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Big bug, les chômeurs ne seront pas payés avant...

vendredi 3 octobre 2014 à 10:30
 Big bug, les chômeurs ne seront pas payés avant...

Il faut bien trouver des excuses, le mois où l'Etat présente son planning économique....


Les chômeurs ne seront pas payés avant...

 

Selon LeParisien-Aujourd'hui en France, le logiciel conçu pour appliquer les nouvelles règles de l'assurance-chômage, et notamment les droits rechargeables, ne sera pas opérationnel avant le 20 octobre. Ce dysfonctionnement pourrait entraîner des retards de paiement des allocations.

C'est un bug qui pourrait être plus lourd de conséquences pour les chômeurs que le bug SFR, qui avait fait faussement baisser les chiffres du chômage en août 2013. Selon LeParisien - Aujourd'hui en France ce mardi, le logiciel qui sert à actualiser la situation des demandeurs d'emploi n'est pas encore prêt à appliquer les nouvelles règles de l'assurance-chômage, qui entrent pourtant en vigueur... demain. Le quotidien affirme que ce logiciel ne sera pas opérationnel avant le 20 octobre prochain, ce que confirme Pôle emploi aufigaro.fr. Il est pourtant l'outil indispensable qui permet de déclencher le versement des allocations chômage.

En témoignent de nombreux agents de Pôle emploi, prévenus de ce «bug» lors de la formation qu'ils ont reçue pour maîtriser les nouvelles règles d'indemnisation chômage. «On nous a dit, sans s'en cacher, qu'on ne pourrait pas entrer sur le système informatique avant le 20 octobre pour actualiser la situation des demandeurs d'emploi. Que cela allait générer de gros retards dans le versement des allocations, voire des ruptures de paiement. Je préviens déjà les gens. Car on va voir arriver à l'accueil des gens très en colère, et rien n'est prévu», redoute ainsi un conseiller de banlieue parisienne, dans les colonnes du journal.

Le ministre du Travail, François Rebsamen, a concédé ce mercredi qu'il «y aura peut-être quelques retards mais personne ne passera à travers les mailles du filet. Ceux qui auront acquis des droits rechargeables continueront à recevoir leur indemnisation».

Timing serré

Pôle emploi et l'Unedic se veulent cependant rassurants. «Des mesures seront mises en place, explique par exemple Pôle emploi. Toutes les agences se seront organisées de façon à pouvoir étudier et gérer les dossiers entre le 20 octobre et le début novembre, les allocations chômage n'étant versées qu'à partir du 8 du mois». Quant à l'allocation de solidarité spécifique, soit un peu moins de 500 euros par mois versés aux chômeurs en fin de droits, Pôle emploi s'engage à la verser avant même de recalculer les droits, de sorte qu'il n'y ait aucun retard de versement.

Les nouvelles règles d'indemnisation chômage entrent en vigueur ce mercredi 1er octobre avec déjà quatre mois de retard - le délai accordé à Pôle emploi pour s'adapter et former ses 39.000 agents. Elles prévoient notamment la mise en place de «droits rechargeables» pour les demandeurs d'emploi, un dispositif qui leur permet de conserver leurs droits au chômage s'ils retrouvent un travail avant la fin de leur période d'indemnisation. Jusqu'à présent, les compteurs étaient remis à zéro à chaque nouvel emploi. Il s'agit d'inciter les chômeurs à reprendre un travail, même s'il est de courte durée.

 

http://www.lefigaro.fr/emploi/2014/09/30/09005-20140930ARTFIG00110-possible-nouveau-bug-en-vue-a-pole-emploi.php

La présidente de l'Argentine déclare que les Etats-unis complotent pour l'assassiner

jeudi 2 octobre 2014 à 15:51
La présidente de l'Argentine déclare que les Etats-unis complotent pour l'assassiner

Beh évidemment

La présidente de l'Argentine déclare que les Etats-unis complotent pour l'assassiner

 

 

L'opposition argentine a de graves inquiétudes au sujet de l'état mental de la présidente Cristina Fernández de Kirchner, après que celle-ci a affirmé lors d'une allocution télévisée que les Etats-Unis pourraient conspirer pour la faire renverser et peut-être, même, l’assassiner.


Kirchner a déclaré que ses services de sécurité avaient reçu 3 emails de menaces provenant des Etats-Unis.

