui auraient par la suite été éjectées de ces dernières, pour se retrouver dans les vastes espaces séparant les galaxies...

Ce résultat est publié le 7 novembre 2014 dans la revue Science .

Ces travaux ont été publiés le 7 novembre 2014 dans la revue Science, sous le titre "On the origin of near-infrared extragalactic background light anisotropy" .

 

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La science confirme que le curcuma est aussi efficace que 14 médicaments

jeudi 11 décembre 2014 à 16:41
La science confirme que le curcuma est aussi efficace que 14 médicaments

Le curcuma est l’un des plantes les plus étudiées qui existe aujourd’hui. Ses propriétés médicinales et ses composants (principalement la curcumine) ont fait l’objet de plus de 5600 études biomédicales revues et publiées.

En fait, notre projet de recherche d’une durée de cinq ans sur cette plante sacrée a révélé plus de 600 applications préventives et thérapeutiques potentielles, ainsi que 175 effets physiologiques bénéfiques.

Etant donné la densité considérable de recherches effectuées sur cette épice remarquable, il n’est pas étonnant qu’un nombre croissant d’études aient conclu qu’on peut le comparer favorablement à une variété de médicaments conventionnels, y compris :

Tahor/ Atorvastatine (médicament contre le cholestérol) : une étude de 2008 publiée dans le journal Drugs in R & D a constaté qu’une préparation basique de curcuminoïdes du curcuma se comparait favorablement à l’atorvastatine (nom commercial Tahor) sur la dysfonction endothéliale, la pathologie sous-jacente des vaisseaux sanguins qui entraîne l’athérosclérose, en association avec la réduction de l’inflammation et le stress oxydatif chez les patients diabétiques de type 2.

Corticostéroïdes (médicaments stéroïdiens)

une étude de 1999 publiée dans le journal Phytotherapy Research a constaté que le polyphénol primaire dans l’épice curcuma, se comparait favorablement aux stéroïdes dans la gestion de l’uvéite antérieure chronique, une maladie inflammatoire de l’œil.

Une étude de 2008 publiée dans Critical Care Medicine a conclu que la curcumine se comparait favorablement au médicament corticostéroïde dexaméthasone dans le modèle animal comme thérapie alternative pour protéger la transplantation pulmonaire associée à des blessures produites par des gènes inflammatoires. Une étude précédente de 2003 publiée dans Cancer Letters a trouvé qu’il se comparait également favorablement au dexaméthasone dans les lésions pulmonaires d’ischémie/ reperfusion.

Prozac/ Fluoxétine & Imipramine (antidépresseurs)

une étude de 2011 publiée dans le journal Acta Poloniae Pharmaceutica a constaté que la curcumine se comparait favorablement aux deux médicaments dans la réduction d’un comportement dépressif chez un modèle animal.

Aspirine (anticoagulant)

Une étude de 1986 in vitro et ex vitro publiée dans le journal Arzneimittelforschung a constaté que la curcumine a des effets de modulation antiplaquettaires et de prostacycline qui sont comparables à l’aspirine, en indiquant qu’il peut être intéressant chez les patients sujets à la thrombose veineuse et nécessitant un traitement anti-arthrite.

Médicaments anti-inflammatoires

une étude de 2004 dans le journal Oncogene a constaté que la curcumine (de même que le resvératrol) sont des alternatives efficaces à certains médicaments comme l’aspirine, l’ibuprofène, le sulindac, le phénylbutazone, le naproxène, l’indométacine, le diclofénac, la dexaméthasone, le célécoxib, et le tamoxifène en exerçant une activité anti-inflammatoire et antiproliférative contre les cellules tumorales.

Oxaliplatine (médicament de chimiothérapie)

une étude de 2007 publiée dans le International Journal of Cancer a constaté que la curcumine se compare favorablement à l’oxaliplatine comme agent antiprolifératif dans les lignées cellulaires colorectales.

Metformine (médicament contre le diabète)

une étude de 2009 publiée dans le journal Biochemitry and Biophysical Community Research a étudié en quoi la curcumine pourrait être utile dans le traitement du diabète, en trouvant qu’elle active l’AMPK (qui augmente l’absorption du glucose) and supprime l’expression du gène de la glucogénèse (qui supprime la production de glucose dans le foie) dans les cellules d’hépatome. Fait intéressant, ils ont trouvé que la curcumine était 500 à 100 000 fois (dans la forme connue sous le nom de tétrahydrocurcuminoïdes (THC)) plus puissante que la metformine en activant l’AMPK et sa cible en aval l’acétyl-CoA carboxylas (ACC).

Le curcuma et ses composants révèlent également leurs propriétés thérapeutiques dans les recherches sur la résistance des cancers à plusieurs médicaments.

Nous avons trouvé pas moins de 54 études indiquant que la curcumine peut induire la mort cellulaire ou de sensibiliser les lignées cellulaires de cancer résistant aux médicaments à un traitement conventionnel.

