PROJET AUTOBLOG


Korben

source: Korben

⇐ retour index

HELL NO – Enfin des films d’horreur avec un peu de jugeotte

mercredi 16 octobre 2013 à 08:30

Dans tous les films d'horreur, les personnages prennent toujours des décisions à la con qui les poussent à se mettre entre les mains d'un serial killer, d'un clown extra terrestre ou d'un fantôme venu les aider à s'entretuer. En bons pragmatiques que nous sommes, jamais nous n'aurions pris les mêmes décisions qu'eux d'ailleurs.

Quand on regarde ces films, c'est systématique, nous hurlons devant notre télé pour les aider : "NON, VA PAS LÀ" ! "NON SAUVE TOI" ! "NON APPELLE LA POLICE" ! "NOOOOON" !

Mais jamais ils ne nous écoutent ces couillons.

C'est en faisant ce constat que Joe Nicolosi a imaginé cette bande-annonce baptisée "HELL NO : The Sensible Horror Film" où les héros prennent les bonnes décisions, échappant ainsi au pire. Vous allez voir, c'est très drôle !

Cet article HELL NO – Enfin des films d’horreur avec un peu de jugeotte est apparu en premier sur Korben.

Mais pourquoi sont-ils aussi méchants ?

mercredi 16 octobre 2013 à 01:15

C'est Jérôme Colombain de France Info qui pose la question ....

Alors, à votre avis ? Pourquoi les internautes déversent-ils massivement leur bile à travers leurs écrans ? Faites-vous partie de ces gens qui n'aiment rien, qui critiquent de manière acerbe tout et qui ne se privent pas de le dire publiquement ? Vous sentez-vous frustrés ou rageux ? Quelles sont vos raisons ?

Ou alors, êtes-vous fatigué de tous ces gens haineux ? Et surtout, changez-vous d'avis lorsque vous voyez un message anti-quelque chose ? Bêêêêêê....

Et si tout ceci n'était qu'un faux sentiment ? Si les rageux n'étaient pas plus nombreux qu'avant, mais que c’étaient les gens bien élevés et polis qui auraient lâché l'affaire et auraient cédé le terrain des commentaires et autres tweets aux haineux ? C'est possible aussi.

Je n'ai pas de réponse, mais votre avis m'intéresse !

Cet article Mais pourquoi sont-ils aussi méchants ? est apparu en premier sur Korben.

SecureDrop – Le dernier projet d’Aaron Swartz voit enfin le jour

mardi 15 octobre 2013 à 23:48

Avant de mourir, le regretté Aaron Swartz travaillait sur un projet (En python) dont le but est de permettre aux lanceurs d'alertes (Whistleblowers) tels que Snowden, d'envoyer des documents un peu "chauds" aux médias sans mettre en péril leur sécurité. Et surtout sans se faire griller par les grandes oreilles de la NSA.

Aaron bossait sur ce code avec Kevin Poulsen (Wired) et après sa disparition, c'est la FPF (Free Press Foundation) qui a repris le flambeau avec l'aide de James Dolan, rebaptisant le projet initial Deaddrop en projet SecureDrop. (je pense pour éviter les jeux de mots foireux avec le terme "dead"... bref...)

La bonne nouvelle, c'est que la version 0.1 de SecureDrop est maintenant disponible ici. Les organisations visées par SecureDrop sont avant tous les médias qui ont besoin de collecter ce genre d'infos afin de mener leurs enquêtes d'investigation. Je vous avoue que je l'aurai bien installé pour tester et vous permettre de m'envoyer vos plus grands secrets, mais n'étant pas journaliste et par conséquent, ne pouvant pas protéger de sources, je dois m'abstenir. D'ailleurs en général, je reçois des emails avec des méga faille dans de grands sites ou des leaks hallucinants, mais je dois me mordre la lèvre et répondre à celui qui mes les envoie que je ne peux rien publier sans que lui comme moi, ayons des ennuis. Et je parle en connaissance de cause. C'est con hein ?

Enfin, même en France, entre les fadettes, les écoutes téléphoniques, les perquisitions sauvages, les gardes à vue et tout ce qu'on ne sait pas qui implique des journalistes, il faut se rendre à l'évidence que même ce statut ne protège pas vraiment les sources.

Alors maintenant, comment ça fonctionne ?