 

S'il m'arrive quelque chose, ne cherchez pas au Moyen-Orient, mais regardez au Nord », a déclaré Fernandez, qui a également affirmé que « des banquiers et les hommes d'affaires locaux préparaient un complot contre elle « avec une aide étrangère ».

Précédemment, la veuve de l'ancien président Nestor Kirchner avait affirmé avoir reçu des menaces de mort du groupe terroriste de l’Etat islamique (EI) en raison de son amitié avec le Pape Francis.


L'Argentine est dans une position difficile après que la Cour suprême américaine a confirmé en juin une décision antérieure d'un tribunal de New York selon laquelle l’Argentine doit rembourser des milliards de dollars que le pays doit à ses créanciers.

Fin Août 2013, après 11 années de procédures, un juge avait décidé que l'Argentine devait rembourser les 1,3 milliard de dollars qu’elle devait au fonds d’investissement NML Capital Ltd, une filiale d’Elliott Management Corp. , et à Aurelius Capital Management, qui avaient racheté à bas prix la dette du pays au moment où celui-ci avait fait faillite pour la première fois en 2001.


À cette époque, 93% des détenteurs d’obligations souveraines argentines avaient accepté un programme d’échange assorti d’une forte décote des titres. Mais NML Capital faisait partie des investisseurs qui avaient refusé cet accord, ce qui avait motivé la présidente Cristina Fernández à les qualifier de « fonds vautours ».

Désormais, une seconde faillite de l’Argentine semble inévitable.

Je ne suis pas naïve, ce n'est pas une décision isolée d'un juge sénile de New York. En effet, les vautours ressemblent beaucoup aux aigles des empires », a dit Kirchner, faisant ainsi allusion à l'aigle chauve qui est le symbole national des Etats-Unis.

Elisa Carrió, la candidate à la présidentielle pour le parti d'opposition UNEN a déclaré que la présidente Fernández avait « perdu tout contact avec la réalité ». « Comme elle ne parvient pas à gérer la réalité, avec le chômage, l'inflation élevée et la hausse du dollar, elle affirme que ce n’est plus l’EI qui essaye de la tuer, mais les Etats-Unis. Elle invente des conspirations ».

 

Le mouvement « occupy central » de Hong-Kong est une révolution colorée orchestrée par la NED

jeudi 2 octobre 2014 à 15:44
Le mouvement « occupy central  » de Hong-Kong est une révolution colorée orchestrée par la NED

Ping-Pong

Le mouvement « occupy central  » de Hong-Kong est une révolution colorée orchestrée par la NED

 

 

es manifestations “Occupy Central” de Hong Kong sont dans la continuité de la déstabilisation de la petite île du sud de la Chine, fameuse pour être un havre financier international pour les intérêts entrepreneuriaux et financiers et avant cela, les ambitions coloniales de l’empire britannique. Ces intérêts ont conspiré depuis des années afin de sortir l’île de l’influence de Pékin après qu’elle fut retournée non sans jalousie à la Chine à la fin des années 1990 et utilisée comme un tremplin pour déstabiliser toujours plus avant la Chine continentale.

Derrière les manifestations du soi-disant “Occupy Central”, qui se déguise en mouvement “pro-démocratie” cherchant le “suffrage universel” et la “pleine démocratie”, se trouve un réseau profond et insidieux de soutien financier, politique et médiatiques étrangers. De manière proéminente se trouve parmi eux le ministère américain des affaires étrangères et son National Endowment for Democracy ou NED (vitrine de la CIA), ainsi qu’une succursale de la NED : Le National Democratic Institute (NDI).

Les Etats-Unis ont maintenant adopté une position beaucoup plus ouverte dans leur soutien du chaos que leurs propres réseaux de manipulation ont préparé et orchestrent maintenant. La Maison Blanche a officiellement soutenue “Occupy Central”. L’agence Reuters dans son article « White House Shows Support For Aspirations Of Hong Kong People, » affirme:

“La Maison Blanche observe les manifestations pour la démocratie à Hong Kong de manière très attentive et soutient les ‘aspirations du peuple de Hong Kong’, a dit le porte-parole de la Maison Blanche Josh Earnest ce Lundi.

