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Jean-Pierre Morfin : Dolibarr, une solution de gestion pour les TPE

vendredi 12 juin 2015 à 20:35

Lorsqu'on se lance dans l'entrepreneuriat, trop occupé(e) à définir son offre, à trouver des clients, des fournisseurs, on ne prend généralement pas le temps de chercher les bons outils qui vont nous aider dans la gestion quotidienne de l'entreprise. Et souvent, on se jette sur les applications que l'on connait pour faire ses premiers devis puis ses premières factures : la suite bureautique que l'on maitrise, LibreOffice, MS Office.
Dans le pire des cas, on achète le premier logiciel de gestion venu et voilà, on se retrouve prisonnier d'une solution fermée. La seule issue semble alors d'acquérir les nouvelles versions pour continuer à accéder au support technique de l'éditeur ou pour pouvoir l'installer sur son nouveau PC qui est vendu avec la dernière version de Windows (avec laquelle le logiciel n'est bien sûr pas compatible...)
Arrivent alors les premiers collaborateurs, assistants, commerciaux et la solution centralisée choisie à la hâte ne permet pas un partage des informations et des rôles sans passer une nouvelle fois au tiroir-caisse pour la version réseau multi-utilisateurs.

Alors, si vous démarrez votre activité ou si la situation que je viens de décrire vous parle et ne vous plait plus, ils existent d'autres solutions plus ouvertes où vous êtes plus libres, moins menotté(e) à l'éditeur du logiciel : des solutions basées sur des logiciels libres. L'une d'entre elles se nomme Dolibarr.

Dolibarr est une application web, c'est-à-dire qu'elle s'installe sur un petit serveur (ou un des postes utilisateur) et est accessible au travers d'un simple navigateur web comme Mozilla Firefox ou Chromium depuis tous les postes du réseau. Pas de coût de licence que ce soit à l'installation ou lors des mises à jour, pas de limite non plus dans le nombre d'utilisateurs de l'application. Son mode de fonctionnement web permet même une utilisation depuis internet sur un portable, une tablette, un smartphone, pour peu que l'on sécurise correctement la connexion.

On comprend facilement l'intérêt du logiciel libre face à la solution commerciale évoquée plus haut.

Mais que peut-on faire avec Dolibarr ?

Bien qu'il reste simple d'utilisation, Dolibarr n'a rien à envier aux logiciels propriétaires, il couvre un très grand spectre de la gestion d'entreprise tout en gérant les droits des différents utilisateurs suivant leur rôle. On y retrouve les fonctionnalités suivantes :

  • Annuaire des prospects et/ou clients et/ou fournisseurs
  • Annuaire des contacts/adresses
  • Catalogue de produits et services
  • Gestion des stocks
  • Gestion des comptes bancaires
  • Gestion des commandes
  • Gestion des propositions commerciales
  • Gestion des contrats de services
  • Gestion des factures clients et fournisseurs
  • Gestion des paiements
  • Gestion des virements bancaires
  • Gestion des expéditions
  • Gestion des adhérents d'association
  • Gestion des congés des employés
  • Agenda partagé
  • Point de vente/Caisse enregistreuse
  • Réalisation de sondages
  • E-Mailing de masses vers les clients, prospect ou utilisateurs Dolibarr
  • Suivi des marges
  • Récolte de dons
  • Marque-pages
  • Rapports et statistique
  • Export PDF de tous les éléments (factures, propositions commerciales, commandes, bons expéditions, etc...)
  • Imports et exports (CSV ou Excel).
  • Gestion de la TVA NPR (non perçue récupérable - pour les utilisateurs français des DOM-TOM)
  • Connectivité LDAP
  • De nombreuses autres fonctionnalités issues de modules officiels ou non (AWStats, Bittorrent, Gravatar, Google, ...)

Et si vous ne trouvez pas votre vie parmi les fonctions proposées, il existe une place de marché pour des extensions tierces.

Copie d'écran du taleau de bord Dolibarr

Autre avantage du logiciel libre, vous n'êtes pas "marié(e)" avec le prestataire qui vous l'a installé. Vous trouverez dans votre région plusieurs prestataires aptes à vous assister dans l'utilisation, la maintenance, la mise à jour ou le développement de nouvelles fonctionnalités de votre nouveau logiciel !

