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Envolé l’or dont les Etats-Unis étaient dépositaires depuis la seconde guerre ?

lundi 8 décembre 2014 à 11:18
Envolé l’or dont les Etats-Unis étaient dépositaires depuis la seconde guerre ?

L’année 2014 entrera dans l’histoire comme l’année de l’effondrement du système international et de l’affrontement multidimensionnel entre les Etats-Unis, l’ et son bras armé, l’OTAN, face à la  et aux pays des BRICS [Acronyme pour les 5 principaux pays émergents : Brésil, , Inde, Chine, Afrique du sud. Ndlt] qui se sont risqués à briser l’unipolarité d’un monde dominé par les Etats-Unis.

En réponse à cette bravade, le Grand Patron a fixé toute une série de mesures répressives contre la Russie et entamé une guerre financière soigneusement planifiée en jouant avec les prix du pétrole et des métaux précieux, notamment l’or.

Les Etats-Unis espèrent ainsi surseoir à leur inévitable déclin économique et enrayer la diminution de leur contribution au Produit Intérieur Brut Mondial. Actuellement, l’apport des Etats-Unis d’Amérique au PIB Mondial se monte à 22 pour cent alors que les prévisions montrent que celui de la Chine atteindra 18 pour cent en 2016. Pour maintenir sa domination sur le monde,  cherche donc à renforcer les deux traditionnels piliers de son hégémonie : le pouvoir militaire et le rôle du dollar comme monnaie de réserve mondiale.

Mais le dollar accuse une fragilité qui n’a pu être dissimulée aux yeux du monde. Selon le journaliste financier, Bill Holler, « l’or est au dollar ce que la kryptonite [Petite pierre/matériau imaginaire de l’univers des « comics », en référence directe à Superman (elle affecte ses supers pouvoirs et constitue son talon d’achille). Ndlt] est à Superman. C’est pourquoi, à certaines étapes de la politique monétaire, il faut maintenir les cours de l’or au plus bas afin d’assurer la valeur du dollar. »

Tous les matins, par téléconférence entre le bureau principal du LIBOR [Taux Inter Bancaire pratiqué à Londres. Ndlt] (London InterBank Offered Rate) et cinq banques internationales, le prix de l’or est établi, tout comme le taux d’intérêt de 10 autres monnaies de réserve, qui, lui, est soumis à l’approbation de 18 des plus grandes banques mondiales.

Il est de notoriété publique que les grandes banques nord-américaines ont pris le contrôle du secteur financier mondial depuis et durant la Seconde Guerre Mondiale. C’est précisément en ces temps troublés que plus de 122 pays se virent dans l’obligation de déplacer leurs réserves d’or à la Réserve Fédérale des Etats- Unis, plus précisément à la  Bank of New York [L’une des douze banques de la Réserve Fédérale des Etats-Unis. Ndlt] et au dépôt de Fort Knox [Abrite la réserve d’or US depuis 1937. Ndlt] (Kentucky).

Immédiatement après le montant des réserves d’or nord-américaines passa de 9 mille millions en 1935 à 20 mille millions. N’oublions pas le rôle clé qu’a joué l’or, aux côtés du New Deal du président Franklin D. Roosevelt [1882-1945 ; 32ème président des Etats-Unis ; On lui doit notamment le New Deal, plan de relance économique et de lutte contre le chômage, entre autres. Acteur majeur de la Seconde Guerre Mondiale. Ndlt], dans la conclusion de laGrande Dépression de 1929 aux Etats-Unis d’Amérique.

En effet, le 5 avril 1933 le président Roosevelt émet l’ordre 6102 qui interdit la possession d’or pour les citoyens américains ou étrangers résidant sur le territoire, que ce soit en pièces, en lingots ou en certificats, les forçant à les vendre à la Réserve Fédérale pour 20,67 dollars l’once troy d’or [Unité de mesure de masse pour les métaux et pierres précieux. Ndlt ] (31,1 grammes). Les contrevenants encourent une peine de prison de dix ans et une amende de 10,000 dollars. Grâce à cette seule mesure, on estime à trois mille millions de dollars l’augmentation du US.