Les Etats-Unis soutiennent le suffrage universel à Hong Kong en accord avec la loi de base et nous soutenons les aspirations du peuple hong kongais a dit Earnest qui a aussi insisté pour que les deux camps fassent preuve de retenue. »

Le ministère des affaires étrangères américain a construit et dirige le mouvement “Occupy Central”

Les commentaires de Earnest ont repris à la lettre les demandes des leaders des manifestations d’Occupy Central, mais de manière plus importante, verbatim la longue liste que le NDI du ministère affiche sur son propre site internet dédié à son ingérence dans les affaires de Hong Kong. Le terme “suffrage universel” et la référence à la “loi de base” et son “interprétation” pour vouloir dire “véritable démocratie” sont clairement cités sur le site du NDI qui affirme :

La loi de base mise en place dans le cadre de la gouvernance et où des groupes d’intérêt spécial ou des “zones électorales fonctionnelles” maintiennent la moitié des sièges du conseil législatif. En ce moment, le directeur exécutif de Hong Kong est aussi choisi par un comité sélectionné de manière non-démocratique. D’après le langage de la loi de base, le “suffrage universel” est le “but ultime”. Alors que le “suffrage universel” demeure indéfini dans la loi, les citoyens de Hong Kong l’ont interprété comme étant la véritable démocratie.

Pour pousser cet agenda, qui essentiellement sert à empêcher Pékin d’examiner les candidats se présentant aux élections à Hong Kong, ouvrant ainsi la porte à des politiciens ouvertement soutenus, financés et dirigés par le ministère des affaires étrangères américain, le NDI liste un nombre d’ingérences se déroulant à son initiative sur l’île. Il déclare :

« Depuis 1997, Le NDI a effectué une série de missions sur Hong Kong consistant en la considération de cadre électoral après le retour à la Chine, le statut de l‘économie, la règle de la loi et des libertés civiques sous souveraineté chinoise et les perspectives pour et les défis à la démocratisation. »

L’Institut affirme également :

“En 2005, le NDI a lancé un programme de 6 mois pour la formation de jeunes leaders politiques se focalisant sur l’entrainement d’un groupe d’un parti politique montant ainsi des membres de groupes politiques pour pouvoir les former dans le domaine des communications en politique.

Le NDI a aussi œuvré pour rassembler les partis politiques, les leaders de gouvernement et les acteurs de la société civile au sein de forums publics afin de discuter le développement d’un parti politique, le rôle des partis à Hong Kong et la réforme politique. En 2012 par exemple, une conférence s’est tenue sous les auspices du think tank de Hong Kong SynergyNet, soutenu par le NDI et qui mît en scène des intervenants de partis couvrant le spectre politique ambiant et qui explora comment adopter un système de coalition gouvernemental qui mènerait à un processus législatif plus efficace.”

(Note du traducteur: Si cela n’est pas de l’ingérence pure et simple, on se demande bien ce qui le serait !!…)

Le NDI admet aussi qu’il a créé, financé et soutenu d’autres organisations opérant à Hong Kong afin de parvenir au but du ministère des affaires étrangères américain, à savoir la subversion du contrôle de Pékin sur l’île :

« En 2007, l’Institut a lancé un programme de participation politique pour les femmes qui travaillait de concert avec le réseau du Women’s Political Participation Network (WPPN) et des Hong Kong Federation of Women’s Centres (HKFWC) afin de renforcer la participation des femmes dans la politique, d’encourager une augmentation de participation en politique et s’assurer que les problèmes des femmes soient pris en considération dans le processus de décision politique. »

Sur une page séparée, le NDI décrit les programmes qu’il conduit avec l’université de Hong Kong pour parvenir à cet agenda :

Le Centre for Comparative and Public Law (CCPL) de l’université de Hong Kong, avec le soutien du NDI, travaille pour amplifier les voix des citoyens dans le processus de consultation en créant Design Democracy Hong Kong (www.designdemocracy.hk), un site internet neutre et unique qui donne une place aux citoyens pour discuter du futur système électoral de Hong Kong.

Les lecteurs ne devraient donc pas être surpris de constater que tous les leaders du mouvement “Occupy Central” sont soit directement liés au ministère des affaires étrangères américain, à la NED, au NDI ou impliqués dans bien des plans du NDI.

