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Dimitri Robert : À quoi sert Inkscape ? Épisode 2

vendredi 28 septembre 2018 à 11:47

Deuxième épisode de « À quoi sert Inkscape » (qui dit deuxième, dit troisième…). Vous pouvez voir ou revoir le premier épisode.

Cette fois-ci encore, quelques exemples simples (faire un engrenage, une bulle de BD, déformer un dessin). Un rapide exemple de comment utiliser l’extension « Numéroter les nœuds » pour faire un dessin à tracer pour vos enfants.

Puis quelques dessins un peu plus évolués :

Jouer avec le texte et les clones avec Inkscape

Dessiner un chapiteau avec Inkscape

Dessiner de l'herbe avec Inkscape

La vidéo :

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genma : Devenir SysAdmin d'une PME - La gestion des mots de passe

vendredi 28 septembre 2018 à 09:00

Nouveau billet de ma série "Devenir SysAdmin d'une PME" avec cette fois ci, la gestion des mots de passe.

Dans ce billet, les annuaires ldap et les mots de passe unique pour différentes applications sont exclus de ce billet, je ne parlerai que des mots de passe classique dont a besoin le sysadmin, à savoir les mots de passe compte admin pour les machines et les comptes liés aux services.

Gestion des mots de passe...

Quand j'ai repris le service, la tranmission des mots de passe s'est fait de façon assez simple : export des mots de passe stockés dans Firefox pour tous les mots de passe webs, communication des deux / trois mots de passe (utilisateur et root) utilisés un peu partout, les autres mots de passe étant stockés dans le wiki...

Mais ça c'était avant.

Mise en place d'une gestion des mots de passe

L'ayant fait pour moi-même, il y a quelques années, avec un passage sous Keepaas et la réinitialisation et individualisation de TOUS mes mots de passe, j'ai décidé de faire la même chose. A savoir :

- Mettre en place un conteneur Keepass
- Réinitialiser un à un tous les mots de passe pour chaque outil

Pourquoi Keepass ? Mon objectif était simple : avoir une gestion des mots de passe simple et efficace. Et je connaissais Keepass, quelques-uns des membres de mon équipe le connaissais aussi et l'utilise à titre personnel, nous sommes donc partie sur cet outil.

J'ai donc créer un conteneur, et ajouter un à un les comptes en réinitialisant et regénérant les mots de passe de la taille maximum et aléatoire dans Keepas. Long et fastieux, mais nécessaire. Pour le stockage de façon centralisé, le conteneur Keepas de référence est déposé dans un espace dédidé sur notre instance Gitlab (qui est également utilisée pour ses différents outils en dehors de la gestion du code, voir mon billet Lifehacking - Gitlab, outil idéal ?. Mais il aurait pu tout à fait être envisagé le dépôt du conteneur sur un serveur Nextcloud et avoir une synchronisation avec le client sur les différents PC des collaborateurs ayant besoin de ces mots de passe.

Si c'est à refaire et ce qu'il reste à améliorer...

Le problème n'est pas dans le partage : les personnes qui doivent connaître la phrase de passe ont également accès au dépôt Gitlab. Pour gérer des besoins plus fins, nous avons créer différents conteneurs Keepass, un par service, pour gérer des niveaux et cloisonner les mots de passe. Le problème est dans la gestion des conflits : il faut se coordonner quand on doit mettre à jour le contenu d'une base Keepaas. On ne peut pas être deux à ajouter un compte ou modifier un mot de passe, il faut le faire à tour de rôle...

Sur ce point, je commence donc à regarder du côté des autres outils, avec un mode web / en ligne et j'ai identifié deux outils :
-HashiCorp Vault (Billet annonçant cet outil) par la société qui est derrière Vagrant, Terraform...
-Bitwarden une alternative à LastPass, en mode web
-Nextcloud - Passman

Et il y a également les bonnes pratiques pour les mots de passes root des machines. Les connexions aux serveurs du parc se font via SSH avec une connexion par clef et des droits "sudo", mais il y a des comptes root sur des machines pour lesquelles je n'ai pas encore définie de politique de gestion des mots de passe (il faut que je me renseigne sur l'état de l'art à ce sujet).