En conclusion, Dolibarr est une solution idéale pour les petites et très petites entreprises : simples, peu onéreuse, ouvertes pour l'avenir.

Si vous êtes proches de la Drôme ou de l'Ardèche, la société dans laquelle je travaille propose une solution incluant un petit serveur sous GNU/Linux avec des logiciels libres pré-installés dont Dolibarr. Mais bien d'autres prestataires proposent leur service autour de cette application.

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Blogmotion : Graylog + nxlog pour exploiter votre parc machine

vendredi 12 juin 2015 à 16:34

Ceux qui me suivent sur twitter ont déjà entendu parlé de l'outil Graylog car je m'y suis intéressé dès 2014. Il s'agit d'un outil de centralisation, d'analyse et d'extraction des logs, pour ne garder que l'essentiel. Graylog remplace très bien le fameux serveur syslog-ng qui collecte les logs de tous vos serveurs.

graylog-nxlog

Collecter les logs c'est bien, pouvoir les traiter c'est mieux. C'est là qu'intervient le couple Graylog / nxlog. En effet nxlog permet de collecter les journaux de systèmes comme Windows, Unix, Linux, BSD ou Android. Ce qui vous permet d'être proactif sur la gestion des incidents de votre parc, à l'image du chemin trop long dans les noms de fichiers qui provoque des erreurs. C'est un classique.

Je vous propose aujourd'hui de découvrir comment Graylog a été implémenté au sein du rectorat de Rennes avec nxlog. Johan Thomas est responsable DAIP Services au rectorat de l’académie de Rennes :

Cette solution a l'avantage d'être évolutive et basée sur deux outils open source, en plus de collecter les évènements au plus proche des utilisateurs. Le tout se déploie très facilement grâce à votre Active Directory et l'installation de nxlog via GPO. Une belle solution à mettre en pratique, tout comme celle de blablacar qui était plus orientée développement.

J'ai toutefois une légère inquiétude quand à la vie privée des utilisateurs, car en effet le journal d'évènement Windows est très causant et permet de remonter de très nombreuses informations. Reste à fixer le curseur pour n'utiliser que les données liées à l'infrastructure.

Source

BM vous parraine en mode Premium chez iGraal.fr : 10 euros offerts à l'inscription :)
Vous devriez me suivre sur Twitter : @xhark

Article original écrit par Mr Xhark publié sur Blogmotion le 12/06/2015 | Un commentaire |
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Framablog : Mozilla & Pocket : et si on montrait la force du Logiciel (vraiment) Libre  ?

vendredi 12 juin 2015 à 16:25

On aime beaucoup la fondation Mozilla, et le plus poilu de nos navigateurs web : Firefox. Alors, forcément, parfois, on a envie d’être encore plus exigeants avec ceux qu’on aime en leur rappelant pourquoi on les aime.

Mozilla, Pocket et Framabag

Depuis quelques jours, Mozilla a poussé une mise à jour de FireFox intégrant l’application Pocket, un logiciel de lecture en différé… qui est privatif (mais pas le bout de code, intégré à Firefox 38.0.5 et suivants, qui lui est open source) et qui centralise nos données.

C’est d’autant plus dommage que des solutions réellement Libres et Open source existent, que ce soit Wallabag (dont nous avons ouvert une instance nommée Framabag) ou l’outil qui existait déjà dans Firefox (comme le rappelle Nicolas Lœuillet, un des développeurs de Wallabag, dans une discussion en anglais reproduite ici).

Alors voilà, chers ami-e-s de Mozilla, chers utilisateurs et utilisatrices de Firefox… On va pas vous faire la morale. Mozilla doit faire des choix, et à eux de savoir le prix des libertés qu’ils nous font gagner (en aidant Pocket à re-rédiger ses CGU, comme ils l’auraient fait) face à celles que l’on perdra (ensemble).

On veut juste en profiter pour démontrer, une fois de plus, les belles choses que permettent le Libre et le collaboratif.

Découvrez Framabag

Vous ne savez pas ce qu’est Pocket, Wallabag ou Framabag ? Pas de souci. Chez Framasoft, on a des bénévoles tellement swag qu’illes prennent de leur temps libre pour vous faire une présentation drôle, Libre et simple histoire d’expliquer ce qu’est une application de read-it-later à votre papé !

