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Korben

source: Korben

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Le DRM Denuvo d’Hogwarts Legacy enfin cracké

vendredi 5 avril 2024 à 11:53

Ça y est, après 6 mois de travail acharné, le développeur Maurice Heumann a réussi un sacré tour de force : craquer la protection Denuvo du jeu Hogwarts Legacy ! Il n’a évidemment pas fait ça pour pirater le jeu à tout va puisque son but était d’en décortiquer les mécanismes pour comprendre comment ça fonctionnait dans les entrailles de la bête Denuvo.

Du coup, il est resté assez vague sur les détails techniques pour éviter que ça parte en vrille. Mais ce que je peux vous dire, c’est que Denuvo c’est du costaud. Ce DRM utilise tout un tas d’astuces pour vérifier que vous avez bien acheté le jeu en créant une sorte « d’empreinte digitale » de votre PC. Ensuite, un petit ticket Steam est envoyé pour prouver que vous possédez bien le jeu. Ce ticket part direct sur les serveurs de Steam qui vérifient alors que tout est en règle. Une fois validé, un jeton Denuvo est généré, mais attention, il ne marche que sur le PC avec la bonne empreinte !

Et c’est pas fini puisque pendant que vous jouez, le jeu va régulièrement vérifier cette empreinte pour s’assurer que vous n’êtes pas en train de tricher. Notre ami Maurice en sa qualité de Gryffondor (ou un Serpentard, on ne sait pas trop) a donc réussi à détourner le système après des mois de reverse engineering pour identifier la plupart des vérifications d’empreinte, sans compter sur un coup de bol incroyable qui lui a permis de trouver le dernier déclencheur. Résultat des courses : avec environ 2000 rustines maison, il a pu lancer le jeu sur son laptop en utilisant un jeton généré sur son PC fixe.

Il a aussi voulu tester si Denuvo ralentissait vraiment les performances, comme beaucoup le pensent. Alors certes, il n’a pas pu faire des benchmarks dans les règles de l’art mais il a regardé à quelle fréquence Denuvo faisait ses petites vérifications.

Et surprise : les bouts de code Denuvo ne s’exécutent qu’une fois toutes les quelques secondes, ou lors des chargements. Donc pas de quoi fouetter un chat niveau performances. Ça rejoint d’ailleurs ce que Denuvo avait déclaré officiellement. Alors bien sûr, le crack de Maurice n’est pas parfait puisque le jeu plante encore de temps en temps mais son but c’était surtout d’arriver à lancer le jeu et atteindre le menu principal. L’idée une fois encore c’était de comprendre comment ce fameux DRM fonctionnait et il a réussi son coup ! Par contre, ne comptez pas sur lui pour vous donner tous les détails techniques… Un magicien sait garder ses secrets ^^.

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MoOde – Le lecteur audio Raspberry Pi préféré des audiophiles

vendredi 5 avril 2024 à 09:00

Vous cherchez un lecteur audio open source de qualité pour votre Raspberry Pi ? Ne cherchez plus, moOde audio est là pour vous !

Ce lecteur audio totalement gratuit et distribué sous licence GPL permet d’avoir un véritable serveur musical sur votre Rpi pour en faire profiter toute la famille. C’est un peu comme Volumio dont je vous ai déjà parlé, mais en beaucoup plus abouti. En plus, les gars derrière moOde sont des vrais. Pas de pubs intrusives, pas d’abonnements à la noix, zéro cookies ou tracking à la Google. Toutes vos données restent bien au chaud sur votre Raspberry Pi, et ne sont refilées à personne d’autre. Bon, après si vous voulez les soutenir, vous pouvez toujours faire un petit don…

Pour installer moOde, c’est facile. Vous chopez l’img et vous allez suivre le guide d’installation qui est juste là. En gros, vous préparez votre image avec le Raspberry Pi Imager, vous pouvez même configurer le SSH et le WiFi direct, et après vous balancez le tout sur votre carte SD. C’est du classique pour les utilisateurs de Raspberry Pi. Rien de plus simple !

La dernière version, la 8.3.9, est dispo pour les modèles 3B, 3B+, 3A+, 4, 400, les Compute Module 3, 3+ et 4, et même le petit dernier le Zero 2 W et elle tourne sur une debian Bullseye 64 bits. Autant dire que ça va envoyer du lourd côté performances audio.

D’ailleurs, parlons-en de l’audio. moOde gère une flopée de périphériques compatibles avec les Raspberry Pi. Que vous ayez une enceinte Bluetooth ou quelque chose de plus « filaire » comme un DAC USB (Digital Audio Converter), une carte d’extension Hat ou carrément un streamer réseau, y a de fortes chances que ça fonctionne direct. Et niveau réglages, les audiophiles vont être aux anges puisqu’il y a de quoi faire du réglage fin sur votre son comme jamais !

