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Stéphane Laborde : RMLL2013 free as in free speech

vendredi 12 juillet 2013 à 19:00
free as in free speech not free as in free beer

free as in free speech not free as in free beer (cc by-sa)

Les RMLL 2013 viennent de se terminer. J’y ai croisé de nouveau le grand Richard Stallman à qui j’ai proposé de réaliser une photo avec une chope de bière, pour rappeler son fameux propos « free as in free speech not free as in free beer ».

C’était une belle édition, très dense, qui démontre que ces RMLL prennent de plus en plus d’ampleur. Richard Stallman a notamment été invité au parlement Européen pour parler du logiciel libre. Des dizaines de conférences sur quantités de sujets intéressants ont eu lieu chaque jour pendant une semaine, et commencent à être mises en lignes depuis hier en vidéo.

J’étais invité de radio RMLL dans cette émission (aller directement vers 8:50 pour le début de l’émission).

Ma conférence « free software and free money » que j’avais prévue de faire en anglais, mais que j’ai finalement faite en Français (pas un seul anglophone dans la salle !) n’est pas encore disponible en vidéo, mais vous pouvez accéder aux fichiers de présentation (en anglais) sous format LibreOffice odp et pdf.

Pour finir une pensée spéciale pour Benjamin qui s’occupait des conférences sur le thème de l’économie, et qui s’est plié en quatre pour que tout se passe bien le jour « j ».

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Noireaude : Bootchart – Analysez le démarrage de votre système GNU/Linux

vendredi 12 juillet 2013 à 08:30

Bootchart-1

Bootchart est un de ces petits softs (open source) que l’on ne sortira peut-être pas tous les jours, mais qui devrait tout de même être connu de tous les bidouilleurs GNU/Linux qui se respectent. Si vous utilisez GNU/Linux au quotidien et depuis un certain temps, il ne vous a sans doute pas échappé qu’au fil du temps votre système reste fluide et assez stable au niveau du temps de boot. C’est une caractéristique assez spécifique à ce système, qui a tendance à bien vieillir mais qui peut quand même de temps en temps s’essouffler et démarrer un peu moins vite, pour des raisons qui souvent nous échappent.

Si vous êtes comme moi et que vous changez de version tous les six mois, cela ne pose pas vraiment de problème dans le sens où les ralentissements ne sont généralement pas spectaculaires. Si en revanche vous misez sur du long terme ou que vous n’aimez pas rester dans le flou, alors Bootchart est fait pour vous et va vous aider à identifier les problèmes pouvant ralentir le démarrage de votre système.

Il est très simple à installer et quand c’est ok de ce côté là, la seule chose qu’il vous reste à faire est de redémarrer votre machine. Bootchart va alors entrer en jeux et analyser la séquence de boot, avant de vous fournir un rapport détaillé au format PNG, SVG et EPS, que vous pourrez consulter une fois de retour sur votre session.

Comme vous pouvez le voir sur les captures, le rapport  indique les différents processus qui sont activés pendant le démarrage du système d’exploitation et diverses  informations système concernant le noyau, la distribution, le CPU et bien d’autres choses encore. Le tout est présenté sous forme chronologique et complété d’un somptueux graphique pour le fichier PNG et d’une archive contenant des logs pour le reste.

NB : Vous trouverez le rapport en question dans le répertoire /var/log/bootchart/.

Bootchart-2

Alors je ne vous le cache pas, Bootchart est certes un superbe outil dans le sens où vous aurez une foule de détails sans n’avoir rien d’autre à faire que de l’installer et de rebooter. Mais le hic en revanche, c’est que ce dernier ne vous sera pas d’une grande utilité si vous ne connaissez pas un minimum (voir plus), la structure d’un système d’exploitation GNU/Linux. Il s’adresse donc plutôt à un public de connaisseurs (voir de pros), ce que vous serez sans doute un jour si vous continuez à nous lire et c’est tout le mal que je vous souhaite (ou pas) :)_-

Si vous voulez tenter le coup sachez que Bootchart est disponible sur la majorité des distributions GNU/Linux, en passant par les dépôt officiels ou en vous rendant sur cette page. Les utilisateurs de Debian, Ubuntu et dérivés peuvent par exemple l’installer à l’aide de cette simple commande  :

sudo apt-get install bootchart

Important!

