PROJET AUTOBLOG


Korben

source: Korben

⇐ retour index

F2FS – Le système de fichiers pensé pour Raspberry Pi (et comment l’installer)

mardi 7 mars 2017 à 09:00

Aujourd'hui, je vous propose de continuer à jouer un peu avec votre Raspberry Pi en jetant un oeil au système de fichier F2FS conçu par un ingénieur de Samsung en 2012. Ce nouveau système de fichier tient compte des particularités des mémoires flash (NAND). F2FS repose sur un système de fichier journalisé et ses algos de nettoyage ou d'allocation de la donnée sont pensés pour respecter la "geométrie" interne des mémoires NAND. Vous pouvez avoir plus d'infos sur le F2FS ici.

Il parait que c'est le jour et la nuit pour le Raspberry Pi, donc je vous propose qu'on teste ça ensemble dans cet article que je vais rédiger en même temps que je fais les manips.

Première étape, prendre la carte mémoire du Raspberry Pi et la connecter à son ordinateur. Pour cela j'utilise un petit adaptateur USB.

Autre petit détail qui a son importance, vous devez être sous Linux pour faire les manips. Peut être que ça fonctionne avec le shell bash de Windows 10, mais je ne me drogue pas encore assez pour partir dans le délire.

Je vais donc me mettre sous Ubuntu pour faire ça. Ouvrez donc un terminal et créez un répertoire qui va servir à stocker temporairement les fichiers de votre Raspberry Pi, le temps de formater tout ça.

mkdir ~/backup_sd

Copiez ensuite le contenu de la partition de votre carte mémoire vers le dossier backup_sd

sudo cp -v -a /media/username/votrecartememoire/* ~/backup_sd

Une fois la copie terminée, on va installer le package f2fs-tools qui va nous permettre de formater en F2FS.

sudo apt-get install f2fs-tools

Puis repérez le chemin d'accès à la partition de votre carte mémoire avec la commande suivante :

df -h

Vous pouvez aussi faire un...

sudo fdisk -l

...pour trouver la même chose. Chez moi c'est /dev/sdb2 donc c'est ce que je mettrais dans les commandes suivantes, mais pensez bien à remplacer par votre chemin à vous et attention aux erreurs.

Pensez bien, aussi, à démonter la partition de la carte mémoire une fois que la copie des fichiers est terminée avec un petit :

sudo umount /media/username/votrecartememoire

On va maintenant formater la partition de votre carte mémoire avec la commande :

sudo mkfs.f2fs /dev/sdb2

Dès que c'est fait, il faut monter cette partition avec la commande suivante pour y recopier tous vos fichiers :

sudo mount -t f2fs /dev/sdb2 /media/username/votrecartememoire

Et faites une copie des fichiers dans l'autre sens :

sudo cp -v -a ~/backup_sd/* /media/username/votrecartememoire

Ensuite, il convient d'éditer le fichier /etc/fstab de la carte mémoire pour y modifier la ligne suivante.

sudo nano /media/username/votrecartememoire/etc/fstab

Et modifiez la ligne concernant mmcblk0p2 (La partoche de votre carte mémoire) pour remplacer ext4 par f2fs et mettre les paramètres "defaults,noatime,discard"

/dev/mmcblk0p2       /       f2fs        defaults,noatime,discard  0 1

Éditez ensuite le fichier suivant qui se trouve sur la partition boot de votre carte mémoire :

sudo nano /media/username/boot/cmdline.txt

et remplacez ext4 par f2fs dans le paramètre suivant :

rootfstype=f2fs

Puis démontez la carte mémoire OKLM avec les commandes :

sudo umount /dev/sdb2

sudo umount /dev/sdb1

Et voilà. Remettez ensuite votre carte mémoire dans votre Raspberry Pi, serrez les fesses et démarrez-le.

En ce qui me concerne, aucun souci, ça fonctionne parfaitement. Maintenant concernant les performances, je n'ai pas encore assez de recul mais j'éditerai surement cet article le moment venu. Faut que je refasse la manip sur ma Recalbox maintenant.

Source

Cet article merveilleux et sans aucun égal intitulé : F2FS – Le système de fichiers pensé pour Raspberry Pi (et comment l’installer) ; a été publié sur Korben, le seul site qui t'aime plus fort que tes parents.

Un nouveau moyen de contrer les trolls

lundi 6 mars 2017 à 16:38

Le troll, cet être étrange qui parcourt le web à la recherche d'espaces d'expressions afin d'y déverser son fiel, va devoir se mettre à la lecture. Héhé :)

En effet, NRKbeta, la section Tech du groupe de TV/Radio publique norvégienne du presque-même nom (NRK) a eu une bonne idée pour leur rendre la vie un peu plus difficile.

