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Cyrille BORNE : Synchroniser Owncloud avec Webdav

vendredi 19 décembre 2014 à 14:00

Il y a quelques temps de cela Philippe présentait la nouvelle version de owncloud-client et son interface graphique permettant de synchroniser simplement son serveur Owncloud et son pc, et cela avec, éventuellement, nautilus-owncloud. C’est une solution que j’ai faite mettre en pratique par ceux partageant régulièrement mon cloud et ce quelque soit leur système d’exploitation.

Oui mais on m’avait fait remarquer que l’on pouvait tout aussi bien profiter des fonctionnalités de Webdav pour synchroniser ses dossiers. Après avoir testé cette solution je l’ai définitivement adoptée pour mon usage personnel chaque fois que possible.

Mise en pratique sur Debian :

1/ Installer davfs2 sur Debian et à la question posée, on accepte le bit SUID sur /sbin/mount.davfs afin que l'utilisateur puisse utiliser WebDav sans être root.

Sur Mageia 5 Davfs2 est installé en standard et pour configurer Webdav il faudra aller dans le centre de contrôle.

2/ Dans Nautilus  cliquer sur Connexion à un serveur. Dans mon cas, pour un usage dans mon lan l'adresse sera :

davs://192.168.1.31/owncloud/remote.php/webdav

à adapter bien sûr l’adresse pour un usage depuis internet. Et c'est tout.

mount_pass

davfs3

3/ Dans Thunar il faudra renseigner l’adresse du serveur dans la barre d’adresse

davfs2_xfce

4/ En ligne de commande :

a) On ajoute son utilisateur au groupe davfs2 par la commande :

sudo adduser son_user davfs2

puis on clôt et ouvre à nouveau la session pour actualiser les groupes ou, comme me l'a à juste titre suggéré Cyrille Brulebois on utilise

:~$ ssh -x localhost

b) On modifie /etc/fstab. En ce qui me concerne j'ai :

# owncloud

https://192.168.1.31/owncloud/remote.php/webdav/ /home/cep/sync davfs rw,user,noauto 0 0

car je ne l’utilise en ligne de commande qu’à travers le lan.

c) Après avoir créé le répertoire /home/cep/sync je monte le tout par la commande

:~$ mount /home/cep/sync

On notera le mount et non le mount.davfs

davfs4

Concernant la gestion des certificats, en principe le certificat sera dans /home/$USER/.davfs2/certs/private

Et si on utilise le mount en ligne de commande personnellement je préfère répondre y a la demande d’accepter le certificat auto signé plutôt que d’automatiser cela. De même pour les mots de passe que je ne configure pas dans le fichier .davfs2/secrets.

cep

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Full Circle Magazine FR : Juste à temps pour les Fêtes !

vendredi 19 décembre 2014 à 13:45

Bonjour à toutes et à tous !

L'équipe française du magazine Full Circle est heureuse de pouvoir vous présenter le numéro 85 (celui de MAI dernier - sans commentaire) juste à temps pour les fêtes de fin d'année. Vous pouvez le télécharger sur notre page Numéros ou directement en cliquant sur l'image ci-dessous.

issue85fr.png

Outre les bonnes rubriques habituelles - les séries, courriers, Q&R, etc. - vous y trouverez, notamment :

Une critique plus ou moins sévère d'Ubuntu 14.04 par Robin Catling et une très bonne de Kubuntu 14.04 par Charles McColm dans Labo Linux ; Une présentation de quelques monnaies virtuelles alternatives ; Une petite mise à jour dans mon histoire sans fin avec les clés wifi et, en particulier, avec la RTL81 88eu ; Et, chez le Petit nouveau, tout ce que vous avez toujours voulu savoir, mais jamais osé demander sur la compilation à partir des sources.

Puisque notre équipe est réduite à son stricte minimum depuis au moins une semaine, nous avons réduit le nombre de relectures du PDF à deux (plus vérifications - oui, c'est bien au pluriel) - c'est d52f et moi qui les avons faites. Il faut dire que Bab, notre scribeur a fait preuve de beaucoup de patience ! Bref, si on était plus nombreux, plus régulièrement, ce serait nettement plus facile !