Bootchart s’exécutant à chaque démarrage, une fois dans le rapport dans votre poche n’oubliez pas de le désinstaller.

sudo apt-get autoremove bootchart

Amusez-vous bien et allez hop! Un petit « Moo » pour la route, ça faisait longtemps et ça me manque !

source

flattr this!

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Cyrille BORNE : Metadata et Immersion . . . dans le bocal du poisson rouge

vendredi 12 juillet 2013 à 08:22
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Je ne reviendrai pas sur Prism, les récupérations des métadonnées par différents services, cela a été longuement développé sur le web. Mais, si vous voulez savoir ce que Gmail peut communiquer de vous par exemple à la NSA il est possible d’utiliser le programme Immersion, développé par C. Hidalgo, professeur au M.I.T ( Massachusetts Institute of Technology ) : https://immersion.media.mit.edu/

Avec Immersion seront collectées toutes sortes d’informations pour créer un graphique évolutif permettant de visualiser les différentes personnes de votre réseau de connaissances, les fréquences de contacts, les liens entre ces personnes, etc. etc.

Vous devrez autoriser Immersion à accéder à vos données pour établir le graphique.

Thank you for logging in! You have been authorized securely via Google. We’re collecting metadata on a first-come first-served basis. This page will refresh every 30 seconds, and when the metadata has been collected, your Immersion experience will appear here. You can stay on this page or come back to Immersion later.

À la fin du processus ne pas oublier d’aller révoquer les autorisations données à Immersion sur : https://accounts.google.com/IssuedAuthSubTokens

Immersion — Gmail, Informations sur le profil = Retirer les droits d’accès

Suivant l’importance de son activité sur Gmail le temps d’attente sera plus ou moins long. Au final on aura le visuel de tous ses contacts, la fréquence des échanges, mais aussi, dans une certaine mesure, les activités de nos amis et relations, les liens qu’ils peuvent avoir entre eux, leur fréquence. Ceci pourrait d’ailleurs révéler des surprises. Imaginons un chef d’entreprise s’apercevant que l’un de ses plus proches collaborateurs entretient des liens fréquents avec une autre personne s’avérant être son plus farouche concurrent. Gênant pour le collaborateur et pour l’entreprise.

Mais aussi, pour une « haute instance » quelle toile d’araignée sans fin si l’on croise toutes les sources, Skype, Facebook, et que sais-je d’autre. Le planning des échanges, groupe par groupe, catégorie par catégorie, par penchants, habitudes, religions, philosophie.

Une surprise que tout cela ? non, bien sûr, nous savions tous que la surveillance était possible, active, organisée. Souvenons-nous, dans les années 80 de la mise en lumière du réseau Echelon , révélant les activités d’interception à grande échelle des communications téléphoniques, mails, et autres échanges par une organisation mise en place depuis bien longtemps par les États Unis, la Grande Bretagne, l’Australie, le Canada, la Nouvelle Zélande. La France avait, elle aussi, ses bases et ses réseaux bien sûr, et dans une certaine mesure n’ayons pas peur de le dire, heureusement d’ailleurs. Il est de bon ton de dire que, au travers de la lutte contre le terrorisme, toutes les exagérations ont été permises. Certes. Mais c’est aussi en partie grâce à ces organisations que certains projets ont été découverts, certains réseaux démantelés. Alors, bien sûr il faut rester vigilant et on n’évitera jamais les manipulations, les accidents, les « trop de zèle » de certains mais, à la base, il y a aussi un choix de société et, si nous vivons en démocratie, un contrôle, tout au moins à postériori, est toujours possible.

