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mozillaZine-fr : Fennec FDroid, un fork libre de Firefox pour Android en préparation

vendredi 8 mai 2015 à 15:44

Fennec FDroidC’est ce qu’annonce cet article de LinuxFr.org consacré à la dernière version de F-Droid, le dépôt d’applications pour Android, concurrent libre de Google Play. La version actuelle de Firefox dans le dépôt F-Droid contiendrait en effet des binaires non libres et sera prochainement supprimée du dépôt ! Si vous êtes utilisateur de Fennec FDroid, nous sommes intéressés par vos impressions.

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Romaine Lubrique : Pouvoir choisir entre un peu, beaucoup ou pas du tout de droits réservés

vendredi 8 mai 2015 à 09:26

Il nous est arrivé de publier ou d'être republiés sur des sites comme Libération, Slate ou Rue89, que l'on remercie au passage de leur vif intérêt pour le domaine public. Nous l'avons fait gracieusement (comprendre gratuitement) mais nous aurions bien aimé pouvoir spécifier la licence donnée à nos articles. Or, comme rien n'est prévu explicitement à cet effet, c'est le droit d'auteur le plus dur qui s'applique ici par défaut, à savoir le « tous droits réservés » [1].

Et d'ailleurs on ne sait même pas clairement à qui ces droits sont exclusivement réservés : à nous ou au site de presse qui publie notre article ? Quand les articles sont signés des journalistes salariés du site, ces droits reviennent a priori par contrat au groupe de presse mais quid des articles rédigés par des auteurs invités externes à la structure ?

Changement important chez Medium

C'est pour lever cette ambiguïté que le site américain Medium vient tout récemment de modifier sa politique de licences en laissant noir sur blanc à ses rédacteurs le choix du droit d'auteur à accoler individuellement à leurs articles : un peu, beaucoup ou aucun droits réservés ? Mine de rien c'est un changement important et tout site invitant ses lecteurs à devenir eux-mêmes rédacteurs devrait envisager d'en faire autant.

700ème site le plus visité au monde, Medium est une plateforme américaine de blogs créée par les fondateurs de Twitter. Mélange hybride entre journalistes professionnels rémunérés et contributeurs bénévoles, il expérimente non sans un certain succès ce que l'on appelle là-bas le social journalism.

Désormais donc tout auteur de Medium pourra explicitement choisir la licence de ses articles, article par article. Et tout lecteur en sera explicitement averti par une mention apparente sur la page du site, sachant alors avec exactitude ce qu'il peut ou ne peut pas faire avec l'article.

Un choix exemplaire et exhaustif

La copie d'écran ci-contre illustre le choix proposé à l'auteur de Medium au moment de la publication de son article. On y retrouve les 3 grandes familles du droit d'auteur que sont, d'un bout à l'autre du spectre, le « tous droit réservés », le « certains droits réservés » et le « aucun droit réservé ».

  • Le « tous droits réservés », c'est le régime traditionnel du droit d'auteur. C'est celui qui est accolé automatiquement à toute création (originale et mise en forme). Si rien n'est mis en place pour spécifier autre chose, alors votre article adoptera nécessairement par défaut ce droit d'auteur. On peut penser que c'est injuste et hégémonique par rapport aux autres choix possibles mais c'est comme ça [2] et c'est aussi pourquoi l'amélioration de Medium est importante.
  • Le « certains droit réservés », ce sont les désormais connues licences Creative Commons. Elles sont nées avec Internet et son désir de partage et de remix. Le point clé c'est que l'auteur autorise la diffusion sous certaines conditions de son travail sans plus avoir à le lui demander. Mais il peut se garder certains droits, comme celui de vous demander de ne pas modifier (clause ND), de ne pas faire commerce (clause NC) ou de conserver la même licence après transformation (clause SA).
  • Le « aucun droit réservé » [3], c'est-à-dire ici le domaine public. Nous y reviendrons plus bas.

Tout l'éventail des licences possibles est donc exposé dans une interface simple et claire. Larry Lessig en personne salue l'événement dans un brillant billet publié directement sur Medium : Why I'm Excited for Medium's Partnership With Creative Commons.

L'article est sous Creative Commons By, comme cela nous est signalé en bas de sa fiche auteur.

La présence notable du domaine public

Ce choix encore trop rare du « aucun droit réservé » domaine public correspond pourtant à un véritable besoin et une véritable demande actuellement. On a pu le constater lorsque nous avons évoqué sa récente apparition (et ses positives conséquences) dans le panel des licences de la plateforme de photos Flickr.