Ils ont mis en place sur certains de leurs articles, grâce à un plugin WordPress développé en interne, un petit questionnaire auquel doivent répondre ceux qui veulent commenter. Le QCM est simple et porte uniquement sur l'article en cours. Ainsi, ceux qui sans vraiment lire ni comprendre un article, viennent insulter, critiquer ou y défendre des causes hors sujets, devront passer leur chemin ou faire l'effort de lire entièrement la news, pour pouvoir répondre correctement aux questions et se voir déverrouiller l'accès au formulaire de commentaires.

C'est très malin, et ainsi NRK s'assure d'avoir des messages constructifs (positifs ou négatifs) qui soient en rapport avec le sujet de l'article.

De ma propre expérience, je peux vous dire que sur le web, pas mal de gens lisent uniquement le titre de l'article et viennent dans la seconde, déposer un commentaire tout pourri dessous, sans même avoir lu une phrase de celui-ci. En plus de passer pour de complets idiots, ils sont aussi très agaçants pour ceux qui produisent le contenu ou ceux qui prennent plaisir à débattre de manière construite.

De mon côté, après m'être débattu pendant longtemps avec un paquet de relous, de trolls et de haters, j'ai déporté le système de commentaires de WordPress sur un Discourse, ce qui d'une part, est plus sympa pour l'utilisateur quotidien en termes de fonctionnalités et d'ergonomie et qui d'autre part, exige pour s'inscrire et venir commenter, un peu plus d'effort et de cervelle.

Ainsi, la plupart des boulets de passage qui ne font pas partie des lecteurs réguliers du site abandonnent très rapidement leur envie de commenter.

Source

Cet article merveilleux et sans aucun égal intitulé : Un nouveau moyen de contrer les trolls ; a été publié sur Korben, le seul site qui t'aime plus fort que tes parents.

PiVPN – Pour transformer un Raspberry Pi en serveur OpenVPN

lundi 6 mars 2017 à 09:00

Si vous voulez vous installer un petit serveur OpenVPN à la maison et utiliser votre connexion perso pour y faire transiter vos paquets en toute sécurité, c'est possible grâce à un Raspberry Pi, une petite carte SD d'au moins 8GB et le script PiVPN.

Pour procéder à l'installation, connectez vous en ssh sur votre Raspberry Pi. Sous Raspbian, il faut faire :

ssh pi@ADRESSE_IP

Et utiliser comme mot de passe : raspberry

Ensuite, lancez la commande suivante qui aura pour effet de télécharger et lancer le script PiVPN.

curl -L https://install.pivpn.io | bash

Ça va faire quelques mises à jour...

Puis ça va vous expliquer ce qui se passe et vous poser quelques questions.

PiVPN vous indique que ça va utiliser l'adresse IP attribuée via DHCP par votre routeur ou votre box.

Puis on vous demandera de choisir un utilisateur local qui gérera toutes les configs OpenVPN. Ici, je n'en ai qu'un et c'est le user "pi".

Et puis on enchaine sur une mise à jour de patchs de sécurité.

Optez ensuite pour l'UDP concernant le protocole :

Vous pouvez changer le port du serveur OpenVPN mais par défaut c'est 1194. Pensez aussi à l'ouvrir sur votre box ou routeur si cela est filtré.

Et là, il faut choisir le niveau de chiffrement utilisé par OpenVPN... Plus le chiffre est élevé, plus le chiffrement sera dur à casser.

Le script PiVPN va alors générer les certificats de chiffrement...

Concernant la génération des paramètres Diffie Hellman, cela peut prendre beaucoup de temps à faire sur le Raspberry Pi. On parle de plusieurs heures. Évidemment, si vous n'êtes pas pressé, c'est ce que je vous recommande (choisir "No"). Mais si vous voulez aller plus vite, PiVPN vous propose de récupérer des paramètres générés aléatoirement sur un serveur public (choisir "Yes"). À vous de voir...

Une fois que c'est fait, on vous demandera si les clients vont se connecter en utilisant l'adresse IP publique de votre Raspberry Pi ou un nom de domaine (référencé sur DNS public)

Puis vous devrez choisir vos serveurs DNS... Ceux de Google, d'OpenDNS, de Level3...etc. Ou choisissez Custom pour mettre les vôtres. Par facilité pour ce tuto, j'ai choisi OpenDNS.