Je discutais de cela avec un ami ce week-end. Dans le temps, dans les années 80, nous avions l’habitude de nous contacter par la radio, par la BLU plus exactement. Nous utilisions aussi les services de Saint Lys Radio. Nous savions donc que « de grandes oreilles » nous écoutaient et nous savions au besoin nous montrer discrets, utiliser des phrases apparemment anodines, des contournements pour échanger des informations. Sont arrivés ensuite le packet radio, le mail, etc. etc. Nous nous sommes crus libres alors. Libres de communiquer, d’échanger en toute discrétion. Mais bien vite les premières mises en garde sont apparues, recommandant de faire attention à nos communications car des petits malins, bien équipés, pouvaient connaître nos projets. Par exemple certains pirates se tenaient au courant des départs et des routes des bateaux pour les attendre au moment opportun. Oui, être écouté, espionné, avoir ses données personnelles fouillées peut causer des dommages, c’est certain. Donc c’est grave, oui. Mais soyons claires, l’inconvénient est plus souvent causé par des organisations dévoyées, des malfaiteurs, que par des états démocratiques qui, de toute manière, n’auront jamais les moyens de lire tous vos courriers, écouter toutes vos conversations. Non, il y aura essentiellement des regroupements de metadata comme mis en évidence par le programme Immersion. Et faire croire le contraire est menteur. Mais ne vous inquiétez pas, très bientôt des petits malins vont surfer sur ce phénomène et vous proposer, contre rémunération bien sûr, des produits d’une efficacité toute relative mais sensés vous protéger de ces lectures indiscrètes.

Alors, au final qu’en est-il aujourd’hui ? et bien rien de nouveau sous le soleil. Seulement une presse plus réactive, plus à l’écoute de ces problèmes, plus prompte à crier au loup aussi. C’est bien différent du faible murmure provoqué à l’époque par la révélation Echelon. Mais au final ce sont les mêmes causes et les mêmes effets. À la différence peu-être que certaines organisations commerciales viennent elles aussi greffer leurs toiles sur nos échanges pour espionner nos habitudes, nos envies. Pour nous satisfaire ? là j’ai plus de doutes car en la matière je ne vois aucune « démocratie ».

Mais sinon, vous développez une phobie de ces écoutes ? et bien éloignez-vous de tout appareil numérique, smartphone, téléphone, pc, tablette, de toute caméra, de toute fenêtre aussi. Sans oublier les satellites bien sûr. Impossible ? alors, comme a dit quelqu’un, si vous n’avez rien à vous reprocher, vous ne devez pas craindre d’être observé. Faites comme les croyants qui, parait-il, vivent en sachant que Dieu les observe. Et qui sait, à force d’être observés, écoutés, nous deviendrons peut-être meilleurs. C’est peu-être cela la religion du progrès numérique. Ou la fin des illusions. Au choix. Nous sommes des poissons rouges et nous vivons dans un bocal transparent. Nous voilà prévenus.

Bonnes vacances.

cep

p.s. Lorsque je vois que par exemple sur cette page on conseille comme service alternatif : Transaction financière en ligne : Bitcoin cela me fait doucement rigoler (jaune). On ne fait pas confiance à son banquier mais on l’accorderait à une organisation dont on ne sait absolument rien et totalement opaque.

p.s.2 : et si vous voulez en savoir un peu plus sur ces histoires d’écoutes je vous conseille la lecture de ce bugbrotherblog : http://bugbrother.blog.lemonde.fr/2013/07/11/la-dgse-a-le-droit-despionner-ton-wi-fi-ton-gsm-et-ton-gps-aussi/

 

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crowd42 : Installer le bureau de Linux Deepin sur votre Ubuntu ou Debian GNU/Linux

vendredi 12 juillet 2013 à 04:39

deepin

Linux Deepin est une distribution basée sur Ubuntu et qui nous vienne de la Chine. Pour ceux qui une très bonne mémoire, je vous en déjà ai parlé brièvement il y a plusieurs mois dans ce billet. pour ceux qui viennent de la découvrir, c’est une distro axée particulièrement sur l’esthétique et l’ergonomie. Elle utilise l’environnement de bureau Gnome et son interface Gnome Shell. L’équipe a aussi développé pas mal d’extensions, afin d’améliorer l’expérience utilisateur.

Pour ceux qui veulent essayer le bureau de Linux Deepin sans installer cette dernière, il est possible de l’installer sur votre Ubuntu, Debian ou Linux Mint, en ajoutant le dépôt met en place par son équipe de développement.

