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Recycler une cassette audio pour protéger un Raspberry Pi

mardi 6 mai 2014 à 12:46

Les plus jeunes d'entre-vous n'ont pas connu les K7 audios... Mais pour ceux qui en ont encore chez eux et qui veulent les recycler, sachez qu'il est possible d'en faire des boitiers pour Raspberry Pi.

Eh oui, tout simplement en ouvrant la K7, en retirant les éléments se trouvant à l'intérieur et à l'aide d'un cutter, d'une mini-scie et d'une perceuse, il est possible de découper la coque en plastique pour y faire entrer un Raspeberry Pi.

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Ça fait beaucoup de boulot pour pas grand-chose, mais au moins, vous savez que c'est possible. En ce qui me concerne, à chaque fois que j'avais des problèmes avec mes Raspberry Pi, c'est parce que je les avais mis dans un boitier et que le Raspberry Pi chauffait trop dedans. Du coup, maintenant, je préfère les garder à poil histoire d'aérer les parties les plus importantes. Les naturistes savent de quoi je parle ^^.

Et pour les boites de K7, sachez qu'il est aussi possible de vous en faire des supports pour votre mobile ! Enjoy !

Et pour ceux qui veulent se lancer dans l'aventure Raspberry Pi, vous trouverez pas mal d'idées ici.

Source

Cet article merveilleux et sans aucun égal intitulé : Recycler une cassette audio pour protéger un Raspberry Pi ; a été publié sur Korben, le seul site qui t'aime plus fort que tes parents.

Analysez vous-même des malwares avec Cuckoo Sandbox et Malwr

mardi 6 mai 2014 à 12:30

Si vous souhaitez vous lancer dans de l'analyse de malware et ainsi comprendre ce que peut faire un fichier suspect dans un environnement Windows, je vous invite à tester Cuckoo Sandbox.

Il s'agit d'un système d'analyse fonctionnant en circuit fermé (sandbox) et capable de tracer les appels aux API et fonctions Windows, de connaitre et conserver les fichiers créés ou supprimés par le malware, d'enregistrer les états de la mémoire (dump) lors de l'infection, de choper les trames réseaux générées par la machine (domaines contactés, IP..etc.), et même de faire des captures-écrans durant l'exécution du malware.

analysez meme malwares cuckoo sandbox malwr 650x413 Analysez vous même des malwares avec Cuckoo Sandbox et Malwr

Ensuite, Cuckoo est capable de pondre des rapports aux formats JSON, HTML...etc. et tout peut bien sûr être automatisé pour l'intégrer dans vos processus d'analyse et de reporting.

Pour ceux qui trouvent ça un peu abstrait, les créateurs de Cuckoo ont mis en ligne un site baptisé Malwr qui utilise Cuckoo, mais le présente sur un site accessible à tous et de manière totalement user-friendly. Vous pouvez donc aussi soumettre vos malwares directement à ce site et obtenir des analyses pointues.

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Évidemment, cet outil sous licence libre s'adresse aux passionnés de sécurité informatique et de malwares. Si vous êtes curieux, Malwr fera l'affaire, sinon, si c'est juste pour voir si un fichier est vérolé ou non, vous pouvez toujours le passer à l'antivirus grâce au site VirusTotal.

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Edito du 06/05/2014

mardi 6 mai 2014 à 10:05

A base d'application Android / iPad qui déconne, de rush rush rush, de boulettes et de routeur 4G is coming.

La bise !

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Un Raspberry pour zapper la pub

mardi 6 mai 2014 à 09:35

Voici un petit montage à base de Raspberry Pi mis au point par R D Milligan qui permet d'avertir un utilisateur du début de son émission TV.

L'idée est simple... Il place une webcam face à la télévision. Celle-ci capture plusieurs fois en l'espace d'une seconde, une série d'images de ce qui passe à l'écran et lorsque l'image capturée correspond à une image prise au générique de l'émission, le Raspberry joue un son de cymbale pour avertir l'utilisateur.

pi advert match dave2 Un Raspberry pour zapper la pub

Pour la comparaison des images, Milligan utilise la bibliothèque OpenCV et un peu de code de sa conception qu'il a mis en ligne sur son site.

pi advert1 650x350 Un Raspberry pour zapper la pub

Bon, c'est très années 90 comme bidouille, car il y a tellement de moyens d'enregistrer ou de regarder une émission autrement qu'en direct, que le facteur "pub" ne dérange plus vraiment grand monde. Mais pour l'ami de Milligan qui peut faire sa vaisselle dans la cuisine et migrer dans le canapé uniquement lorsque l'émission commence, c'est une révolution ;-)

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Qobuz et le logiciel libre

lundi 5 mai 2014 à 17:29

Cet article fait partie d'une série sponsorisée par Qobuz.

Les services de streaming audio, on connait tous, mais savez-vous que derrière se cachent de nombreux logiciels libres ? Chez les Français de Qobuz, l'infrastructure du service se divise en 3 parties.

La première concerne la réception des œuvres à partir des fichiers d'origine en lossless et pour cela Qobuz utilise sa propre solution maison d’encodage.

La seconde concerne la partie serveur de stockage et serveurs web. Le système d'exploitation présent sur ces serveurs est centOS. Pour la partie serveur web, c'est ensuite très classique puisqu'on y retrouve Apache et MySQL en réplication pour la base de données. Les serveurs frontaux sont en répartition de charge et ponctuellement, des machines virtuelles peuvent être démarrées pour absorber plus de charge.

