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source: Korben

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Flowframes – Redonnez de la fluidité aux vidéos et Gifs animés saccadés grâce à l’IA

lundi 27 novembre 2023 à 09:00

Flowframes est une application pour Windows qui fait appel à des modèles d’IA avancés pour « interpoler » les vidéos et ainsi augmenter leur fréquence d’images. Le programme est compatible avec plusieurs formats vidéo (et GIFs animés), et offre la possibilité d’exporter vos créations en vidéo, en GIF ou même en images.

Pour profiter de cette merveille, il vous faut juste une carte graphique compatible Vulkan, et un ordinateur sous Windows 10/11.

Flowframes s’appuie sur des projets comme nihui/rife-ncnn-vulkan, DAIN-NCNN, FLAVR et XVFI. Pour vous donner une idée de ce que le logiciel peut réaliser, voici quelques exemples qui montrent les améliorations impressionnantes apportées à ces images :

Une fois que vous avez installé le logiciel, ouvrez-le et importez la vidéo que vous souhaitez améliorer. Flowframes vous proposera plusieurs options pour ajuster la qualité et le rendu de la vidéo. Vous pouvez par exemple augmenter la fréquence d’images, ce qui donnera à votre vidéo une sensation de fluidité supplémentaire.

Le mieux dans tout ça, c’est que vous pouvez télécharger Flowframes et l’essayer dès maintenant ! Alors malheureusement, c’est pas open source mais c’est freeware.

Avec Flowframes, c’est donc plus facile que jamais de donner une seconde vie à de vieilles vidéos oubliées ou de remettre au goût du jour des Gifs animés un peu saccadés.

Son potentiel est énorme, et les résultats sont stupéfiants.

Découvrez le cursus en cybersécurité de la Cyber Management School

lundi 27 novembre 2023 à 07:21

— Article en partenariat avec Cyber Management School —

On se retrouve ce matin pour parler d’une école qui vous permettra d’obtenir un diplôme à double casquette, technique et managériale. La Cyber Management School propose en effet deux cursus, étendus sur cinq ans, qui se situent à cheval entre cybersécurité et management. Histoire de mettre toutes les chances professionnelles de votre côté.

J’en ai déjà parlé sur mon site, mais le monde connaît de plus en plus d’attaques numériques qui sont d’une complexité et d’une variété toujours croissantes. La plupart des métiers cybersec sont donc très en vogue, les gouvernements et grosses boites n’ont jamais investi autant dans le domaine.

La Cyber Management School a bien identifié le problème et vise à devenir un incontournable sur la thématique. Pour cela, elle propose deux formations en cybersec (inscrites dans le Programme Grande école) : un bachelor et un master. Cybermenaces diverses, bonnes pratiques numériques, protections de systèmes informatiques et sécurisation de réseaux, intégration de l’IA, logiciels malveillants, programmation… vous toucherez à tout ! Et grâce à la couche management, vous serez en plus à même de gérer des situations spécifiques comme intégrer l’aspect moral à la pratique (éthique & Co), d’obtenir des bases en marketing et en droit, savoir gérer le relationnel, etc. Le complément idéal.

Le bachelor (ouvert aux détenteurs d’un Bac général, S, ES spé-maths ou un Bac+1/+2) s’étend sur une période de trois ans (niveau Licence). Il vous permettra de découvrir toutes les bases de l’écosystème. Au programme ? De l’informatique et de la sécu bien sûr (#CaptainObvious a encore frappé), de la programmation, des maths, des algorithmes, de la pratique et des études de cas (le programme complet). Mais aussi, et c’est très appréciable, des conférences et de nombreuses missions sur le terrain (alternance 2 mois/an) chez la centaine de partenaires (Safran, EDF, Thales, Veolia …). De quoi mettre rapidement les mains dans le cambouis.

Le master de la Cyber Management School va encore plus loin dans le détail (deux ans, équivalent à un master universitaire). Pour y accéder, vous devrez posséder le bachelor précédent ou un Bac+3. Là encore, vous aurez droit à pas mal de missions sur le terrain, mais vous aurez surtout à choisir entre deux parcours différents : Cybersecurity Architect (architecte) ou Cybersecurity Engineer (ingénieur).

Le premier est un peu moins technique, plus axé sur la compréhension des problèmes et des différents outils, les stratégies à adopter et le business modèle à concevoir, la manière d’appliquer et la communication. Pen testing, Active Directory, IOT, NIST, divers frameworks, la propriété intellectuelle, le risk management … seront autant de cordes à votre arc.

Le parcours d’ingénieur cybersec attirera de son côté plus -de barbus- ceux qui veulent être au contact de choses comme l’analyse forensique, approfondir le pen testing, toucher à des concepts comme la sécurité déceptive, le reverse engineering ou la Threat Intelligence, les SOCS, l’analyse d’un malware, etc.