Le leader auto-proclamé d’Occupy Central, Benny Tai, est un professeur de droit à l’université sus-mentionnée de HK et un collaborateur régulier du CCPL financé pad le NDI. En 2006-2007 (annual report, .pdf), il fut nommé membre du bureau directeur, une position qu’il a maintenu jusqu’à l’an dernier. Dans le rapport annuel CCPL’s 2011-2013 annual report (.pdf), Le NDI est mentionné pour avoir donné des fonds pour l’organisation de la “mise en place et l’application de modèles en ligne de portail pour le suffrage universel où le public peut discuter et s’informer des idées pour voir quelle méthode de suffrage universel est la meilleure pour HK.”

Bizarrement, dans le dernier rapport annuel du CCPL pour 2013-2014 (.pdf), Tai n’est plus listé au comité directeur mais il est listé comme participant à 3 conférences organisées par CCPL et il est le chef d’au mois un des projets. Au moins une des conférence le voit parler côte à côte d’une autre “figure” importante d’Occupy Central, Audrey Eu. Le rapport 2013-2014 liste également le NDI comme finançant le site internet du CCPL « Design Democracy Hong Kong« .

La présidente du Civic Party, Audrey Eu Yuet-Mee, en plus de parler avec Benny Tai aux conférences CCPL-NDI, est impliquée avec le ministère des affaires étrangères US et son NDI quelque part d’autre. Elle participe régulièrement aux forums organisés par la NED et sa sucursale du NDI. Elle fut conférencière en 2009 pour SynergyNet, financé par NDI ; elle fut aussi conférencière pour le the NDI-funded Women’s Centre « International Women’s Day » event, accueuilli par le conseil des femmes de Hong Kong, aussi financé par le NDI.

Il y a aussi Martin Lee, président fondateur du parti démocrate de Hong Kong et une autre figure importante venue en soutien d’Occupy Central. Cette année, Lee a été à Washington et a rencontré directement le vice-président Joseph Biden, la parlementaire Nancy Pelosi et a prit part à une conférence de la NED faite spécialement pour lui et son agenda “démocratique” à HK. Lee a une page du site de la NED qui lui ait dédié et il a reçu le “Grand Prix de la NED” en 1997. Avec lui voyagea à Washington Anson Chan, une autre figure soutenant les manifestations actuelles de HK.

L’agenda très impopulaire d’ »Occupy Central »

Si la démocratie est caractérisée par l’auto-règlementation, alors un mouvement “Occupy Central” dans lequel chaque figure proéminente est le bénéficiaire ou le dépositaire d’argent étranger, de soutien, et d’un agenda politique venant de l’étranger, n’a rien à voir avec la démocratie. Il a en revanche tout à voir avec l’abus de la démocratie afin de minimiser le contrôle de Pékin sur HK et d’ouvrir la porte aux candidats politiques qui serviront clairement des intérêts étrangers, pas ceux de la Chine, ni même ceux du peuple de HK.

Ce qui en dit encore plus long est le referendum illégal effectué par Occupy Central plus tôt dans l’année dans une tentative de justifier un chaos planifié et à venir dans les rues de HK. Le referendum se focalisa sur le but du ministère des affaires étrangères US de mettre en application “le suffrage universel”, bien qu’1/5 de l’électorat de HK participa à ce referendum et pour ceux qui y participèrent aucune alternative ne fut proposée autre que celles soutenues par les organisations paravent des Etats-Unis afin de diminuer l’influence de Pékin.

La BBC rapportait dans un article: « Hong Kong democracy ‘referendum’ draws nearly 800,000, » que :

Un total de 792 808 votants ont pris part à ce referendum non-officiel sur le suffrage universel à HK. On dit les organisateurs.

La statistique menée sur 10 jours fut organisé par le groupe contestataire Occupy Central.

C’était au sujet de pouvoir élire les leaders de HK, le chef de l’exécutif. Le gouvernement de HK a déclaré que le vote n’avait aucun fondement légal.

Environ 42% des votants ont soutenu la proposition de permettre au public, un comité nominateur et aux partis politiques de nommer les candidats pour le poste suprême.