Nous avions pris soin de bien expliquer pourquoi Flickr faisait la distinction entre les 2 cas que sont :

  • la publication volontaire et immédiate dans le domaine public de sa création [4] (licence CC0) ;
  • la publication de la création d'un autre généralement entré dans le domaine public parce que mort depuis longtemps (Public Domain Mark).

Ainsi lorsque Medium re-publie Politics and the English language de George Orwell, celui qui a mis l'article en ligne choisit la Public Domain Mark, puisque l'œuvre n'est pas de lui et est dans le domaine public [5].

On retrouve ces 2 distinctions dans la FAQ du site Medium qui accompagne le changement.

Une bonne pratique à généraliser ?

Ce qui a changé avec l'Internet d'aujourd'hui c'est que nous sommes tous devenus au quotidien auteur et diffuseur de contenus sur des sites qui ne sont pas forcément les nôtres.

Soit, lorsque vous écrivez dans Wikipédia, vous savez que l'encyclopédie a adopté unilatéralement la très ouverte Creative Commons By-SA parce que son (noble) objectif est celui du partage de la connaissance. A contrario, lorsque vous écrivez dans Facebook vous savez, ou devez savoir, que vous êtes dépossédé de votre droit d'auteur pour que Facebook puisse sans entraves faire son beurre avec vos données.

Mais dans de nombreux autres cas il serait vraiment opportun et pertinent de voir ce genre de bonnes pratiques se généraliser. Au delà de la légtime question juridique, c'est formateur pour l'auteur, c'est pédagogique pour le lecteur et ça permet de réduire la part du droit d'auteur « tous droits réservés » que l'on amalgame encore trop souvent au droit d'auteur dans son ensemble.

Quand bien même Medium ne présente pas tout à fait les mêmes caractéristiques que nos amis de Libération, Slate ou Rue89 [6], invitation est donc lancée à tout site éditorial incluant aussi du contenu généré par ses utilisateurs. Et, tout comme Medium, n'oubliez pas le domaine public dans la liste des choix...


[1] Avec Libération, il nous est quand même arrivé à notre demande de glisser la licence CC0 en fin d'article, comme dans Misirlou, des Mille et une nuits à Pulp Fiction. Mais c'était à même le corps du texte et c'est bien différent de l'approche globale et assumée proposée ici.

[2] Certains voudraient d'ailleurs que la licence par défaut d'une création soit plutôt la licence Creative Commons By-NC-ND. Si tel était le cas, ce serait une véritable révolution culturelle !

[3] Notez qu'en France vous conservez tranquillement et perpétuellement le droit à la paternité de votre création à cause du droit moral.

[4] Notez que faciliter cette possibilité dans toute l'Europe fait partie des recommandations du rapport Reda.

[5] Heu, en fait, ça n'est pas le cas, puisqu'Orwell est mort en 1950 et qu'il faudra attendre jusqu'en 2021 ! Medium s'est planté, nous semble-t-il, sur ce coup-là, mais on dira que c'est l'intention qui compte ;)

[6] Medium n'affiche pas de publicités et propose un contenu externe fortement majoritaire.

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genma : Le Crowfounding ZeMarmot

vendredi 8 mai 2015 à 09:00

Dans mon billet Lila et le studio Girin j'avais présenté l'association LILA.

Jehan et Aryeom, deux de ses membres, ont eu le droit à une belle et longue interview sur le site de Framasoft que je vous invite à aller lire : La Marmotte veut le chocolat, et l'argent du chocolat Aryeom et Jehan se sont lancés dans un projet de film d'animation sous licence libre. Pas un truc d'amateurs ! Tous deux munis d'un solide bagage (elle : dessinatrice et réalisatrice ; lui : acteur et développeur), ils veulent en mettre plein la vue et courir les festivals avec une belle œuvre. Ils souhaitent aussi séduire assez de donateurs pour produire leur film en financement participatif.

Comme le dit Frédéric Urbain auteur de l'interview, les premières images sont impressionnantes. Je vous laisse juger par vous même sur la page d'appel à financement du projet Crowfounding ZeMarmot, Libre Movie.

Soutenir ce projet, c'est soutenir le logiciel libre, soutenir une équipe motivée. Jehan est développeur et contribue donc au logiciel libre, en améliorant Gimp (pour ne citer que ça). Aryeom est utilisatrice, dessinatrice et illustratrice et tout ses dessins sont et seront sous licence libre.

