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source: Korben

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Une chaine HiFi Spotify à base de Raspberry Pi

samedi 16 mars 2013 à 01:49

Voici un petit tuto rapide qui reprends les quelques étapes qui m'ont permis de transformer mon Raspberry Pi en radio Spotify. L'idée étant de coller une paire d'enceintes dans le salon (j'ai pas de home cinéma sinon, je l'aurai mis sur un ampli) et de piloter avec mon smartphone le Raspberry pour lui faire jouer mes playlists Spotify.

En effet, jusqu'à présent, pour écouter mes playlists Spotify, je n'avais que 2 options : L'ordinateur ou la radio Squeezebox qui se trouve dans la cuisine.

Là, avec le Raspberry, ce qui est cool, c'est que je peux le planquer dans un meuble, laisser juste les enceintes et hop, j'ai ma chaine hifi invisible

Alors comment ça se passe ? Et bien Wouter van Wijk a eu la bonne idée de créer Pi Musicbox, une distib pour le Raspberry qui intègre Mopidy, un serveur Spotify. Pour info, même si vous n'avez pas de Raspberry, allez quand même jeter un œil à Mopidy. Le soft est bien conçu et permet même si vous n'avez pas de compte payant Spotify, de streamer votre musique en local vers le Raspberry (ou le PC que vous utilisez avec Mopidy).

Bref, revenons à nos moutons... Pour installer Pi MusicBox sur le Raspberry Pi, il faut télécharger cette image disque. Puis il faut la copier sur une carte SD de 2Go minimum (en suivant les méthodes décrites ici... La plus simple étant d'utiliser Win32DiskImager si vous avez un Windows sous la main).

Ensuite, éditez le fichier le fichier settings.py qui se trouve dans le répertoire "configs" sur la carte SD et mettez y votre login et votre mot de passe Spotify comme dans l'exemple.

Branchez tous les câbles et bootez le Raspberry avec cette carte SD. Le serveur Mopidy se lancera automatiquement, donc pas la peine de brancher un écran ou un clavier. Ensuite, utilisez votre smartphone et tapez l'une des adresses suivantes :

Niveau smartphone, avec le navigateur par défaut d'Android, impossible de faire fonctionner l'interface web. Mais en utilisant Chrome pour Android et en entrant l'adresse IP de mon serveur Spotify directement, aucun souci.

interface Une chaine HiFi Spotify à base de Raspberry Pi

L'interface est sommaire, mais fait ce qu'on lui demande à savoir jouer des playlists. J'ai aussi testé avec mon ordinateur et j'ai réussi à streamer via AirTunes de la musique sur le Raspberry. Donc pas obligé d'avoir un compte Spotify pour se servir de cette mini distrib.

J'aime beaucoup cette idée de faire une chaine HiFi invisible... Bon, pour le moment, mon montage ressemble à ça...

raspberry Une chaine HiFi Spotify à base de Raspberry Pi

Mais dès demain, je pense que je vais investir dans une petite paire d'enceintes et coller tout ça derrière le meuble TV... A noter que si vous avez une clé WiFi à brancher sur le Raspberry Pi, il est aussi tout à faire possible de faire passer tout ça over the air.

Sympa comme bricolage en tout cas.

Bon comme le précise Wouter, ce n'est pas du tout sécurisé. Les services sont lancés en root, les mots de passe sont stockés en clair et rien ne protège l'interface de Musicbox. Donc c'est bien sûr à utiliser chez vous à la maison dans un bon climat de confiance et pas sur un réseau public ou un peu trop ouvert. J'ai aussi remarqué qu'on pouvait lire 2 chansons simultanément si on utilise le mode AirTunes en même temps que la lecture d'une chanson Spotify. Les mashups ne sont pas toujours bien réussis ;-)... Là j'ai tenté le coup avec un Irma + Rolling Stones et je ne peux pas dire que c'était génial ^^.

Après rien ne vous empêche de bidouiller la distrib pour étendre encore plus ses fonctionnalités.

A noter aussi que si vous cherchez un Raspberry à un bon prix, expédié depuis la France, mes amis de Materiel.net le vendent depuis peu !

Merci à KoeningBook pour le partage !

Supprimer un objet ou une personne d’un film

vendredi 15 mars 2013 à 10:52

Si j'habitais encore Saint-Germain La Poterie (ouais, c'est ouf), le sorcier de mon village aurait qualifié cela de magie !

Et pourtant, c'est bien réel !

Des chercheurs de l'Institut Max Planck section informatique ont développé une méthode d'analyse de vidéos qui leur permet d'effacer n'importe quel objet ou n'importe quelle personne, du moment que la vidéo est en HD. On définit un masque sur la personne à faire disparaitre et l'outil analyse chaque frame et calcule quels pixels il doit remplacer.

Voici ce que !ça donne en vrai :

Ce genre d'outil sera surement très apprécié dans le milieu du cinéma, chez les pro des effets spéciaux qui font déjà ce genre de choses manuellement, mais on peut aussi imaginer qu'un jour, cela fera l'objet d'une option "à la con" sur nos téléphones portables. Pratique pour dégager la petite vieille qui passe devant la caméra au moment où vous crierez ACTION !