Pour un mouvement de contestation qui clâme être pour la “démocratie”, voulant dire pour la volonté du peuple, il a un agenda impopulaire clairement rejeté par la vaste majorité de la population de HK et il est maintenant en train de déranger les parties vitales de l’île, tenant la population et la stabilité de l’endroit en otage afin de pousser son agenda. Tout ceci est orchestré et soutenu par les Etats-Unis, son ministère des affaires étrangère et son réseau de sédition globale opérant sous la bannière de la NED et de sa succursale du NDI.

Tandis que les merdias occidentaux montrent une foule de “milliers” de personnes, impliquant que “le peuple” soutien le chaos ambiant dans les rues de HK, Le referendun auto-organisé et illégal d’Occupy Central prouve qu’il n’a pas le soutien du peuple et que son agenda est rejeté à la fois par la Chine continentale et le peuple de HK.

Exposer la nature insidieuse, malhonnête et dirigée de l’étranger, du mouvement Occupy Central est important. Il est aussi très important d’examiner objectivement et scrupuleusement chaque et toute manifestation qui émerge dans le monde. La superficialité ne peut pas lier un mouvement à un autre, un groupe à des intérêts spéciaux. On doit au contraire s’attacher à identifier et à profiler les leaders des mouvements, toujours suivre la piste du fric pour le financement, identifier les véritables objectifs et motivations et documenter leurs liens aux intérêts spéciaux au sein ou au-delà des frontières incriminées de la nation où les manifestations ont lieu.

En faisant cela, les mouvements comme celui d’Occupy Central peuvent être exposés au grand jour et désamorcés avant que la destruction et le chaos par la déstabilisation induite par les Etats-Unis, ne puissent surgir à Hong Kong comme ce fut le cas en Ukraine ou au Moyen-Orient récemment.

Source : Tony Cartalucci

Traduction : Résistance 71

La fonte des glaces affecte la gravité terrestre

jeudi 2 octobre 2014 à 10:19
La fonte des glaces affecte la gravité terrestre

Si les glaces fondent au nord, elles se développent au sud, c'est donc fort logiquement que la fonte des glaces joue sur la gravité terrestre. Car la Terre n'est pas ronde, c'est une patate. (WikiStrike)

La fonte des glaces affecte la gravité terrestre

 

Les données engrangées par feu le satellite GOCE montrent que les variations des masses des calottes glaciaires génèrent des modifications locales de la gravité.

 

GOCE. Pendant quatre ans, avant de se désintégrer dans l’atmosphère en 2013, le satellite GOCE (mission d’étude de la gravité et de la circulation océanique en régime stable) a mesuréla gravité terrestre avec une précision inégalée.

En résulte le géoïde ci-dessous : il montre que le champ de gravité terrestre n’est pas uniforme. En effet il varie subtilement par endroit en raison de la rotation de la planète et de la répartition inégale des masses (montagnes, fosses océaniques), principalement.

Le géoïde obtenu grâce à GOCE. ESA/HPF/DLR.

GLACES. La nouveauté, c'est qu'une nouvelle analyse des données enregistrées par GOCE indique que la fonte des glaces affecte aussi, localement, la gravité.

Moins de glace, moins de gravité

C’est une équipe internationale qui a fait cette constatation en se basant sur les mesures réalisées par GOCE au-dessus de l’Antarctique entre novembre 2009 et juillet 2012.

IMPERCEPTIBLE. Les scientifiques ont noté, au cours de cette période, que la fonte de la glace contenue dans de nombreux bassins versants s’est reflétée dans les relevés satellitaires. La perte de masse des calottes glaciaires a entraîné une diminution locale de la gravité, trop imperceptible pour être ressentie par un être humain mais suffisante pour être relevée par GOCE (qui n’a pourtant pas été conçu pour enregistrer les variations de gravité au cours du temps).

Ces données confirment celles d’un autre satellite (nommé GRACE) qui avait, le premier, observé un lien entre la masse des glaces et la gravité aux pôles. Mais les chiffres beaucoup plus précis envoyés par GOCE permettent d’afficher ces variations pour chaque bassin versant analysé. "Nous travaillons maintenant avec une équipe interdisciplinaire pour étendre l'analyse des données de GOCE à l'ensemble de l’Antarctique" signale Johannes Bouman de l'Institut allemand de recherche géodésique.

