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Korben

source: Korben

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Comment mettre une application portable par défaut ?

vendredi 5 mai 2023 à 09:00

Vous en avez marre de galérer avec votre Firefox portable ou votre client mail Thunderbird sur une clé USB ? En effet, quand vous cliquez sur un lien web ou un « mailto: », c’est le logiciel par défaut de l’OS qui se lance et pas votre version portable.

Ne vous inquiétez pas, j’ai LA solution pour vous : Portable Registrator !

Cette petite app vous permettra d’enregistrer facilement n’importe quelle application portable en tant que programme par défaut sur Windows. Du coup, vous pourrez ouvrir les liens web directement avec le navigateur portable de votre choix sans stress. Sympa non ?

Lors du premier démarrage, un fichier de configuration est généré pour fournir des paramètres par défaut correspondants aux différents types d’applications (AppTypes). Les AppTypes disponibles par défaut sont les navigateurs web et les clients mail.

Capture d'écran de l'interface de l'application portable par défaut

Mais ce n’est pas tout ! Pour être aussi flexible que possible, vous pouvez ajouter n’importe quel type d’application dans le fichier de configuration. Pour cela, il suffit de créer une nouvelle section « AppType » et de la personnaliser selon vos besoins. Ainsi, que ce soit pour un visualiseur d’images, un éditeur de texte, un player vidéo et j’en passe, tout est possible !

Rendez-vous sur le dépôt GitHub du projet pour obtenir plus d’informations sur la configuration et les fonctionnalités de Portable Registrator.

Pour l’utiliser, il vous suffit de suivre ces étapes :

Portable Registrator est compatible avec Windows 7, 8 et 10 (la compatibilité avec Windows 11 n’a pas encore été testée).

Ça se passe ici !

Amusez-vous bien !

Google pense que l’open source a déjà gagné la bataille de l’IA

vendredi 5 mai 2023 à 07:08

Pendant que vous étiez en train de roupiller cette nuit, un document interne de Google a fuité sur la toile, dévoilant les inquiétudes de l’entreprise quant à sa position dans la bataille de l’intelligence artificielle.

Ce document, intitulé « We Have No Moat, And Neither Does OpenAI » que je traduirais par « On n’a pas beaucoup d’avance et OpenAI non plus« , soulève des questions intéressantes sur la concurrence entre Google, OpenAI et surtout tout ce pan de l’IA open source.

Dans ce document, on y apprend que révèle que Google et OpenAI ne sont pas très bien positionnés pour remporter la course à l’IA. La véritable menace vient évidemment de l’IA open source, qui est en train de résoudre des problèmes majeurs sur lesquels Google et OpenAI se cassent encore les dents.

Je vous donne un exemple. En avril de cette année, Berkeley a lancé Koala, un modèle de dialogue entièrement entraîné avec des données librement disponibles, qui rivalise sérieusement avec ChatGPT puisque les gens qui l’ont testé préfèrent discuter avec Koala qu’avec ChatGPT. Ces modèles open source sont plus rapides, plus personnalisables, plus respectueux de la vie privée et, dans l’ensemble, plus performants. La plupart peuvent tourner sur n’importe quel PC un peu puissant. De plus, ces modèles open source sont développés pour 3 fois rien en terme de budget, ce qui réduit d’autant plus l’avantage compétitif de Google et OpenAI.

Du coup, Google craint que les modèles open source ne rendent leurs propres modèles obsolètes. Les modèles open source sont déjà comparables en termes de qualité aux leurs, et l’écart technologique se réduit comme peau de chagrin. En mars dernier, un modèle de 13 milliards de paramètres (Vicuna) a atteint le même niveau que Bard, l’IA proprio de Google.

Google admet donc dans ce document, qu’ils n’ont pas de « secret sauce » et que leur meilleure option est d’apprendre rapidement à collaborer avec des acteurs extérieurs et à faire de l’open source. Ils craignent également que les restrictions imposées par leurs propres modèles ne dissuadent les clients de les utiliser, surtout si des alternatives gratuites et sans restrictions sont disponibles. Je vous confirme que si j’ai le choix entre 2 modèles équivalent et que l’un peut dire tous les gros mots qu’il veut, c’est lui que je choisis ^^.