Les mots de passes des comptes et applications webs eux sont plus faciles à gérer / changer, mais il faut trouver un bon équilibre dans la rotation des mots de passe (Keepass proposant de définir des dates d'expiration, cela aide bien) et c'est une tâche longue et fastidieuse à planifier régulièrement...

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Littlewing : Installer docker ce sur Debian 9

mercredi 26 septembre 2018 à 13:28

Bon, ça fait quelques temps que je n’ai rien posté…
Voici un rapide tuto pour installer docker-ce sur une debian9. Oui, je sais, docker est déjà présent sur les dépôts, mais si vous souhaitez avoir une version un peu plus récente, vous pouvez passer par l’installation de la version ce fournie par docker.

Pré-requis

Supprimer les éventuelles installations de docker et docker-compose


#apt-get remove docker docker-compose

Installation

Lancer les commandes suivantes:

# apt-get install apt-transport-https ca-certificates
# curl -fsSL https://download.docker.com/linux/debian/gpg | apt-key add -
# add-apt-repository \\ 
"deb [arch=amd64] https://download.docker.com/linux/debian \\ 
$(lsb_release -cs) \\ stable"

Puis lancer


# apt update

# apt install docker-ce

Installation de docker-compose

Lancer les commandes suivantes:


# curl -L "https://github.com/docker/compose/releases/download/1.22.0/docker-compose-$(uname -s)-$(uname -m)" -o /usr/local/bin/docker-compose

# chmod a+x /usr/local/bin/docker-compose

Configuration des droits

Pour lancer docker depuis un utiliser non root, il faut lancer les commandes suivantes:


# groupadd docker

# adduser monutilisateur docker

# usermod -aG docker monutilisateur

Après ceci, vaut mieux redémarrer le pc …

Configuration du démon

Voici quelques config à appliquer pour que le démon soit accessible par des outils tels que le plugin maven ou encore configurer l’accès à un proxy

Configuration du port

Exécuter la commande:


# systemctl edit docker.service

Entrer le code suivant:


[Service]

ExecStart=

ExecStart=/usr/bin/dockerd -H tcp://0.0.0.0:2375 -H unix:///var/run/docker.sock

Et l’enregistrer sous /etc/systemd/system/docker.service.d/docker.conf

Configuration du proxy

Avec la même commande


# systemctl edit docker.service

Entrer la configuration suivante:


[Service]

Environment="HTTP_PROXY=http://mon_proxy:mon_port/"

Environment="NO_PROXY=127.0.0.1"

Activation des configurations

Lancer les commandes suivantes:


# systemctl daemon-reload # systemctl restart docker

Validation

Maintenant, vous pouvez valider votre configuration avec la commande:


$ docker run hello-world

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Thuban : LibreSSL 2.8.1

mercredi 26 septembre 2018 à 13:23

La version 2.8.1 de LibreSSL est sortie ce matin. C'est la seconde version de la série 2.8.x - qui fera éventuellement partie d'OpenBSD 6.4.

Les changements sont les suivants - et ils sont nombreux :

Le projet LibreSSL continue d'améliorer la base du code en tenant compte des pratiques modernes pour créer du code sécurisé. Chacun est invité à faire part de commentaires et autres améliorations à la communauté. Merci à tous les contributeurs qui aident à rendre possible cette version du projet.

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Framablog : Des métacartes « Dégooglisons Internet », Framasoft double vos dons ce jeudi 27 septembre

mercredi 26 septembre 2018 à 09:13

Cet été, à l’occasion de notre venue au Forum des Usages Coopératifs de Brest, Framasoft s’est vue remettre un prototype de jeu « Métacartes ». Prototype que nous avons pu immédiatement tester quelques jours plus tard lors des Rencontres Mondiales du Logiciel Libre, à Strasbourg, pour deux sessions d’animation : la première sur la situation et l’avenir des Groupes d’Utilisateurs de Logiciels Libres, et la seconde avec les membres du collectif CHATONS.

