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Korben

source: Korben

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NanaZip – Le clone de 7zip pour Windows 11

dimanche 12 février 2023 à 09:00

Pour les plus anciens, nous avons commencé avec Winzip, puis nous sommes passé à Winrar et ses 90 jours d’essai éternel… Puis un jour, 7zip a pointé le bout de son nez. La particularité de ce logiciel de compression, c’est qu’il est open source. Et qui dit open source (et libre également), dit possibilité de le modifier et d’en faire tout à fait autre chose.

C’est là qu’entre en scène NanaZip, un clone de 7zip conçu pour les Windows récente qui donc dispose de toutes les fonctionnalité de son grand frère, mais également de choses supplémentaires comme un menu contextuel adapté à Windows 10 / 11, la possibilité de décompiler les script NSIS pour les archives NSIS, un alias d’exécution 7-Zip pour aider les utilisateurs à migrer vers NanaZip, et le support des codecs Brotli, Fast-LZMA2, Lizard, LZ4, LZ5 et Zstandard.

NanaZip intègre également intègre les algorithmes de hachage de RHash et xxHash. Le logiciel intègre également certains éléments de sécurité comme le marquage de tous les binaires cibles x86 et x64 pour les rendre compatible avec la technologie de Control-flow (CET) Shadow Stack d’Intel qui permet de se protéger contre les attaques de type ROP (dépassement de pile).

Bref, c’est comme 7zip mais au goût du jour car bien adapté à Windows 11.

Vous trouverez l’outil sur le Microsoft Store.

Atlas – Le Windows 10 optimisé

samedi 11 février 2023 à 09:00

Windows des gamers ? En tout cas, c’est comme ça que son créateur présente Atlas, mais honnêtement, je pense que ça conviendra à tous ceux qui cherchent un système d’exploitation rapide et allégé en bidules inutiles.

Hé oui, car Atlas est une version totalement transformée de Windows 10. Les transformations ne sont pas esthétiques donc si vous êtes fans de tuning, faudra repasser. Par contre, elle est optimisée afin d’améliorer les performances globales du système Windows et réduire au maximum la latence dans les jeux vidéos. Tous les logiciels préinstallés et les composants inutiles ont été retirés, ce qui permet également de réduire fortement la taille de l’ISO et de l’installation sur le disque dur.

Pour être plus précis, voici ce qui a été retiré de cette version de Windows :

L’un des points forts d’Atlas est son respect de la vie privée. Pas de tracking et des politiques de groupe servant à minimiser la collecte de données. La sécurité n’a pas non plus été oubliée.

Atlas est vraiment cool, car totalement open source. Cela veut dire que tout est documenté et que tout le code se trouve sur Github.

Évidemment, il y a quelques bugs résiduels. WSLv2 n’est pas supporté (uniquement la v1), et vous serez contraint de l’utiliser en anglais, car les langues alternatives semblent ne pas vouloir s’installer sauf si vous avez de la chance. Et évidemment, ce n’est pas un Windows cracké. Il vous faudra l’activer comme d’habitude. Mais il est parfaitement utilisable sans clé.

On est donc sur un Windows légèrement dégradé, mais tellement performant. Je l’ai installé et rien que l’install, c’est super rapide, sans étapes superflues. Et comme je l’utilise dans une VM, c’est encore mieux puisque très léger à l’exécution et super rapide au boot.

Après l’installation, l’OS va lancer des tas de scripts d’optimisation. Laissez-le faire et patientez jusqu’à ce qu’il ait terminé et vous demande de vous déconnecter.

Si le projet vous intéresse, c’est par ici.

CryptBoard – L’outil de partage de fichiers et de textes chiffrés pour les crypto-sérieux

vendredi 10 février 2023 à 09:00

À tous les crypto anarchistes qui me lisent, voici un projet libre que vous pouvez héberger sur votre propre serveur, qui va vous permet de faire des « dingueries » comme dirait Elisabêth Borne. Cet outil s’appelle CryptBoard et n’est plus ni moins qu’un presse-papier chiffré permettant de copier-coller de manière sécurisée du texte et des fichiers et de les partager entre différentes machines.

Conçu pour permettre un excellent anonymat, CryptBoard utilise un chiffrement hybride RSA + AES côté client. Ainsi, le client fait une demande d’autorisation anonyme au serveur, et obtient un UID aléatoire du serveur puis chaque message est chiffré en AES avec une clé aléatoire de 256 bits.