Le top du top, c’est l’interface web. Super bien foutue, responsive, elle s’adapte parfaitement à votre appareil, que ce soit un pc, une tablette, un smartphone ou même une TV. Pas besoin d’installer quoi que ce soit, un simple navigateur suffit. Vous pourrez lancer la lecture d’un album, écouter la radio, taguer vos morceaux, accéder à des partages de fichiers via SMB et NFS, balancer le son en AirPlay ou avec Spotify Connect, faire du multiroom synchronisé et profiter de fonctionnalités audiophiles comme le support des formats hi-res, un égaliseur paramétrique, et divers algorithmes de rééchantillonnage. Pour les devs, y a même une API REST pour faire mumuse.

Et si vous avez besoin d’aide ou que vous voulez causer son entre passionnés, le forum moOde est là pour vous. Les devs sont ultra réactifs et la communauté est au taquet. Vous pouvez même choper les dernières news sur le développement du player.

Côté technique, si vous voulez mettre les mains dans le cambouis, un guide du développeur est dispo. Vous pourrez gérer les paquets et générer vos propres images.

Ah et j’allais oublier, les gars de moOde vous ont même concocté un petit DAC NOS (Non-Oversampling) à monter vous-même : le ProtoDAC. Il paraît que le son est d’enfer, surtout si vous utilisez des composants de qualité. Les plans et le guide sont dispos, vous avez juste à commander vos PCB et sortir votre fer à souder.

Bref, vous l’aurez compris, moOde c’est que du bon fait par des pro du son pour les audiophiles geeks qui aiment faire les choses eux-mêmes. Alors, n’attendez plus, foncez sur le site, chopez l’img et transformez votre Raspberry Pi en un lecteur audio de compèt’ !

Merci à François pour le partage !

Google Books indexe des livres générés par IA et ça c’est pas bon

vendredi 5 avril 2024 à 08:51

Figurez-vous que notre cher Google Books s’est mis à indexer des livres générés par IA, et autant vous dire que niveau qualité, on est plus proche du papier toilette que du prix Goncourt ! 🧻

En farfouillant un peu, on peut tomber sur ces fameux bouquins en cherchant des phrases typiques des réponses de ChatGPT, genre « Désolé, en tant que modèle de langage…« . Et là, surprise ! On tombe sur des dizaines de livres qui contiennent cette phrase, mais qui n’ont rien à voir avec le sujet de l’IA.

Prenez par exemple ce chef-d’œuvre. Ça se la joue guide ultime pour les débutants en trading, mais en vrai, c’est juste du blabla généré par ChatGPT avec une analyse superficielle digne de Wikipédia. Autant apprendre la bourse avec Picsou Magazine ! Et que dire de celui-ci, publié en mars 2024 ? Ce bouquin est tellement has been qu’il parle encore de Twitter alors qu’Elon Musk a transformé ce truc en X depuis belle lurette. C’est comme sortir un guide sur comment utiliser Lycos ou Caramail en 2024 !

Le pire, c’est que ces bouquins générés par IA risquent de se retrouver dans le Google Ngram Viewer, un outil hyper important utilisé par les chercheurs pour suivre l’évolution de la langue à travers les bouquins scannés par Google. Si ces machins se mettent à polluer les résultats, ça va devenir le bordel intersidéral.

Bref, Google a intérêt à se bouger le fondement pour filtrer tout ce contenu généré par IA, sinon on court droit à la catastrophe. Mais les connaissant, ils vont sûrement nous sortir un truc bullshit du genre « On travaille sur une approche innovante basée sur l’IA pour évaluer la qualité des livres de manière disruptive et révolutionnaire, t’inquiète » et on en verra jamais la couleur.

En attendant, méfiez-vous des bouquins chelous sur Google Books et Amazon, parce que y’a de grandes chances que ce soit juste du caca pondu par une IA pas très futée et sans relecture humaine derrière. Et si vous voulez en savoir plus sur ce sujet passionnant (ou pas), jetez un œil à cet article.

Mario Kart 8 – Optimisez votre setup grâce à Pareto

vendredi 5 avril 2024 à 07:47

J’adore Mario Kart, ça a toujours été l’un de mes jeux préféré et j’y joue encore aujourd’hui. Bien sûr je préfère la version Super NES mais Mario Kart 8 sur la Switch est pas mal aussi. Mais saviez-vous qu’au-delà du plaisir de la course, se cache une véritable science de l’optimisation ?

Eh oui, choisir son pilote, son kart, ses roues et son parachute, ce n’est pas juste une question de style. C’est une décision cruciale qui peut faire la différence entre la victoire et la défaite. Avec des dizaines d’options pour chaque élément, chacune ayant ses propres statistiques (vitesse, accélération, etc.), les possibilités de combinaisons sont quasi-infinies.

