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alterlibriste : Activités informatiques de ces derniers mois

lundi 5 décembre 2016 à 17:20

Bon, c’est bien beau de faire de longs billets philosophiques mais quoi de neuf sur mes activités libres et numériques ?

Cet été, j’ai fait plusieurs billets sur le lancement de mon auto-hébergement. Qu’est-ce que ça devient ?
Mon serveur tourne comme un charme et se fait discret, jusqu’à il y a quinze jours, je n’ai pas tenté grand-chose de nouveau, juste un peu de maintenance et de surveillance pour voir si tout tournait bien. Suite à la série de billets de Starsheep qui tente de mettre en place des tas de services très simples (KISS), j’ai installé BoZon (tuto : coller ça dans un répertoire, faire pointer un sous-domaine dessus, enjoy) et essayé quelques services de prise de note sans pour le moment trouver mon bonheur.
Bref, je remets le nez la-dedans de façon moins intensive que cet été parce que j’ai moins de temps mais aussi parce que tout ça a eu le temps de décanter et je ne me prends plus un mur dès que je veux mettre quelque chose en place. Il faut dire aussi qu’après avoir attaqué en force avec des services bien costauds à mettre en place, revenir à des trucs plus simples est largement plus facile.

Pour les dix ans de mon gamin, on lui a offert une tablette premier prix. Je me suis empressé de désactiver toutes les saloperies de Google et les remplacer par leurs pendants libres disponibles sur F-Droid. Me frotter un peu plus à Android ne me fait vraiment pas rêver comparé à Firefox OS qui tourne toujours comme un charme sur mon téléphone.

Côté PC, je suis toujours sur Debian stable avec un dual-boot en testing que j’adopterai probablement rapidement après le freeze. Comme je l’ai déjà mentionné, faire des mises à jours de centaines de paquets toutes les semaines avec des évolutions pas toujours heureuses, ce n’est pas mon truc. Par contre, la Debian 9 offrira entre-autres des émulateurs bien sympa qui font la joie de mes gamins (la mienne aussi, je dois avouer) et étant donné que ce sont des consoles de ce siècle, je ne parle pas de rétro-gaming mais plutôt de reprendre les jeux là où je les avais laissés lors de mon abandon de Windows concomitant à une période (bébés toussa) où les jeux n’étaient plus un centre d’intérêt pour moi.

Sur mes PC toujours, j’ai eu une période pas très joyeuse avec LibreOffice Calc du dépôt Backports qui était bloqué depuis cet été en RC juste avant la 5.2 avec un bon gros bug qui ralentissait énormément le logiciel, ça s’est réglé il y a un bon mois mais quand on utilise ça pour le boulot, si je m’appelais Cyrille, j’aurais presque pu faire un passage sur Excel.
Autre bonne nouvelle, Firefox 50 améliore grandement sa vitesse de démarrage.

Sinon, pour éviter la Gnomisation outrancière de mes utilitaires et en attendant une diffusion plus générale des X-Apps, j’ai opté pour tous les utilitaires de Mate (Pluma comme éditeur de texte, Engrampa comme gestionnaire d’archives, Eye of Mate comme visionneuse d’images et Atril comme visionneuse de documents) qui sont de bons forks de ceux de Gnome mais sans toucher à l’apparence des fenêtres. Et ils sont dispos dans les dépôts officiels de Debian.

Enfin, j’ai une tour qui attend de passer sur le billard. Mon père me l’a refilée en disant qu’elle avait des problèmes. Il va falloir que je diagnostique ça et voir si on peut en faire un poste Linux convenable...
Faut être con quand même pour avoir l’œil qui brille devant un PC de presque 10 ans.

La bidouille, une passion qui ne coûte pas cher

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genma : Une instance Wallabag pour quelques euros par an

lundi 5 décembre 2016 à 14:30

Dans son billet Comment je vais tenter de gagner un peu d'argent avec un projet opensource, Nicolas Lœuillet, développeur principal de Wallabag, annonce la création d'un nouveau service en ligne : l'hébergement payant d'instance de Wallabag.

