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La France est officiellement entrée en déflation

jeudi 20 novembre 2014 à 09:48
Et l’INSEE révéla à l’insu de son plein gré que nous sommes entrés officiellement en déflation Read more at http://www.atlantico.fr/decryptage/et-insee-revela-insu-plein-gre-que-sommes-entres-officiellement-en-deflation-nicolas-goetzmann-1854978.html#EVh5Tofgu0QbhJh3.99

Et l’INSEE révéla à l’insu de son plein gré que nous sommes entrés officiellement en déflation Read more at http://www.atlantico.fr/decryptage/et-insee-revela-insu-plein-gre-que-sommes-entres-officiellement-en-deflation-nicolas-goetzmann-1854978.html#EVh5Tofgu0QbhJh3.99

A la lecture des derniers chiffres sur l’évolution des prix au mois d'octobre, on se rend compte que l'économie française est bel et bien entrée dans une phase critique.

 

e 13 novembre, l’INSEE publiait les dernières données relatives à l’évolution des prix pour le mois d’octobre 2014 : "Les prix à la consommation sont stables en octobre 2014 ; ils augmentent de 0.5% sur un an". A priori, rien d’alarmant. Cependant, en regardant le détail des chiffres d’un peu plus près, il apparaît tout simplement que la France vient discrètement d’entrer en déflation.

En effet, si l’indice des prix à la consommation permet de refléter l’ensemble des variations de prix, il reste tout de même soumis aux humeurs des biens les plus volatils.

Ainsi, afin de se faire une idée plus précise des tensions inflationnistes, il est recommandé de s’intéresser à l’indice d’inflation sous-jacente. Pour la définition, c’est l’INSEE qui en parle le mieux :

"L'indice d'inflation sous-jacente est un indice désaisonnalisé qui permet de dégager une tendance de fond de l'évolution des prix. Il traduit l'évolution profonde des coûts de production et la confrontation de l'offre et de la demande. L'indice d'inflation sous-jacente est corrigé des mesures fiscales de façon à neutraliser les effets sur l'indice des prix de la variation de la fiscalité indirecte ou des mesures gouvernementales affectant directement les prix à la consommation. L'inflation sous-jacente est ainsi plus adaptée à une analyse des tensions inflationnistes, car moins perturbée par des phénomènes exogènes."

 

Ainsi, l’indice d’inflation sous-jacente permet une meilleure lecture de la confrontation de l’offre et de la demande. Plus la demande est forte par rapport à l’offre, et plus l’inflation sous-jacente aura tendance à progresser. Inversement, plus la demande est faible par rapport à l’offre, plus l’indice aura tendance à s’affaisser.

Et en ce mois d’octobre 2014, l’inflation sous-jacente vient de passer en territoire négatif à -0.01%. Une première historique depuis les années 30.

Inflation sous-jacente. Annuel. En %. INSEE

 

 

 

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François Hollande envisage de taxer ses ressortissants où qu’ils se trouvent

jeudi 20 novembre 2014 à 09:31
François Hollande envisage de taxer ses ressortissants où qu’ils se trouvent

Les petites clauses cachées qui vous la mettent..

La France pourrait bouleverser les fondements de sa fiscalité en cherchant à l’avenir à imposer ses propres ressortissants établis à l’étranger sur le seul critère de leur nationalité. Pour les quelque 160.000 Français de Suisse, dont près de 3000 bénéficieraient d’une imposition au forfait, les conséquences pourraient être considérables.

La récente convention de double imposition signée le 2 avril 2013 avec Andorre, qui doit encore recevoir l’approbation du parlement français, contient en effet une clause qui permettrait à la France, si elle devait le décider un jour, d’imposer pleinement ses ressortissants établis dans la principauté «comme si la présente convention n’existait pas».

Ce texte «laisse la porte ouverte à une évolution de la fiscalité française qui aurait pour objet d’imposer les personnes de nationalité française sur ce seul critère, quel que soit le lieu de leur résidence fiscale et de la source de leurs revenus», peut-on lire dans le rapport de la Commission des affaires étrangères de l’Assemblée nationale relatif à la ratification de cette convention, daté du 15 octobre dernier.

