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Guerre à Gaza: Israël perd 940 milliards de dollars et plonge dans la crise

mardi 2 septembre 2014 à 21:47
Guerre à Gaza: Israël perd 940 milliards de dollars et plonge dans la crise

L’économie d’Israël est en déclin.

Guerre à Gaza: Israël perd 940 milliards de dollars et plonge dans la crise

 

 
 

La guerre de Gaza a imposé une perte de 950 millions de dollars à Tel-Aviv qui voit les hommes d’affaires quitter la Palestine occupée. 

Israël accorde la plus grande partie de ses fonds à la production d’armements. L’économie israélienne se transforme ainsi en un système dépendant d’un seul secteur. C’est pourquoi certains pays préfèrent revoir leurs liens économiques et commerciaux avec le régime sioniste, dont le taux d’exportation est en baisse. Le quotidien israélien, "Haaretz", a publié un rapport sur la crise économique du régime sioniste, révélant que l’économie israélienne a subi une perte de 950 milliards de dollars, après la guerre de Gaza. A ce propos, le ministre des Finances du régime sioniste a déclaré que la plus grande partie du budget de production industrielle d’Israël est consacrée à la fabrication d’armements et d’équipements militaires.

 

Le développement de l’industrie militaire est la priorité du gouvernement de Tel-Aviv, qui y attribue une grande partie de son budget. De nombreux ouvriers israéliens ont préféré, ainsi, quitter leur travail et s’engager dans le secteur de la fabrication d’armements et d’équipements militaires. Ce qui explique, en partie, la baisse de la productivité de nombreux secteurs. D’après les statistiques officielles du gouvernement de Tel-Aviv, l’absorption de mains d’œuvres, par le secteur militaire, a entraîné une baisse de 40% de la productivité d’autres secteurs.

 

- Le carburant des usines est remis au secteur militaire :

D’après le rapport du quotidien "Haaretz", le carburant des usines israéliennes est consacré, entièrement, au secteur de la production des armements. Certaines de ces usines doivent suspendre leurs activités et licencier leur personnel. En général, 70% des secteurs industriels du régime sioniste, l’agriculture et le commerce ont été, directement, touchés par les pertes provenant de la guerre de Gaza, et ce, alors qu’avant même le début de cette guerre, nombreux étaient les Israéliens qui étaient mécontents des politiques économiques du gouvernement du Premier ministre Benyamin Netanyahu. Maintenant beaucoup d’hommes d’affaires israéliens et étrangers envisagent de quitter la Palestine occupée, en raison de l’insécurité, qui règne, dans l’ensemble de la région et en Palestine occupée.   

 

- l’économie monoproduction, après la guerre de Gaza :

Israël accorde la plus grande partie de ses fonds à la production d’armements. L’économie israélienne se transforme, ainsi, en un système dépendant d’un seul secteur. C’est pourquoi certains pays préfèrent revoir leurs liens économiques et commerciaux avec le régime sioniste, dont le taux d’exportation est en baisse. En 2013, le taux des exportations israéliennes était à l’ordre de 93 milliards de dollars. Selon les dernières estimations, ce chiffre risque de baisser de 40% ou plus, suite à la guerre de Gaza. 

 

 

http://french.irib.ir/analyses/chroniques/item/339348-crise-%C3%83%C2%A9conomique-d%C3%A2%E2%82%AC%E2%84%A2isra%C3%83%C2%ABl

L'esprit des BRICS se propage progressivement à toute l'Asie

mardi 2 septembre 2014 à 20:40
L'esprit des BRICS se propage progressivement à toute l'Asie

Les USA peuvent trembler

L'esprit des BRICS se propage progressivement à toute l'Asie

 

 

Si l'Empire britannique (c'est-à-dire la City et Wall Street) et sa marionnette Barack Obama souhaitent maintenir le plus de tension possible entre la Chine et ses principaux voisins, l'activité diplomatique conduite par la Chine et l'Inde vise au contraire à établir dans la région une harmonie semblable à celle qui s'est installée au sein des BRICS. 

L'agence de presse chinoise Xinhua rapporte d'un côté que la Chine et le Vietnam se sont entendus « pour éviter toute action susceptible d'aggraver leurs disputes concernant les questions maritimes », suite à une rencontre le 27 août entre le président Xi Jinping et l'envoyé spécial du Secrétaire général du comité central du Parti communiste vietnamien Le Hong Anh. 

Le Vietnam n'a pas envoyé un délégué du plus niveau mais a tout de même démontré par ce biais sa volonté de mettre fin aux tensions qui se sont récemment manifestées entre les deux pays, en particulier suite aux forages chinois dans une zone contestée de la mer de Chine du Sud en mai dernier. Le gouvernement Obama n'avait pas manqué de faire part de son soutien aux Vietnamiens dans cette dispute. 

