Si vous avez un SSD, vous savez sûrement qu’il ne faut pas faire n’importe quoi avec car cela ne se comporte pas exactement comme un disque dur classique. On peut en effet réduire drastiquement la durée d’un SSD si on fait trop de jeux d’écriture dessus. En mode super abusé évidemment car les SSD récents ont quand même une durée de vie super longue aujourd’hui, et cela dépend du type de SSD que vous avez.

Si vous avez un SLC (Single Level Cell), longue durée de vie pas de souci avec les lectures / écriture, vous pouvez bourriner.

Si vous avez un MLC (Multi Level Cell), c’est moins durable que le SLC mais c’est quand même très bien et chaque cellule possède en moyenne 10 000 cycles de durée de vie.

Si vous avez un TLC (Triple Level Cell), ça commence à se gâter beaucoup. Ils ont en général un gros espace de stockage mais une durée de vie par cellule de 500 à 1000 cycles. C’est ce que j’ai, snif…

Enfin, si vous avez un QLC (Quad Level Cell), cool c’est pas cher, y’a une grosse capacité de stockage mais comme c’est une variante du TLC, et bien même chanson : durée de vie merdique avec 1 000 cycles environ. Ce genre de SSD est a privilégier pour du stockage sans beaucoup de lectures / écritures. Les joueurs de Fortnite qui enchaînent les grosses mises à jour apprécieront 🙂

La meilleure chose à faire avec un SSD si vous voulez sécuriser l’information qui s’y trouve, c’est de l’utiliser de manière chiffrée avec Bitlocker (Windows), Filevault (macOS) ou encore LUKS (Linux). Cela permet d’éviter d’agir après coup en lançant des effacements sécurisés qui vont augmenter le nombre d’écritures sur le SSD et donc l’user prématurément.

Pourtant, il faut parfois formater son SSD de manière sécurisée ou en tout cas, correctement pour éviter que quelqu’un ne récupère ce que vous avez mis dessus. Ou tout simplement parce que vous constatez des problèmes avec votre OS, des erreurs, des lenteurs, ou des problèmes d’intégrité.

Alors comment faire ?

Et bien Intel qui vend aussi des SSD a mis en ligne quelques recommandation au sujet du formatage bas niveau / effacement sécurisé des SSD. Vous l’aurez compris, après un tel formatage ou effacement, vos données seront perdues à tout jamais dans la matrice, donc pensez bien à faire plusieurs sauvegardes avant de vous lancer.

Les outils que vous pouvez utiliser en toute sécurité afin d’effectuer une opération de ce genre sur un SSD sont :

• Intel SSD Toolbox
• Acronis TrueImage qui contient une fonctionnalité « DriveCleanser » que vous pouvez utiliser directement ou avec laquelle vous pouvez faire une clé bootable. Cet outil est parfois livré avec votre SSD.

Mais Intel recommande également des outils tiers qui sont tout aussi efficaces que ceux que je vous ai cité ci-dessus :

• HDAT2
• KillDisk
• DBAN dans sa version payante Blancco

Mis à part Intel, chaque constructeur propose également ses propres outils : Samsung propose un outil de ce genre qui s’appelle Samsung Magician Software qui est gratuit. Chez Kingston c’est SSD Manager ici. Et pour Crucial, il y a Storage Executive que vous pouvez trouver ici.

Enfin, si vous êtes un(e) barbu(e) déter, HPARM le fait également très bien puisqu’il utilise la fonctionnalité ATA Secure Erase des SSD.

Longue vie à votre SSD !

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Bon les amis, je viens de tomber sur un truc et je ne sais pas vraiment quoi en penser. Il s’agit d’un logiciel développé par un groupe mystérieux qui se fait appeler le « Groupe 1984 » et qui permet d’utiliser Internet de manière anonyme et décentralisée, en tout cas c’est ce qui est dit sur leur site.

Bon, vous allez me dire que jusque là rien d’étrange. Mais quand même, ce logiciel baptisé Utopia est un logiciel propriétaire utilisant quand même du code libre (coucou Firefox), qui une fois installé vous propose un outil tout-en-un, équipé : D’une messagerie type email, de groupes de discussion instantanée, d’une carte type Google Maps pour géoloc les fameux groupes, de jeux comme les échecs, d’un résolveur DNS décentralisé, d’un navigateur et d’un wallet cryptomonnaie.

Car oui, Utopia va miner de la cryptomonnaie sur votre ordinateur et à chaque nouveau Crypton (CRP) produit, vous en recevrez un petit pourcentage. En tout cas, c’est ce qu’ils expliquent.

Les données stockées dans Utopia sont conservées dans un conteneur chiffré que vous pouvez nettoyer à tout moment.

Voilà pour la description basique de l’outil. Je l’ai testé et ça fonctionne à peu près même si y’a beaucoup de trucs qui n’ont pas l’air finis.

Maintenant j’ai de gros doutes sur l’affaire… Pas vraiment confiance dans l’outil dont les sources sont fermées (snif), qui utilise les ressources de la machine pour miner de la crypto et faire Dieu sait quoi encore. Sans parler de l’aspect purement marketing d’Utopia et de son site qui flaire bon le complotiste qui aurait regardé trop de vidéos de Lama Faché et qu’on aurait sorti un peu trop vite de la Matrice en trébuchant dans la prise.

Je n’ai pas pratiqué d’analyse poussée du binaire (pas le temps, déso), mais je vous invite à le faire avant de l’installer. Installez le sur une machine virtuelle pour vos tests et pas sur votre ordinateur de d’habitude, car je ne peux pas vous garantir qu’il ne contient pas de backdoor ou de trucs chelous.