Marge de manœuvre

La convention avec Andorre préparerait donc le terrain «à la mise en place de cette fiscalité nouvelle». Le gouvernement français, relève également le rapport, propose une clause semblable à l’ensemble des partenaires avec lesquels il négocie une convention. «Il s’agit de préserver la marge de manœuvre des pouvoirs publics pour le cas où ils décideraient de mettre en œuvre ce type de fiscalité. Cette stipulation permettrait alors de ne pas avoir à négocier un avenant à la convention [… ] »

Le rapport précise toutefois que «cette réforme ne semble pas envisagée à court terme.» Députée (UMP) des Français de Suisse et du Liechtenstein, Claudine Schmid n’est pas rassurée. Sur sa page web personnelle (www.claudine-schmid.ch), l’élue affirme qu’il ne fait «aucun doute» que la convention préfigure à terme l’imposition des citoyens français par la France où qu’ils se trouvent.

L’accord avec Andorre est la première illustration concrète d’un changement «qui se prépare en coulisses depuis deux ou trois ans», analyse pour sa part l’avocat et professeur de droit fiscal à l’Université de Genève Xavier Oberson dans Le Matin Dimanche. Un Français travaillant et gagnant normalement sa vie en Suisse ne devrait toutefois pas payer d’impôts en France, nuance-t-il.

Car la France, comme les États-Unis, devrait admettre l’imputation des impôts payés dans le pays de résidence. Les contribuables réalisant d’importantes plus-values en capital non imposées en Suisse seraient cependant «très lourdement taxés», tout comme les bénéficiaires actuels d’une imposition forfaitaire.

Source : Le Temps

Psychopathes au pouvoir: Porochenko promet la terreur à l’Ukraine de l’Est

jeudi 20 novembre 2014 à 09:20
"Leurs enfants se terreront dans des caves" dixit Porochenko

"Leurs enfants se terreront dans des caves" dixit Porochenko

 Comme l’explique Vera Graziadei dans un article de Russia Insider paru le 17 novembre [1], Porochenko en vient maintenant à affirmer ouvertement son intention de terroriser les populations civiles et il semble convaincu du soutien inconditionnel de l’Union européenne :

« La semaine dernière, dans un discours plein de candeur, adressé à des nationalistes ukrainiens assemblés à l’Opéra de Kiev, le président Petro Porochenko a présenté son plan pour gagner la guerre en Ukraine de l’Est :

« Nous (les Ukrainiens) garderons nos emplois. Eux (les habitants du Donbass) non. Nous garderons nos retraites. Eux non. Nous continuerons à prendre soin de nos enfants, de nos concitoyens, de nos retraités. Eux ne le pourront pas. Nos enfants pourront aller à la crèche. Les leurs se cacheront dans les sous-sols. Parce qu’ils ne seront capables de rien. Et c’est ainsi que nous gagnerons cette guerre. »

Porochenko sur la Novorossia : « Leurs enfants resteront dans les caves ! » 
(sous-titrée en anglais et français, par Thalie Thalie)

Le Roi du Chocolat, avec le soutien de Bruxelles et de Washington, n’a désormais plus peur d’admettre que l’armée ukrainienne cible délibérément des bâtiments civils, pour obliger les habitants du Donbass et leurs enfants à se réfugier dans les sous-sols et les forcer à évacuer la zone, ou à se rendre.

La semaine dernière les Ukies ont même attaqué directement une maternité, [2] et, la semaine d’avant, ils ont tué deux enfants en  tirant au mortier sur une école [3].

Bien que Kiev soit toujours prompte à désigner les rebelles comme responsables de ces incidents (une suggestion absurde dans la mesure où elle sous-entend que les forces d’autodéfense du Donbass, qui sont largement composées d’éléments provenant de la population locale, en viendraient à essayer d’assassiner leurs propres enfants), le discours de Porochenko confirme que ces attaques font partie d’un plan délibéré des forces ukrainiennes.