L'accord entre la Chine et le Vietnam appelle à une « étude et une discussion pour voir comment on peut convenir d'une exploration conjointe de la mer de Chine du Sud, éviter toute action susceptible de compliquer et d'accroître les disputes, et assurer une stabilité de l'ensemble des relations bilatérales ainsi que la paix dans la mer de Chine du Sud ». La Chine vise également à obtenir des compensations pour les dommages causés à des entreprises chinoises installées au Vietnam lors des manifestations anti-chinoises de mai dernier. 

Trois jours plus tard, le Premier ministre indien Narendra Modi se rendait au Japon pour un séjour de 5 jours (30 août au 3 septembre), et faisait part de ses grandes espérances pour l'émergence d'une nouvelle ère dans les relations entre les deux pays. 

Modi a déclaré qu'il allait « explorer les moyens par lesquels le Japon peut s'associer de manière productive avec ma vision d'un développement inclusif de l'Inde, incluant la transformation des activités manufacturières ainsi que des secteurs de l'infrastructure, de l'énergie et du social ». L'Inde cherche un accord sur le transfert de certaines technologies nucléaires japonaises, ainsi que dans le domaine militaire. 

Les médias anglo-saxons croient voir dans la visite de Modi une volonté des deux pays de contrebalancer la montée de la Chine, mais il y a fort à parier que le Premier ministre indien a discrètement soufflé à l'oreille de son homologue les avantages qu'aurait le Japon à se rapprocher des BRICS.

 

http://www.solidariteetprogres.org/actualites-001/l-esprit-des-brics-se-propage.html

Chez Rothschild, Macron a gagné jusqu'à un million par an, mais ne paie pas l'ISF

mardi 2 septembre 2014 à 19:16
Chez Rothschild, Macron a gagné jusqu'à un million par an, mais ne paie pas l'ISF

Un pourri.

Chez Rothschild, Macron a gagné jusqu'à un million par an, mais ne paie pas l'ISF

Le nouveau ministre de l'Économie a révélé à L'Express son salaire en tant que gérant associé dans la banque d'affaires. Malgré tout, il ne paye pas l'impôt sur la fortune, son patrimoine ne dépassant pas 1,3 million d'euros.

Un million d'euros brut. Voici ce qu'a touché Emmanuel Macron pour l'année 2011, lorsqu'il était associé-gérant de la banque Rothschild. Le nouveau ministre de l'Économie a en outre révélé à L'Express que son ancien poste lui avait rapporté un million supplémentaire au titre de ses quatre mois de service en 2012, avant qu'il ne le quitte pour rejoindre l'Élysée. Selon les calculs du journal, les revenus brut d'Emmanuel Macron s'élèveraient à un million d'euros environ, une fois retirés les impôts et les charges sociales.

Avec un salaire aussi astronomique, en plus de son patrimoine personnel -qui n'est pas précisé pour l'instant, l'on pourrait s'attendre à ce que le jeune ministre paye l'impôt sur la fortune (ISF), comme certains de ses collègues. Mais non. L'ancien banquier a opportunément utilisé une partie de ses revenus pour rénover notamment sa maison familiale située au Touquet. L'ensemble de son patrimoine ne dépasse donc pas le seuil d'1,3 million d'euros à partir duquel un contribuable doit payer l'ISF.

Un patrimoine au moins moitié moindre que celui de Laurent Fabius

En entrant en politique, Emmanuel Macron a dû faire une croix sur son ancien train de vie. D'abord nommé conseiller à l'Élysée, il était alors payé près de 15.000 euros brut. En devenant ministre, il n'est plus rémunéré qu'à hauteur de 9940 euros brut.

Comme tous les ministres, Emmanuel Macron devra déposer sa déclaration de patrimoine, qui sera rendue publique. Sera-t-il plus riche que ses collègues? Avec un patrimoine nécessairement inférieur à 1,3 million d'euros, il est d'ores et déjà certain qu'il ne pourra détrôner Laurent Fabius, qui arrive en tête des ministres les mieux lotis avec un patrimoine estimé à 3,3 millions d'euros. Les patrimoines de Jean-Marie Le Guen (plus de 3 millions) et d'André Vallini (2,8 millions) complètent le podium, dont sera donc exclu Emmanuel Macron.

 

http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2014/09/02/20002-20140902ARTFIG00161-chez-rothschild-macron-a-gagne-jusqu-a-un-million-par-an.php

Le chaos s'éclaircit : voici pourquoi les USA utilisent l'ISIS pour conquérir l'Eurasie

mardi 2 septembre 2014 à 17:54
Le chaos s'éclaircit : voici pourquoi les USA utilisent l'ISIS pour conquérir l'Eurasie

Le duo des marionnettes de l’Empire : qu’elles soient démocrate comme Obama (l’âne est le symbole du parti démocrate) ou républicaine comme McCain (l’éléphant est le symbole du parti républicain), c’est toujours le même maître qui tire les ficelles

Le chaos s'éclaircit : voici pourquoi les USA utilisent l'ISIS pour conquérir l'Eurasie

 

 

Au XVIe siècle, les pirates et les corsaires semaient la terreur sur les mers 

Les corsaires étaient des particuliers (souvent des armateurs), qui engageaient des capitaines habiles dans la navigation, pour poursuivre leurs propres intérêts, en collaboration avec les intérêts politiques d'une puissance, qui leur fournissait, justement, une « lettre de course ». Cette lettre les habilitait à attaquer et à piller les vaisseaux d'autres puissances, sous certaines conditions (en général une guerre). 