C’est ainsi qu’en 1944, leurs coffres remplis d’or, du leur et de celui des autres, alors que la défaite imminente du nazisme est déjà pressentie, Washington décide qu’il est temps de prendre la tête du Nouvel Ordre Economique Mondial. L’annonce en est rendue publique en juillet 1944, lors de la conférence internationale tenue à  (). On y adopte un étalon de change-or où les Etats-Unis sont chargés de maintenir le cours de l’or à 35,00 dollars l’once et on leur accorde le droit de convertir des dollars en or à ce prix, sans restrictions ni limitations. Le boom économique américain de l’après-guerre doit aussi beaucoup à l’or accumulé par le pays.

De plus si les Etats-Unis se devaient d’être généreux envers leurs alliés, en particulier le Japon et l’Allemagne de l’Ouest, leur principale motivation était surtout leur souci de démontrer la supériorité du système capitaliste sur le modèle socialiste. Presque tout était financé par les réserves d’or mais ces largesses avaient un prix. Et, postérieurement, quand le coût de la guerre du Vietnam les ponctionna plus encore, elles avaient atteint un seuil critique en 1968.

Tout ceci obligea le président Richard Nixon à mettre un terme aux accords de Bretton Woods et à désolidariser l’or du dollar, déclarant ce dernier nouvelle monnaie de réserve mondiale. Depuis lors, le dollar dépend exclusivement de la capacité d’impression de la Réserve Fédérale à mettre la monnaie en circulation. On évalue qu’aujourd’hui elle imprime un billion de dollars par an.

La domination du dollar est telle que les réserves des Banques Centrales de 193 pays sont à 67% en dollars, environ 15% en euros et les18% restants en devises nationales. Les Etats-Unis sont parvenus à mettre en place un système financier international qui protège leur économie de l’effondrement, malgré leur déficit commercial de 500 000 millions et leur dette tant intérieure qu’extérieure de 70 millions de millions de dollars.

Les autres pays du monde sont si étroitement engagés vis à vis de la Réserve Fédérale qu’ils ne peuvent cesser de l’alimenter sur leurs deniers pour éviter l’effondrement de l’actuel Système Financier Mondial. On calcule qu’environ 2,5 mille millions de dollars rentrent chaque jour dans les caisses américaines en provenance de sources étrangères.

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Les pays de l’UE rapatrient leurs réserves d’or

 

 

Mais qu’est-il arrivé à l’or que les 122 pays avaient stocké aux Etats-Unis d’Amérique ?

Personne ne le sait vraiment. Selon la Réserve Fédérale, en 1945 Fort Knox en était venu à stocker 20 000 tonnes d’or qui en 2013 se réduisaient à 4175 tonnes. Dans le même temps, selon le web officiel de la Maison de la Monnaie, il y aurait environ 5 000 tonnes métriques d’or dans les coffres de la Federal Reserve Bank of New York(Réserve Fédérale de New York). Mais ces chiffres restent sujets à caution, car personne n’a pu les accréditer.

Déjà dans les années Reagan, lors de l’affaire de l’Irangate [Scandale politique des années 80 aux USA . Certains membres du gouvernement auraient vendu des armes à l’ pour financer les « Contras », mouvement contre-révolutionnaire nicaraguayen de lutte armée regroupant les opposants au régime sandiniste de Daniel Ortega. Il s’agissait donc bien de renverser un régime politique dit « communiste ». Ndlt], les Etats-Unis, par manque de liquidités, avaient du recourir au narcotrafiquant bolivien Roberto Suárez Gómez pour commercialiser 500 tonnes de cocaïne sur le sol américain afin de financer les Contras et en finir avec le sandinisme au Nicaragua.