On le sait tous, si on veut maximiser notre vitesse, le choix il est vite répondu comme dirait l’autre. C’est soit Bowser soit Wario… Mais attendez une seconde… Et l’accélération dans tout ça ? Car oui, la vitesse c’est bien, mais il faut aussi pouvoir repartir rapidement après avoir mangé une carapace bleue !

Alors, comment s’y retrouver dans cette jungle de choix ? Comment trouver le setup ultime qui vous mènera tout droit sur la plus haute marche du podium ? La réponse, mes amis, se trouve dans un concept vieux de plus d’un siècle : la frontière des possibilité de Pareto ou front de Pareto.

C’est là que le front de Pareto entre en jeu. Ce concept, inventé par l’économiste italien Vilfredo Pareto, permet d’identifier les options qui ne sont jamais dominées à la fois sur la vitesse et l’accélération. Prenez ce pauvre Koopa par exemple. Avec sa vitesse et son accélération médiocres, il est complètement dominé par Peach Chat qui a plus de vitesse à accélération égale, et par Toadette qui a plus d’accélération à vitesse égale. Désolé Koopa, mais si tu veux gagner, il va falloir céder ta place !

En identifiant tous les pilotes efficaces qui forment le front de Pareto, vous pouvez ainsi éliminer d’office les choix sous-optimaux. Mais attention, tous les points du front ne se valent pas. À vous de trouver le juste équilibre entre vitesse et accélération en fonction de votre style de jeu et de vos préférences.

Et ce n’est que la partie émergée de l’iceberg ! Car en pratique, vous devez choisir un combo complet de pilote, le châssis, les roues et le parachute. Autant dire que le nombre de possibilités explose ! Mais rassurez-vous, le front de Pareto sera toujours là pour vous guider vers les builds les plus prometteurs.

Cela nous rappelle que les compromis et l’optimisation sont possibles partout dans notre vie. Que ce soit pour choisir un resto de qualité également abordable, un job épanouissant et bien payé, ou même un système d’imposition juste et efficace ^^, nous sommes constamment confrontés à des problèmes d’optimisation multi-objectifs.

Bien sûr, si vous connaissez déjà les poids exacts que vous voulez attribuer à chaque critère, vous pouvez réduire le problème à une optimisation mono-objectif. Mais dans la vie, nos préférences sont souvent floues et incertaines. C’est là que le front de Pareto devient votre meilleur ami, en vous aidant à éliminer les options dominées et à expérimenter avec les choix efficaces pour trouver celui qui vous convient le mieux.

Alors la prochaine fois que vous lancerez une course sur Mario Kart 8, prenez le temps de réfléchir à votre stratégie d’optimisation grâce à ce site d’Antoine Mayerowitz.

Cloudflare Calls – La plateforme WebRTC serverless pour vos apps temps réel

jeudi 4 avril 2024 à 16:09

Cloudflare nous sort encore un truc marrant : Cloudflare Calls ! Il s’agit d’une plateforme WebRTC serverless qui vous permet de créer des applications temps réel que ce soit de l’audio, de la vidéo ou même de la data. Le tout, sans vous prendre la tête avec l’infrastructure. Ça peut servir d’unité SFU (selective forwarding unit) pour router intelligemment les flux, ou même de système de diffusion pour broadcaster du contenu. Bref, les possibilités sont énormes !

Le gros avantage, c’est que ça tourne sur le réseau mondial de Cloudflare, présent dans des centaines de villes. Donc niveau latence et qualité, vous êtes aux petits oignons et pas besoin de vous soucier de la scalabilité ou des régions, puisque c’est géré.

Pour commencer à bidouiller avec Cloudflare Calls, rien de plus simple. Vous créez une app dans le dashboard, vous récupérez les identifiants, et hop, vous pouvez commencer à coder votre propre app WebRTC. Il y a même un exemple complet sur GitHub, l’app de démo « Orange Meets – room Korben ^^ ». (Non, ça n’a rien à voir avec l’opérateur du même nom, même si c’est de la téléphonie…)

Après, faut quand même mettre les mains dans le cambouis hein. Mais si vous êtes à l’aise avec WebRTC, vous allez vous éclater. Sinon, c’est l’occasion d’apprendre ! Et puis la doc est plutôt bien foutue, avec des tutos pas à pas. Ça ouvre un paquet de possibilités pour créer des apps temps réel fun ou utiles comme un outil de collaboration en ligne, avec un tableau blanc partagé et de la visio. Ou même un petit jeu multijoueur. Avec Cloudflare Calls, vous pouvez prototyper ça rapidement sans vous soucier de l’infrastructure.

Après, attention quand même, c’est encore en beta. Donc à utiliser en prod avec précaution. Mais pour tester et apprendre, c’est parfait. Et puis connaissant Cloudflare, le produit final sera sûrement béton.

Bref, je vous invite à aller jeter un œil à Cloudflare Calls, à tester la démo « Orange Meets », et pourquoi pas, à vous lancer dans le développement de votre propre app WebRTC serverless.