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Tasse de Café : Apple obtient le brevet pour le rectangle aux coins arrondis

vendredi 9 novembre 2012 à 08:00

C’est en novembre 2010 qu’un certain brevet a fait l’objet d’une demande de la part d’Apple, soit six mois après le lancement du premier iPad. Ce brevet concerne donc la tablette de la pomme et plus particulièrement sa forme, ce fameux rectangle aux coins arrondis. Dénommé « Dispositif d’affichage portable« , le brevet a été accepté mardi par le United States Patent and Trademark Office qui est l’instance qui s’occupe de tout ça aux États-Unis.

Le schéma sur le brevet de l'iPad

Le brevet en lui-même contient donc plusieurs images représentant des schémas montrant l’iPad en question sous toutes ses coutures et interdit donc aux concurrents d’Apple de créer une tablette pouvant ressembler à ce design. Et justement, tout le problème est dans cette ressemblance, car s’il est évident que nous aurons droit à de nouveaux procès, le résultat de ces procès sera probablement difficile à prédire…

Car si on oublie tous les problèmes géopolitiques qui, selon certains, sont à l’origine du résultat du précédent procès Apple contre Samsung (qui s’est déroulé dans l’état où Apple emploie des milliers de personnes), il faudra toujours tenir compte du fait que ceux qui décident de ces résultats sont humains… Et les humains n’ont pas tous la même vision des choses, loin de là, et c’est pourquoi on peut s’attendre à voir Apple gagner sur des terminaux qui ne sont peut-être pas si proches de l’iPad.

Si on peut toujours critiquer Apple pour avoir profité du système, c’est probablement ce dernier qui est le plus à blâmer car c’est ce système de brevets qui autorise le fait de pouvoir mettre des droits sur des critères aussi flous…

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lmns972 : Mise en place de Prosody

vendredi 9 novembre 2012 à 00:17

Prosody est un serveur Jabber/XMPP et qui est écrit en LUA . L’installation et la configuration est plutôt simple .

Comme d’habitude on se tape un bon apt

echo "deb http://packages.prosody.im/debian stable main" >> /etc/apt/sources.list
apt-get update
apt-get install prosody-0.9

Modifier le fichier prosody.cfg.lua

admins = { "admin@domain.com" }
authentication = "internal_hashed"

Include "conf.d/*.cfg.lua"

Comme pour apache nous allons définir les virtuals hosts

VirtualHost "domain.com"
	enabled = true -- Remove this line to enable this host
	ssl = { 
		key = "/etc/prosody/certs/domain.com.key";
		certificate = "/etc/prosody/certs/domain.com.cert";
		}
-- Set up a MUC (multi-user chat) room server on conference.example.com:
Component "conference.robertain.com" "muc"
	restrict_room_creation = true

modules_enabled = {
        "compression"; -- Enable mod_compression
	"privacy"; 	-- Salon Privee
	"announce";	--Broadcast message
	"saslauth";
	"roster";
	"tls";
	"dialback";
	"register";
    }

allow_registration = true
min_seconds_between_registrations = 600

Maintenant il serait bien de pouvoir tester tout ca . Mais il faut bien créer au moins un utilisateur

prosodyctl adduser guest

Démarrer prosody

prosodyctl start

Pour vous connecter à votre serveur . Vous pouvez utiliser Gajim sinon pour les fainéants il y a le site de jappix.

Biensur vous avez un firewall :) .

#XMPP Prosody /LUA
$IPT -A INPUT -i ${IFPUB} -p tcp --dport 5222 -j ACCEPT 
$IPT -A INPUT -i ${IFPUB} -p tcp --dport 5269 -j ACCEPT 
$IPT -A INPUT -i ${IFPUB} -p tcp --dport 5280 -j ACCEPT

Les informations des utilisateurs sont dans /var/lib/prosofy/ . Si vous avez des problèmes de mémoire :) .

cd /etc/prosofy/
ln -s /var/lib/prosody/ accounts

Comme dit plus haut le paramètre « Restrict_room_creation » pose quelques problèmes. Dans mon cas j’interdis un utilisateur de créer une room afin d’empêcher le flood. L’inconvénient c’est que je souhaite avoir un salon permanent , c’est à dire un salon en permanence ouvert.

Dans la conf actuel seul l’admin peut créer un salon. Si un admin ne crée pas le salon blog@conference.robertain.com il est donc impossible pour un utilisateur d’accèder à ce salon c’est quand même dommage.