L’outil nous a paru intéressant et à soutenir. C’est pourquoi lorsque les concepteurs du projet nous ont contactés avec l’idée de produire des « Métacartes Dégooglisons Internet », nous n’avons pas hésité à répondre présents ! Nous pensons en effet qu’il pourrait être très utile (et efficace !) d’avoir un jeu de cartes – virtuelles, mais aussi physiques – permettant de présenter les nombreux services Dégooglisons Internet. Que le public puisse les « prendre en main » (littéralement !), les évaluer, les classer, en comparer les principales fonctionnalités, etc.

Nous leur avons proposé le soutien suivant : les dons effectués pendant toute la journée du jeudi 27 septembre seront doublés par Framasoft (dans la limite d’un don total de 800€ par Framasoft). Autrement dit, si le projet cumule — par exemple — 442€ de dons le 27 septembre, Framasoft fera un don de 442€ au projet.

Reste donc à vous présenter le projet Métacartes en détail, c’est pourquoi nous avons contacté Mélanie et Lilian, à l’origine de ce projet.

Prototype du jeu de Métacarte « Faire ensemble »

Prototype du jeu de Métacarte « Faire ensemble »

Bonjour Mélanie et Lilian, pouvez-vous vous présenter ?

Bonjour !

Mélanie Lacayrouze, je viens de l’enseignement après un passage par des labos de physique… Je suis facilitatrice graphique. En gros : je dessine sur les murs, et j’aide les gens à clarifier leur vision par le dessin ! Je suis aussi facilitatrice de projets collaboratifs.

Lilian Ricaud, j’ai moi aussi un parcours non linéaire ! Je suis facilitateur et formateur. J’accompagne les collectifs dans la mise en œuvre de stratégies de co-construction.

Vous avez lancé un financement participatif autour d’un projet : les Métacartes. Mais… c’est quoi des métacartes ?

Les métacartes, on peut les définir de plusieurs façons.

Physiquement, ce sont des cartes, en papier, reliées à une ressource en ligne via un QR code.

Chaque carte présente un outil ou un concept-clé, et elle est rédigée de manière à faire ressortir l’essentiel du sujet.

On peut donc les utiliser pour manipuler des concepts et des savoirs avec ses mains, tout en ayant la possibilité d’aller facilement chercher la ressource numérique pour aller approfondir.

Après la définition physique des métacartes, on peut donner une définition globale du projet : il s’agit d’un ensemble de cartes qui reliées entre elles forment des combinaisons. Et tout va se jouer dans la puissance de ces combinaisons.

Enfin, au-delà du format lui-même on peut aussi les voir comme un média avec une ligne éditoriale particulière.

Notre société actuelle est dominée par des pratiques mortifères et prédatrices (compétition, manipulation, espionnage…). Par opposition à ces pratiques mortifères, nous choisissons de mettre en valeur spécifiquement des outils ou connaissances « vivifiants », c’est à dire qui favorisent un changement positif et nourricier/nourrissant, respectueux des humains et des écosystèmes qui les portent.

Le tout premier jeu de cartes de Métacartes que nous lançons se nomme « Faire Ensemble » et propose des méthodes créatives et collaboratives pour améliorer les réunions et les rencontres.

Métacartes en situation

Pouvez-vous nous présenter un exemple pratique d’usage de ces cartes, une mise en situation ?

Prenons un⋅e facilitateur⋅rice qui veut construire la séquence d’un évènement avec le client.

Il faut définir d’abord les objectifs : se rencontrer, faire émerger des idées, produire une trace, prioriser les actions à venir, faire un bilan, …

Ensuite, pour chaque objectif, on parcourt le jeu de cartes, et on choisit un/plusieurs formats qui peuvent convenir.

Exemple de préparation d'une journée d'animation à l'aide de métacartes

Exemple de préparation d’une journée d’animation à l’aide de métacartes

 

Au besoin, on peut aller vers la ressource en ligne pour avoir plus de précisions ou bien faire son choix autrement (originalité, déjà pratiqué avec succès…).