Cette clé AES aléatoire est ensuite chiffrée par la clé RSA publique de l’utilisateur, et envoyée au serveur. Une fois que le destinataire reçoit le message du serveur, il déchiffre la clé AES avec sa clé privée RSA, puis décode le message codé AES

Les utilisateurs doivent partager leur UID et leur clé publique RSA via un lien ou un QR code pour pouvoir s’écrire et se lire, mais la clé privée, elle n’est pas partagée avec le serveur ni avec les autres clients.

De plus, l’intégrité de la clé publique et de l’UID peut être vérifiée visuellement en inspectant l’avatar généré à partir du hachage de la clé publique et de l’UID.

Ça parait un peu complexe raconté comme ça (lol) mais cette façon de faire permet de résoudre certaines problématiques liées au partage de fichiers ou de texte entre certaines machines et VM, ou machines contrôlées à distance, sans jamais avoir à rogner sur la sécurité. Et comme CryptoBoard se présente sous la forme d’un site web, pas besoin d’installer un outil pour partager des secrets comme des mots de passe.

Si vous voulez plus d’infos sur le chiffrement, cliquez ici. Son code est dispo sur Github, vous pouvez donc l’auditer ou l’améliorer si ça vous chante.

Pour l’installer sur votre machine, vous devrez disposer de Docker et suivre la procédure suivante :

Tout d’abord, clonez le code comme ceci :

git clone https://github.com/MihanEntalpo/cryptboard.io.git

Installez Docker et Docker Compose si ce n’est pas déjà fait. Ainsi que Nginx.

Créez ensuite le fichier de config comme ceci :

cp web-app/.env.docker.example web-app/.env.docker

Et générez les clés privées et publiques nécessaire comme ceci :

ssh-keygen -t rsa -b 4096 -m PEM -f jwtRS256.key
# Ne mettez pas de passphrase
openssl rsa -in jwtRS256.key -pubout -outform PEM -out jwtRS256.key.pub

2 fichiers seront alors créés : jwtRS256.key et jwtRS256.key.pub

Ajoutez le contenu de ces fichiersdans les variables JWT_PUBLIC_KEY et JWT_PRIVATE_KEY dans le fichier .env.docker en utilisant les commandes suivantes :

LINE=$(cat ./web-app/jwtRS256.key | tr '\n' '$' | sed 's|\$|\\\\n|g;s|^|JWT_PRIVATE_KEY=|g'); sed -i "s|^JWT_PRIVATE_KEY.*|$LINE|g" -i ./web-app/.env.docker
LINE=$(cat ./web-app/jwtRS256.key.pub | tr '\n' '$' | sed 's|\$|\\\\n|g;s|^|JWT_PUBLIC_KEY=|g'); sed -i "s|^JWT_PUBLIC_KEY.*|$LINE|g" -i ./web-app/.env.docker

Définissez les variables SERVER_HOST et SERVER_PORT dans le fichier .env.docker pour pointer vers votre Nginx puis créez l’image Docker comme ceci :

./build-docker-images.sh

Et lancez le Docker Compose comme ceci :

./docker-compose.sh up -d

Rendez-vous ensuite sur l’URL  http://127.0.0.1:PORT/ pour voir si tout roule. Configurez ensuite Nginx en tant que reverse-proxy pour ce serveur local et activez SSL si nécessaire en utilisant le fichier conf/nginx/docker-proxypass.conf comme modèle pour votre configuration Docker.

Assurez-vous de définir le bon nom d’hôte, le port de proxy_pass, l’emplacement des fichiers de journal et les fichiers de clé et de certificat LetsEncrypt.

Et si vous avez la flemme de faire tout ça, et bien l’outil reste utilise ici : https://cryptboard.io

ImHex – L’éditeur hexagonal des gens qui bossent encore à 3h du mat’

jeudi 9 février 2023 à 09:00

Que vous soyez développeur, chercheur en sécu ou simple bidouilleur, vous avez besoin de 2 choses dans la vie pour être équilibré et heureux :

Alors pour l’hygiène, je ne peux pas trop vous aider. Mais pour l’autre truc, on va causer sérieux avec ImHex. Il s’agit d’un éditeur hexa conçu pour, je cite, « les gens qui tiennent à leurs rétines« .