Le fait que le bombardement sans discrimination d’immeubles publics ou civils constitue un crime de guerre ne semble pas effrayer Porochenko, qui est certain qu’avec le soutien de l’Union européenne et des USA, il peut mener à bien cette stratégie, en toute impunité.

Depuis le 15 novembre, toutes les provinces orientales en rébellion ne sont plus protégées par la Convention européenne des droits de l’homme [4], suite à l’annonce de sa suspension par Porochenko, qui a cité une clause qui permet de déroger à certains articles de la Convention par l’un de ses signataires, en cas de guerre ou en cas d’autre danger public menaçant la vie de la nation.’

Officiellement seuls le droit à la vie, la prohibition de la torture et de l’esclavage, et le droit de ne pas être soumis à une punition illégale seront respectés (bien que le bombardement de civils soit une violation de ces droits), alors que tous les autres droits, notamment le droit à la liberté et la sécurité, le droit à un procès équitable, le droit au respect de la vie privée et de la vie familiale, ne seront plus respectés.

L’article 15 a été cité pour justifier la publication d’un décret par le Conseil de défense et de sécurité nationale ukrainien, qui ordonne la suspension de tous les services publics [5], notamment des écoles, des jardins d’enfants, des hôpitaux, des services d’urgence et des maisons de retraites, et l’interruption de tous les services bancaires pour les entreprises et les particuliers durant les prochains mois.

Il s’agit donc d’un blocus économique, qui menacera la vie même de la population locale durant les mois d’hiver froids et rigoureux. Le gouvernement local a qualifié ce décret d’acte de génocide. Porochenko considère qu’il s’agit de se battre pour les valeurs européennes [6]. »

 

Porochenko a les poches remplies d'étoiles européennes, mais pas d'argent
Porochenko a les poches remplies d’étoiles européennes, mais pas d’argent

 

Mais sur le plan économique, l’avenir ne s’annonce pas rose non plus pour l’Ukraine de l’Ouest, comme l’explique Pepe Escobar dans un court article paru également le 17 novembre dans Russia Insider : En un mot, l’Ukraine a du souci à se faire… également [7] :

« Les réserves en devises étrangères de Kiev se sont effondrées le mois dernier d’un allègre 23,2 %, pour atteindre la somme dérisoire de 12,6 milliards de dollars. D’ici la fin de l’année, la situation empirera certainement. Kiev devra payer une facture de gaz de 3,1 milliards de dollars à Gazprom, sinon… la banque centrale devra vendre encore plus de devises étrangères pour maintenir le cours du hrvynia. Et de nouvelles factures de gaz se profilent avec l’avancée du Général Hiver.

Peuvent-ils compter sur une Union européenne dévastée par l’austérité pour leur prêter ne serait-ce qu’un euro ? Bien sûr que non. Ils doivent se tourner vers le Fonds monétaire international, qui en vient à POSSÉDER l’Ukraine.

Et bien sûr, les « financements d’urgence«  ne seront fournis que si Kiev se conforme à ces bons vieux« ajustements structurels« , comme par exemple, transformer l’immense majorité des Ukrainiens en mendiants pour le reste de leur vie.

Voici les faits. Tout le reste n’est que conneries. »

C’est donc dans cette situation économique prometteuse que Kiev annonce urbi et orbi, au plus haut niveau, par la bouche de son président lui-même, se préparer à une grande offensive contre les provinces dites séparatistes, afin de réunifier l’Ukraine, et concentre d’importants moyens militaires sur le terrain.

Et comme par hasard, c’est le moment que choisissent Victoria Nuland, Vice-secrétaire d’État des USA pour les Affaires européennes, et Joe Biden, Vice-président, pour programmer un voyage à Kiev, les 20 et 23 novembre prochains. Les deux incendiaires confirmés, comme les qualifie Philippe Grasset [8], ont bien préparé leur visite, en rencontrant préalablement des parlementaires ukrainiens, et pas n’importe lesquels, puisqu’il s’agit des commandants d’unités d’extrême droite engagées dans la lutte contre les russophones de Novorussie.