Les soutenir, c'est donner vie à ce projet et apporter un peu de rêve et de poésie dans ce monde

Enfin, si vous voulez en savoir sur le projet, quelques liens :
-ZeMarmot, premier film d'animation réalisé entièrement avec des Logiciels Libres sur Linuxfr
-l'association LILA.
-Crowfounding ZeMarmot, Libre Movie

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Okki : Test de Debian 8.0 « Jessie »

jeudi 7 mai 2015 à 22:57

Bannière Debian JessieDebian est l’une des plus vieilles distributions GNU/Linux encore en activité, tout en étant reconnue pour le soin tout particulier qu’elle apporte à son système, ainsi qu’à la sécurité et la stabilité de ce dernier.

Mais qui dit stabilité, dit logiciels éprouvés. Debian ne proposera donc jamais les toutes dernières versions des différents environnements de bureau et autres applications, et se destine avant tout aux particuliers ou entreprises qui recherchent un système fiable, et la tranquillité qu’il procure. Avec Debian, il n’y a que très rarement de mauvaises surprises.

Chaque nouvelle version de Debian, qui sort en moyenne une fois tous les deux ou trois ans, est donc un petit événement en soi.

Installation

Il y a beaucoup à dire sur l’installeur de Debian, qui est particulièrement complet. Pour ne pas dire beaucoup trop. Il y a fort à parier que dans certaines situations bien particulières, de toutes les distributions, seul l’installeur de Debian puisse permettre de s’en sortir. Mais voilà, ce n’est pas ce que recherchent la plupart des utilisateurs, qui ont besoin de quelque chose de simple et rapide à mettre en place.

Première constatation, Jessie ne dispose pas, de base, d’un mode live CD. Si l’utilisateur souhaite pouvoir se faire une première idée de tel ou tel environnement de bureau, de vérifier l’offre logicielle disponible ou le bon fonctionnement de son matériel, il devra récupérer des images séparément.

Pour en revenir à l’installation elle-même, sans être particulièrement compliquée (chaque phase étant plutôt bien bien expliquée et en français), ce sont surtout les trop nombreuses questions, ainsi que le fait que l’installeur ne recherche pas particulièrement à deviner quoi que ce soit par lui-même, ou de prendre la moindre décision qui pourrait simplifier la tâche de l’utilisateur, qui rend la procédure longue et rébarbative.

Une fois démarré sur le CD, plusieurs choix s’offrent donc à l’utilisateur : Install, qui correspond au vieux mode Ncurses. Pratique pour une installation sur un serveur distant, mais qui risque de rebuter bien des gens. Ensuite Graphical install, qui correspond au mode graphique, plus joli, et qu’on aurait aimé voir comme choix par défaut. Et pour finir, Install with speech synthesis, qui correspond au mode avec synthèse vocale, à destination des aveugles et mal voyants.

Nous commençons donc notre longue série de questions, en commençant par choisir notre langue, suivi du pays, puis de la disposition du clavier. Pendant tout le processus d’installation, chaque question aura droit à son propre écran explicatif séparé. Ce qui nous en fait déjà trois. On enchaîne sur la configuration réseau, avec le nom de la machine, suivi du nom de domaine. Personnellement, je trouve cette dernière question complètement superflue pour la majorité des gens.

Vient ensuite la création du compte administrateur. Si vous ne souhaitez pas gérer deux comptes distincts et que vous préférez utiliser sudo depuis votre compte courant pour les différentes tâches nécessitant les droits administrateur, ne définissez pas de mot de passe, et passez directement à la question suivante.

Pour votre compte utilisateur, trois écrans distincts vous demanderont tour à tour, le nom complet, l’identifiant, puis votre mot de passe. Autre détail qui peut avoir son importance, même si c’est moins sûr d’un point de vue sécurité, aucune option n’est proposée pour tout de même voir ce que l’on tape lors des demandes de mots de passe.

Arrive le partitionnement : automatique pour un disque entier (recommandé pour les débutants), disque entier avec LVM, disque entier avec LVM chiffré, ou manuel. En choisissant le disque entier, un nouvel écran nous demande ensuite de bien sélectionner notre disque, et ce, même s’il n’y a qu’un seul et unique choix possible. Mais ce n’est pas tout. On nous demande ensuite si nous souhaitons une partition unique (recommandé pour les débutants), ou si nous préférons une partition /home séparée, voir des partitions /home, /tmp et /var séparées.