D’abord, éditer votre fichier sources.list :

su -c 'vim /etc/apt/sources.list'

Puis ajouter le dépôt ce-dessous :

deb http://packages.linuxdeepin.com/deepin raring main non-free universe
deb-src http://packages.linuxdeepin.com/deepin raring main non-free universe

 Ensuite, il faut importer la clé gpg du dépôt pour le signer

wget http://packages.linuxdeepin.com/deepin/project/deepin-keyring.gpg
gpg --import deepin-keyring.gpg
su -c 'gpg --export --armor 209088E7' | su -c 'apt-key add -'

Mettez à jour vos dépôts :

su -c 'apt-get update'

Enfin, installer le bureau Linux Deepin ainsi que quelques paquets :


su -c 'apt-get install dde-meta-core python-deepin-gsettings deepin-music-player deepin-software-center'

Déconnectez vous et dans votre gestionnaire de session choisissez “Deepin”.

P.S : Si vous avez le temps à installer Linux Deepin en multiboot ou sur une autre machine, n’hésitez pas, ça vaut vraiment le coup.

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alterlibriste : Podcast : généralités et description de Place de la Toile

vendredi 12 juillet 2013 à 00:20

Un des buts de ce blog est de vous parler de podcast.

Je suppose que pour la plupart des lecteurs de blog c'est quelque chose de plus que connu. Cependant, au cas où quelqu'un n'y connaissant rien passe par là et continue à se demander pourquoi les animateurs de radio disent qu'ils peuvent podcaster l'émission qu'ils viennent d'écouter, il s'agit simplement de télécharger une émission sur son ordinateur pour pouvoir l'écouter quand on veut, sur l'ordi ou sur un autre lecteur mobile. Au Canada, le mot francisé est balado(diffusion), ce qui est plus compréhensible.

On peut donc écouter à la demande des émissions de radio que l'on ne peut pas forcément écouter aux horaires de diffusion, que l'on aurait ratées ("tiens, j'ai entendu une émission qui t'aurait intéressée sur France Bidule") ou qui passent sur des radios locales ; mais aussi des émissions indépendantes uniquement créées pour le podcast. Dans ce dernier cas, les formats, fréquences et sujets sont beaucoup plus à géométrie variable.

L’intérêt des podcast est de pouvoir occuper les moments d'inactivité mentale (transport, activité manuelle, repos, ...) à s'instruire sur des tas de sujets intéressants.

Parmi ceux-ci, il y a notamment les logiciels libres et je ne parlerai ici que de ceux-là mais on peut trouver des podcast sur tous les sujets, centres d'intérêt ou hobbies.

Place de la toile
Le premier que je citerais n'est pas spécifiquement sur le libre mais parle d'internet et du numérique et tente une réflexion sur les évolutions qu'ils engendrent sur notre société.
Cette émission hebdomadaire née en 2007 passe sur France Culture le samedi à 18h et dure environ 50min. Elles sont maintenant téléchargeables pendant un an et écoutables pendant 1000 jours, de quoi se faire une petite idée des sujets traités.
L'animateur reçoit généralement plusieurs invités pour traiter du sujet choisi qui vont de l'art numérique aux jeux vidéos en passant par la place des ordinateurs au cinéma ou encore les hackers.
Une rubrique enquête sur un sujet d'actualité face à son ordinateur, la lecture de la semaine nous résume un article (étranger en général) de réflexion sur l'évolution du numérique.
Un morceau de musique en rapport avec le numérique est également commenté.
Traitant à la fois d'histoire, de sociologie, de politique, de philosophie et de technologie, je recommande cette émission à toute personne intéressée par l'évolution de notre société depuis l'apparition des ordinateurs. Certains sujets sont plus intéressants que d'autres et j'avoue parfois ne pas avoir vraiment compris de quoi ça parlait (c'est quand même France Culture), les émissions sont généralement très accessibles et instructives.
Plusieurs acteurs du libre (Framasoft, April, la Quadrature Du Net) ont déjà été invités.

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