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75% des espèces comestibles cultivées ont disparu en à peine un siècle

jeudi 5 février 2015 à 23:09
75% des espèces comestibles cultivées ont disparu en à peine un siècle

La biodiversité est en danger, et notre monde avec. Saviez-vous qu’en un siècle, 75% des espèces comestibles cultivées ont disparu (chiffres FAO) ? La société moderne a réussi à éradiquer des milliers de végétaux qui nous accompagnaient, et nous nourrissaient, depuis la nuit des temps.

Aujourd’hui, les multinationales semencières (Monsanto, Dupont, Syngenta, Limagrain, Bayer…) tentent de s’arroger le monopole des graines, pour privatiser le vivant et prendre le contrôle de ce que plantent agriculteurs et jardiniers, et, par ce biais, l’essence de ce qui nous fait vivre.

Alors que de tout temps, les paysans ont collecté, préservé, replanté et échangé leurs graines librement, l'Europe s'est inventée un catalogue officiel des graines autorisées – notamment de nombreux hybrides F1, qui ne se ressèment pas et doivent donc être rachetés chaque année par le cultivateur. Tout agriculteur qui plante autre chose et vend les fruits de sa production, est aujourd’hui considéré hors-la-loi.

©Luc Legay

Cultures de blés anciens ©Luc Legay

La graine, c’est une chose minuscule, qu’on a tendance à négliger. Elle est même parfois perçue comme une nuisance : on jette les noyaux, on crache les pépins, on retire les germes. Pourtant, elle est fondamentale. Elle est à l’origine de la vie. Les industriels ne s’y sont pas trompés, qui fomentent depuis bientôt 30 ans leur mainmise sur le vivant à travers ces pépites organiques.

Mais il n’est pas trop tard. Face à eux, des gens se battent un peu partout. Militants philosophes et féroces, comme Vandana Shiva, la "diva verte" indienne, organismes luttant pour la "libération des semences", comme l’association Kokopelli, le réseau Semences Paysannes, les Incroyables ComestiblesGraines de Troc, ou encore le mouvement Colibris… Et aussi, envers et contre tout, une poignée de paysans amoureux de variétés anciennes, de leurs noms poétiques, de leurs formes biscornues et de leurs goûts délicieux. J’en parle autant que je peux dans mes pages…

Ferme Sainte Marthe

La Ferme de Sainte-Marthe, en Maine-et-Loire

Pour défendre la production, préservation et dissémination de graines fruitières et potagères traditionnelles, Philippe Desbrosses, pionnier de l’agriculture biologique et fondateur de l'association Intelligence Verte et de la ferme expérimentale de Sainte-Marthe, a lancé le projetGraines de Vie, qui propose à tout citoyen d’apprendre (gratuitement) à cultiver et préserver les graines, mais aussi à les répandre, et à répandre le savoir.

Pour plus d’informations, il suffit d’aller sur le site ici, où interviennent de passionnants défenseurs du sujet, comme Cyril Dion (Colibris), la réalisatrice Coline Serreau, le botaniste-écologue Jean-Marie Pelt et bien d’autres. Je vous invite vivement aussi à planter votre première graine en contribuant à leur campagne de financement participatif ici (il ne reste que quelques jours !).

Graines de vie

« Comme l’eau ou l’air qu’on respire, les graines sont un bien commun de l’humanité, qui nous permet de vivre, dit Cyril Dion. Les privatiser, cela s’apparente à perdre une démocratie, car la démocratie, c’est avoir, collectivement, le contrôle de choses dont nous dépendons pour vivre. »

Alors, réveillons-nous, citoyens ! Et plantons, récoltons, partageons, disséminons furieusement, pour préserver la liberté et la diversité de notre planète, de nos assiettes et de nos vies.

Camille Labro

Pour en savoir plus, regardez ce film documentaire :

©slimmer_jimmer

Indonésie : 16,5 tonnes de poissons meurent soudainement dans le lac Maninjau

jeudi 5 février 2015 à 23:04
Indonésie : 16,5 tonnes de poissons meurent soudainement dans le lac Maninjau


Environ 16,5 tonnes de poissons des parcs de pisciculture flottants du lac Maninjau dans l'ile de Sumatra en indonesie sont morts subitement à la suite d'un niveaux réduits d'oxygène dans le fond des eaux de lac volcanique entre le 27 Janvier et le 3 Février 2015. 

Le chef de la Marine et de la Pêche (DKP) a déclaré que près de 16,5 tonnes de poissons sont morts soudainement dans environ 10 unités de cages flottantes. 

Les pisciculteurs ont subi des pertes de l'ordre de 363 millions de roupi.