Tout le détail des formations sont ici. L’école est, de plus, présente dans plusieurs grandes villes de l’hexagone, dont plusieurs campus (Paris, Lyon et Lille), mais aussi à Nantes, Rennes, Montpellier, Toulouse, Bordeaux et Aix-en-Provence dès la rentrée de septembre 2024. Les cours peuvent aussi se faire en ligne, grâce au campus e-learning !

Bref, les deux formations vous ouvriront de nombreux débouchés professionnels dans un domaine en pleine expansion (très fort taux d’employabilité). Et pas uniquement en France, puisque les cours de la Cyber Management School intègrent également une bonne dose d’anglais. Vous pouvez d’ailleurs effectuer un échange d’un semestre dans une des 10 universités internationales partenaires. Vous vous ouvrez donc les portes de l’international par la même occasion, elle est pas belle la cerise sur le cake ?

Si vous voulez creuser plus en détail, vous pouvez demander la brochure ici, et n’hésitez pas à aller leur poser des questions directement lors des nombreuses journées portes ouvertes organisées tout au long de l’année.

Alors, prêt à vous lancer dans un métier d’avenir ?

3D to Photo – Une révolution dans la création d’images produit

dimanche 26 novembre 2023 à 09:00

Et yo !

Aujourd’hui je vais vous parler d’un outil IA incroyable qui risque de bouleverser votre manière de créer des images pour vos produits.

Adieu les contraintes de studios photo traditionnels, des problèmes d’éclairage et j’en passe…

3D to Photo c’est un logiciel open source développé par Dabble, qui combine la puissance de ThreeJS et Stable Diffusion pour créer un studio photo virtuel dédié à la photographie de produits.

Cela vous permet de charger un modèle 3D dans votre navigateur et de le photographier virtuellement dans n’importe quel type de scène, sans avoir besoin de vous soucier de l’éclairage ou de la prise de vue. En gros, 3D to Photo vous offre la possibilité de mettre en scène vos produits de manière réaliste et professionnelle directement depuis votre PC et cela grâce à Stable Diffusion.

Je vous invite à regarder la démo pour comprendre la puissance du truc :

Alors, comment ça marche ?

Et bien c’est très simple : vous chargez un modèle 3D exemple (fichier .glb), vous le glissez dans la zone d’upload de 3D to Photo, vous orientez le modèle 3D selon vos désirs, puis vous saisissez une instruction pour décrire le décor et y’a plus qu’à cliquer sur « Generate Images ».

Et voilà ! Vous obtiendrez alors une image réaliste et d’excellente qualité de votre produit, prête à être utilisée sur votre site web, dans un catalogue ou dans votre portfolio. Trop incrrr !

La doc et le code source sont dispo sur Github.

Comment faire fonctionner un module Razberry 2 (GPIO) avec Home Assistant ?

samedi 25 novembre 2023 à 09:00

J’ai recyclé un vieux Raspberry Pi 3D avec un module Razberry 2 (supportant les modules Z-Wave) pour y installer Home Assistant. Malheureusement, pas moyen de le faire fonctionner.

En gros, ça rentre en conflit avec le Bluetooth du Raspberry Pi.

Je vais donc détailler toutes les étapes par lesquelles je suis passé pour vous aider à résoudre ce problème. Je vais essayer d’être rapide et concis pour ne pas vous faire perdre de temps.

Mise à jour du Razberry 2

Cette étape n’est pas obligatoire, mais comme je l’ai fait, je me suis dit que j’allais l’inclure. Mon module datant de quelques années, c’était le moment de le mettre à jour. Il y a bien une procédure de MAJ du firmware avec ZMESerialUpdater mais n’étant pas sûr de la version du firmware à utiliser, j’ai emprunté un autre chemin.

Pour cela, j’ai installé Raspberry OS sur une carte SD et je l’ai booté sur mon Raspberry Pi. Jusque là, rien de foufou. Puis j’ai installé Z-Way, l’OS de Z-Wave qui permet de pilote le Razberry. Le but étant de l’utiliser pour mettre à jour le firmware.

Donc une fois connecté en SSH à mon Rpi, j’ai lancé la commande suivante :

wget -qO - https://storage.z-wave.me/RaspbianInstall | sudo bash

Une fois que c’était installé et que le service Z-Way est lancé, il suffit d’aller sur cette URL : find.z-wave.me. Sous le formulaire de login, vous devriez alors voir l’adresse IP de votre Raspberry. Cliquez dessus et vous accèderez à l’interface Z-Way.

Ensuite, rendez-vous dans le menu « Management » (accessible en haut à droite)…

Et vous pourrez alors faire la MAJ du firmware.

Voilà donc une bonne chose de faite.

Passage de Home Assistant en mode Debug

Maintenant je pars du principe que vous avez déployé Home Assistant OS sur votre Raspberry Pi. L’objectif ici c’est d’avoir un accès en SSH à HAOS (Home Assistant OS).

La première étape consiste donc à aller dans le Store des applications de Home Assistant et d’installer « Advanced SSH & Web Terminal« . Lancez-le en mode non protégé.