Les activités des pirates et celles des corsaires étaient pratiquement les mêmes. Seules changeaient les couvertures politiques officielles. Certains corsaires finissaient leur carrière comme pirates, parfois pendus par les mêmes gouvernements qui les avaient engagés. 

De fait, les corsaires pouvaient se permettre de faire les choses qu'un État considérait comme politiquement ou économiquement imprudent de faire lui-même. 



Les Compagnies commerciales constituaient une variante à bien plus grande échelle, et bien plus organisée. Elles étaient dotées de privilèges, comme la célèbre Compagnie anglaise des Indes orientales, qui, quoique totalement privée (la Couronne anglaise ne possédait pas même une action des Compagnies anglaises), jouissait du nihil obstat [1] [l'autorisation donnée par l'autorité compétente, NdT] pour conduire des guerres et des activités de gouvernement. 

« Corsaires » et pirates ont suscité les fantaisies romantiques et libertaires de générations de gens qui, par contre, fronçaient le nez devant les entreprises de leurs mandants. 

Aujourd'hui, l'histoire se répète, en pire 

Depuis plus de 30 ans, les groupes armés des soi-disant fondamentalistes islamiques constituent une forme encore plus perverse de ces grandes compagnies d'aventuriers, au service de l'Empire étatsunien. Les bases de cette alliance-service furent jetées pendant la Première Guerre mondiale par des gens comme St. John Philby [2] et Gertrude Bell [3], brillants agents anglais parfaitement préparés, qui travaillaient en contact étroit avec les princes saoudiens. 

On a vu cette alliance à l'œuvre en Afghanistan dans les années 80, sous la savante conduite criminelle de Zbigniew Brzezinski [4], puis en Bosnie, au Kosovo, en Tchétchénie, en Libye, en Syrie et maintenant en Irak. Il est vraisemblable que son bras long s'étendra jusqu'en Inde, via le Pakistan, et jusqu'au Xinjiang ouighour, en Chine. 

L'ISIS, c'est-à-dire l'État Islamique de l'Irak et du Levant (Syrie), est la forme la plus sophistiquée de cette stratégie corsaire. Plus encore qu'Israël [5], l'ISIS est la quadrature du cercle : un État-non-État qui, étant par définition une entité terroriste, a le « droit » d'être en dehors de quelque légalité que ce soit. Les USA ont raison, de leur point de vue, de l'appeler « organisation terroriste » : le soutien politique direct, le soutien organisationnel via l'Arabie saoudite, et, justement, cette définition elle-même, constituent la « lettre de course » que la Superpuissance leur fournit. En d'autres termes, ils ont le droit-devoir d'être des terroristes. 

Exactement comme c'était le cas des corsaires jadis, sous le déguisement de « combattants de la liberté » (anti-Assad), ils ont suscité les fantaisies romantiques d'humanistes ingénus (parfois, hélas, ils sont même tombés dans la mortelle toile d'araignée) et de soi-disant internationalistes, dont Jupiter avait décidé la perte. Nous pouvons supposer qu'à présent ils se sentent un peu perdus. Nous, au contraire, nous commençons à voir plus clairement les contours d'un dessin assez précis. 

La stratégie des premières attaques, analogue à celle des corsaires avec leurs Guerres de course 

Dans les années 80 déjà, la Rand Corporation [6] avait « prévu » que les guerres futures seraient un mixte de conflits stellaires et de conflits prémodernes menés par des entités infra-étatiques. Prévision aisée à faire, puisque la Rand faisait partie du complexe qui était en train de préparer ce scénario. 

Cette stratégie s'appuie sur une parfaite logique. En fait, les « guerres des étoiles », menées jusqu'à leurs dernières conséquences, ne peuvent que se transformer en conflits nucléaires. Par contre, la guerre de course, par l'intermédiaire d'entités infra-étatiques, conduite par les USA, après les premiers coups « orthodoxes » portés par l'engeance des Bush et Clinton, a permis à la Superpuissance de lancer cette série de premières attaques (first strikes), qui auraient été très risqués, et donc impossibles, sous forme de guerres orthodoxes entre États, même si la nouvelle attitude nucléaire (New Nuclear Posture [7]) élaborée par les néo-cons sous bush Jr. ne les excluait pas. 