La solution que j’ai trouvé est depuis une dedibox avec le couple screen + irssi d’avoir un admin en permanence connecté .Rien de bien compliqué

apt-get install screen irssi-plugin-xmpp irssi

Je ne ferais pas un tuto sur screen. Ouvrir une fenetre screen

screen -S serveur

Puis lancer irssi

irssi

Maintenant il faut loader le module xmpp et passer à la configuration

/load xmpp
/xmppconnect -host robertain.com user@robertain.com MotDePasse
/join blog@conference.robertain.com

Super nous avons un salon permanent . Il doit exister une façon de le faire depuis prosody mais je n’ai pas réussi.

Sources

  1. http://doc.ubuntu-fr.org/prosody
  2. http://cybione.org/~irssi-xmpp/
  3. http://prosody.im/

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Clapico : Linux Lite 1.0.0 Amethyst Final Release ou comment Xubuntu fait des émules

jeudi 8 novembre 2012 à 20:41

Linux Lite est une distribution basée sur Xubuntu 12.04 LTS et son environnement de bureau XFCE. Cette première version se nomme Amethyst (améthyste) comme la pierre précieuse. Chaque nouvelle version se verra dotée du nom d’un joyau et ce dans l’ordre alphabétique. La prochaine s’appellera d’ailleurs Beryl.

Cette distribution a été créée pour 3 raisons:

  1. Démontrer à tout un chacun la facilité d’utilisation d’un système d’exploitation basé sur GNU/Linux,
  2. Dissiper le mythe de cet effrayant monde qu’est celui de GNU/Linux
  3. Participer à la promotion de cette communauté.

Comme Linux Lite utilise l’environnement XFCE, elle peut sans problème fonctionner sur d’anciennes machines :

Il n’existe pas actuellement de version 64 bits mais le projet est à l’étude.

Linux Lite dispose par défaut des applications suivantes : GParted, LibreOffice Writer, LibreOffice Calc, xfburn, VLC Media Player, Firefox avec Flash, Java OpenJDK v6, VoiceMumble Chat, Thunderbird, XChat, Gimp, Leafpad, Xarchiver et permet également d’installer en accès rapide certaines applications indispensables (ou presque). Synaptic a été choisi comme gestionnaire de paquet pour installer d’autres applications.

Vous pouvez bien entendu télécharger l’image ISO de cette distribution en vous rendant sur Linux Distro Community Forums à la rubrique Linux Lite 1.0.0 Final Released.

Si comme moi vous essayez cette distribution en Live-USB, le nom d’utilisateur est “root” et il n’y a pas de mot de passe.

Amusez-vous bien

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Cyrille BORNE : Faut-il "nettoyer" une Ubuntu/Canonical ?

jeudi 8 novembre 2012 à 17:00

Article rédigé par cep.

J'ai eu l'occasion de tester la dernière version de Ubuntu, la 12.10, Quantal Quetzal. À première vue rien de bien différent par rapport à la dernière LTS, la 12.04. À première vue seulement car tout de suite on trouve avec cette version une lourdeur très marquée dans son utilisation. Depuis quelques années les Ubuntu n'ont jamais fait preuve de légèreté, de réactivité comme une Debian par exemple, mais avec la 12.10 c'est à un niveau jamais atteint. Il est incontestable que le côté bling bling a un poids. Sous prétexte de rendre la distribution "user friendly" comme ils disent, Canonical ajoute à profusion tout un tas d'artifices, de gadgets qui ont plus pour vocation de générer des profits pour l'éditeur, des bases d'informations, des ventes de logiciels et de services, que de faciliter l'utilisation de leur produit.

Pourtant la facilité d'utilisation réelle, la légèreté aussi, devraient être la règle numéro un en fonction des utilisateurs débutants qu'ils clament vouloir servir. Question légèreté il n'est plus question d'installer une Ubuntu standard sur un machine sans "muscles" et sans mémoire conséquente. D'ailleurs depuis la version 12.04 il n'est plus possible de configurer une Ubuntu sur un processeur non PAE, c'est à dire sur les Pentium M et leurs correspondants, sauf à trouver certaines mini.iso non.pae (je n'ai pas trouvé de lien). On est loin du slogan d'humanité pour le monde entier tel qu'il avait été rabâché à profusion au tout début.

Alors on nous dit aussi que Canonical, la maison mère, est une entreprise et à ce titre doit générer du profit. Certes, et c'est tout à fait légitime. Mais n'y a-t'il pas manière et manière de générer du profit ?