Google envisage donc plusieurs actions pour se positionner correctement dans cette course à l’IA:

  1. Tout d’abord faire passer en priorité les intégrations tierces. C’est à dire se concentrer sur l’apprentissage et la collaboration avec les acteurs de l’IA open source, tels que LLaMA, lancé par Meta et en faciliter l’intégration avec leurs propres produits.
  2. Repenser la valeur ajoutée de leur IA. Google doit réfléchir à ce qui les différencie réellement de la concurrence et de tous ces projets open source et trouver un moyen d’offrir une vraie valeur ajoutée à leurs clients.
  3. Réduire la taille des modèles. Google reconnaît que les modèles gigantesques qu’eux ou OpenAI proposent, les ralentissent et qu’ils et devraient sérieusement envisager de bosser avec des modèles plus petits et plus faciles à itérer, comme ceux développés dans le cadre du projet llama.cpp qui utilise une quantification 4 bits pour exécuter LLaMA sur un CPU de MacBook
  4. Enfin, collaborer avec la communauté open source. Google devrait se positionner en tant que leader dans la communauté open source et coopérer avec les autres acteurs pour favoriser à la fois l’innovation et la croissance. Par exemple, ils pourraient rejoindre des initiatives telles que GPT4All qui rassemble différents modèles au sein d’un même projet.

Alors, évidemment, ce document interne qui a fuite révèle un changement potentiel dans la stratégie de Google face à la montée en puissance de l’IA open source.

La stratégie d’utiliser l’open source pour forcer l’adoption de leurs projet a souvent fonctionné (je pense à Chrome ou à Visual Studio), donc pourquoi pas. Si Google considère que l’open source a gagné, alors tant mieux pour nous (collectivement) mais attention à ce que le monde de l’open source ne se repose pas sur ses lauriers en confiant le bébé à Google comme ils l’ont fait par exemple avec le moteur de navigateur de Chrome… Ce n’est qu’un exemple parmi tant d’autres.

Si vous voulez consulter ce document, la source est ici.

King of the Castle : la guerre du trône

jeudi 4 mai 2023 à 21:20

— Article rédigé par l’ami Remouk (DansTonChat) – Merci à lui —

Voilà un jeu vidéo qui fait penser à Game of Thrones, pas pour le sang et les scènes dénudées déconseillées aux mineurs, mais pour l’aspect politique ! King of the Castle est unique en son genre, super original, d’autant plus qu’il se joue uniquement en multijoueur et ressemble davantage à un jeu de société / narratif qu’à un jeu vidéo classique… Mais pourtant il tire parti des nouvelles technologies comme L’INTERNET ! C’est fou ! 🙂 Je vous explique tout ça, c’est parti : on embarque dans une guerre de pouvoir… 🫅

Le principe de KotC est super cool : vous jouez le rôle d’un·e monarque, votre but est de maintenir le royaume en paix et d’assurer votre descendance. Mais bien sûr, il faut gérer les affaires en parallèle, donc prendre en compte les évènements divers et variés qui vont survenir ; des personnages débarquent et racontent leur histoire. Plusieurs options seront alors proposées, leurs conséquences mesurées, et il va falloir choisir comment réagir. Vous aurez votre mot à dire bien sûr, mais c’est surtout au conseil de trancher via un vote.

C’est là qu’interviennent les autres joueurs avec un simple navigateur web ; ils jouent le rôle de nobles ayant un siège à ce fameux conseil. Ainsi, démocratiquement, ils vont pouvoir décider de la solution à adopter et faire pencher la balance en leur faveur… Quitte à créer de nouveaux problèmes. Car attention, leur but n’est pas de faire plaisir aux habitants de leurs régions, ou alors apporter la paix dans le royaume, non, leur but est de renverser le pouvoir en place ! De faire tomber votre tête !