Nous avons identifié 27 études sur la capacité de la curcumine soit à induire la mort cellulaire ou à sensibiliser les lignées cellulaires de cancer résistant à plusieurs médicaments à un traitement conventionnel.

Si on considère que le curcuma est utilisé depuis des milliers d’années dans de nombreuses cultures à un usage culinaire et médical, cela en fait un argument fort pour utiliser la curcumine comme alternative à un médicament ou adjuvant dans le traitement du cancer.

Ou mieux encore, utilisez du curcuma certifié biologique (non irradié) à des doses culinaires réduites au quotidien afin de prévenir et des doses de concentré après qu’une maladie grave ait pris place. Vous nourrir au lieu de faire de l’automédication avec des « nutraceutiques », devrait être l’objectif d’une alimentation saine.

Sources:

Credits: Written by Sayer Ji of www.greenmedinfo.com via ESM

 

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Près de 270 000 tonnes de plastique flottent à la surface des océans

jeudi 11 décembre 2014 à 14:31
© NOAA Pacific Islands Fisheries Science Center Associated Press L’estimation la plus juste des quantités de plastique fait état de 268 940 tonnes dans les océans.

© NOAA Pacific Islands Fisheries Science Center Associated Press L’estimation la plus juste des quantités de plastique fait état de 268 940 tonnes dans les océans.

La pollution provoquée par le plastique a pris de telles proportions au cours des dernières décennies que près de 270 000 tonnes de ce matériau flotteraient à la surface des océans, selon une étude internationale publiée mercredi. Cette contamination croissante de tous les océans de la planète est difficile à évaluer avec précision, reconnaissent les chercheurs qui ont publié les résultats de leurs travaux dans la revue scientifique américaine PLOS ONE. 

Mais pour parvenir à estimer le plus précisément possible l'ampleur de la pollution, ils ont utilisé des données récoltées au cours de 24 expéditions effectuées entre 2007 et 2013. Ces expéditions ont notamment parcouru les côtes australiennes, le golfe du Bengale et la mer Méditerranée, mais aussi cinq grandes zones de concentration de plastique dans le monde. L'estimation la plus juste des quantités de plastique fait état de 268 940 tonnes dans les océans. Cela équivaudrait à plus de 5000 milliards de particules de plastique, selon les chercheurs. 

Problème méconnu 

Selon les données du Programme des Nations unies pour l'environnement, cette matière très peu dégradable constituerait plus de 80 % des débris qu'on retrouve dans ces vastes étendues d'eau. La grande majorité provient de la terre ferme et est transportée au gré des bassins versants. Comme l'utilisation de ce matériau - dont la fabrication engloutit près de 10 % de la production pétrolière mondiale - est relativement récente, sa présence n'est mieux documentée que depuis quelques années. 

En fait, on s'y intéresse davantage depuis que l'océanographe américain Charles Moore a découvert au début des années 2000 « le continent de déchets » du Pacifique. Cette zone, située entre Hawaï et la Californie, concentre des millions de tonnes de détritus amenés là par les courants marins. On sait maintenant qu'il existe huit de ses « continents » dans le monde. Des chercheurs de l'université McGill ont en outre découvert récemment que le fleuve Saint-Laurent est lourdement contaminé par le plastique. À certains endroits, entre Montréal et Québec, les chercheurs ont trouvé plus d'un millier de microbilles par litre de sédiments, une proportion largement supérieure à celle des sédiments marins dans les secteurs les plus contaminés au monde. 

La prévalence des microplastiques dans le fleuve Saint-Laurent évoque la possibilité que les poissons et d'autres animaux les ingèrent. Si l'on connaît mal les effets des microplastiques sur l'environnement, on sait néanmoins que les surfaces de ces particules attirent des polluants chimiques, alors déposés dans l'organisme des animaux après l'ingestion de plastiques. 

« Nous ne pouvons pas encore prévoir les conséquences de l'accumulation de ces particules non biodégradables dans les écosystèmes d'eaux douces », a admis le professeur Anthony Ricciardi, qui a supervisé l'étude de McGill, au moment de la publication des résultats. 

 

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C'est fait, pour du pétrole et du gaz, ils ont coupé le plus vieil arbre du monde

jeudi 11 décembre 2014 à 09:28
C'est fait, pour du pétrole et du gaz, ils ont coupé le plus vieil arbre du monde

Ô douleur, selon plusieurs organisations de protection de l'environnement, des bûcherons illégaux qui abattent des arbres à la frontière péruvienne et brésilienne ont "accidentellement" mis à terre ce que les experts affirment comme étant l'arbre le plus vieux de la planète, une véritable tragédie.

Celui-ci se trouvait dans la réserve indigène de Matsés, en Amazonie, où par ailleurs l’exploitation forestière est strictement interdite. 