Méfiance donc… Après quelques recherches, le développement a l’air de provenir de Russie mais tout est bien planqué derrière une société écran enregistrée en Écosse. Bref, ça ne sent pas très bon.

Mais ce que j’ai adoré dans Utopia, c’est tout le charabia sur le site qui est à plier de rire tellement c’est cliché et SURTOUT leurs vidéos qui sont extrêmement bien faites, mais alors cette voix nasillarde cheloue, ça m’a scié en deux.

Alors, comprenez-moi bien… Je ne dis pas que cet outil est dangereux ou inoffensif. Je dis juste qu’il est bien mystérieux et marketé de façon tellement étrange que ça me met un peu la puce à l’oreille. On dirait un truc fait en secret par Kim Dotcom avec des moyens derrières et une communication au traducteur automatique un peu chelou. Donc en attendant d’en savoir plus : MÉFIANCE !

Mais je ne résistais pas à l’envie de partager ça avec vous, notamment pour les vidéos historiques !

Maintenant je vous laisse mener l’enquête 🙂

Pour les plus coquets d’entre nous, il est possible depuis longtemps de personnaliser Firefox avec des thèmes graphiques plus ou moins douteux esthétiquement parlant.

Toutefois, c’est un peu comme les fringues, le fond d’écran de son ordinateur ou son attestation COVID, on a souvent envie d’en changer pour mettre un peu plus de fun dans sa vie.

Et bien pour les thèmes Firefox c’est possible avec Thematic, une extension connue autrefois sous le nom de Persona Switcher, qui permet d’un seul clic de changer de thème à la volée. Et pas besoin de relancer le navigateur évidemment sauf lors de l’installation d’un nouveau thème.

Très cool ! Merci à Pzeek pour le partage !

TOUT LE MONDE (sauf moi) est en train de trépigner en attendant la sortie du nouveau jeu de CD Projekt RED : Cyberpunk 2077 !

Mais même si tout cela est loin de mes préoccupations du moment, je ne vous oublie pas. En effet, grâce au site Ready Player Me, vous allez pouvoir vous créer un avatar 3D digne de donner la réplique au double de Keanu.

Pour cela, faites vous prendre en selfie ici, puis modifiez votre avatar en lui collant les cheveux de vos rêves, les sourcils qui vous correspondent le mieux sans oubliez les tatouages et les accessoires qui n’ont rien à envier aux experts du port du masque que nous sommes devenus.

Là c’est moi ! Et le moins qu’on puisse dire c’est que c’est ultra réaliste. Je me ressemble beaucoup, beau gosse en 3D comme IRL.

Et taaaddaaaaa, là c’est moi le cul posé sur ma Twingo édition collector Hello Kitty Batman :

Et en plus de cette belle image, vous pourrez également récupérer votre avatar au format 3D GLB pour ensuite en faire ce que vous voulez dans une visionneuse 3D, un Blender ou en impression 3D TPU Flexible pour votre cadeau du 14 février ^^.

Alors ça hype ou pas ?

Vous êtes développeur, vous mettez du code sur Github et vous trouvez que ça manque un peu de joie, de pep’s, de design ?

Pas de souci, vous allez pouvoir remplir de joie votre readme.md affiché par défaut sur votre projet Github.

Alors comment ?

Et bien, vous pouvez tout simplement coder votre petite animation en HTML + CSS et l’encapsuler dans une balise <foreignObject/> à l’intérieur d’un fichier SVG.

<svg fill="none" viewBox="0 0 800 400" width="800" height="400" xmlns="http://www.w3.org/2000/svg">
	<foreignObject width="100%" height="100%">
		<div xmlns="http://www.w3.org/1999/xhtml">
			<style>
				@keyframes rotate {
					0% {
						transform: rotate(3deg);
					}
					100% {
						transform: rotate(-3deg);
					}
				}
				@keyframes gradientBackground {
					0% {
						background-position: 0% 50%;
					}
					50% {
						background-position: 100% 50%;
					}
					100% {
						background-position: 0% 50%;
					}
				}
				@keyframes fadeIn {
					0% {
						opacity: 0;
					}
					66% {
						opacity: 0;
					}
					100% {
						opacity: 1;
					}
				}
				.container {
					font-family:
						system-ui,
						-apple-system,
						'Segoe UI',
						Roboto,
						Helvetica,
						Arial,
						sans-serif,
						'Apple Color Emoji',
						'Segoe UI Emoji';
					display: flex;
					flex-direction: column;
					align-items: center;
					justify-content: center;
					margin: 0;
					width: 100%;
					height: 400px;
					background: linear-gradient(-45deg, #fc5c7d, #6a82fb, #05dfd7);
					background-size: 600% 400%;
					animation: gradientBackground 10s ease infinite;
					border-radius: 10px;
					color: white;
					text-align: center;
				}
				h1 {
					font-size: 50px;
					line-height: 1.3;
					letter-spacing: 5px;
					text-transform: uppercase;
					text-shadow:
						0 1px 0 #efefef,
						0 2px 0 #efefef,
						0 3px 0 #efefef,
						0 4px 0 #efefef,
						0 12px 5px rgba(0, 0, 0, 0.1);
					animation: rotate ease-in-out 1s infinite alternate;
				}
				p {
					font-size: 20px;
					text-shadow: 0 1px 0 #efefef;
					animation: 5s ease 0s normal forwards 1 fadeIn;
				}
			</style>
			<div class="container">
				<h1>Made with HTML &amp; CSS<br/>not an animated GIF</h1>
				<p>Click to see the source</p>
			</div>
		</div>
	</foreignObject>
</svg>

Ensuite, y’a plus qu’à appeler votre fichier SVG custom avec une balise HTML.

Ce qui donne ceci :

Merci à Sindre Sohrus pour l’astuce !