La débandade initiale des rivaux stratégiques démontre qu'il y avait là un coup de génie, évidemment criminel. On a même l'impression que ces rivaux préfèrent courir le risque de guerres terroristes infra-étatiques plutôt que celui d'un conflit ouvert avec un adversaire sans scrupules, et de plus en plus agressif, parce que de plus en plus en difficulté. Une difficulté toutefois relative, que nous chercherons à préciser. 

Un État-non-État à l'abri de son drapeau noir de pirate 

Qu'y a-t-il de mieux pour les USA que d'installer dans le centre névralgique de l'Eurasie (déjà objet des cauchemars et des désirs du conseiller de Carter pour la sécurité, le « prophétique » Zbigniew Brzezinski) un État-non- État, un État-zombie, un être-non-être, une organisation territoriale qui, à l'abri de son drapeau noir de pirate, peut menacer d'actions effroyables tous les États voisins, depuis la Syrie, la Russie, l'Iran, la Chine, les républiques centre-asiatiques, puis, tout au long du corridor qui, à travers du Pakistan, pénètre en Inde et qui, à travers le Xinjiang ouighour, prend la Chine à revers ? Difficile d'imaginer meilleure arme non conventionnelle. Très difficile. C'est un terrible pieu planté au beau milieu de l'Organisation de coopération de Shanghaï. 

Mais ce n'est pas tout : même l'Europe peut être menacée (cela n'a-t-il pas déjà été fait ?). Cela peut être utile, si elle se montrait trop récalcitrante face au projet néo-impérialiste états-unien, avec des annexes et des connexions du type du criminel Traité transatlantique de libre-échange (TTIP). 

La difficulté où se trouveraient, disions-nous, les USA, ne réside pas dans un éventuel déclin inexorable du pays, selon on ne sait quelles lois géopolitiques ou économiques. En réalité, la difficulté réside dans le système capitaliste même, qui est aujourd'hui encore centré sur les USA, ce qu'on ne peut contester que si l'on pense que le système capitaliste est mesurable en termes de profits, Produit intérieur brut, échanges commerciaux et réserves de devises. Cela compte aussi, mais pas uniquement, parce que le système capitaliste est un système de pouvoir. 

De plus, les puissances émergentes ont émergé, pour ainsi dire, « en retard » (il ne pouvait en être autrement), c'est-à-dire que les capacités destructrices militaires, industrielles, écologiques et financières mondiales ont déjà été massivement hypothéquées par un État-continent appelé États-Unis d'Amérique et par ses vassaux. Il est vrai que nous, pays capitalistes occidentaux à capitalisme mûr, ne comptons que pour 1/7e de la population mondiale, mais c'est justement ce qui donne l'inquiétante mesure du problème, puisque nous comptons immensément plus pour ce qui est de la capacité destructrice. 

Une totale absence de scrupules 

Le réalisateur Oliver Stone et l'historien Peter Kuznick ont fait remarquer, avec beaucoup d'acuité, qu'avec Hiroshima et Nagasaki, les USA ne voulaient pas seulement démontrer qu'ils étaient surpuissants, mais aussi (ce qui encore plus préoccupant) qu'ils n'auraient aucun scrupule dans la défense de leurs intérêts propres : ils étaient prêts à réduire massivement en cendres hommes, femmes et enfants. 

Les populations libyennes, syriennes et irakiennes, martyrisées par les corsaires fondamentalistes, sont l'effroyable démonstration de cette absence de scrupules : ces épisodes de génocides par étapes sont accomplis en lieu et place de l'unique extermination nucléaire, jugée trop risquée. Dans ce sens précis, l'ISIS est utilisée comme une arme de destruction massive échelonnée. 

En Occident, cette stratégie reste incompréhensible pour la plupart des gens 

Il est vrai qu'elle est complexe, parce qu'elle se fonde sur un jeu complexe d'intérêts différenciés, depuis des intérêts purement idéologiques jusqu'à des intérêts purement maffieux. Cela n'en reste pas moins surprenant, parce que, outre que cette stratégie est désormais claire dans ses objectifs (évidemment parce que les USA eux-mêmes les ont éclaircis), elle est, comme on l'a vu, la réédition d'une stratégie connue et bien connue. 

Sa perception pouvait être confuse pendant le conflit afghan des années 80. Il pouvait alors être difficile de comprendre la connexion entre choc des cultures, invasion soviétique et naissance de la guérilla islamiste, soutenue et organisée par les USA. Pourtant, certains chercheurs, en petit nombre, il est vrai, et traités comme des excentriques, avaient déjà fait remarquer les connexions entre crise systémique, reaganomics [8], financiarisation, conflits géopolitiques, et la reprise d'initiative néo-impériale des USA après la défaite au Vietnam (combien de fois a-t-on présenté les USA comme fichus !). Je veux parler des chercheurs regroupés dans l'école du « système-monde ». 