Complots, trahisons, chaos volontaire… On retrouve les ingrédients d’une bonne intrigue politique. 😀 Oui, c’est horrible ! Mais tellement drôle ! Les dialogues sont super bien écrits, et vous pouvez vous amuser à jouer les différents rôles en lisant les répliques qui apparaissent à l’écran, car chaque joueur verra son pseudo apparaître dans l’histoire à un moment où à un autre. Avec mes potes on s’est tapé de bonnes barres. x)

L’histoire et les évènements sont générés de façon procédurale ; la narration se renouvelle à chaque fois, ce qui offre une durée de vie assez conséquente. Une partie dure environ 3h, mais vous pouvez faire pause et y revenir plus tard (enfin il me semble ?). Il faut un minimum de 4 joueurs, mais ça peut aller beaucoup plus loin : 24 joueurs avec des amis, et jusqu’à 3000 joueurs via Twitch ! Je conseille un minimum de 6 nobles + le leader.

Le seul point noir, c’est que pour l’instant le jeu n’existe qu’en anglais. Si comme moi, vous vous amusez à jouer les personnages, ça rallonge les parties (car être traducteur, ça ne s’improvise pas, c’est un métier !), mais à part ça, et même si les dialogues utilisent un langage parfois très médiéval et des termes fantasy, c’est très facile à comprendre. J’espère tout de même qu’une version française arrivera bientôt.

Dernière chose que je n’ai pas précisé : le prix ! Il ne coûte que 5€, et une seule version du jeu est nécessaire pour lancer la partie, peu importe le nombre de nobles qui la rejoindront ! Vous l’avez compris, c’est un délire assez particulier et très difficile à expliquer (j’espère m’en être sorti ?), mais c’est vraiment fun, je recommande : 👑👑👑👑/5

Acheter King of the Castle sur Steam

Le nouveau rapport des salaires Tech 2023 de talent.io

jeudi 4 mai 2023 à 09:10

— Article en partenariat avec talent.io

Vous vous souvenez que début 2022 je vous ai partagé le rapport des salaires dans le milieu Tech européen, issu des recherches de talent.io ? Et bien aujourd’hui nous allons voir ce qui a bien pu changer en un peu plus d’une année. Au vu du contexte de l’emploi (grosses vagues de licenciements chez Twitter, Meta, Google, Amazon & co), de l’inflation galopante et des nouvelles technologies qui arrivent sur le marché (IA & Co), c’est plutôt intéressant de savoir se situer.

Ce rapport s’adresse toujours aux 2 bouts de la chaine du recrutement. Autant le salarié qui a envie de connaitre le marché dans sa discipline et le salaire auquel il peut prétendre, que le recruteur qui doit comprendre comment créer sa grille de rémunération pour être compétitif. Rémunération des devs (full stack, backend, frontend …), des métiers data (engineer, scientist …), des ingénieurs DevOps, designers UX/UI … mais aussi les postes les plus demandés du moment, les différents salaires en fonction de votre expérience, s’il est plus intéressant de passer en freelance, etc. Tout est abordé avec un focus sur 3 pays principaux : France, Allemagne et Pays-Bas. Et pour une fois la différence est faite entre Paris et le reste du pays (ce qui permet une plus grande précision).

salaires médians bruts

Alors je vais commencer par vous dire que le rapport 2023 est encore plus complet que celui de l’an dernier (91 pages vs 60). Talent et Figures creusent donc encore un peu plus loin, même si le rapport reste très facile d’accès. C’est très bien présenté avec de nombreuses illustrations qui donnent les points essentiels de cette compilation de données (basée sur plus de 100 000 offres d’emplois et plus de 1000 entreprises).

Ce rapport est une exclusivité pour les membres de la communauté talent club. En vous inscrivant (c’est gratuit !) vous pourrez récupérer le fichier et participer à la vie du club aux côtés des 75000+ membres.

Au niveau des technologies les plus demandées, je ne pense pas que ce sera une surprise pour vous. React en frontend et Node.Js en backend. Cela reste derrière les devs Full-Stack (le rôle le plus recherché chez nous) et ce n’est pas pareil dans tous les pays et régions, donc si vous avez envie de vous expatrier, pensez à vous renseigner avant.

Par exemple un dev frontend gagne en moyenne 10% de plus à Paris que dans d’autres villes. Mais le coût de la vie parisienne est sans doute au-delà de 10% plus cher. Peut-être qu’il serait intéressant de tenter le full-remote ailleurs ou chercher votre prochain job dans une boite de la capitale même si vous n’y habitez pas.

