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Assange accuse Google de collaborer avec les services secrets US

jeudi 27 novembre 2014 à 13:09
Assange accuse Google de collaborer avec les services secrets US

Google a fourni l'accès aux courriels de ses utilisateurs aux employés de l'Agence nationale de la sécurité (NSA) et du FBI, écrit le fondateur du site WikiLeaks Julian Assange dans son nouveau livre cité par le quotidien numérique espagnol Publico.

"D'après M.Assange, Google a autorisé les employés de l'Agence nationale de la sécurité et du FBI à avoir accès à la correspondance électronique de ses clients", indique le journal. 


Selon M.Assange, ce travail est effectué pour le compte du département d'Etat américain. Le fondateur de WikiLeaks est arrivé à ces conclusions après avoir examiné les activités du président exécutif de Google Erick Schmidt et du directeur du think-tank Google Ideas Jared Cohen. 
 

En juin 2011, le journaliste australien s'est entretenu avec les deux responsables en personne. Dans son livre, Erick Schmidt est présenté non seulement comme un "génie technique", mais également comme le "fondateur et président" d'un centre de recherche qui mène des études pour Washington. 
 

Procès du fondateur de WikiLeaks Julian Assange >> 
 

Pour sa part, Jared Cohen aurait voyagé à travers le monde en vue de "promouvoir les intérêts politiques et militaires américains", écrit M.Assange. 

 

Lu ici

Un ancien d’Al-Qaïda dénonce la collaboration entre l’EIIL et la CIA

jeudi 27 novembre 2014 à 11:23
Un ancien d’Al-Qaïda dénonce la collaboration entre l’EIIL et la CIA

Nabil Na’im Aboul Fattah est le fondateur du parti « Djihad démocratique » ainsi qu’un contributeur à Asharq Al-Awsat, un important quotidien panarabe en tant qu’analyste sur les questions concernant les groupes fanatiques religieux. Il a également été le chef du Djihad islamique égyptien de 1988 à 1992 puis un conseiller du gouvernement Égyptien après son arrestation en 1991.Il a été libéré en 2011 après la révolution égyptienne et après avoir écrit avec Ismail Nasr un document indiquant qu’il abandonnait la violence envers l’État.

Le texte qui suit et un résumé et un approfondissement des propos qu’il a tenus dans la vidéo « révélations d’un ancien cadre d’Al-Qaïda sur l’EIIL »

Voici un extrait, et la Version longue de la vidéo .

Al-quaida de l’époque soviétique a nos jours :

Al-Qaida a été fondé en 1989, il est financé par une ONG qui s’occupe de prélever la charité (Zakat) appelée Organisation Internationale de Secours Islamique (OISI) dont le siège est basé à Jeddah en Arabie Saoudite. Les fonds destinés à Al-Qaida étaient récupérés en grande partie dans les pays du golfe sans qu’ils aient besoin de se cacher. L’OISI était censée s’occuper de l’aide humanitaire au Pakistan et était une couverture parfaite pour le déplacement des djihadistes et du matériel en Afghanistan.

L’opération était géré par un certain Sulaiman Abdul Aziz Al Rajhi, un banquier saoudien extrêmement riche associé aux services secrets saoudiens. La CIA fournissait alors de l’équipement et la formation pour lutter contre l’URSS.

Après la conquête de l’Afghanistan, les USA ont tenté de se débarrasser d’Al-Qaida et de contrôler le pays, sans succès. Cela a « refroidi » leur coopération. Après le 11 septembre, l’opération « Green Quest » menée par plusieurs services dont le FBI, l’ATF et le NCIS et ayant pour but de démanteler les réseaux de financement du terrorisme affaiblit encore plus Al-Qaïda.

Après la mort de Ben Laden, Al-Qaïda est racheté et entretenu par le Qatar, et devient un groupe de mercenaires.