Voilà, la config est terminée. À ce moment, le script PiVPN nous indique une commande pour créer des profils pour pouvoir se connecter. On va donc s'en servir...

...mais avant, on a besoin de redémarrer le Raspberry Pi !

Une fois que c'est redémarré, reconnectez-vous via SSH à votre Rpi. Vous pouvez pour plus de sécurité changer aussi le mot de passe par défaut avec la command "passwd".   

Lancez ensuite la commande

pivpn add

Pour créer un nouveau profil de connexion à votre serveur OpenVPN. Donnez-lui un nom d'utilisateur, un mot de passe et paf, une clé sera générée et un fichier USERNAME.ovpn sera placé dans le dossier /home/pi/ovpns

Ce fichier *.ovpn est très important, car il contient les clés nécessaires à un client OpenVPN pour se connecter à votre serveur. Vous devez donc le copier et le transmettre aux appareils qui ont besoin de se connecter à votre serveur OpenVPN.

Par exemple, sous Android, vous pouvez télécharger et installer le client suivant et y importer ce fichier .ovpn. Il ne vous sera alors demandé uniquement votre mot de passe et la connexion s'établira.

Ensuite pour la gestion, vous pouvez utiliser les commandes suivantes :

pivpn clients (pour afficher les clients connectés)

pivpn list (pour afficher les certificat valides et révoqués)

pivpn revoke (pour révoquer un certificat précis)

et

pivpn uninstall (pour désinstaller pivpn)

Et voilà ! Trop facile !

Cet article merveilleux et sans aucun égal intitulé : PiVPN – Pour transformer un Raspberry Pi en serveur OpenVPN ; a été publié sur Korben, le seul site qui t'aime plus fort que tes parents.

Edito du 04/03/2017

samedi 4 mars 2017 à 09:14

Salut la compagnie,

Je profite d'un petit moment de calme pour changer cet édito qui commençait à prendre la poussière. Tout d'abord, j'espère que vous avez la patate. Les jours rallongent et j'ai même commencé à faire quelques semis en intérieur.

Ce week-end, je suis à Londres pour le blog, car Nissan va me faire essayer une voiture autonome, du genre vraiment autonome, je crois de niveau 4 (à confirmer) dans de la vraie circulation made in England. Je vais peut-être mourir, dans ce cas sachez que je ne regrette rien et que je vous aime tous très fort. Mais je fais quand même confiance aux ingénieurs japonais qui ont bossé sur le dossier. Hâte de voir ça en tout cas. Bien sûr je pense que vous ferais un petit article sur cette expérience.

En tout cas, à Londres, il fait bien moche et en plus, je viens de recevoir un SMS qui me dit que ma Nintendo Switch et mon Zelda sont arrivés et je vais encore devoir attendre jusqu'à lundi (Ouiiiiin). Je voulais faire un live YouTube (avec l'app mobile) pour vous montrer tout ça la semaine prochaine, mais il faut 10 000 abonnés sur ma chaine YouTube et il m'en manque 2000. DOMMAGE !!! (Vous le sentez le message subliminal à 2 balles ?)

Voilà pour les news... Et pour ceux qui veulent en voir plus (genre les coulisses) et qui ont surtout du temps à perdre, n'oubliez pas qu'il y a toujours Snapchat, Twitter et Instagram. Quant à ma page Facebook, je la réserve à ma curation quotidienne d'articles.

Allez, je vous souhaite un excellent weekend (et je croise les doigts).

Cet article merveilleux et sans aucun égal intitulé : Edito du 04/03/2017 ; a été publié sur Korben, le seul site qui t'aime plus fort que tes parents.

Télécharger les logiciels, codes sources et algos utilisés par la NASA

samedi 4 mars 2017 à 08:50

Voilà une info qui devrait plaire aux développeurs qui se trouvent parmi vous. La célèbre NASA a mis en ligne une nouvelle version de son catalogue recensant des centaines de codes sources à eux, qu'ils offrent à la communauté en mode "libre de droits".

Santé, propulsion, systèmes de survie, algos de traitement des données, aéronautique, traitement d'images, gestion des véhicules (oui, même les rovers qui se baladent sur Mars), simulateurs (y compris de sorties dans l'espace)...etc.

Il y a vraiment de quoi faire et c'est un véritable trésor.

Si ça vous intéresse de farfouiller là dedans, tout se trouve ici.

Source

Cet article merveilleux et sans aucun égal intitulé : Télécharger les logiciels, codes sources et algos utilisés par la NASA ; a été publié sur Korben, le seul site qui t'aime plus fort que tes parents.