Malheureusement, aucune explication n’est donnée quant à l’intérêt de faire tel ou tel choix. Dans le cas d’une partition /home séparée, cela permet de faire la distinction entre le système et les données personnelles de l’utilisateur, ce qui simplifie grandement une éventuelle réinstallation du système ou le changement de distribution, sans que l’utilisateur n’ai particulièrement besoin de se préoccuper de ses données (hormis le fait de ne pas se tromper de partition).

Vous pensiez en avoir fini avec le partitionnement ? Eh ben non. On nous demandera ensuite de valider une option permettant de terminer le partitionnement et d’appliquer les changements, suivi d’un deuxième écran récapitulatif, qui demande à nouveau de bien vouloir confirmer. Écran qui sera, qui plus est, sans doute incompréhensible pour bien des gens.

Confirmation du partitionnement durant l’installation de Debian 8.0

Une fois notre partitionnement validé, le système de base s’installe. Mais notez bien qu’il ne s’agit que du système de base :)

Quelques paquets sont donc installés, avant que l’installeur ne nous demande si nous possédons d’autres CD ou DVD qu’il pourrait analyser. N’ayant pas téléchargé les huit CD proposés sur le site officiel, nous répondons par la négative. On nous demande alors si nous sommes d’accord pour compléter le contenu de notre CD, en téléchargeant les parties manquantes par le réseau, ce que nous acceptons.

Vient donc le choix du pays, histoire de bénéficier d’un miroir proche de chez nous, suivi d’une longue liste de miroirs disponibles. N’ayant aucune idée de leurs débits respectifs, nous nous contentons donc du premier. Et là, Debian, fidèle à elle-même, ne peut s’empêcher de nous demander si nous souhaitons configurer un serveur proxy pour pouvoir accéder à ce miroir.

Alors qu’ils auraient très bien pu s’échanger quelques paquets tout seul dans leur coin, pour vérifier si oui ou non le serveur était bel et bien accessible, et ainsi savoir s’il y avait réellement besoin d’un proxy.

L’installeur télécharge et configure quelques paquets durant une trentaine de secondes, avant de nous demander si l’on souhaite participer au popularity contest. Ce dernier consistant à envoyer des statistiques anonymes sur les applications que l’on utilise, dans le but d’aider Debian à choisir quels paquets placer sur le premier CD de la distribution. Même si j’en comprends l’intérêt, ils auraient très bien pu poser la question quelques jours plus tard, une fois la distribution installée, et que l’utilisateur aura sans doute l’esprit plus tranquille.

Je vous rassure, on approche de la fin. Il est désormais temps de choisir son environnement de bureau. Bien que GNOME soit listé en premier (suivi de Xfce, KDE, Cinnamon, MATE, LXDE), aucun environnement n’est pré-sélectionné. Il n’y a aucune capture d’écran, et aucune description pour aider l’utilisateur à faire tel ou tel choix. Dans ce même écran, l’utilisateur peut également choisir d’installer un serveur web, un serveur d’impression (coché par défaut), un serveur SSH, ainsi que les utilitaires usuels du système (coché également).

Bien évidemment, nous optons pour GNOME, et l’installation peut « enfin » commencer. Cette dernière est plus ou moins longue, selon la vitesse de votre connexion Internet.

Une fois tous les paquets installés, l’installeur tente de détecter si le système est seul à bord ou si vous aviez fait une installation en multiboot, et vous propose d’installer le chargeur d’amorçage (GNU GRUB) en conséquence. Ne vous inquiétez pas, il vous demandera bien sur quel périphérique vous souhaitez l’installer… et ce, même s’il n’y a là encore, qu’un seul choix possible.

Ça y est. C’est enfin installé. Ce fut long et laborieux, et on est bien loin des deux ou trois questions posées par Ubuntu ou Manjaro, qui ont chacune leur propre installeur. Maintenant, je ne dis pas que celui de Debian est à jeter. Juste que toute cette procédure aurait dû correspondre à un mode expert, et que nous aurions du avoir, nous aussi, seulement deux ou trois questions, dans un mode graphique par défaut.

Système

La distribution est livrée avec le noyau Linux 3.16.0, ainsi que systemd 215. Aucun outil graphique ne semble fourni pour simplifier l’installation de pilotes de périphériques propriétaires. Je vous invite donc à consulter le wiki francophone de Debian pour connaître la marche à suivre.