L'autre jour le Framablog publiait un article intitulé : " Ubuntu est-elle une distribution commerciale ? Et si oui pourquoi le taire ? " : http://www.framablog.org/index.php/post/2012/10/29/ubuntu-distribution-commercial

dans lequel était traduit un texte de Sam Varghese (voir son blog : http://wildcard.gnubies.com/ ).

L'auteur écrit entre autres : "Shuttleworth a plus ou moins creusé sa propre tombe. Il aurait dû être clair quant au chemin qu’il allait prendre, clair à propos de son but, et faire attention à ce que son plan soit transparent. Une société basée sur GNU/Linux doit tracer son chemin différemment d’une société ordinaire ; peut-être que Shuttleworth n’en avait pas conscience."

Oui, une partie de la gêne provoquée par Canonical vient de ce que le côté commercial n'a pas été mis en avant dès le début et, au contraire, on a vanté le côté communautaire, le partage. Mais peu à peu le travail communautaire se résume, pour cette société domiciliée sur l'île de Man, à profiter des apports de milliers de bénévoles, comme l'écrit Philippe Scofoni dans un commentaire sur le Framablog : "C'est vrai que ça coute cher de développer une telle distribution. Canonical en aurait-il les moyens sans la communauté tout autour de la distribution ? Tous ces traducteurs, ces testeurs, etc. Alors se pose la question des bénéfices que retire Canonical de ce travail fait par des bénévoles... ".Oui, et sans oublier au premier chef le travail des développeurs Debian et ceux des autres paquets incorporés dans une distribution Linux.

Mais en ce qui me concerne ce n'est pas tant (ou pas seulement) ce manque d'affichage du "côté commercial" qui me gêne mais plutôt aussi et surtout la façon dont on cache et génère certaines sources de revenus.

Petit à petit Canonical pousse ses pions, crée des "particularités", une interface personnelle, un Software Center dont le but essentiel est de mettre en avant des programmes payants, des possibilités d'acheter de la musique auprès de revendeurs affiliés, etc. Même si une entreprise produisant du "Gnu/Linux" est tout à fait en droit de générer du profit, ce que d'ailleurs fait Redhat et quelques autres, est-il pour autant normal que cette même entreprise utilise sa position pour suggérer sans cesse de la consommation, créer des habitudes d'enfermement sans en avertir clairement ses utilisateurs au moment de l'installation et tout au long de l'utilisation ? On pourrait même se demander si l'interface Unity n'aurait pas été développée pour s'affranchir de Gnome, non pas pour le bien de l'utilisateur mais plutôt pour développer en toute liberté ses propres gadgets, lens et autres webapps ? Et dans une certaine mesure en toute discrétion comme on le verra plus tard.

On essaye de garder en vase clos les "Ubuntueros" comme ils disent, en les encourageant à acheter auprès de leurs affiliés, mais pas seulement. On les traque aussi. Et cela à leur insu. Nulle part lors de l'installation d'une Ubuntu il n'est précisé que le système que vous allez utiliser va vous traquer, vous espionner et confier (revendre ?) à des tiers nombre de vos faits et gestes.

L'épisode Amazon a fait beaucoup de bruit, mais Amazon n'est pas le seul affilié d'Ubuntu pouvant disposer de vos habituels faits et gestes. Officiellement il y aurait 24 sociétés qui peuvent vous tracer selon vos activités, goûts, habitudes. Ce seraient : 3sat Mediathek 7Digital ABC iView Amazon BBC iPlayer Bing Video Dailymotion Encuentro Facebook Flickr Google-docs (Google) Headweb identi.ca Picassa (Google) RTVE SCI-FI- LONDON TED Talks Twitter Ubuntu One Vimeo VODO YouTube Education YouTube Movies YouTube Shows

Et si vous voulez savoir comment les sociétés "tierces" affiliées à Canonical gèrent les informations qu'elles obtiennent de vous, vous pourrez consulter individuellement les sites des 24 sociétés listées ici :

http://www.ubuntu.com/aboutus/privacypolicy/thirdparties

En ce qui concerne Canonical c'est ici :

http://www.ubuntu.com/aboutus/privacypolicy

Et oui, c'est ainsi dans le monde de Canonical, c'est à vous de vous renseigner auprès de leurs "affiliées" sur les risques que vous courrez.