C'est le premier cas répertorié en 2015. En 2014 1087,38 tonnes ont déjà été perdu dans les mêmes condition, en 2013 huit tonnes, en 2012 300 tonnes, 500 tonnes en 2011 et 500 tonnes en 2010. 

© Nature Alerte

Les drapeaux de l’État islamique ont fait leur apparition en Bosnie

jeudi 5 février 2015 à 18:58
Les drapeaux de l’État islamique ont fait leur apparition en Bosnie
Les symboles de l’État islamique sont arrivés jusqu’en Bosnie-Herzégovine. Une maison de Gornja Maoča, petite enclave salafiste près de la ville de Srebrenik, a hissé le drapeau noir, provoquant la réaction immédiate des forces de sécurité et de la SIPA.

Par Rodolfo Toè

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La nouvelle a été confirmée ce jeudi par la télévision de la Fédération de Bosnie-Herzégovine (FTV). L’Agence pour l’investigation et la protection de l’État (SIPA) a immédiatement annoncé avoir engagé une action contre les responsables, ainsi que l’a confirmé Kristina Jozić, porte-parole de l’agence.

 

Gornja Maoča, un village proche de Srebrenik, dans le nord du pays, est connue pour être une enclave du mouvement salafiste en Bosnie-Herzégovine. Quelques dizaines de personnes vivent dans le village, ayant décidé de s’isoler de la communauté – et notamment des autres musulmans de Bosnie-Herzégovine – pour pratiquer leur foi d’une façon plus radicale.

La police bosnienne a souvent effectué des raids à Gornja Maoča, pour arrêter des personnes suspectées de terrorisme ou de liens avec le crime organisé. Un des chefs du mouvement wahhabite en Bosnie-Herzégovine, Bilal Bosnić, se rendait souvent ici pour mener ses activités de prosélytisme. Il a été arrêté en septembre dernier, lors d’une grande opération de police appelée « Damas », sous l’accusation de terrorisme. Son procès va commencer la prochaine semaine.

Depuis le début de la guerre en Syrie, les autorités estiment que quelques 150 citoyens bosniens ont décidé de combattre comme volontaire dans des groupes islamistes. Et bien que les slogans radicaux ne soient guère populaires en Bosnie-Herzégovine, plusieurs incidents provoqués par des militants radicaux ont attiré l’attention des médias ces derniers mois. En janvier, Selvedin Beganović, un imam du petit village de Trnovi, a été poignardé à cause de ses prêches qui exhortaient les jeunes à ne pas aller en Syrie. Toujours en janvier, une bagarre a éclaté dans une mosquée de Sarajevo, alors que des salafistes avaient essayé de bloquer la prière.

 

Source

Terrorisme : le décret du blocage des sites web promulgué

jeudi 5 février 2015 à 17:04
Terrorisme : le décret du blocage des sites web promulgué

 

Après avoir présenté ce mercredi en Conseil des ministres le décret qui doit instaurer la censure de sites internet sur simple ordre administratif, qui sera publié dans les prochains jours ou les toutes prochaines semaines, le ministre de l'intérieur Bernard Cazeneuve a de nouveau défendu cette mesure très contestable, issue de la loi anti-terrorisme de novembre 2014.


Le dispositif oblige les FAI à bloquer dans les 24 heures l'ensemble des sites dont la liste est dressée par les services de la Place Beauvau, sous le seul contrôle confidentiel d'une personnalité issue de la CNIL. Par rapport à la loi qui n'en faisant pas mention, le décret ajoute tout de même un mécanisme permettant d'exercer un recours a posteriori en cas de blocage abusif. Déjà critiqué, le dispositif devrait être 
bientôt étendu à de nouvelles catégories de propos, dont la qualification pénale ne sera plus laissée à un juge indépendant.

"On ne combattra pas le terrorisme si on ne prend pas des mesures de régulation d’Internet qui ne sont pas là pour attenter aux libertés d’expression, mais qui sont là simplement pour faire en sorte que l’appel au terrorisme, la provocation au terrorisme qui peut avoir un impact sur des esprits vulnérables soit arrêtée et maîtrisée", a expliqué mercredi Bernard Cazeneuve.

Mardi soir, à l'occasion d'une 
déclaration sur la neutralisation d'une filière djihadiste, le ministre de l'intérieur a confirmé qu'il se rendrait fin février aux Etats-Unis, non seulement pour rencontrer ses homologues américains, mais aussi "les grands opérateurs du Net comme Google, Facebook, Twitter, Microsoft". L'objectif sera de "les inciter vivement à rejoindre notre combat contre la propagande terroriste sur le Net et les réseaux sociaux", ce qu'il avait déjà annoncé dès le 14 janvier.