D’ordre général, quel que soit le métier concerné, Paris rémunère entre 10 et 20% mieux que les autres villes. Un écart qui n’existe quasi pas en Allemagne ou aux Pays-Bas (une grande ville ou une autre paie quasi la même chose).

Quelles différences sur ces 12 derniers mois ?

Déjà en termes de salaires, pas de baisse à déplorer (heureusement !). Par contre il y a des restrictions sur leur augmentation, ce qui fait qu’ils ne suivront pas l’inflation. Ce qui est d’autant plus dommageable que dans l’hexagone les emplois Tech sont déjà la plupart du temps moins bien payés que dans les autres pays européens.

Sans surprises la place des développeuses reste minoritaire, surtout en France où elle ne représente que 12% du total (14% aux Pays-Bas et 17% en Allemagne).

Au rayon bonnes nouvelles on va remarquer que le fait de travailler sur site (souvent dans une grande ville) est de moins en moins indispensable. Télétravailler n’impacte pas le salaire et est donc un réel gain pour le salarié (pour rappel j’ai publié un guide du télétravailleur si ça vous intéresse). Et ça, c’est plutôt sympa à savoir pour un éventuel déménagement.

Voilà, j’espère que le rapport vous aidera à trouver des tas d’informations et d’idées dans vos recherches. Ou que vous pourrez vous situer de manière plus précise et (parfois) réaliste dans tout ça. Et surtout, n’oubliez pas la finalité première du site talent.io, qui est de vous offrir la possibilité de créer un profil afin de trouver un nouveau job dans les 3 semaines (en moyenne)

Si vous voulez découvrir toutes ces choses intéressantes sur le marché de l’emploi …

Je vous invite à télécharger le rapport ici.

Devenez le roi du multi-stream avec Restreamer !

jeudi 4 mai 2023 à 09:00

Vous aimez faire le mariole sur Youtube en live et c’est trop cool de pouvoir parler à des tas de gens en même temps et de montrer vos exploits sur Minecraft. Mais vous avez également une communauté sur TikTok, Twitch et Instagram…etc.

Alors comment faire pour contenter tout ce petit monde ? Changer de plateforme tout au long de la journée ?

Trop le bordel, alors vous laissez tomber.

Aaaah si seulement vous aviez eu un outil pour faire du multi-stream ! Eh bien, ne cherchez pas plus loin : Restreamer est là pour vous sauver !

Restreamer est un serveur vidéo open-source facile à utiliser, qui offre une interface sympa et ainsi qu’une API. Ainsi, il est capable de diffuser votre flux en direct sur n’importe quelle plateforme vidéo de l’univers (Twitch, Youtube, TikTok, Instagram…etc) en même temps et sans payer de coût de licence.

Restreamer, la solution ultime pour le multi-streaming

Parmi les fonctionnalités de Restreamer, on retrouve la possibilité de configurer des flux vidéo en direct, de surveiller les statistiques, de contrôler la bande passante et surtout de gérer plusieurs sources vidéo. Et pour ceux qui se demandent, oui si vous êtes Partenaire Twitch, vous pouvez faire un live simultané sur une plateforme mobile comme TikTok ou Instagram… mais pas Youtube Live.

Sachez que Restreamer est compatible avec divers protocoles de streaming tels que RTMP, RTSP, HLS, DASH et SRT et qu’il fonctionnera aussi bien sous Linux, que macOS ou Windows, ainsi que sur Raspberry Pi et autres petits ordinateurs du style.

Pour installer Restreamer, assurez-vous d’avoir Docker installé sur votre système puis lancez la commande suivante dans votre terminal pour télécharger et exécuter l’image Docker de Restreamer :

docker run -d --restart=always --name restreamer \ -p 8080:8080 -p 8181:8181 -p 1935:1935--privileged \ datarhei/restreamer:latest
Logiciel de multi-streaming pour diffuser simultanément sur plusieurs plateformes

Il est libre, sous licence Apache 2.0, ce qui signifie qu’il est gratuit pour un usage privé et commercial et vous pouvez télécharger sa dernière version directement depuis le site officiel.

Une démo est là pour ceux qui veulent en voir plus. (user : admin / pass : demo)

Merci à JohnnyBeGood pour le partage !