Vous pouvez télécharger cette présentation à cette adresse, elle est signée Pyves sous licence CC-BY-SA (mais c’est pas parce que c’est pas sous licence Beerware que vous pouvez pas lui payer une bière à l’occasion !) et a été réalisée grâce à RevealJS… et Gégé.

 

Une présentation faite grâce à Gégé !

Gégé, c’est le GEektionerd GEnerator ! Il s’agit d’un fork du logiciel ComicGen de Chamb, qui permet de créer des images hyper simplement à partir d’une base de dessins. Cyrille, un de nos bénévoles, l’a forké en utilisant quelques dessins du geektionnerd afin que l’on puisse s’amuser avec les personnages de Gee.

Sauf que depuis que Pyves nous prépare cette belle présentation, on s’est dit que Gégé manquait de contenu ! Qu’à cela ne tienne… Un autre bénévole, Obny, est allé farfouiller dans les BD du geektionnerd pour nous aider à nourrir Gégé d’une trentaine de nouveaux dessins !

On peut donc désormais créer ses propres aventures en deux clics et trois roulés de mollette, comme ça :

troll connards

Toi aussi, viens tester Gégé ici !

Bienvenue chez les FramaColibris

La présentation de Pyves mettant en valeur l’application de Nicolas (et de son équipe), le travail de recherche d’Obny dans les dessins de Gee, le boulot d’intégration de Cyrille dans un fork du logiciel de Chamb… Voilà la force du Libre : des collaborations (et parfois des moments de poilades) rendues possibles grâce à des rencontres autour de nos claviers.

Depuis quelques mois, Framasoft a timidement ouvert aux bénévoles et bonnes volontés un forum pour demander et intégrer vos participation à l’aventure : www.framacolibri.org . Le nom est inspiré à la fois du mouvement Colibris (à découvrir et partager ^^) mais aussi de la légende… Un petit oiseau amène des gouttes du lac pour éteindre l’incendie de la forêt, car même si ça paraît insignifiant, il « fait sa part ».

framacolibri logo

C’est sur ce sujet que Pyves nous a rejoint pour proposer à framabag sa magnifique présentation. Et c’est à l’occasion de cette annonce que Obny a aidé Cyrille à trouver et intégrer plus de dessins à Gégé.

La morale de cette histoire, nous demanderez-vous… ? Elle est simple :

« La route est longue, mais la voie est libre… surtout lorsque chacun-e fait sa part. »

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Tom : Création d’un MOTD dynamique

vendredi 12 juin 2015 à 12:30


Depuis que je m’occupe de la gestion d’un parc de serveurs Linux, environ 200, j’ai mis en place certaines petites customisations maison.

Ainsi, dès que je me connecte en SSH à un serveur, un motd dynamique s’exécute et il m’est donc simple de savoir quel est le serveur sur lequel je me connecte. Qu’est ce que le motd me demanderont certains ? Simplement l’abréviation de Message Of The Day.

Mettre en place un motd dynamique est très simple.

Suivez le tutoriel ci-dessous

Tutoriel

Installation des pré-requis

Debian / Ubuntu

sudo apt-get install lsb-release

RedHat / CentOS

sudo yum install redhat-lsb-core

On désactive l’affichage du motd ssh

sudo sed -i 's/#PrintMotd yes/PrintMotd no/g' /etc/ssh/sshd_config

On active le lancement du motd au démarrage de n’importe quelle session (possibilité de ne l’afficher que pour certains utilisateurs)

sudo  echo "/usr/local/bin/dynmotd" > /etc/profile.d/dynmotd.sh
sudo chmod +x /etc/profile.d/dynmotd.sh

Création de notre fichier motd dynamique, puis on le rend exécutable.

sudo touch /usr/local/bin/dynmotd
sudo chmod +x /usr/local/bin/dynmotd

Puis copier/coller le texte ci-dessous dans /usr/local/bin/dynmotd

sudo vim /usr/local/bin/dynmotd

#!/bin/bash
PROCCOUNT=`ps -Afl | wc -l`
PROCCOUNT=`expr $PROCCOUNT - 5`

uptime=$(

Personnalisation du dynmotd

Actuellement j’ai simplifié son utilisation et je l’ai découpé en 3 sections :