En effet, cet éditeur, dispo sous macOS, Linux et Windows, a été conçu pour apporter un maximum de confort visuel, notamment pour ceux qui travaillent tard le soir. Il dispose de nombreuses fonctionnalités très cool comme des capacités de patching et de gestion des patchs, la recherche de tous types de chaines de caractères, la mise en surbrillance colorée, les bookmarks, du désassemblage, un visualisateur de constantes…etc. Ainsi que pleins d’outils pratiques comme une calculatrice, une table ASCII, ou un démangleur LLVM qui permet de rendre lisibles les noms et fonctions chiffrées par le compilateur LLVM.

ImHex utilise également un modèle de langage inspiré du C++ et prend en charge de nombreux types de données, tels que les tableaux, les pointeurs, les énumérations, les champs binaires, les formats little et big endian, les conditions et bien plus encore…

Et évidemment, différents thèmes sont disponibles, y compris un thème clair pour ceux qui préfèrent et vous pouvez régler la taille et l’aspect de la police de caractère utilisé par l’outil.

À découvrir ici !

Merci à Letsar pour le partage !

Pour ne plus tomber dans le piège des fake news

mercredi 8 février 2023 à 09:00

C’est l’ami Rémouk qui me l’a fait remarqué lors du dernier Webosaures : Google News a intégré une section sur son site pour mettre en avant uniquement les « Fact Check« .

Ces articles, rédigés par des médias considérés comme sérieux, reprennent les fausses affirmations qui trainent sur le net, et tentent d’en démêler le vrai du faux.

Si je vous en parle aujourd’hui, c’est que je trouve ça cool pour plusieurs raisons. Tout d’abord, j’en peux plus de ces fake news, de ces ramassis de conneries et de tout ce que les assombris du bocal relaient toute la journée sur leurs réseaux sociaux ou sur des médias douteux.

Je pense vraiment qu’on devrait faire fermer tous ces sites qui font la promotion de ces fausses informations tant cela fait des dégâts dans notre société. Et également, dans le respect et avec beaucoup de tendresse, écarteler les gens qui relaient ces fake news.

Si je trouve ça bien que Google mette ce genre de chose en avant, c’est parce qu’il faut se rendre à l’évidence : La plupart des gens sont de grosses feignasses quand il s’agit de vérifier une information.

Par manque de temps bien sûr, et parce qu’à l’école, on ne leur a jamais vraiment appris à faire preuve d’esprit critique ou à aller au-delà de ce qu’on peut lire. Et même si je me souviens avoir appris à décomposer un article de presse, je n’ai jamais dans le cadre scolaire, appris à comprendre et analyser une information ou à déterminer la fiabilité d’un relai d’information.

Ainsi, dans la tête de la plupart d’entre nous, un article sur FranceTV Info, sur JeanMarcMorandini, sur FranceSoir, ou encore sur une page Facebook quelconque, a la même valeur, la même crédibilité car : « Vue sur Internet ».

Donc comme les gens sont ce qu’ils sont, et qu’on ne va pas se transformer en debunkeur du jour au lendemain, encore moins en croisant des sources, c’est plutôt cool qu’on mette ce genre d’information directement sous le nez de tout le monde.

Je tiens d’ailleurs à saluer les journalistes qui font, contre vents et marées, ce travail abominable de fact checking qui consiste dans la plupart des cas, à rappeler des évidences scientifiques en le sourçant pour se faire ensuite insulter sur Twitter par des centaines d’abrutis.

Alors même si je sais que les esprits les plus stupides proclament à longueur de journée que « EUX, font leurs propres recherches » et que l’ouverture de leur bouche est inversement proportionnelle à leur ouverture d’esprit, la vérité, c’est qu’ils cherchent que dalle et se contentent de répéter bêtement les âneries de leurs influenceurs hyper-stars (je vous laisse deviner lesquels).

Alors pour ceux qui peuvent encore être un peu sauvés, car pas dans la croyance, et qui se posent effectivement des questions, j’ai ce qu’il vous faut.

Grâce à Google, vous allez pouvoir vérifier si toutes les « informations » que Tata Corinne ou votre collègue Thierry relaient sur Facebook / Twitter / TikTok sont fondées. Ou si c’est juste un énorme étron mental qu’ils tentent d’insérer dans votre cerveau sans même en avoir conscience. Cela se passe sur ce site qui est tout simplement un moteur de recherche de fact checking.

Vous tapez le sujet qui vous tracasse et vous aurez des informations vérifiées et contre-vérifiées par des professionnels afin de pouvoir vraiment comprendre de quoi il en retourne.

Bref, vous n’aurez plus d’excuse pour lutter contre la bêtise qui vous entoure !

Et au nom de tous, merci d’avance pour vos efforts.