Ce qui est arrivé à l’or déposé dans les caves souterraines des 5 et 7 WTC après la tragédie du 11 septembre 2001, demeure également un mystère. En effet, il devait s’y trouver, selon les informations officielles pour environ 1000 millions de dollars en or. Et seuls 230 millions ont été retrouvés. Par ailleurs, l’hebdomadaire US American Free Press a publié le 27 août 2011 une interview de l’ex parrain de la mafia Tony Gambino qui déclare « je sais que le gouvernement de George W. Bush non seulement avait connaissance, mais a aussi contribué à organiser le 11 septembre aux fins de, premièrement provoquer une guerre en Irak, deuxièmement s’emparer de l’or caché sous leWorld Trade Center ».

En février 2014, le républicain membre du Congrès Paul Ron tira la sonnette d’alarme quand il déclara que depuis 40 ans il n’y avait eu ni audit à Fort Knox ni accès autorisé à aucun des membres du Congrès qui aurait pu permettre de s’assurer de l’existence de l’or. Durant la séance, il parvint même à mettre en doute la réalité des richesses supposées à Fort Knox ou à la Banque de Réserve de New York. Une tentative avortée de l’Allemagne pour rapatrier 300 des 1 560 tonnes conservées à New York décupla les doutes quant aux stocks d’or aux Etats-Unis. En définitive, l’Allemagne n’a recouvré que 34 tonnes et la promesse de livrer les 266 tonnes restantes dans les sept ans à venir.

L’ex sous-secrétaire du Trésor, Paul Craig Roberts, ajoute « les Etats-Unis d’Amérique ne détiennent pas d’or et ne peuvent donc le restituer, c’est pourquoi l’Allemagne a été sommée d’entériner cette situation et de cesser de réclamer ce qui lui appartient. Les Etats-Unis ont fait pression sur leur Etat allemand pantin pour qu’il taise la vérité et fasse paraître un communiqué modifié. »

De par la crise économique que traversent les Etats-Unis, on pourrait en conclure que le Grand Patron a dilapidé son or et celui des autres, mais à ce jour, personne n’est réellement en mesure de savoir ce qu’il se passe dans les profondeurs de Fort Knox et dans celles de la Banque de Réserve Fédérale. Entre temps de nombreux pays font tout leur possible pour rapatrier leur or en pensant à l’avenir compliqué qui se profile.

Il y a quelques années, l’ex président Hugo Chávez réussit à recouvrer 39 des 300 tonnes du trésor vénézuélien dont les Etats-Unis étaient dépositaires.

Mais, qu’en sera-t-il pour les autres pays ?

Vicky Peláez pour Ria Novosti

Ria Novosti, 4 décembre 2014.

Traduit de l’espagnol pour El Correo par : Florence Olier-Robine

Une flotte d'OVNI au-dessus de l'aéroport de Mexico

lundi 8 décembre 2014 à 08:09
Capture d'écran

Capture d'écran

Daniel Sanchez, un mexicain, a pu capturer une flotte d 'OVNI non loin de l'aéroport de la capitale Mexico. La vidéo a été enregistrée le avril 2014 avec une caméra infrarouge. La vidéo nous parvient qu'aujourd'hui, mais elle est impressionnante. 

Ghisham Doyle pour WikiStrike

Israël soutient les terroristes en Syrie: deux raids aériens près de Damas

lundi 8 décembre 2014 à 07:57
Israël soutient les terroristes en Syrie: deux raids aériens près de Damas

Par Samer R. Zoughaib

L’aviation « israélienne » a mené, dimanche, deux raids aériens contre des positions de l’Armée arabe syrienne, dans la province de Damas, sans faire de victimes.

Un porte-parole des forces armées syriennes a annoncé que « deux régions sécurisées, le secteur de Dimas (nord-ouest) et celui de l’aéroport international de Damas », ont été prises pour cible par les appareils ennemis. Le porte-parole  syrien a indiqué que ces agressions sont une preuve vivante du soutien apporté par « Israël » aux mouvements terroristes en Syrie.
 