Il est en tout cas curieux qu'une gauche aussi déterminée dans les années 60 et 70 à lutter pour la défense du prosoviétique Vietnam se soit retrouvée, très peu d'années après, à faire des clins d'œil aux fondamentalistes soutenus par les USA contre une Union soviétique maintenant considérée comme l'Empire à détruire à tout prix. 

Les ex-militants de gauche sont devenus des supporters de la nouvelle politique impériale 

Avec les Tours jumelles, début de la Troisième Guerre Mondiale par zones dont parle même aujourd'hui le Pape (a-t-il vraiment fallu 13 ans au Vatican pour le comprendre ?), la dérive totale de la gauche était pré-annoncée par un spectaculaire chant du cygne : les énormes manifestations contre les guerres de Bush Jr. et les politiques néo-libérales globalisées. On était sur la bonne voie, car c'étaient là exactement les deux aspects complémentaires du mariage entre argent et pouvoir, mis à nu par la crise systémique. Et pourtant, il a suffi de l'approfondissement de cette crise et de son irruption dans les centres capitalistes occidentaux, puis de l'élection sanctifiée de Barack Hussein Obama, pour faire dérailler tout raisonnement : et des centaines de milliers d'ex-militants ont été transformés en supporters actifs, passifs ou inconscients de la nouvelle politique impériale. Ce n'est pas une exagération : il suffit de comparer les 3 millions de personnes dans la rue à Rome en 2003 contre la guerre contre l'Irak et les 300 (trois cents !) personnes dans la rue à Rome en 2011 contre la guerre contre la Libye. 

Mais le pire, c'est que ce n'est pas le résultat d'un programme de conditionnement sophistiqué ! C'est le succès des stratégies de communication introduites en leur temps par le Nazi Goebbels, redistribuées à travers les vieux et les nouveaux médias, avec une variante décisive : non seulement des mensonges gros comme des maisons répétés partout à l'unisson et par tous les médias, mais, en plus, assaisonnés avec les termes et les concepts qui plaisent le plus à la gauche. Si lancer des bombes fait froncer le nez, il suffit de dire qu'elles sont intelligentes ou même humanitaires, voire qu'elles constituent tout bonnement des aides humanitaires. 

L'Empire parle alors un langage d'un registre étendu, depuis le registre réactionnaire, jusqu'au registre du progrès technique, social et politique. Ce n'est pas vraiment une nouveauté, mais sa cible est une société en voie de désarticulation, à cause de la crise toujours plus féroce, abandonnée et même trahie par les intellectuels et les politiciens auxquels elle s'était confiée, et où, hélas, même dans les quelques bastions de résistance qui restent, les effets mutagènes du langage impérial exercent leurs ravages. 

Comme le commenta alors [2011] une vignette d'Altan [Dessinateur humoriste italien, NdT], il y a un truc, cela se voit parfaitement, mais tout le monde s'en fiche. Les raisons devraient en être étudiées de façon beaucoup plus approfondie que dans les rapides propositions qui précèdent, pour comprendre comment on peut sortir de ces limbes suspendus au-dessus du gouffre. 

De toute façon, la « guerre contre le terrorisme » n'a abattu aucun terrorisme, parce qu'il n'y avait aucun terrorisme à abattre. En revanche, elle a détruit des États, d'abord l'Afghanistan, puis l'Irak. 

Entre temps, le terrorisme est entré en sommeil, et n'est réapparu que pour donner quelques nécessaires preuves de vie, à Madrid et Londres, au cœur de l'Europe. En réalité, il était en phase de réorganisation, dans le sens où on était en train de le réorganiser pour les nouveaux théâtres d'opérations, peut-être, au début, pas encore très clairs dans l'esprit des stratèges états-uniens parce que, dans les crises systémiques, même celui qui génère et utilise le chaos en ressent les conséquences.

La gauche a déployé une stupéfiante capacité à ne rien comprendre 

Avec Obama, les objectifs et la stratégie s'éclaircissent progressivement. Une fois la nouvelle armée corsaire réorganisée et montée en puissance, éclate la nouvelle offensive, moyennant deux préludes : le discours d'Obama à l'Université du Caire en 2009 et les « printemps arabes » commencés l'année suivante. 

Dans les deux cas, la gauche a déployé une stupéfiante capacité à ne rien comprendre. Ayant désormais complètement séparé l'anticapitalisme de l'antiimpérialisme, la plus grande partie du « peuple de gauche » s'est laissé envelopper dans la mélasse du couple « bonnes intentions-droits humanitaires » [... ], élevant n'importe quel bla-bla au rang de concept, puis de Verbe. Il suffit qu'Obama parle, et on s'écrie en chœur : que c'est beau ! Quelle différence entre Obama et ce belliciste antimusulman de Bush ! Vous avez entendu ce qu'il a dit au Caire ? 