System Data :

  • Affichage du hostname
  • Affichage de l’adresse IP ou des adresses IP
  • Affichage de la version du système
  • Affichage de la version du kernel
  • Affichage du uptime
  • Affichage de l’utilisation de la mémoire

User Data

  • Affichage du nom de l’utilisateur
  • Affichage des 5 processus les plus gourmands

Information/Role

  • C’est la partie à faire à la main. Dedans j’y met les informations sur le serveur. Par exemple si c’est un serveur FTP, ou un serveur Apache, ou un serveur d’administration NIS … etc etc

 

Chez moi, sur l’un des serveurs, voila ce que ça rend :

putty

 

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Philippe Scoffoni : Kolab un groupware open source à (re)découvrir d’urgence

vendredi 12 juin 2015 à 11:50

kolabLe projet Kolab fait partie des anciens en matière de groupware. Le projet né en 2002 est une suite intégrant messagerie, agendas et contacts partagés. J’ai personnellement découvert ce projet dans les années 2005. Je cherchais alors une solution capable de remplacer Microsoft Exchange. J’avais été alors séduit par l’approche tout-en-un de Kolab et son architecture basée sur des composants « mainstream » du monde du logiciel libre.

Kolab est en effet construit par assemblage d’un ensemble de composants. La partie « basse » repose sur OpenLDAP pour les services d’annuaires, Postfix pour le transfert des emails et Cyrus IMAP pour le stockage et la mise à disposition des emails. A cela s’ajoute, amavisd, ClamAV pour traquer les virus et SpamAssassin pour le filtrage anti-spam des emails. Un petit schéma vaut parfois plus que de longs discours.

KolabServer-Component-OverviewLe projet Kolab a développé autour de ces composants une interface d’administration pour simplifier la configuration. A l’époque où j’ai quitté le projet Kolab, le client web utilisé était Horde. En 2011, il est abandonné au profit du webmail Roundcube. Ce dernier se voit doté d’une extension d’agenda.

Me voici donc presque quatre années plus tard à refaire un point sur ce projet. Première constatation, la création d’une entreprise en Suisse pour soutenir le développement du projet semble avoir boosté le projet. Je suis le premier à critiquer ce modèle de l’entreprise unique portant un projet de logiciel libre, mais je suis le premier également à reconnaître que pour l’instant, aucun autre modèle n’a permis un développement rapide d’une solution libre.

J’ai rapidement consulté la documentation d’installation et notamment celle destinée à Debian, mon système d’exploitation GNU/Linux pour serveur préféré. Au vu de la procédure qui tient en quelques lignes, je n’y résiste pas et me crée une machine virtuelle Debian sur VirtualBox.

Effectivement, quelques lignes de commandes et méga-octets de paquets téléchargés plus loin, l’installation est terminée. Une simplicité extrêmement appréciable. Reste la configuration qui n’est pas dans une messagerie la partie la plus simple. Là encore un script a été prévu pour automatiser la configuration des divers éléments au travers d’une suite de questions.

Je me connecte ensuite à l’interface d’administration pour créer un premier compte utilisateur.

kolab-adminJe bascule ensuite sur le client web et me connecte. C’est je dois bien l’avouer un choc… Je m’attendais à une interface assez similaire à Roundcube or ce n’est absolument pas le cas.

L’interface est très claire, agrémentée de couleurs vives qui vous donnent envie d’utiliser le logiciel. C’est un point essentiel pour « vendre » une application. Si je compare avec l’interface d’un autre groupware comme SOGo que j’utilise actuellement pour ma messagerie professionnel, je dois dire qu’il n’y a pas photo, même si fonctionnellement il y a peu de différences. Je vous laisse juger par cette petite vidéo.


Télécharger cette vidéo au format Theora (Ogg)
Je résume les plus :

Pour les moins, les commentaires vous sont ouverts :-) ! J’aurais l’occasion de vous faire un article complémentaire prochainement sur les logiciels qui gravitent autour de Kolab.

Pour savoir

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Article original écrit par Philippe Scoffoni le 12/06/2015. | Lien direct vers cet article

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