Cette nouvelle intervention israélienne directe dans le conflit intervient à un moment où l’offensive des groupes terroristes, actifs dans le sud syrien et dans la province de Quneitra, limitrophe du plateau occupé du , commence à s’essouffler. Après avoir enregistré quelques succès, les mouvements extrémistes recommencent à perdre du terrain devant la contre-offensive de l’Armée arabe syrienne, qui a reconquis la majeure partie de la ville stratégique de Cheikh Meskin, tombée aux mains des terroristes, à la mi-novembre. La reprise de cette localité permet de sécuriser les lignes d’approvisionnement des troupes régulières vers leurs positions plus au Sud, notamment dans la ville même de Deraa et la campagne alentour.
 
A Quneitra non plus, la situation des groupes terroristes n’est guère meilleure. L’étroite bande qu’ils occupent le long du Golan, pour servir de tampon à l’armée « israélienne », est indéfendable. Selon des sources bien informées, l’Armée arabe syrienne a introduit dernièrement un nouveau type de missiles de longue portée et de haute précision, qui se sont abattus sur les positions des terroristes, faisant un grand nombre de victimes dans leurs rangs et détruisant leurs fortifications. Ces sources indiquent que l’entrée de cette arme dans la bataille est un message adressé plus à « Israël » qu’aux terroristes qu’il appuie près du Golan.

Les terroristes en mauvaise posture à Quneitra

Dans le même temps, l’aviation militaire syrienne a repris ses raids et ses vols de reconnaissance près du Golan, quelques mois après qu’un  Patriot « israélien » ait abattu un chasseur syrien dans ce secteur.

Dans le même contexte, l’Armée arabe syrienne s’apprête à prendre le camp de Khan al-Cheikh, qui constitue un nœud stratégique servant au ravitaillement des terroristes entre la province de Quneitra et Damas, et vers le Mont Hermon (Jabal al-Cheikh).
 
Ce n’est pas la première fois que l’aviation israélienne intervient directement pour aider les groupes terroristes en difficulté.
 
La raid aérien israélien le plus récent avait eu lieu en mars, et visé des positions militaires dans la région de Quneitra. En mai 2013, des escadrilles ennemis avaient mené des attaques massives contre des positions de la Garde républicaine syrienne et d’autres unités d’élites autour de Damas.
 
Après cette agression, le président Vladimir Poutine avait lancé une mise en garde claire au Premier ministre « israélien », Benyamin Netanyahu, lors d’un entretien téléphonique.

14 millions de $ pour soigner les terroristes

Et ce n’est pas tout. Lors des dernières offensives des terroristes à Quneitra, les canons ennemis leur avait assuré des barrages d’artillerie en prenant directement pour cible les positions de l’Armée arabe syrienne, leur permettent ainsi de progresser sur le terrain.

Il ne faut pas oublier non plus les soins médicaux offert aux blessés des groupes terroristes, notamment ceux du Front qaïdiste al-Nosra », soignés dans les hôpitaux de l’entité . Dans ce cadre, le quotidien « Maariv » rapporte dans son édition de dimanche qu' »Israël » a dépensé plus de 14 millions de dollars pour soigner les terroristes blessés (environ 1200). Les factures sont payées par les ministères de la Défense, des Finances et de la Santé, ajoute le journal.
 
Sur un plan plus stratégique, les raids aériens de dimanche interviennent à un moment où la  a entamé une vaste offensive politico-diplomatique marquée par un accroissement du soutien militaire à l’ et un forcing pour tenter de nouer un dialogue entre le gouvernement de Damas et des opposants non manipulés par les, la Turquie et les pays du Golfe.
 

La NSA surveille 70% des réseaux mobiles mondiaux

dimanche 7 décembre 2014 à 17:56
La NSA surveille 70% des réseaux mobiles mondiaux

Selon de nouvelles révélations de The Intercept, la NSA couvre 70% des réseaux mobiles de la planète. Un espionnage massif, qu'elle réussit en infiltrant directement les grands opérateurs mondiaux.