On va en avoir besoin pour la suite de l’opération. Sauf que ce terminal web ne donnera pas accès à tout le système HAOS… On n’a pas d’accès à la configuration du boot par exemple.

On va donc paramétrer HAOS pour le faire passer en mode débug afin d’avoir un accès SSH qui donne un accès système complet.

Pour cela, munissez-vous d’une simple clé USB formatée au choix en FAT32, EXT4 ou NTFS. Renommez cette clé « CONFIG » en majuscule. C’est important, car c’est ce qui fait que ce sera détecté par HAOS.

Dessus, on va mettre une clé SSH publique. Sous Windows, vous pouvez télécharger un client SSH tel que PuTTY et utiliser l’utilitaire PuTTYgen inclus pour générer la paire de clés.

Sinon, sous Linux, macOS (et Windows), si OpenSSH est installé, vous pouvez générer une paire de clés avec la commande suivante :

ssh-keygen -t rsa -b 4096

Donnez-lui un nom, rentrez un mot de passe et voilà. Vous aurez une paire de clés genre ~/.ssh/id_haos.pub et ~/.ssh/id_haos sur votre système. id_haos, c’est la clé privée, vous n’y touchez pas.

Par contre, id_haos.pub, c’est la clé publique que vous allez copier sur la clé USB. Renommez cette clé publique sur la clé USB : authorized_keys. Vous pouvez aussi faire une copie colle ceci :

cat /Users/manu/.ssh/id_haos.pub > /Volumes/BT/authorized_keys

Ensuite, insérez cette clé USB dans votre Raspberry Pi. Puis là deux choix s’offrent à vous. Soit vous rebootez le Raspberry et au chargement, HAOS intégrera votre clé. Soit vous retournez dans l’interface web de Home Assistant, et dans Advanced SSH & Web Terminal, vous entrez la commande suivante :

ha os import

Cela importera la clé. Ensuite, ouvrez un terminal sur votre ordinateur et lancez une connexion SSH comme ceci en utilisant le port 22222 et en spécifiant le chemin vers votre clé privée avec le paramètre -i :

ssh root@homeassistant.local -p 22222 -i /Users/manu/.ssh/id_haos

Et voilà, vous êtes connecté en SSH à votre HAOS sans aucune restriction.

Correction du problème lié au conflit entre Z-Wave et le Bluetooth

Maintenant on va pouvoir régler le problème lié au Z-Wave / Bluetooth. Toujours en SSH, vous allez éditer avec vi, le fichier suivant :

vi /mnt/boot/config.txt

Vi, vous connaissez… Il faut appuyer sur « i » pour éditer le contenu. Et quand vous avez fini, vous appuyez sur « Echap » pour sortir du mode édition et vous faites « :wq » pour sauvegarder et quitter l’éditeur.

Donc on va éditer le fichier et décommenter la ligne dtoverlay et lui adjoindre la ligne force_turbo comme ceci :

dtoverlay=miniuart-bt
force_turbo=1 

Dès que c’est fait, vous sauvegardez, vous quittez Vi et vous rebootez le Raspberry Pi

reboot

Et voilà. Ensuite, vous retournez dans l’interface de Home Assistant, et vous pourrez configurer comme il se doit votre réseau Z-Wave.

C’est le bonheur !

Et en bonus…

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Comment détecter les clé USB / Cartes SD frauduleuses avec ValiDrive ?

vendredi 24 novembre 2023 à 09:00

Vous avez acheté une clé USB ou une carte SD de plusieurs téraoctets sur AliExpress ou Amazon et vous commencez à douter de la capacité de stockage de votre nouveau joujou. En effet, une arnaque courante chez certains constructeurs bas de gamme, consiste à vendre pas cher des clés USB de 1 ou 2 To totalement frauduleuses. C’est-à-dire que votre système la verra bien, par exemple, comme une clé de 2 To, sauf qu’à l’intérieur il n’y aura que quelques Go de stockage.

C’est un gros souci, car si vous dépassez la capacité de cette clé en la blindant de fichiers, sans vous en apercevoir, les données ne seront pas écrites du tout et c’est au moment où vous aurez besoin de votre backup ou de vos fichiers que vous vous apercevrez de la supercherie.

Mais alors, comment faire pour vérifier la capacité réelle d’un disque avant d’y stocker toutes vos précieuses données ?

C’est là qu’intervient ValiDrive. Ce petit logiciel pour Windows, développé par Gibson Research Corporation, va effectuer des vérifications aléatoires sur toute la capacité de stockage d’un disque USB pour s’assurer du stockage et de la récupération des données.

Une fois l’analyse terminée, ValiDrive affichera alors les statistiques de temps d’accès du disque ainsi que la valeur réelle du stockage disponible. En gros, en vert, c’est du stockage valide (ici 62 GB) et en rouge l’espace non valide.

Bref, ne vous laissez pas berner par des offres trop alléchantes et des capacités de stockage trop belles pour être vraies et en cas de doute, un petit coup de ValiDrive. Comme ça, si vous avez acheté de la merde, retour à l’envoyeur !