Pas le plus léger soupçon que l'Empire est en train d'exposer sa nouvelle doctrine d'alliance avec l'Islam politique (alliance qui a son centre logistique, financier et organisationnel en Arabie saoudite, le partisan le plus fidèle et le plus ancien des USA au Moyen-Orient). 

C'est encore pire avec les « printemps arabes » 

Même alors que les bombardements sur la Libye ont commencé, la gauche n'a pas le bon sens de réviser son enthousiasme pour ces « révoltes ». Paradigmatique fut le démentiel et déplaisant appel de Rossana Rossanda [9] à s'enrôler dans les rangs des égorgeurs de Benghazi (dont le chef venait directement de Guantanamo, avec couverture de l'Otan), « comme les antifascistes l'avaient fait en Espagne ». Cet appel était le signe de la corruption aristotélicienne, non pas d'un cerveau de vieillard, mais de plusieurs générations de rêveurs ayant grandi sous le ciel de l'empire américain, naturel comme le firmament, et invisible comme le temps, donc non perceptible. Sous cette coupole étoilée et globalisée, le capitalisme devenait non plus un rapport social vivant dans une société et des lieux géographiques matériels, mais un simple concept qui s'opposait à un autre concept, celui du capital à celui du travail. Rien de moins matérialiste depuis les temps des discussions sur le sexe des anges. 

Désaccoupler le capitalisme de l'impérialisme c'est comme prétendre dissocier l'hydrogène de l'oxygène, tout en voulant en même temps conserver l'eau. Pour un chrétien, c'est comme dissocier le Christ du Saint-Esprit : il en reste quelque chose, qui hésite entre l'érudition livresque et les bons sentiments instinctifs, livré comme une proie à tout démon fourbe et déterminé. 

On est arrivé au point qu'un chef d'état-major étatsunien, le général Wesley Clark, révèle que la Libye et la Syrie étaient déjà en 2001 sur une liste d'objectifs sélectionné par le Pentagone, et que de soi-disant marxistes continuent, tranquillement, à croire à des « révoltes populaires », ces révoltes populaires qu'eux-mêmes n'ont pas été et ne sont pas capables de susciter dans leur propre pays. Bref, ce sont là les effets de crises d'abstinence. 

Le Mouvement 5 étoiles et Sinistra Ecologia Libertà, apportent un peu de lucidité en Italie 

Mais ce sont là désormais des détails résiduels, qui concernent des résidus historiques, privés de valeur politique. Ils servent tout au plus à illustrer le bien plus grave phénomène de toute une gauche confrontée à la Troisième Guerre Mondiale, et qui y arrive dans un état d'impréparation totale, sur les plans théorique, politique et idéologique. Elle est plus désarmée que le « peuple de droite », et souvent se range ouvertement dans le camp des bellicistes. 

Ah ! Pasolini, comme tu avais raison de tonner contre les « irresponsables intellectuels de gauche » ! Jusqu'où sommes-nous arrivés ! 

Il n'y a qu'un petit rayon dans cet été si nuageux. On ne peut qu'être d'accord avec le Mouvement 5 étoiles [10] et le Sinistra Ecologia Libertà [11] sur leur opposition à l'envoi d'armes aux Kurdes (d'ailleurs à quels Kurdes ?). Divers raisonnements s'unissent ici, comme l'indécence d'exporter des armes et l'inutilité de la chose pour résoudre le conflit. Mais la vraie inutilité et l'indécence résident dans le fait que ce conflit est un jeu à somme nulle, dans lequel se trouveront prises des milliers de personnes, à 90 % des civils, comme c'est le cas dans tous les conflits modernes, et comme nous en avertissent des organisations comme Emergency

Les preuves de ces forfaitures sont là, il suffit de les regarder 

Le sénateur John McCain, en apparence franc-tireur, mais en réalité agent plénipotentiaire de la politique de chaos terroriste d'Obama, s'est mis d'accord aussi bien avec les leaders du Gouvernement régional kurde en Irak qu'avec le Calife de l'ISIS, Abu Bakr al- Baghdadi, ex Abu Du'a, ex Ibrahim al-Badri, un des cinq terroristes les plus recherchés par les USA, avec une récompense de 10 millions de dollars. 

Il y a des témoignages et des preuves photographiques. Et c'est sur ces photos que se fonde la dénonciation devant l'autorité judiciaire, présentée par leurs familles, du sénateur McCain comme complice de l'enlèvement au Liban, par l'ISIS, de plusieurs personnes. 

De même que Mussolini avait besoin d'un millier de morts à jeter sur la table des négociations de paix, les USA, l'ISIS et les dirigeants kurdo-irakiens ont besoin de quelques milliers de morts (civils) à jeter sur la scène de la tragédie moyen-orientale, afin de mener à bien la tripartition de l'Irak et le vol de zones du nord-est de la Syrie (ce qui est le contraire d'une union contre les terroristes de la Syrie et des USA, comme l'écrivent des voyous frivoles dont la plume est vendue au régime). Le tout au bénéfice du réalisme du spectacle. 