 

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En Amazonie, les indigènes marchent contre de nouveaux projets de grands barrages

jeudi 27 novembre 2014 à 10:59
En Amazonie, les indigènes marchent contre de nouveaux projets de grands barrages

Les indigènes Munduruku organisent les 26 et 27 novembre une grande marche pour protester contre les nouveaux projets de mégabarrages du gouvernement brésilien en Amazonie. Partis de la ville de Santarem, les manifestants doivent longer le Tapajós, affluent de l’Amazone, pour rejoindre le site du futur barrage de São Luiz do Tapajós, qui intéresse deux entreprises françaises, EDF et GDF Suez.

Une des seules régions encore préservées de l’Amazonie, le bassin du rio Tapajós abrite une biodiversité extrêmement riche et encore peu étudiée. La construction de grands barrages ne manquerait pas d’occasionner, directement et indirectement, une déforestation massive, et d’affecter gravement l’équilibre des écosystèmes locaux, avec des conséquences irréversibles. Les indigènes y voient une atteinte à leur territoire et à leur identité (théoriquement protégés par la Constitution brésilienne), et ont annoncé qu’ils s’opposeraient par tous les moyens à la construction de ces ouvrages.

Quelques centaines de kilomètres vers l’Est, le mégabarrage de Belo Monte, défraie la chronique depuis des années. Ce grand projet – prévu initialement sous la période de dictature militaire, abandonné lors du retour à la démocratie puis relancé au nom de l’« accélération de la croissance » - a suscité l’opposition acharnée des indigènes et des environnementalistes brésiliens, qui se sont attiré la sympathie d’une bonne partie de la communauté internationale. Pas suffisamment cependant pour refroidir les ardeurs du gouvernement brésilien et des entreprises intéressées à la construction de nouveaux mégabarrages sur le rio Tapajós et ses affluents [1]. Parmi ces dernières, deux entreprises françaises, EDF et GDF Suez.

Que viennent-elles donc faire dans cette galère ? Toutes deux ont participé au « Groupe d’études Tapajós » (GET), destiné à étudier la « faisabilité » de grands barrages dans le bassin du rio Tapajós. Les activités du GET ont contribué à envenimer les relations entre les peuples indigènes locaux et l’administration fédérale (lire notre article), qui n’a pas hésité à faire appel à l’armée. Toutes deux sont déjà actives dans le secteur des grands barrages en Amazonie, GDF Suez depuis plus longtemps que sa rivale EDF, qui vient juste de racheter le barrage de Sinop, non loin de là (lire notre article). Toutes deux ont publiquement évoqué leur candidature pour la construction du barrage de São Luiz do Tapajós, le plus grand et le plus potentiellement destructeur des ouvrages hydroélectriques projetés dans le bassin.

Batailles juridiques, campagnes citoyennes

Les enchères destinées à choisir le consortium qui construira ce barrage devaient se tenir en décembre 2014, mais elles ont été soudainement annulées du fait de l’opposition d’une partie de l’administration brésilienne, qui estimait que les garanties apportées par le GET sur la protection de l’environnement et des droits des indigènes n’étaient pas suffisantes. Les enchères sont maintenant annoncées pour le début de l’année 2015. La construction du barrage de Belo Monte avait elle aussi déjà été émaillée de batailles juridiques et administratives à répétition. Une partie du pouvoir judiciaire brésilien s’oppose systématiquement aux projets de grands barrages, au motif qu’ils portent atteinte aux dispositions légales et constitutionnelles brésiliennes sur la protection des indigènes et de l’environnement. Pour le moment, tous ces efforts ont été vains, car le gouvernement dispose d’un outil juridique datant de la dictature, la « suspenção de segurança », qui lui permet de suspendre toute décision judiciaire défavorable aux barrages au nom de la « sécurité nationale ».

En France, la campagne contre les barrages du Rio Tapajós et contre l’implication d’EDF et GDF Suez dans ces projets est animée par les ONG Amazon Watch et Planète Amazone. Le leader indigène Raoni a fait circuler un appel solennel ciblant explicitement EDF, qui a obtenu le soutien de plusieurs personnalités écologistes françaises.