Nuland et Biden vont-ils à Kiev pour calmer le jeu ? Vont-ils au contraire inciter Kiev à aller de l’avant ? Vont-ils même promettre une assistance de l’Otan, dans le cas où l’armée ukrainienne rencontrerait une résistance plus forte que prévue de la part des Novorussiens, d’autant plus que ceux-ci n’ont pas caché se renforcer en armement importé de Russie.

Or Poutine a toujours affirmé que la Russie ne laissera pas anéantir la population du Donbass, et il l’a martelé lors de la longue interview qu’il a accordé la chaine allemande ARD, le 13 novembre :

« Aujourd’hui, il y a des combats dans l’est de l’Ukraine. Les autorités centrales ukrainiennes ont envoyé les forces armées là-bas et ils utilisent même des missiles balistiques. Est-ce que quelqu’un en parle ? Pas un seul mot. Et qu’est-ce que cela signifie ? Qu’est-ce que cela nous dit ? Cela souligne le fait que les autorités centrales ukrainiennes veulent anéantir tout le monde là-bas, tous leurs ennemis et opposants politiques. Est-ce que c’est ce que vous voulez ? Nous certainement pas. Et nous ne laisserons pas cela se produire. » [9]

De toute façon, Poutine n’a guère le choix : s’il laissait tomber les Novorussiens, il signerait sa mort politique en Russie.

Or si des troupes russes interviennent directement, et sans se cacher, au secours des Novorussiens, tout le monde sait que Kiev ne tiendra pas huit jours.

Que fera alors l’assistance militaire de l’Otan, composée de troupes au sol venues de Pologne ou d’autres pays européens, assistées le cas échéant de contingents de l’US Army ? Faute de moyens suffisants en Europe pour livrer des batailles conventionnelles, l’Amérique fera-elle appel à des armes nucléaires tactiques ?

Le bon sens voudrait que Nuland et Biden aillent à Kiev pour calmer le jeu, pour dissuader Porochenko de toute offensive généralisée contre la Novorussie, pour inciter les parties à négocier pour fédéraliser l’Ukraine. Le bon sens voudrait que la diplomatie européenne hausse la voix pour pousser dans le même sens. Mais Obama, poussé par un Congrès de plus en plus belliciste, ne fera pas appel au bon sens. Il suivra la politique qui a toujours été la sienne, laisser faire ceux qui parlent le plus fort. Quant à l’Europe, nous pourrions dire d’elle, en paraphrasant Ezéchiel : Tyr, on te cherchera, mais on ne te trouvera pas.

La fin de l’année 2014 risque d’être intéressante à observer… pour ceux qui seront encore en état d’observer quelque chose.

Jean-Paul Baquiast (avec l’aide d’Etienne pour les traductions)

Notes

[1] Poroshenko Promises Terror for East Ukraine (russia-insider.com, anglais, 17-11-2014)

[2] ВС Украины открыло минометный огонь по родильному отделению #Новости_Новороссии #ЛНР #ДНР #НКН (youtube, russe sans sous-titres, 15-11-2014)

[3] Ukraine: Shelling deaths of children playing football in Donetsk must be investigated (amnesty.org, anglais, 05-11-2014)

[4] La Convention européenne des droits de l’homme [PDF] (echr.coe.int, français)

[5] Ukraine orders closure of state services in rebel-held east (afp.com, anglais, 15-11-2014)

[6] Ukraine crisis: Petro Poroshenko says country is ‘ready for total war’ with Russia (abc.net.au, anglais, 17-11-2014)

[7] Pepe Escobar Explains Ukrainian Economics in 1 Minute (russia-insider.com, anglais, 17-11-2014)

[8] Biden-Nuland en visite à Kiev, et autres tambours de guerre (dedefensa.org, français et anglais, 19-11-2014)

[9] Poutine à la TV allemande : « L’important, c’est d’arrêter immédiatement l’effusion de sang et les bombardements et de créer les conditions pour entamer un dialogue politique » (vineyardsaker, français, 19-11-2014)

 

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Afrique du Sud: Le marché des cornes des rhinocéros légalisé

jeudi 20 novembre 2014 à 09:09
Afrique du Sud: Le marché des cornes des rhinocéros légalisé

barbares

Menacé par le fléau du braconnage, le rhinocéros est en voie d’extinction sur le continent africain. L’Afrique du Sud a pris l’initiative de légaliser le marché de ses cornes pour "encourayer" le ravage.