Et bien pour le whistleblower (celui qui envoie), il faudra passer par TOR et se connecter au site .onion SecureDrop du média de son choix. Il pourra alors envoyer un fichier et laisser un message au journaliste. Pour consulter les réponses à ses messages, le service lui fournira une clé unique qu'il devra mémoriser (ou noter). Les fichiers seront bien évidemment chiffrés avec une clé PGP donnée par le journaliste lors de la mise en place du SecureDrop.

source3 SecureDrop   Le dernier projet dAaron Swartz voit enfin le jour

À partir de là, le journaliste se connecte lui sur son compte SecureDrop (aussi via TOR) et peut alors voir les messages et fichiers reçus. Il peut répondre aux messages sans jamais connaitre l'identité de celui qui lui a envoyé et surtout il peut télécharger la pièce jointe chiffrée, la copier sur une clé USB puis booter un second ordinateur (de préférence non connecté au net) avec une distrib Tails (distribution Linux sécurisée) pour enfin déchiffrer les documents avec sa clé. Utiliser le live CD Tails permet d'éviter qu'un malware ne s'installe durablement sur le poste en question.

document2 SecureDrop   Le dernier projet dAaron Swartz voit enfin le jour

Une fois le document lisible, il est recommandé de le passer à la moulinette MAT (Metadata Anonymization Toolkit) afin d'anonymiser les documents, mais aussi de traiter manuellement ces fichiers reçu afin qu'aucune information ne permettant de retrouver le lanceur d'alerte ne sorte de cet ordinateur. Une fois les documents nettoyés, le journaliste peut alors les copier sur une nouvelle clé USB en les chiffrant à nouveau, puis en les supprimant de manière sécurisée du poste pour enfin les copier sur son ordinateur de travail normal afin de faire son boulot d'enquête. Ouf !

viewing2 SecureDrop   Le dernier projet dAaron Swartz voit enfin le jour

Ainsi en segmentant les étapes de cette façon, il est possible de correctement protéger sa source. Évidemment, vous vous en doutez, tout peut se poutrer mais dans une certaine mesure, c'est plutôt très bien pensé et sécurisé. D'ailleurs, pour ceux qui s'inquièteraient d'une éventuelle faille de sécurité sur SecureDrop, sachez que le célèbre chercheur en sécurité Bruce Schneier et une équipe de chercheur de l'Université de Washington ont mené un audit sur le code.

L'outil est bien évidemment open source et disponible sur Github.

Maintenant, les lanceurs d'alerte feront-ils assez confiance aux journalistes pour le nettoyage ? Et j'espère surtout que le source dispo sur Github sera analysé régulièrement pour éviter que la NSA n'y dépose une petite backdoor....

Je me demande qui seront les premiers grands médias à proposer SecureBox en nouveauté ou en remplacement de leur Deadrop habituelle...

Cet article SecureDrop – Le dernier projet d’Aaron Swartz voit enfin le jour est apparu en premier sur Korben.

Un outil pour vous aider à choisir la Google Font qu’il vous faut

mardi 15 octobre 2013 à 17:28

Je n'avais pas vu qu'il existait autant de Google Fonts. Il y en a des centaines et du coup, ça devient vite compliqué de faire un choix pour son site web.

Heureusement, il y a TypeWonder, un site couplé à une extension Chrome qui se propose de changer en "live" la police utilisée sur le site de votre choix. Vous entrez l'URL de ce dernier, puis vous choisissez, une font ...

typewonder2 Un outil pour vous aider à choisir la Google Font quil vous faut

...et admirer le résultat :

typewonder1 Un outil pour vous aider à choisir la Google Font quil vous faut

Une fois votre choix fait, TypeWonder générera le code à intégrer dans vos pages pour appeler la Google Font. Et si vous voulez les récupérer en local, rendez-vous ici.

Pensez à utiliser les filtres et le moteur de recherche présents dans TypeWonder pour ne pas y passer la journée. Toutefois, TypeWonder est bien pratique pour faire son choix !

À bookmarker !

Cet article Un outil pour vous aider à choisir la Google Font qu’il vous faut est apparu en premier sur Korben.

Modélisation 3D à partir de drones

mardi 15 octobre 2013 à 17:05

La société Suisse senseFly a mis au point des drones autonomes capables de voler même dans les zones de turbulences, jusqu'à une hauteur de 5000 mètres et surtout d'embarquer un appareil qui permet de prendre des photos hautes résolution afin de reconstruire en 3D des objets (travail de la société Pix4D) et d'y apposer les textures extraites des photographies.

Ainsi, il est possible de modéliser de manière plus que fidèle et en très haute résolution notre belle planète avec un niveau de détail allant jusqu'à 10 cm.

J'imagine déjà les applications pour les systèmes de cartographie à la Google maps, à la prise de mesures (tailles, volumes...etc), pour des projets d'architectures ou pour modéliser des villes entières pour des jeux vidéo.

Génial !

Cet article Modélisation 3D à partir de drones est apparu en premier sur Korben.