[...] 

En 1979, Zbigniew Brzezinski avait compris et écrit que le futur problème des USA était l'Eurasie et qu'il fallait donc la balkaniser, en particulier la Russie et la Chine. 

Au début du siècle passé, en pleine hégémonie mondiale de l'Empire britannique, le géographe anglais Halford Mackinder [12] écrivait « Qui contrôle l'est de l'Europe commande le Heartland, qui contrôle le Heartland commande l'Ile-Monde, qui contrôle L'Ile-Monde commande le monde ». 

Les infatigables déambulations de McCain entre Ukraine et Moyen-Orient ne sont donc pas un hasard. La pensée dominante est toujours la même. Ce qui a changé, c'est que les USA ont compris qu'il n'est pas nécessaire que ce soit ses propres troupes qui fassent tout le sale boulot. 

Traduit par Rosa Llorens pour vineyardsaker.fr 

Notes : 

[1] 
Nihil obstat est une locution latine signifiant proprement « rien ne s'oppose ». 

[2] 
Harry St. John Bridger Philby (né le 3 avril 1885 à Badulla, Ceylan - mort le 30 septembre 1960 à Beyrouth, Liban), également connu sous les noms de Jack Philby ou Sheikh Abdullah (الشيخ عبدالله), fut espion britannique, explorateur, écrivain, et ornithologue (wikipedia, français). 

[3] 
Gertrude Margaret Lowthian Bell, née le 14 juillet 1868 à Washington Hall dans le comté de Durham en Angleterre et décédée le 12 juillet 1926 à Bagdad, était une femme de lettres, analyste politique, archéologue, alpiniste, espionne et fonctionnaire britannique (wikipedia, français). 

[4] 
Zbigniew Kazimierz Brzeziński (né le 28 mars 1928 à Varsovie en Pologne) est un politologue américain d'origine polonaise. Il a été conseiller à la sécurité nationale du Président des États-Unis Jimmy Carter, de 1977 à 1981 (wikipedia, français). Il est l'auteur du fameux livre Le grand échiquier (les-crises.fr, français). 

[5] Étant formellement un État internationalement reconnu, Israël doit se soumettre à la légalité internationale, même s'il ne le fait pratiquement jamais (il se prévaut de larges dérogations), et il a une organisation politico-institutionnelle complexe (mais celle-ci compte de moins en moins, comme chez nous [en Europe, NdT]). 

[6] 
La RAND Corporation, fondée en 1945, est une institution américaine à but non lucratif qui a pour objectif d'améliorer la politique et le processus décisionnel par la recherche et l'analyse (wikipedia, français). 

[7] 
A New Nuclear Posture (armscontrol.org, anglais, 05-2010) 

[8] Le terme de 
Reaganomics, mot-valise de « Reagan » et « economics » se réfère aux politiques en matière d'économie du président américain Ronald Reagan. Ses quatre piliers furent d'augmenter les dépenses du gouvernement, notamment militaires, de réduire les impôts sur le revenu du travail et du capital, de réduire la régulation, et de contrôler l'argent utilisé pour réduire l'inflation (wikipedia, français). 

[9] 
Rossana Rossanda (Pola, aujourd'hui en Croatie, 23 avril 1924), est une journaliste et une femme politique italienne, dirigeante du Parti communiste italien dans les années 1950 et 1960 (wikipedia, français). 

[10] Le 
Mouvement 5 étoiles (en italien, Movimento 5 Stelle ou Cinque Stelle, M5S) est un mouvement politique italien qui se qualifie d'« association libre de citoyens » (wikipedia, français). 

[11] 
Gauche, écologie et liberté, un des petits partis à gauche de la gauche (wikipedia, français). 

[12] 
Halford John Mackinder (15 février 1861 - 6 mars 1947) est un géographe et géopoliticien britannique. D'après sa théorie du Heartland, on observerait ainsi la planète comme une totalité sur laquelle se distinguerait d'une « île mondiale », Heartland (pour 2/12e de la Terre, composée des continents eurasiatique et africain), des « îles périphériques », les Outlyings Islands (pour 1/12e, l'Amérique, l'Australie), au sein d'un « océan mondial » (pour 9/12e). Il estime que pour dominer le monde, il faut tenir ce heartland, principalement la plaine s'étendant de l'Europe centrale à la Sibérie occidentale, qui rayonne sur la mer Méditerranée, le Moyen-Orient, l'Asie du Sud et la Chine (wikipedia, français). 

Note du traducteur : Nous avons supprimé deux courts passages concernant la politique intérieure italienne, qui nous paraissent trop spécifiques pour le public francophone. Nous les avons signalés par la mention [...].