Synaptic 0.8.12

Au niveau de l’installation des paquets, Logiciels n’est malheureusement pas présent, et il faudra donc vous contenter de Synaptic ou de Paquets, l’ancêtre de Logiciels, également développé par Richard Hughes ;)

Environnement

Il ne s’agit que d’un « vieux » GNOME 3.14.2, mais ne boudons pas notre plaisir. La précédente Debian stable ne proposait qu’un antique GNOME 3.4.2. On peut donc dire qu’ils reviennent de loin :)

Comme indiqué précédemment, Logiciels n’est pas disponible dans Jessie, et ne le sera pas avant la prochaine Debian stable, qui devrait sortir d’ici deux ou trois ans (mais déjà disponible dans testing, pour les plus impatients). Plus étonnant, Météo ne semble pas non plus disponible, et Brasero, le logiciel de gravure, ne dispose que d’une ancienne version 3.11.

Au niveau des logiciels pré-installés, en plus des applications GNOME, nous retrouvons le navigateur Iceweasel 31.6.0 ESR (version Debian de Firefox), le client de messagerie Evolution 3.12.9, la suite bureautique LibreOffice 4.3.3.2, le lecteur de musique Rhythmbox 3.1, le client BitTorrent Transmission 2.84, ainsi que Gimp 2.8.14 et Inkscape 0.48.5.

Le thème Lines, par Juliette Belin

Au sujet du thème, notons que pour le chargeur d’amorçage, l’écran de connexion et le fond d’écran, il est l’œuvre de la française Juliette Belin. Tandis que pour les fenêtres et les icônes, on retrouve le classique thème officiel de GNOME, Adwaita. Si vous êtes intéressés par le travail de Juliette, elle avait donné une Mini Conférence Debian à ce sujet, en avril 2015.

Et pour conclure sur la configuration de l’environnement, en dehors des fichiers musicaux qui sont associés par défaut à l’application Vidéos, ce qui n’est sans doute pas le choix le plus judicieux quand on sait que Rhythmbox est pourtant bien installé, tout le reste donne l’impression d’un produit propre et fonctionnel.

Conclusion

Si on fait abstraction de l’installation qui peut paraître rebutante mais qui n’est finalement pas si compliquée, du fait de devoir installer manuellement des pilotes de périphériques propriétaires si l’utilisateur n’a pas un Wi-Fi fonctionnel par défaut ou qu’il aimerait bien pouvoir jouir au mieux des performances offertes par sa carte graphique… sans oublier, bien évidemment, toutes les applications désuètes proposées par Debian, cette distribution reste une valeur sûre.

Je reconnais que je donne l’impression de dépeindre un mauvais tableau, mais nombre de personnes recherchent justement cette stabilité et cette tranquillité d’esprit, que seul Debian peut offrir. Parce qu’une fois la distribution installée et configurée, plus de mauvaises surprises, vous obtenez un système sûr et robuste que vous pourrez garder de nombreuses années.

À ce sujet, notons que Debian assure désormais un support long de ses distributions, d’une durée d’au moins cinq ans. Jessie devrait donc être supportée jusqu’au mois de mai 2020.

Maintenant, ceux qui préfèrent un système plus moderne et dans l’air du temps, mais avec potentiellement plus de problèmes, se dirigeront plutôt vers Fedora ou toute autre distribution basée sur Arch Linux.

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Okki : Un mode hors-ligne pour Cartes

jeudi 7 mai 2015 à 16:03
Cartes 3.16

Actuellement, Cartes se contente de récupérer et d’afficher des cartes dont le rendu est déjà effectué, côté serveur, par OpenStreetMap, ce qui impose finalement un certain nombre de contraintes.

Les cartes étant fournies dans un format matriciel, elles sont plus longues à télécharger et auraient occupé une place non négligeable sur le disque dur de l’utilisateur, dans le cas où ce dernier aurait eu besoin d’une large zone pour pouvoir être consultable hors-ligne.

Pour information, les données géographiques de la ville de Paris (encore non rendues) représentent 1.7 Go.

Jonas Danielsson a donc développé une nouvelle bibliothèque (vector-tile-glib), pour pouvoir analyser les données de tuiles vectorielles (beaucoup plus légères), avant de personnaliser le rendu avec MapCSS.

Les avantages pour l’utilisateur, seront des cartes beaucoup plus rapides à télécharger et qui prendront infiniment moins de place à stocker, ce qui permettra de proposer un mode hors-ligne. Les personnes disposant d’un écran à haute densité de pixels, pourront également bénéficier d’un rendu HiDPI.

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