Et pour le stockage, ce sont des milliers de To de stockage qui sont répliqués en temps réel dans les différents data center de Qobuz, histoire que les 17 millions de titres disponibles aux formats MP3, lossless et Studio Masters (au cas par cas) du catalogue soient en permanence disponible.

Enfin, la troisième et dernière partie concerne le site Qobuz, les applications, mais aussi le lecteur qui diffuse le son en streaming. Le site Qobuz est développé en PHP, Javascript et utilise le framework Symfony. Cela permet aux développeurs de Qobuz de créer et maintenir le code de la manière la plus efficace possible. Le service dispose également de son propre CMS sur lequel ses journalistes musicaux peuvent s'épancher sur les nouveautés et hits en devenir, interviewer ceux qui font l’actualité Qobuz et enfin décortiquer les derniers matériels Hi-Fi.

Mais ce n'est pas tout puisque le passage sous Symfony a permis aussi de mettre en place des API privées et partagées avec des partenaires comme Sonos ou Bluesound mais aussi des API publiques qui permettent à chacun de développer des plugins pour Qobuz (comme le plugin pour XBMC). Si d'ailleurs, ça vous intéresse, il y a moyen d'avoir une clé API en passant par ici.

Pour son application Desktop, capable de streamer du FLAC, Qobuz utilise une technologie lui permettant d’être le premier acteur à permettre le streaming en Flac (16 bits/ 44,1 kHz)

Sur tout ce qui est recherche, les API de Qobuz utilisent le logiciel libre ElasticSearch. Celui-ci est un moteur de recherche distribué, utilisant Lucene, répondant à des requêtes HTTP et crachant du JSON. Ceci permettant la mise en place rapide de nouvelles fonctionnalités de recherche pour les besoins des utilisateurs les plus pointus.

capturfiles 201306175 11061 650x460 Qobuz et le logiciel libre

Ensuite, histoire de rentrer un peu plus dans le détail, sachez que chez Qobuz, tout le code est déposé dans un Github, ce qui permet de faire du versionning, du code review, basé sur des pull requests. Et pour le déploiement du code, ils utilisent Fabric qui est une bibliothèque en Python capable de balancer des commandes distantes via SSH. De quoi lancer des opérations de mise à jour où de maintenance confortablement.

D'ailleurs, pour être encore plus efficace et réduire le nombre de manipulations sur Git, d'automatiser la vérification du code, et de remonter des informations concernant les fonctionnalités, les corrections de bugs et les releases du code... les développeurs ont implémenté, et contribué au repo officiel du logiciel libre Twigit et l'ont mis à dispo sur Github.

Oui, car chez Qobuz, ils ne font pas qu'utiliser des logiciels libres. Ils y contribuent aussi et cela, mes amis, c'est le nerf de la guerre. Tous les défenseurs du logiciel libre vous le diront, un projet ne vaut que si tout le monde y met la main à la pâte.

Ils ont ainsi contribué à Elastica, un client PHP pour ElasticSearch, mais aussi au code de Git et de PHP. Et comme là bas, les développeurs sont de vrais barbus hipsterisés, ils utilisent Sublime Text &  Vim) pour coder. Du coup, ils ont aussi contribué à spf13-vim qui permet de disposer facilement de plugins et différentes ressources pour Vim, Gvim et MacVim.

La musique et le logiciel libre semblent être 2 mondes opposés, en partie à cause de l'image donnée par les majors grippe-sous, et pourtant au-delà des plateformes musicales, certains artistes comme Moby, n’hésitent plus à mettre un grand coup de pied dans l’industrie de la musique en libérant leurs projets.

Il y a quelques mois, en association avec Blend.io, le petit gars de Harlem a libéré plusieurs projets de l'album, "Innocents", permettant ainsi à tous les musiciens de décortiquer ses pistes et ainsi leur permettre d’en faire toute une série de Remix. Moby de son côté a pris l'engagement de ne déclarer aucun droit commercial sur ce qu’ils pourraient produire...Respect.

C'est quand même assez génial d'avoir un aperçu comme ça sur les technos qui font tourner un service d'une telle ampleur. Et savoir que les 3/4 de ces technos sont libres, ça fait encore plus plaisir Malheureusement, je pense que contrairement aux sociétés comme Qobuz, la plupart des grosses boites qui utilisent du logiciel libre, ne jouent pas le jeu. Chacun garde son petit code modifié, ne publie rien, ne contribue à rien...etc. C'est moche. Et c'est surtout contraire à la plupart des licences.

Du coup, la prochaine fois que vous croiserez une startup ou une société un peu plus grosse qui contribue à sa manière au logiciel libre, pensez à lui dire merci. Et pour rester sur la technique, la prochaine fois je vous parlerai de tout ce que permet de faire l’API Qobuz.

Et pour conclure, si ça vous intéresse, Qobuz offre 30% de réduction sur son catalogue en Studio Masters  avec le code KORBEN. Et sinon, sachez qu'il est toujours possible de s'inscrire gratuitement à l'offre d'essai du service.

Cet article merveilleux et sans aucun égal intitulé : Qobuz et le logiciel libre ; a été publié sur Korben, le seul site qui t'aime plus fort que tes parents.