D'ailleurs la situation est à ce point critique que l'Association Ubuntu-fr, voulant "masteriser" une version francophone de la Ubuntu 12.10 a jugé nécessaire de prendre contact avec la Cnil et de développer une routine pour informer l'utilisateur de cet état de fait. On peut suivre la gestion de ce problème sur le forum ubuntu fr :

http://forum.ubuntu-fr.org/viewtopic.php?pid=11328561#p11328561

"D'un point de vue purement légal, nous avons confirmation que seule Canonical pourrait être inquiétée sur la question du stockage et du traitement des données personnelles (termes de recherches et adresses IP, en l’occurrence); la CNIL pourrait envisager de contacter leurs homologues de Londres, mais ce ne serait pas de notre fait."

Et les choses risquent d'empirer avec les prochaines versions. Outre le fait que les versions Gnome dans Ubuntu ne seront plus les dernières versions, les développeurs agréés par Canonical pour disposer de toutes les informations sur les nouvelles fonctionnalités seront "triés sur le volet" et devront s'engager à ne pas communiquer sur les nouveautés avant leur sortie. Voir blog : http://www.markshuttleworth.com/archives/1200

Et si vous voulez vraiment savoir dans quelles conditions seront développées et menées "par un petit groupe d'ingénieurs très talentueux" certaines parties des prochaines Ubuntu/Canonical avec en prime le culte du secret pour pourrez vous référer à ce blog : http://mhall119.com/2012/11/welcome-to-the-skunk-works/

Pour conclure je citerai encore Philippe Scoffoni avec qui je suis assez d'accord lorsqu'il ne parle pas de "gouvernance mondiale" :

http://philippe.scoffoni.net/adware-amazon-ubuntu-12-10-x-repetita-avenir-logiciel-libre/

"Il va falloir un jour que la communauté autour d’Ubuntu se pose clairement la question de savoir si elle peut accorder sa confiance à une entreprise sur laquelle elle n’a aucun contrôle. La question se pose de savoir s’il ne vaudrait pas mieux qu’elle s’investisse sur des distributions GNU/Linux à la gouvernance plus transparente comme Debian."

À cela j'ajouterai pour les utilisateurs de Ubuntu ne voulant pas se laisser imposer les "gadgets" Canonical mais voulant rester sur Ubuntu qu'il est leur est tout à fait possible de nettoyer leur distribution en enlevant ces gadgets ou "adware". Je mettrai si nécessaire à disposition ultérieurement une manière de procéder pour faire cela.

Enfin, à l'instar de ce commentateur sur le forum Foronix : http://phoronix.com/forums/showthread.php?74787-Ubuntu-Looks-To-An-SDK-Improved-App-Development&p=294000#post294000

"I look at Ubuntu the same way I look at Android -- a very popular Linux fork going their own way. They already have their own desktop (Unity), largely out-of-tree Gnome (patched to hell), their own init system (upstart), their own Apple store, and now their own SDK. Ubuntu is not Linux anymore, get over it. "

on pourrait se demander si Ubuntu va rester encore longtemps (ou est encore) un "véritable" Gnu/Linux

cep

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Framablog : Un dessin pour un soutien - L.L. de Mars

jeudi 8 novembre 2012 à 11:45

Après le dessin-soutien de Gee voici celui, inédit, de L.L. de Mars[1] qui a une place à part dans l’histoire déjà longue de Framasoft.

Il illustre (malheureusement) assez bien la situation !

Et donc pour ajouter quelques briques, c’est par ici ;)

L.L. de Mars - Licence Art Libre - Soutenir Framasoft

Séquence flashback

Je me souviens du temps où j’étais tout seul en ces lieux et je me disais que ce serait pas mal de donner un visuel graphique à Framasoft. Sauf que, problème majeur, je ne savais pas dessiner ! (je vous rassure, c’est toujours le cas)

J’ai eu alors la chance de tomber par hasard (ou sérendipité) sur le site de L.L. de Mars, qui a bien mérité son article Wikipédia car il est présent depuis 1996 sur le Web et qu’il a fait très tôt le choix d’une licence qui nous est chère, la Licence Art Libre.

Du coup, copyleft oblige, il était autorisé (et même favorisé) de copier et modifier les œuvres pourvu que la licence soit respectée et conservée. C’est ce que je fis avec l’album Pingouins et notamment la planche ci-dessous que vous serez peut-être surpris(e) de découvrir en l’état d’origine ;)

L.L. de Mars - Licence Art Libre

La mascotte de Framasoft était née…

Merci L.L. de Mars et merci la Licence Art Libre !

Notes

[1] Pour les curieux : L.L. de Mars est le diminutif de Laurent le Lièvre de Mars, en référence à un personnage du roman Alice au pays des merveilles.

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