A priori, les bûcherons pensaient être dans une région d’exploitation de pétrole et de gaz naturel. Ainsi, leur action est passée totalement inaperçue par les organisations de conservation locales et les populations autochtones, encore sous le choc. 

L’arbre géant décapité, un Samausa, a été estimé a 5 800 ans, presque trois fois le petit Jésus.

Il mesurait près de 40 mètres de haut, et était considéré par beaucoup comme un arbre de très haute signification spirituelle et culturelle.

“C’est l’esprit Mère de la forêt tropicale, de cet esprit-arbre naissait la force humaine. Ils ont détruit Aotlcp-Awak,  avec sa mort, ils ont apporté les ténèbres non seulement sur notre peuplemais sur le monde entier", explique Tahuactep, le chef de la tribu des Matsés. (Photo ci-dessous)

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"Pour de nombreuses générations, l’arbre-mère a apporté santé et fortune. Ses racines était l'esprit du monde. Que restera-t-il bientôt des animauxdes plantes, de notre peuple, maintenant que son esprit n'est plus ?", Demande Kalahuaptlun chaman local. 

"Pis, ils l'ont tué sciemment, ils l’ont fait pour nous condamner, nous, et nos dépouilles." a-t-il ajouté

Une chercheuse locale (que nous saluons), Anna Goldingqui travaille pour l'ONG RPC (RainforestCoalition protection), affiliée à l’Université de Berkeley, affirme que cette décapitation n'est pas qu'un simple accident.

"Cettee réserve nationale abonde en 
pétrole et en gaz naturel. Depuis des années, une action  a été engagée par les sociétés d’énergie pour faire pression sur le gouvernement, ce, afin d’exploiter la prolifique région. 

Les zones protégées ont été réduites de moitié au cours de la dernière décennie tandis que les peuples locaux se battent, en vain, pour préserver leur patrimoine culturel et leur style de vie", admet-elle, tristement.

Ces actions sont clairement commises avec le consentement des autorités locales sous couvert du gouvernementSi ce ne était pas le cas, pourquoi des organismes se seraient-ils battus pour des lois de protection de l'environnement ? Et pourquoi ces assassins détruisent en toute impunité ? Grandes questions.

100 hectares de forêts tropicales disparaissent chaque minute dans le monde entier. Il fallait qu'un jour l'on coupe le plus sacré des arbres, dans l'indifférence.

Pour faire simple et en conclusion, c'est tout un symbole qui vient de s'éffondrer.

 

Alexander Doyle pour WikiStrike 

 
 
 
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Pepsi, c'est 450 000 tonnes d’huile de palme chaque année

jeudi 11 décembre 2014 à 09:22
Pepsi, c'est 450 000 tonnes d’huile de palme chaque année

La multinationale de l’agroalimentaire PepsiCo participe à la déforestation tropicale en utilisant de grandes quantités d’huile de palme dans ses chips, snacks et autres confiseries. Buveurs de Pepsi, citoyens : faisons pression sur la direction de PepsiCo pour empêcher la destruction des forêts tropicales !

 

« LIVE FOR NOW ». Le slogan publicitaire de Pepsi « Vivre pour maintenant » résume parfaitement la manière dont le groupe PepsiCo traite la planète, à savoir sans le moindre égard pour le futur.

En 2013, le Réseau d'action pour la forêt tropicale (Rainforest Action Network - RAN) avait appelé les 20 plus grands fabricants mondiaux de snacks à ne plus acheter d’huile de palme “conflictuelle“. Certaines entreprises comme Kellogg’s et Mars ont pris des engagements contre la déforestation. Pepsi non.

Deuxième plus grand fabricant de snacks et de confiseries au monde, le groupe PepsiCo consomme plus de 450 000 tonnes d’huile de palme par an. En Amérique du nord, les rayons des supermarchés sont pleins des produits de PepsiCo contenant de l’huile de palme, comme les chips des marques Frito-Lay.

En France, la multinationale américaine au chiffre d’affaires de 65 milliards de dollars vend essentiellement des boissons sucrées comme le Pepsi-Cola, le 7up ou le Liptonic. Bien que ces produits ne contiennent pas d’huile de palme, leurs consommateurs peuvent néanmoins émettre un signal fort à PepsiCo.

La direction de PepsiCo peut plier si la pression est assez forte : en mars 2014, l'entreprise avait fini par s’engager à prendre des mesures pour prévenir les accaparements de terres dans sa chaîne d’approvisionnement. À l’époque il avait fallu une pétition d’Oxfam signée par 272 000 personnes et des engagements préalables de ses concurrents pour faire réagir PepsiCo.

Le groupe PepsiCo devrait mener une action exemplaire pour empêcher la déforestation. Nous l’encourageons vivement à ne plus utiliser d’huile de palme dans ses produits. Écrivons à la PDG de PepsiCo Indra Nooyi.

 

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