Surveiller la fonte des calottes glaciaires

L’analyse permettra de créer une carte des variations de la gravité en Antarctique sur deux ans et des les relier à la fonte des glaciers. Cela permettra de compléter les mesures des satellites altimétriques comme CryoSat 1 et 2, lesquels cartographient les variations d’épaisseur de la glace aux pôles. 

PERTE. La fonte de l’inlandsis et des glaciers en Arctique et en Antarctique est une préoccupation majeure de la communauté scientifique. Les mesures sont alarmantes et relèvent une accélération de la fonte des glaces associée au réchauffement climatique.

Ainsi entre 2011 et 2014, ce sont 125 km3 par an de glace qui se sont volatilisés en Antarctique. Et le processus continue de s’emballer à tel point qu’aujourd’hui certains scientifiques estiment qu’il est irréversible. Avec pour conséquence, une montée du niveau des eaux qui pourrait atteindre 80 cm d’ici 2100 selon les dernières estimations du GIEC, le groupement d’experts chargé d’évaluer le changement climatique en cours.

 

http://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/20141001.OBS0769/la-fonte-des-glaces-affecte-la-gravite-terrestre.html

Une masse mystérieuse joue à cache-cache sur Titan, la lune de Saturne

jeudi 2 octobre 2014 à 09:57
Une masse mystérieuse joue à cache-cache sur Titan, la lune de Saturne

Tout ce qui bouge est vivant...

 

Une masse mystérieuse joue à cache-cache sur Titan, la lune de Saturne

 

Apparue l'an dernier, une forme inconnue à la surface d'une mer d'hydrocarbures de Titan était restée introuvable depuis malgré plusieurs tentatives de la NASA pour la photographier à nouveau. Elle vient de resurgir et... a doublé de taille.

Il est de retour, mais on ne sait toujours pas ce que c’est. Une forme étrange apparaît, disparaît et se transforme sur la surface de l’océan d’hydrocarbures de Titan, la lune de Saturne scrutée par la sonde Cassini. Selon les dernières images cette masse non identifiée a même doublé de taille depuis sa première observation en 2013. Les chercheurs de la NASA sont extrêmement intrigués par la question.

 "La science adore les mystères et, avec ce phénomène énigmatique, nous avons un exemple passionnant des changements constants à la surface de Titan", explique dans un communiqué Stephen Wall du laboratoire de propulsion de la NASA.

Plusieurs pistes d'explication

La forme est d’abord apparue sur des images de la sonde Cassini en juillet 2013, au niveau de la mer de Titan nommée Ligeia Mare. De nombreuses hypothèses ont alors été proposées : des vagues à la surface de l’océan d’hydrocarbure, des remontées de bulles, des solides qui flottent ou qui sont suspendus entre deux eaux...

Pour confirmer l'une d'elles, les scientifiques ont renouvelé leurs observations mais elles n'ont pas abouti. Malgré trois tentatives pour obtenir des informations sur le phénomène, celui-ci n’est plus apparu sur le radar et l’appareil d'imagerie infrarouge de Cassini en 2013. Il a fallu attendre août 2014 pour que la masse énigmatique refasse son apparition, mais avec une forme et une taille bien différentes.

Elle est ainsi passée de 75 kilomètres carrés à 160 kilomètres carrés, soit la superficie du Liechtenstein. Une constatation qui a permis de creuser l'une des hypothèses.

Une apparition due au changement de saison ?

Selon les chercheurs, ces changements pourraient être dus au passage des saisons à la surface du satellite de Saturne, l’été approche en effet dans l'hémisphère nord de Titan. Ils ont en tout cas rejeté la possibilité d’une erreur provoquée par des appareils défectueux et rappellent que la sonde Cassini a justement pour objectif d’étudier ce genre de changements épisodiques à la surface des mers d’hydrocarbures de Titan.

"Nous espérons pouvoir continuer à observer le déroulement de ces changements et mieux comprendre ce qu’il se passe sur cette mer extraterrestre", conclut ainsi Stephen Wall. La sonde appartient à la mission Cassini-Huygens qui a décollé en 1997 pour étudier Saturne et ses satellites. Cassini est arrivée en orbite autour de la planète en 2004 tandis que Huygens a atterri sur la surface de Titan en 2005.

http://www.maxisciences.com/titan/une-masse-mysterieuse-joue-a-cache-cache-sur-titan-la-lune-de-saturne_art33575.html