The Controller est un court métrage qui raconte l'histoire d'une jeune fille capable de tout contrôler par la pensée et qui un jour, prise au piège, doit prendre le contrôle de son petit ami pour que celui-ci vienne la sauver.
Ce film a été écrit et réalisé par Saman Kesh. Et pour voir le première version de ce court métrage, foncez ici.
Edit : D'après Gawker, Michele Catalano a monté le truc en épingle alors que l'info viendrait de l'ancien employeur du fils ou du mari, qui aurait cherché ces termes sur l'ordi du boulot. Voyant cela, l'employeur aurait prévenu le FBI.
Question à 10 euros : À votre avis, le gouvernement américain espionne-t-il ses citoyens ? Jusqu'à présent, nous étions dans le flou, mais nous avons maintenant la preuve que c'est le cas.
En effet Michele Catalano, habitant Long Island (New York) et rédactrice pour Forbes, Boing Boing et d'autres sites, a eu la désagréable expérience de recevoir une visite "amicale" du FBI à son domicile hier.
Son crime ?
Et bien, elle a cherché des infos sur les cocottes minute juste après que son mari ait cherché des infos sur les sac à dos. Oui, cocotte minute + sac à dos, apparemment, ça ne passe pas le filtre "TERRORISTE PARTOUT" de Big Oncle Sam Brother.
Hallucinant non ? On n'en sait pas plus sur cette histoire, mis à part les quelques tweets que Michele a postés sur son compte.
Après les révélations de Snowden sur XKeyscore, le logiciel qui permet aux États-Unis et à ses alliers de savoir ce que VOUS cherchez sur le NET, cette histoire m'étonne à peine, mais n'en reste pas moins choquante.
C'est un peu comme avoir un policier derrière son dos dès qu'on surfe sur le NET. Si vous avez le malheur de chercher des trucs pas forcément dans le bon ordre, vous pouvez vite avoir des ennuis.
Pour une raison que j'ignore, mon flux RSS tel qu'il est diffusé par le client Feedly est actuellement spammé par des dizaines de liens ETSY. Je ne peux malheureusement rien y faire, le souci semble être du côté de Feedly.
Je les ai contacté pour qu'ils arrangent le problème.
Edit : Première réponse de Feedly, ils s'excusent et vont arranger le problème d'ici à demain.
Edit2 : Feedly m'a à nouveau contacté pour me dire qu'il s'agissait un problème dans leur Pubsubhubbub et qu'ils avaient fait le ménage dans mon flux. Donc logiquement c'est OK.
En attendant, vous pouvez retrouver le flux RSS original (et sans spam) ici : korben.info/feed
Faites gaffe à vous en attendant que ça soit réparé. Désolé pour le bordel... Je vous préviendrai quand ça sera résolu.
Les chercheurs en sécurité de iSEC Partners ont présenté lors de la Black Hat, un proof of concept qui leur permet d’hacker un module femtocell.
Pour ceux qui l'ignoreraient, le femtocell est une technologie qui permet de disposer d'un relai mobile chez soi. Ainsi, les gens qui ont peu ou pas de réseau peuvent quand même téléphoner ou utiliser la 3G puisqu’ensuite, les données sont transmises à l'opérateur via la connexion terrestre (ADSL)
Le hack de iSEC Partners porte sur un femtocell de chez Verizon (opérateur américain) et permet de récupérer à la fois les ID uniques des mobiles qui s'y connectent ainsi que les données (voix, SMS, Internet) qui y transitent.
Les données collectées permettent aussi de cloner une SIM et ainsi écouter en live les conversations d'une personne, ou se faire passer pour celle-ci. Rien de vraiment nouveau puisque j'avais assisté à quelque chose d'assez similaire à la NDH l'année dernière. Mais ici, la nouveauté, c'est qu'ils utilisent un boitier commercial.
Heureusement, Verizon a patché cette faille très rapidement même si d'après les gars de iSec Partners, l'exploit pourra être reproduit lorsqu'une autre faille sera découverte. Le piège avec les Femtocell et les faux relais GSM, c'est qu'on ne sait même pas que son téléphone s'y connecte. C'est totalement transparent pour l'utilisateur, qui peut alors tomber sur un système d'écoute. Les services de renseignement et les cyber criminels utilisent déjà ce genre de système.
Pour éviter cela, iSec Partners est en train de développer une application mobile qui basculera automatiquement en mode avion le téléphone lorsque celui-ci se connectera à une borne Femtocell. Un peu hardcore comme protection, mais surement nécessaire.
Mark Shuttleworth, PDG de Canonical a profité que j'étais en vacances pour lancer sa grande campagne de crowdfunding baptisé Ubuntu Edge.
Si vous suivez un peu l'actu, vous avez dû en entendre parler. Cette campagne IndieGogo a pour but de financer à hauteur de 32 millions de dollars un téléphone portable Ubuntu qui fera aussi office de PC portable si on le branche sur un écran.
Le téléphone se veut haut de gamme et embarquera :
Un écran 4,5p avec glace en saphir et une résolution de 1280×720 pixels
4 Go de RAM
128 GO de mémoire flash
Un appareil photo de 8 mégapixels + 1 frontale de 2 Mégapixels
D'après ce que j'ai compris, ce sera un Android multiboot Ubuntu Touch avec partie déportable sur un écran. Génial pour ceux qui ne peuvent se passer d'un véritable OS Desktop.
Maintenant même si l'appareil me plait, je ne pense pas que la campagne de 32 millions prendra. Déjà, c'est une somme énorme à réunir en seulement 30 jours. Et puis, Ubuntu, ça reste quand même très geek. (Même si ma mère l'utilise...)
D'ailleurs, la campagne de don semble maintenant bloquée à 7 millions de dollars. Alors pourquoi Canonical s'est lancé là-dedans, alors qu'ils ont parfaitement les moyens de faire un lancement classique de produit ? Pourquoi ne pas se contenter d'une ROM qui s'installerait sur certains téléphones grand public comme les Samsung ? Et surtout pourquoi se lancer sur le secteur du hardware ?
Pour moi, tout ceci est un formidable coup de comm.. Canonical avait besoin de faire parler d'elle, de déterrer un peu Ubuntu et son côté innovant et de braquer les caméras sur l'arrivée d'Ubuntu sur mobile. 32 millions, c'était plus la somme idéale pour que ça foire que la somme à récolter pour y arriver.
Maintenant, Ubuntu Edge est un beau projet et même si je ne pense pas qu'il y a un gros marché de "gens qui veulent faire du desktop avec leur mobile", l'idée est bonne et intéressera peut-être les entreprises et les constructeurs à l'heure du BYOD (Bring Your Own Device). A mon avis, la campagne Ubuntu Edge se terminera dans l'ombre, mais renaitra sous la forme d'un logiciel ou d'une ROM qui apportera les mêmes avantages que ceux promis par le Edge.