 

Les révélations sur la NSA continuent. L'agence nationale de surveillance américaine surveillait 70% des réseaux mobiles du monde en mai 2012 avance The Intercept, le magazine qui présente les documents sur la NSA révélés par Edward Snowden. L'ex-agent de la NSA accusée l'organisme d'espionner les données personnelles de millions de citoyens

Cette "couverture" massive est réalisée via un programme baptisé "AuroraGold", lancé en 2011. Concrètement, ces nouvelles révélations signifient que l'organisme a réussi à collecter les informations de 701 réseaux cellulaires sur 985 

Augmentation de 65 % des scléroses en plaques après une campagne de vaccination contre l'hépatite B

dimanche 7 décembre 2014 à 16:51
Augmentation de 65 % des scléroses en plaques après une campagne de vaccination contre l'hépatite B

À partir de deux sources de données, celles du système national d'Assurance-maladie (CNAM) et du système de pharmacovigilance de l'ANSM (Agence nationale de sécurité des médicaments et des produits de santé), le Dr Dominique Le Houézec, conseiller médical du réseau REVAHB*, identifie une augmentation de 65 % des cas de scléroses en plaques (SEP) dans les années 1995-1996, soit deux ans après la campagne de vaccination de masse contre l'hépatite B qui a eu lieu en 1994. « Les données chiffrées disponibles en France montrent donc un signal statistique certain en faveur d'un lien de causalité entre l'événement vaccination-HB et l'apparition de SEP, avec une corrélation maximale dans les deux années suivant la vaccination », explique le Dr Le Houézec. 

ANSM et CNAM 

1994, c'est en effet la date à laquelle les autorités françaises ont débuté une campagne de vaccination de tous les élèves de classes de 6e, puis des nourrissons et adolescents. Une campagne qui est allée au-delà des objectifs attendus encourageant petit à petit la population adulte à se faire vacciner : au total, environ 20 millions de personnes ont été vaccinées (sur la base des 23 millions de boîtes de vaccins vendues). Pour cette analyse rétrospective publiée dans « Frontiers in Autoimmunity » le Dr le Houézec a comparé les chiffres officiels issus de deux bases de données nationales indépendantes. 

Selon les données de la Cnam, le nombre de SEP était très stable d'environ 2 500 nouveaux cas chaque année jusqu'en 1993. À compter de 1996, il est apparu une augmentation progressive du nombre de nouvelles SEP enregistrées, jusqu'à 4 500 cas en 2003, un chiffre qui est resté stable depuis. L'incidence annuelle qui était de 5,3/105 assurés sociaux jusqu'en 1993 passe ainsi à 8,7/105 dix années plus tard. 

De son côté, l'ANSM a enregistré 1650 affections démyélinisantes centrales dont 1 418 SEP. « Lorsque l'on trace une courbe de distribution du nombre de SEP signalées chaque année à l'ANSM dans les suites d'une injection vaccinale on voit que cette distribution n'est ni linéaire ni régulière, loin de là », explique le Dr Le Houézec. Il existe un énorme pic de SEP déclarées culminant dans les années 1995. 

Dans sa discussion scientifique, le Dr Dominique Le Houézec montre que 7 des 9 critères de Hill qui permettent de relier une cause à un effet (puissance de l'association, lien temporel de l'association, spécificité de l'association...), en l'occurrence le déclenchement d'une SEP dans les suites d'une vaccination hépatite B, sont présents. 

Causalité ? 

Y a-t-il un lien causal ? « À partir des modèles mathématiques, explique le Dr Le Houézec, on peut dire que les vaccins vendus à une certaine date ont eu un impact sur la survenue des affections démyélinisantes ; c'est un signal statistique fort. » Le lien causal, toujours difficile à démontrer, embarrasse. Il n'est pas apparu clairement dans les dizaines d'études épidémiologiques qui ont précédé mais qui elles-mêmes comportaient des biais. 

Concernant l'argument de temporalité, certains opposent le fait que bon nombre de diagnostics de SEP ont été faits ces années-là vers 1996 par un recours plus grand à l'IRM apparue dans les années quatre-vingt-dix, ou que l'interféron étant devenu disponible, beaucoup de patients se sont déclarés pour en bénéficier. Est-ce que cela suffirait à expliquer une augmentation de 65 % des SEP dans les années 1995 ? « Ce n'est pas suffisant », assure le Dr Le Houézec. 

* (Réseau vaccin Hépatite B)

 

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