Mais les métacartes ne s’adressent pas qu’aux pros de l’animation ! Prenons un groupe qui se retrouve pour un atelier ou une réunion. Ses membres peuvent parcourir ensemble le jeu et cela va les aider à réfléchir à leur objectif, et au format le plus adapté pour y arriver.

D’où vous est venue l’idée de ce projet ?

Lilian : j’avais commencé à faire une collection de méthodes collaboratives d’abord sur support numérique puis sur papier sous forme de cartes faites maison et je les ai utilisées dans ma pratique professionnelle plusieurs années. Puis début 2018, j’ai commencé à travailler avec Mélanie Lacayrouze sur un format plus complet : les métacartes. Nous avons fait plusieurs itérations, des interviews d’utilisateurs, des ateliers tests pour obtenir des retours et aboutir à la version que nous allons imprimer.

Il y a actuellement un « bonus » en cours : si le financement atteint 200 %, vous produirez — en plus — des métacartes relatives au projet « Dégooglisons Internet ». En quoi cela consiste-il ?

On est tous les deux très sensibles aux enjeux du libre, et donc on suit depuis longtemps à la démarche de Framasoft. Nos contenus de formations sont tous sous licence Creative Commons BY-SA !
L’idée de dégoogliser Internet, on tente de l’appliquer dans nos cercles proches depuis plusieurs années.

En tant que formateurs dans le coopératif, nous voyons aussi des réticences à l’usage du numérique chez certains de nos publics. On pense qu’avoir un « jeu » de cartes papiers ça peut aider à vulgariser, à favoriser l’usage d’outils numériques collaboratifs libres.

Sur le contenu de ce jeu : ce n’est pas finalisé, pour l’instant, mais nous envisageons des cartes outils présentant les différents services avec un condensé compréhensible par le grand public.

On pourrait aussi ajouter quelques cartes concepts pour expliciter des incontournables libristes.

Sur la ressource en ligne nous pensons compléter avec des contenus de formation, tutos, eux mêmes sous licences libres, ainsi que des liens vers les différents CHATONS qui proposent le service. L’idée est de commencer simple, avec une ressource évolutive qui sera enrichie par la suite.

Dans tous les cas, le jeu sera conçu en collaboration avec Framasoft. Comme nos contenus respectifs sont libres, pas besoin de repartir de zéro, c’est la force du libre !

Ce jeu de cartes sera accessible et téléchargeable gratuitement et librement, à la fois les contenus et les modèles.

Sur les délais, pour l’instant nous sommes en train de finir le jeu métacartes du faire-ensemble pour une sortie en décembre ; on travaillera sur le jeu « Dégooglisons Internet » début 2019 pour une sortie au début du printemps !

Les différents éléments d'une métacarte

Les différents éléments d’une métacarte

Merci ! Il est d’usage de laisser la possibilité aux personnes interviewées de se poser « La question qu’on ne leur a pas posée » (et d’y répondre, évidemment !). Alors, une dernière question ?

« Est ce que vous pensez que les cartes sont le nouveau livre ? »

Oui. Nous pensons que les livres ont été et resteront utiles. Cet assemblage de pages permet de mettre à plat par écrit un raisonnement sur un sujet pour pouvoir transmettre des idées à plein de gens même loin dans l’espace et le temps. Augmenté par le numérique le format livre permet de partager instantanément des connaissances à grande échelle.

Mais lorsqu’il s’agit de travailler sur un sujet complexe avec un outil linéaire comme un livre ou un pad, forcément, on est limité ! Pouvoir manipuler les cartes (comme des post-its…) permet de faire des combinaisons, des enchaînements, et de visualiser tout ça. C’est alors un moyen puissant.

Et puis rien n’empêche de saisir le tout en co-écrivant ensemble sur un pad pour le partager. Nous séquençons les outils et les usages pour en tirer le meilleur.

 

Pour soutenir le projet : https://fr.ulule.com/metacartes-faire-ensemble/

Rappel : les dons effectués pendant toute la journée du jeudi 27 septembre seront doublés par Framasoft (dans la limite d’un don total de 800€)

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