Nous vous souhaitons bonne lecture de ce dernier numéro en français, mais surtout d'excellentes fêtes de fin d'année !

Bab, d52f (traducteur et relecteur), FredPhil81 (notre expert es Python), Ekel, frangi (qui a fait pas mal des traductions), et moi-même, AuntieE (traductrice et relectrice)

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Cyrille BORNE : Cozycloud

vendredi 19 décembre 2014 à 08:00

A l'heure actuelle si vous voulez monter un serveur domestique avec quelques possibilités, vous avez les possibilités suivantes :

Sur le site officiel vous pouvez télécharger ce que je vous conseille d'ailleurs, une image virtuelle qui va s'ouvrir dans Virtualbox. Vous pouvez dès lors accéder à votre interface en faisant le https://localhost:2223. L'interface est propre, très tendance, le premier écran vous demande de créer votre compte et c'est tout.

Je me rends ensuite dans la partie choisissez vos apps pour sélectionner les nouvelles fonctionnalités que je veux donner à mon cozycloud, je vais choisir l'application files qui n'est pas par défaut.

Je me rends dans l'application files, un explorateur classique. Il faut comprendre que cozycloud est un cloud personnel et pas un cloud collaboratif comme c'est le cas pour owncloud. Par le fait, on ne procède pas à la création de comptes multiples, si bien que pour les partages, on ne va pas se loguer sur votre cozy cloud avec identifiant et mot de passe mais bénéficier d'un lien vers le fichier à télécharger. On se rapproche dans la démarche du logiciel jirafeau avec la création de liens complexes à envoyer à une liste de personnes.

On retrouve un calendrier très joli, comme le montre l'écran ci-dessous

Les applications sont nombreuses, libre à vous de les tester.

Ce qui n'est pas satisfaisant à l'heure actuelle dans cozycloud :

 

Cozycloud est un projet jeune, nous nous devons d'être indulgent avec celui-ci. En effet si un Yunohost n'a "que" l'interface à travailler pour faire le lien avec des programmes en place depuis de nombreuses années et codés par d'autres développeurs, chez Cozycloud on part de zéro. Ce projet a du sens, il faut une alternative à Owncloud qui canibalise le cloud libre.

 

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Mathias : PyFreeBilling : comment démarrer

jeudi 18 décembre 2014 à 18:37

Vous souhaitez utiliser PyFreeBilling, Softswitch VoIP opensource basé sur FreeSwitch, mais vous ne savez pas par où commencer. Après avoir suivi la documentation d’installation sur un serveur Ubuntu 14.04 LTS 64 bits, je vous encourage à lire cet article intitulé : PyFreeBilling : quick start .

Pour ceux qui ne connaissent pas encore PyFreeBilling, vous disposez d’un serveur permettant d’interconnecter des clients SIP avec des fournisseurs VoIP,  établir des règles de routage, définir des grilles tarifaires, facturer les clients et fournir un extranet à ces mêmes clients.

PyFreeBilling a été conçu pour supporter une montée en charge importante et fiabilité.

La solution avance assez vite, la nouvelle version étant attendue pour la fin de l’année.

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Cyrille BORNE : La table de partitions GPT pour tous

jeudi 18 décembre 2014 à 14:00

Vous achetez un nouvel ordinateur avec un bios EFI et Windows 8 installé, ou un Mac, et vous  avez votre disque configuré en standard avec une table de partitions de forme GPT, abréviation de Guid Partition Table. Pour une explication en détail voir l’article GPT sur Wikipédia.

Oui mais voilà, même si l'on n' pas de bios Efi ou si l'on veut configurer son bios Efi en bios_legacy il est aussi possible de pouvoir profiter des améliorations de ce système, il faudra juste adapter sa table de partitions comme expliqué plus bas.