Olivier Petitjean

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Photo : mouvement Munduruku Ipereg Ayu

[1Les entreprises brésiliennes de BTP notamment, comme Odebrecht et Andrade Guttierez, figurent parmi les principaux financeurs de la vie politique brésilienne, y compris de la présidente Dilma Roussef et son Parti des Travailleurs. D’autre part, pour préserver sa coalition gouvernementale, Dilma Roussef a besoin des voix des élus « ruralistes », partisans du développement de l’agrobusiness, des barrages et des mines en Amazonie. De sorte que ses relations avec les peuples indigènes n’ont cessé de se tendre depuis des années (lire notre entretien avec Sonia Guajajara).

 

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Sacrifice géant: les hindous se préparent à tuer des dizaines de milliers d'animaux

jeudi 27 novembre 2014 à 10:52
Sacrifice géant: les hindous se préparent à tuer des dizaines de milliers d'animaux

Des fidèles hindous brandissant des épées vont transformer un coin reculé du Népal en plus grand abattoir du monde ce week-end à l'occasion du sacrifice prévu de dizaines de milliers d'animaux, en dépit de la montée des réprobations.

Les défenseurs des droits des animaux dénoncent la cruauté de ce sacrifice de masse d'animaux - allant des buffles aux rats - dans le village de Bariyapur tandis que les habitants du village se plaignent de l'odeur irrespirable après le rituel. Mais en dépit de l'intervention de la Cour suprême indienne, qui a ordonné l'interdiction d'exporter des buffles, des milliers d'hindous sont attendus ce week-end pour le festival de Gadhimai dans le sud du Népal, près de la frontière avec l'Inde. 

Sacrifice géant
Quelque 300.000 bêtes - poulets, canards, pigeons et cochons - avaient été décapités ou égorgés lors du précédent festival en 2009, devenant alors le plus grand sacrifice d'animaux jamais organisé. Selon la légende, les premiers sacrifices à Bariyapur ont été organisés il y a plusieurs siècles quand la déesse hindoue Gadhimai est apparue en rêve à un prisonnier et lui a demandé de construire un temple en son honneur. Une fois réveillé, ses fers étaient tombés et il put quitter la prison et construire le temple où il sacrifia des animaux en remerciement. 

Rituel
Les sacrifices rituels sont une pratique ancienne au Népal, pays à majorité hindoue, et les fidèles offrent souvent chèvres et buffles aux dieux pendant les grandes fêtes religieuses, dans l'espoir d'obtenir bonheur et santé. "Certains disent que l'on ne devrait pas sacrifier d'animaux, mais nous avons nos croyances", dit à l'AFP Gopal Adhikari, fonctionnaire de 36 ans qui va sacrifier une chèvre cette année. "J'avais demandé à Gadhimai de m'aider à régler des problèmes de propriété de ma famille et elle a exaucé mon voeu" lors d'une précédente fête, ajoute-t-il. 

Croissance du phénomène
Mangal Chaudhary, prêtre hindou qui déclare que sa famille gère le temple depuis 10 générations, assure que le nombre de fidèles augmente. "Nous ne forçons personne à faire un sacrifice. Les gens viennent de leur propre volonté", explique-t-il à l'AFP. Mais pour les ONG de la cause animale, la principale motivation des organisateurs serait l'appât du gain et elles les accusent de multiplier les sacrifices pour pouvoir vendre plus de viande. 

"Histoire d'argent"
"Il n'y a rien de spirituel ou religieux là-dedans. Ce n'est qu'une histoire d'argent", déclare à l'AFP Gauri Maulekhi, de l'ONG People for Animals en Inde. Des intermédiaires non enregistrés et des pèlerins qui traversent la frontière fournissent 70% des buffles sacrifiés, selon les autorités du temple. Quelque 70 personnes ont été arrêtées et 1.410 animaux saisis par les autorités indiennes depuis la décision de la justice en octobre, selon la police des frontières locale. 

"Expérience dérangeante"
Si certains habitants jugent que cette fête relève de leur histoire, d'autres s'angoissent à l'approche du rendez-vous. Pawan Kumar Byayut, qui vit dans le village voisin de Kalaiya, parle d'une "expérience dérangeante". "Le sol est recouvert de sang après les sacrifices. L'air charrie une odeur étrange, je peux même la sentir depuis chez moi. Cela devient difficile de respirer", dit-elle à l'AFP. "Cela fend vraiment le coeur de voir ces animaux souffrir, de voir leur regard". 