Sourc

Un VPN gratuit pour tous

vendredi 15 mars 2013 à 09:58

Daiyuu Nobori, un étudiant japonais de l'Université de Tsukuba a lancé un tout nouveau service de VPN qui a la particularité d'être 100% gratuit et qui peut être utilisé par tout le monde.

Pour son projet VPN Gate, il a utilisé un logiciel sous licence GPL baptisé SoftEther qui fonctionne sous Windows, Linux, Mac, FreeBSD et Solaris afin de créer un réseau de "volontaires" comme il les appelle, qui partagent leur connexion internet pour y faire transiter des connexions VPN. Ces "volontaires" sont des gens de partout dans le monde qui installent simplement le serveur SoftEther et qui le configurent pour en faire un relai VPN public.

 Un VPN gratuit pour tous

À partir de là, les ressources sont partagées et ceux qui ont besoin d'un accès VPN peuvent se connecter librement à ce réseau de volontaires grâce au client (Windows et Linux uniquement d'après ce que j'ai vu). Une liste est mise à jour constamment via l'application. Ca me rappelle un peu l'initiative TOR.

SoftEther est un logiciel assez évolué et puissant puisqu'il autorise le tunneling (SSL VPN) via HTTPS (ce qui permet de passer outre les firewalls), supporte un chiffrement en AES 256 bit et RSA 4096 bit et tout ce qu'un bon OpenVPN peut faire.

0 03 3 4 1 2 Un VPN gratuit pour tous

0 00 4 2 1 Un VPN gratuit pour tous

Bref, c'est du costaud !

Évidemment, Daiyuu a fait traduire son site pour les anglophones et ceux qui parlent chinois. Ces derniers sont d'ailleurs les premiers à se servir de ce service puisqu'il est difficile pour leur gouvernement de filtrer tous les VPN de volontaires.

Je trouve que l'initiative est intéressante et si je trouve 5 minutes, j'installerai peut être un relai su un serveur pour soutenir ce projet.

Source

Scrapy – Un framework dédié au crawl et à l’extraction de données en ligne

jeudi 14 mars 2013 à 15:30

Si votre passion dans la vie, c'est de programmer des bots qui vont crawler des sites web pour en extraire le contenu afin d'alimenter vos propres bases données, vous serez surement heureux de découvrir Scrapy ?

Ce framework dédié au parcours de site et à l'extraction de données structurées dans les pages web peut être utilisé dans de nombreuses situations... Par exemple pour faire du monitoring, extraire des liens, ou encore récupérer du contenu éditorial...etc.

Scrapy est léger, facile à comprendre (ça utilise du Xpath et un système de règles), et fonctionne sous Windows, Linux, Mac, BSD...etc (c'est du Python). Voici ce que ça donne par exemple pour extraire les liens des derniers torrents mis en ligne sur Mininova.

class MininovaSpider(CrawlSpider):

    name = 'mininova.org'
    allowed_domains = ['mininova.org']
    start_urls = ['http://www.mininova.org/today']
    rules = [Rule(SgmlLinkExtractor(allow=['/tor/\d+']), 'parse_torrent')]

    def parse_torrent(self, response):
        x = HtmlXPathSelector(response)

        torrent = TorrentItem()
        torrent['url'] = response.url
        torrent['name'] = x.select("//h1/text()").extract()
        torrent['description'] = x.select("//div[@id='description']").extract()
        torrent['size'] = x.select("//div[@id='info-left']/p[2]/text()[2]").extract()
        return torrent

Toute la doc et le soft sont disponibles sur le site officiel de Scrapy. Ca promet de longues heures d'amusement en perspective !

Un moddeur fait fonctionner SimCity en mode 100% offline \o/

jeudi 14 mars 2013 à 12:08

Le moddeur UKAzzer a mis en ligne une vidéo dans laquelle on voit ce qu'il a pu faire en jouant avec le code de SimCity et en activant le mode debug du jeu de Maxis.

Ces options de debug contenues dans la version commerciale du jeu sont moins étendues que la version destinée aux développeurs, mais lui ont quand même permis de faire quelques petites choses comme ajouter des autoroutes en mode édition de carte, y compris au-delà des frontières de la ville. De quoi laisser rêveurs tous ceux qui aimeraient utiliser l'intégralité de la carte pour développer leur ville.

Le plus beau là-dedans, c'est que ses modifications sont sauvegardées sur les serveurs de Maxis... Il se fera surement blacklister, mais au moins, on se rend mieux compte de ce que le jeu a dans le ventre. D'ailleurs, pour ne rien gâcher au plaisir, il a modifié le délai autorisé par Maxis pour jouer déconnecté (qui est de 20 minutes) afin de pouvoir jouer en permanence en mode déconnecté. Et rien dans le jeu ne souffre de cette déconnexion continue mis à part la sauvegarde. Mieux, on connait enfin sa population exacte de Sims et plus la population artificiellement gonflée et renvoyée par les serveurs.

Vous pensez que c'est trop beau pour être vrai ? Alors jetez un œil à cette vidéo :

Y'a plus qu'à attendre les patchs en tout genre maintenant !

Source (et merci à Atmaniak)