 

 

http://www.vineyardsaker.fr/2014/09/02/chaos-seclaircit-voici-les-usa-utilisent-lisis-conquerir-leurasie/

L'homme de Neandertal savait créer de l'art abstrait !

mardi 2 septembre 2014 à 15:30
L'homme de Neandertal savait créer de l'art abstrait !

Neandertal un homme sophistiqué

L'homme de Neandertal savait créer de l'art abstrait !

 

De récentes découvertes, dont une caverne couverte de formes géométriques, prouvent que les cousins disparus de l'homme moderne étaient capables d'abstractions.

La découverte de formes géométriques gravées dans une caverne à Gibraltar remontant à plus de 39.000 ans est le premier exemple d'art pariétal des Néandertaliens, suggérant selon les chercheurs que ces cousins disparus de l'homme moderne étaient aussi capables d'abstractions.

"Il s'agit de la première gravure abstraite et délibérée" faite sur le mur d'une grotte par quelqu'un qui n'est pas un humain moderne", a souligné Clive Finlayson, directeur du musée de Gibraltar et coordinateur de l'équipe internationale de recherche qui a publié ces travaux lundi 1er septembre dans les Comptes rendus de l'académie américaine des sciences (PNAS).

"Des capacités mentales équivalentes aux nôtres"

Cette découverte dans la grotte de Gorham, située dans une falaise faisant face à la Méditerranée, "rapproche davantage les Néandertaliens des humains modernes suggérant qu'ils avaient des capacités mentales équivalentes aux nôtres", a-t-il ajouté.

Il s'agit d'un motif gravé dans lequel des lignes horizontales et verticales formées de sillons profonds se croisent pour former un croisillon.

"C'est le premier exemple d'un art des cavernes, d'une représentation abstraite faite par les Néandertaliens et gravée profondément dans la roche dans une partie de la grotte qu'ils habitaient", explique à l'AFP Francesco D'Errico, directeur de recherche au Centre National français de la recherche scientifique (CNRS), principal co-auteur de cette recherche.

"On savait que les Néandertaliens utilisaient des pigments, on a aussi trouvé des objets avec des gravures ou des encoches en série parfois même avec des décorations qui semblent assez abstraites, mais on n'avait jamais découvert des preuves qu'ils marquaient les parois des grottes avec des outils", poursuit-il.

L'analyse de cette dernière gravure, reproduite par ordinateur en trois dimensions à partir de photos, a permis de comprendre les étapes de sa réalisation et aussi de bien voir qu'elle n'a pas résulté de phénomènes naturels ou d'activités utilitaires comme le fait de découper de la viande ou des peaux, précise aussi l'anthropologue.

Les Néandertaliens, "proches de l'homme moderne"

Selon ces chercheurs, ces sillons ont résulté de passages répétés d'une pointe d'outil très dure notamment en silex. L'examen microscopique de la gravure suggère qu'elle a été exécutée avec une maîtrise requérant de 188 à 317 passages de la pointe à graver au total.

Cette gravure a été mise au jour au fond de la grotte dans sa partie où son occupation est la plus ancienne. Elle était recouverte d'une couche de sédiments datant de plus de 39.000 ans, selon une datation au radiocarbone, ce qui correspond à une époque où ces lieux étaient habités par l'homme de Neandertal. Des outils moustériens associés à ce groupe ont également été découverts sous cette couche sédimentaire.

La grotte de Gorham a d'abord été occupée par les Néandertaliens depuis 67.000 ans. Ils ont été remplacés il y a environ 40.000 ans par des homos sapiens.

Ces travaux mettent à mal l'hypothèse selon laquelle la production de représentations abstraites et figuratives sur les parois des grottes serait une innovation culturelle introduite par les humains modernes quand ils ont colonisé l'Europe, jugent ces chercheurs.

Cette découverte conforte ainsi l'hypothèse selon laquelle les expressions graphiques n'étaient pas le seul apanage de l'homme moderne et que certaines cultures néandertaliennes produisaient aussi des gravures abstraites et marquaient ainsi leur espace d'habitation.

"Ces dernières années on commence à avoir pas mal d'indices qui contre-balancent tout ce qu'on a dit pendant 50 ans sur les Néandertaliens et montrent qu'ils étaient en fait plus proches de l'homme moderne qu'on ne le pensait", commente Alain Queffelec, un spécialiste d'archéométrie du CNRS qui a participé à cette étude.

Des analyses génétiques récentes estiment que l'ADN de tous les humains d'aujourd'hui, sauf ceux d'origine africaine, contient en moyenne de 1,5% à 2% de gènes légués par les Néandertaliens, vraisemblablement lors de croisements entre les deux espèces lors de leur co-occupation en Europe. Selon une étude les tous derniers néandertaliens auraient disparu il y a 28.000 ans.

 

http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/20140902.OBS7852/l-homme-de-neandertal-etait-finalement-un-homme-sophistique.html