 

L’Afrique du Sud a instauré un moratoire sur les cornes des rhinocéros depuis 2009. Et malgré cela le nombre de rhinocéros tués n’a cessé d’augmenter durant les dernières années. De 448 en 2011, il passe à 668 en 2012, et 1004 en 2013.

Une légalisation ou un lobby pro-business des cornes ?

Les pays asiatiques, dont la Chine, sont considérés comme ceux qui favorisent le plus le braconnage de ces animaux. Sur le marché chinois le nombre de demandeurs des cornes des rhinocéros sont nombreux. Utilisée comme porte bonheur dans la décoration et fortement demandée par l’artisanat traditionnel, c’est surtout une denrée de choix, réduite en poudre, dans la pharmacopée traditionnelle chinoise. Le kilo de cette poudre de cornes se vend en Chine à près de 60.000 USD.

Le moratoire instauré en Afrique du Sud n’a servi à rien. En effet, le nombre des rhinocéros tués continue à augmenter et le prix des cornes aussi. Il semblerait même que cette disposition a encouragé le braconnage du pachyderme en voie de disparition. Néanmoins, l’Afrique du Sud a pris une nouvelle initiative : lors de la future conférence CITES en 2016, le pays prévoit de légaliser le marché des cornes des rhinocéros pour mieux le contrôler.

Le CITES est une conférence rassemblant environ 180 pays et qui vise à gérer et empêcher le commerce international des espèces de la faune et de la flore sauvages en voie d’extinction. Son objectif est de veiller à ce que le marché des spécimens d’animaux et de plantes sauvages ne menace pas la survie des espèces rares. Certains militants pour la cause animale contestent cette convention en la considérant comme figurative et inefficace.

 

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Plus de 100.000 mineurs employés domestiques au Pérou

jeudi 20 novembre 2014 à 09:04
Plus de 100.000 mineurs employés domestiques au Pérou

Pérou o Perros (chiens) ?

Au Pérou, plus de 100.000 mineurs âgés entre 5 et 17 ans travaillent comme domestiques, ce qui affecte leurs droits à l'éducation, la santé et la liberté, signale mercredi l'Organisation internationale du travail (OIT) à Lima.

Quelque 79% de ces mineurs employés domestiques sont des filles, 21% des garçons, 74% ont entre 12 et 17 ans, et 26% entre 6 et 11 ans, indique l'OIT dans un rapport publié dans le cadre d'une campagne "pour la fin de l'esclavage des enfants". La plupart des fillettes et des adolescentes impliquées dans des travaux domestiques viennent de la campagne andine et travaillent dans les grandes villes côtières du pays, dont Lima, la capitale, où vit un Péruvien sur trois, précise l'étude. 

"Le travail domestique est une pratique historiquement enracinée au Pérou, où les enfants et les adolescents exercent des tâches ménagères, pas chez eux, mais chez un tiers ou un employeur, et sont souvent exploités", relève Carmen Moreno, responsable de l'OIT pour les pays andins. "Ces mineurs sont appelés "employés invisibles", car ils travaillent à l'intérieur de maisons qui ne sont pas les leurs," ajoute Carmen Moreno, ajoutant que la campagne a reçu le soutien de l'OIT, du ministère du travail, du ministère de la Femmes et plusieurs ONG. 

Cette campagne fait partie d'une initiative mondiale qui vise à prévenir et éradiquer l'esclavage des mineurs, alors que selon les organisations internationales quelque 5,5 millions d'enfants et adolescents dans le monde travaillent dans des conditions d'esclavage.

 

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