Au moment où la France et l'occident n'hésitent plus à parler de guerre contre l'Etat Islamique et les djihadistes de toute obédience, les géants du web américains sont invités à faire preuve de patriotisme et à participer à l'effort de contre-propagande qui sied à tout conflit armé. La semaine dernière, le Gouvernement français a lancé 
son site anti-djihad, et payé Google pour qu'il soit mis en avantdans les résultats de recherche.


http://www.numerama.com/magazine/32114-cazeneuve-34on-ne-combat-pas-le-terrorisme-sans-regulation-d-internet34.html
 

La BCE ferme ses guichets aux banques grecques

jeudi 5 février 2015 à 13:30
La BCE ferme ses guichets aux banques grecques

Faute d’un accord en vue entre Athènes et ses créanciers, la BCE ne financera plus les banques grecques. Ces dernières risquent l’asphyxie.

 

La décision couperet est tombée mercredi soir lors d ’une réunion du conseil des gouverneurs de la BCE , qui devait se prononcer sur la poursuite ou non d’un dispositif permettant aux banques grecques d’obtenir des liquidités de la BCE en présentant comme garanties des titres de l’Etat grec. « Cette suspension est en ligne avec les règles existantes de l’Eurosystème, du fait qu’il est actuellement pas possible de présumer que la revue du programme (de sauvetage de la Grèce, NDLR) aboutisse à un succès ».

En clair, la BCE met fin à une dérogation destinée à faciliter le refinancement de banques grecques et dépendant de l’existence d’un programme d’aide au pays. Or, cette condition saute de fait avec les déclarations d’Athènes voulant suspendre les liens avec la Troïka, dont la BCE fait partie avec le FMI et la Commission Européenne.

La décision de la BCE a une conséquence immédiate : à compter du 11 février prochain, les banques grecques ne pourront compter pour se refinancer que sur l’aide d’urgence en liquidités (ELA), prodiguée par la Banque Nationale Grecque. Cela s’était déjà produit en 2012, lorsqu’un défaut temporaire avait été constaté sur la dette grecque. Il faut s’attendre dans les jours à venir à ce que la banque centrale grecque doive fournir à de nombreux établissements bancaires du pays des liquidités, probablement à hauteur de plusieurs dizaines de milliards d’euros. Par ailleurs, la BCE précise que sa décision ne « change rien » aux statuts des banques grecques dans le cadre d’opérations de politique monétaire.

La visite, mercredi, du ministre des Finances grec Yánis Varoufákis à Francfort n’a donc pas modifié d’un iota l’attitude ferme de l’institution. Venu plaider en faveur de la nouvelle politique économique et sociale que son gouvernement veut mettre en place pour mettre fin à l’austérité, le ministre espérait en retour que l’institution francfortoise puisse dévier de sa ligne dure et accorder un répit à l’Etat, mais surtout aux banques grecques menacées d’asphyxie.

Pas de rallonge

Il apparaît aussi que la BCE n’est pas prête à accorder à Athènes une rallonge financière, en laissant l’Etat émettre jusqu’à 25 milliards d’euros de dette à court terme -les T-Bills- au lieu du plafond de 15 milliards en vigueur jusqu’ici. Une demande du gouvernement Tsípras afin de pouvoir financer le train de vie de l’Etat.

La BCE refuse également tout ajournement de la dette d’Athènes envers elle, de l’ordre de 25 milliards d’euros. La BCE n’est pas, et de loin, le créancier, le plus important d’Athènes, mais c’est à elle que la Grèce doit rembourser dès cet été quelque 7 milliards d’euros d’obligations arrivant à échéance. Il y a bien 1,9 milliard d’intérêts sur cette dette qui vont être rétrocédés à l’Etat grec par les banques centrales de l’eurosystème, mais ils ne suffiront pas à couvrir la somme due en capital.

Dans ce contexte tendu, depuis l’arrivée de la gauche radicale au pouvoir, l’agence publique gérant les émissions de dette a vendu difficilement mercredi pour 812 millions d’euros d’obligations à six mois, au taux de 2,75 %. Les banques grecques qui ont souscrit ces titres craignaient de ne pouvoir présenter ces obligations au guichet de la BCE comme collatéral en échange de liquidités. La décision prise en soirée par la BCE a confirmé ces craintes.

Yánis Varoufákis est aujourd’hui à Berlin, où un rendez-vous crucial va se dérouler dans le bureau du ministre des Finances Wolfgang Schäuble. Plus que jamais, Athènes est plongé dans une course contre la montre pour ne pas précipiter ses banques et son économie dans la faillite. 

 

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