"Tradition cruelle"
Une campagne a été lancée pour interdire cette fête avec le soutien de l'actrice britannique Joanna Lumley et le renfort de Brigitte Bardot qui a écrit au président népalais pour qu'il mette fin à "une tradition cruelle". 

"Nous sommes habitués"
Gopal Adhikari, qui vit à Kalaiya, reconnait que des mares de sang peuvent apparaître autour du temple mais assure que les riverains ne sont pas importunés. "Cela n'affecte pas les gens, nous sommes habitués ici", dit Adhikari, qui participera au sacrifice. 

Action
Les militants des ONG ont pris position le long de la frontière pour tenter de dissuader les fidèles de venir mais ils sont accusés de mépriser les traditions. "Je ne suis pas favorable à l'abattage aléatoire d'animaux mais nous devons être sensible aux aspects culturel et historique" de cet événement, dit Subhash Ghimire, rédacteur en chef du journal Republica à l'AFP. "Je n'ai jamais vu de telles protestations pour Thanksgiving. Pourquoi une telle différence de réaction?"

 

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La vie serait possible dans "seulement" 10% des galaxies

jeudi 27 novembre 2014 à 10:44
10%, c'est pourtant déjà beaucoup

10%, c'est pourtant déjà beaucoup

Seules 10% des galaxies de l'Univers observables pourraient abriter des formes de vie complexes, selon deux astrophysiciens. En cause : les explosions de rayons gamma, si énergétiques qu'elles interdiraient toute forme de vie dans la plupart des galaxies.

Nous serions peut-être plus seuls que prévu dans l'Univers : seules 10% des galaxies seraient susceptbles d'héberger des formes de vie complexes, selon une étude à paraître dans la revue dans la revue Physical Review Lette, et dont la dernière version a été prépubliée sur le serveur arXiv le 13 novembre 2014.

Selon les auteurs de cette étude, les explosions de rayons gamma qui surviennent régulièrement dans l'Univers, dites aussi "sursauts gamma", empêcheraient la vie d'apparaître dans 90% des galaxies de l'Univers observable, à l'exception peut-être de formes de vie très simples, comme les microbes.

Un sursaut gamma ? C'est une brève émission de rayons gamma (un rayon gamma est un rayonnement électromagnétique qui présente la particularité d'être extrêmement énergétique), dont la durée est comprise entre quelques secondes et quelques minutes. Un évènement qui libère une quantité d'énergie gigantesque, supérieure à celle libérée par le Soleil au cours de toute son existence. De ce fait, les sursauts gamma sont les événements cosmiques observables les plus lumineux. Les explosions de rayons gamma se produisent notamment lorsqu'une étoile massive s'effondre sur elle-même.

D'après les deux auteurs de ces travaux, Tsvi Piran (Université Hébraïque de Jéusalem, Israël) et Raul Jimene (Université de Barcelone, Espagne), les planètes situées près du centre de leur galaxie, là où la densité d'étoiles est la plus forte, auraient une très forte probabilité d'être touchées par des sursauts gamma. C'est donc dans les régions périphériques des galaxies que les planètes auraient le plus de chances d'être épargnées par les sursauts gamma, et donc d'héberger la vie.

Par exemple, concernant la Voie Lactée, les deux chercheurs estiment que la probabilité pour que les planètes situées à moins de 6500 années-lumière du centre de notre galaxie aient été touchées par des explosions de rayons gamma au cours du dernier milliard d'années avoisine les 95%. Pour rappel, notre système solaire est situé à 27 000 années-lumière du centre de notre Voie Lactée. Ce qui ne signifie pas que la Terre a été totalement épargnée par les sursauts gamma au cours de son histoire. En effet, certains scientifiques estiment que l'extinction de l'Ordovicien, une extinction massive qui a eu lieu il y a 440 millions d'années, a peut-être été causée par un bombardement de rayons gamma.

Ces travaux seront publiés dans la revue Physical Review Letters, sous le titre "On the role of GRBs on life extinction in the Universe" .

 

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