Pour résumer, auparavant étaient majoritairement utilisées des tables de partition de type MsDos. Le gros défaut de ce système, outre la limitation de la taille des partitions / systèmes de fichiers, était la nécessité de faire tenir tous les renseignements sur les partitions dans une partie des 512 premiers octets du disque, l’autre partie étant occupée par certains éléments du boot loader ou programme d’amorçage.

Donc, vu le manque de place le nombre de partitions était limité à quatre partitions primaires, ou trois partitions primaires et une partition étendue. Dans cette partition étendue on pouvait créer des partitions logiques mais alors, sauf la première partition étendue (pour simplifier) dont l’adresse était en partie mentionnée dans la zone de la partition étendue, c’est à dire dans le mbr, pour toutes les autres partitions logiques, chaque logique contenait au tout début de son emplacement sur le disque l’emplacement de la logique suivante ? vous suivez ? Bien. Donc si une partition logique était, pour une raison ou une autre détruite et bien toutes les autres pouvaient être perdues. Certes certains programmes se chargeaient de rétablir la situation, mais tout de même le risque existait.

Alors qu’est-ce qui a changé avec GPT ? il y a toujours une sorte de mbr, mais la place disponible est bien plus large et, donc, on n’est plus limité à quatre partitions. Résultat, finies les partitions logiques. On peut dire maintenant que toutes les partitions sont des partitions primaires. On trouve donc au début du disque une sorte de table des matières donnant l’adresse sur le disque et la taille de chaque partition. On a aussi, en fin de disque, une copie de sauvegarde de cette même table des matières.

Mise en pratique :

Rien de bien compliqué, on utilise pour cela Gparted et son interface graphique, en sachant tout de même qu'il est possible aussi d'utiliser d'autres programmes en mode texte comme Parted ou Gdisk.

Donc bouton Périphérique / Créer une table de partition et on choisit une table de type Gpt.

gpt_2

Puis on crée au tout début du disque une petite partition d'environ 50 ou 100 Mo et on y met le système de fichiers que l'on veut, peu importe. En réalité cette partition ne sera pas utilisée, elle est juste là pour porter un drapeau spécial, le bios_grub et y créer un système de fichiers serait inutile sauf que j'ai vu parfois Grub et Os-Prober bloquer s'il n'y en avait pas.

gpt_3

On crée ensuite autant de partitions et systèmes de fichiers que l'on veut. Dans l'exemple qui suit j'en ai créé 7 pour montrer qu'elles étaient toutes des partitions primaires.

Ensuite on utilise le bouton Partitions / Gérer les Drapeaux et l'on choisit bios_grub

gpt_5

Enfin il faudra appliquer toutes les opérations avec la coche prévue à cet effet. Et on aura ceci

gpt_6

Voilà ce que donne la commande lsblk :

$ lsblk /dev/sdb
NAME   MAJ:MIN RM   SIZE RO TYPE MOUNTPOINT
sdb      8:16   0 186,3G  0 disk
├─sdb1   8:17   0    50M  0 part
├─sdb2   8:18   0  19,5G  0 part
├─sdb3   8:19   0  29,4G  0 part
├─sdb4   8:20   0  39,3G  0 part
├─sdb5   8:21   0  31,8G  0 part
├─sdb6   8:22   0  28,8G  0 part
└─sdb7   8:23   0  37,5G  0 part

Et la vue avec parted :

$ sudo parted /dev/sdb print
Disk /dev/sdb: 200GB
Partition Table: gpt
Disk Flags:

Number  Start   End     Size    File system  Name  Flags
 1      1049kB  53,5MB  52,4MB  ext2               bios_grub
 2      53,5MB  21,0GB  21,0GB  ext4
 3      21,0GB  52,5GB  31,5GB  ext4
 4      52,5GB  94,7GB  42,2GB  ext4
 5      94,7GB  129GB   34,1GB  ext4
 6      129GB   160GB   30,9GB  ext4
 7      160GB   200GB   40,3GB  btrfs

Ceci couplé par exemple avec un système LVM augmente les possibilités de gérer ses systèmes de fichiers de manière souple.

cep

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I'm richer than you! infinity loop