Pour rappel Wallabag est une application open source qui sauvegarde des articles et vous permet de les lire plus tard, sur votre smartphone, votre tablette ou votre liseuse. Nous vous proposons un service de qualité pour héberger votre compte : vous aurez toujours la dernière version de l'application et vous bénéficierez d'un support professionnel.

C'est le logiciel dont je parle dans mes billets avec mon projet en lien avec ma liseuse.

Il lance donc https://www.wallabag.it/fr, une offre d'hébergement d'instance Wallabag payante.

Pourquoi payer ?

Wallabag est et reste un logiciel libre, qu'il est tout à fait possible d'installer sur son propre serveur à la main, ou sur son instance Yunohost par exemple (ce que je fais). Mais cela requiert de savoir gérer un serveur et ce n'est pas encore accessible par tout le monde, cela demande un investissement personnel non anodin (je vous renvoie vers mes billets réguliers sur le blog sur le sujet).

Donc, si on ne sait pas faire ou bien qu'on n'a pas le temps de faire, donner quelques euros par an contre un service me semble correct.

Et Framabag dans tout ça ?

Framasoft a choisi Wallabag pour créer Framabag et propose des comptes. Mais Framasoft n'est nullement un concurrent de https://www.wallabag.it/fr et inversement. Tout d'abord, le nombre de compte n'est pas illimité et si le compte est gratuit, c'est que des personnes ont données au pot commun, permettant le financement de Framasoft et la mise en place et le maintien de ces services. Ce qui est l'occasion de rappeler que pour donner à Framasoft, c'est par ici.

Ce que propose Framasoft avec son projet Degooglisons-internet, c'est une vitrine d'alternative, des exemples, montrer qu'il existe de très bons logiciels libres, dont Wallabag fait partie, qui permettent de se sortir des GAFAM...

Ce n'est pas pur rien que Framasoft est à l'initiative de CHATONS, le collectif anti-GAFAM, Collectif des Hébergeurs Alternatifs, Transparents, Ouverts, Neutres et Solidaires. Voir à ce sujet mon billet De Framasoft à Yunohost, réapproprions nous le cloud.

Il faut voir https://www.wallabag.it/fr comme une ébauche de CHATONS. On commence par un service... Et rien n'empêches des CHATONS, au contraire, de proposer également des instances de Wallabag...

Conclusion

Il faut saluer l'initiative, le courage et la volonté de faire avancer les choses de Nicolas. Autohébergé, ce service ne s'adresse pas à moi. Mais en connaitre l'existence, en parler et en faire la promotion, le recommander à d'autres qui ont la nécessité de ce service, je le fais volontiers. Ce billet n'est qu'un début. J'espère que d'autres suivrons l'exemple, que ce projet réussira et sera pérennisé. A vous, lecteurs.trices de faire en sorte que ça le soit.

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Nicolas Lœuillet : Comment je vais tenter de gagner un peu d'argent avec un projet opensource

lundi 5 décembre 2016 à 13:00

Quoi ? Argent et opensource dans la même phrase ?

Oui ! Chiche.

En avril 2013, je créais wallabag (qui s'appelait alors poche) pour mes besoins personnels uniquement.

De fil en aiguille, le projet a pris un peu d'ampleur. Jusqu'à devenir aujourd'hui quelque chose qui me prend beaucoup de temps tous les jours.

Nous sommes une équipe de trois développeurs (j0k3r et tcitworld), accompagnés par les développeurs des applications Android, iOS et Windows Phone et des extensions Chrome et Firefox, et enfin une équipe d'une dizaine de traducteurs. Ça commence à faire un beau petit projet.

Courant 2013, j'ai lancé un service de création à la demande de wallabag (qui s'appelait alors app.inthepoche.com). En janvier 2014, après avoir rejoint l'équipe de Framasoft, ce service se renommait Framabag. Aujourd'hui, ce service compte plus de 11.400 comptes : la création d'un compte étant gratuite, ces comptes ne sont pas tous utilisés régulièrement, bien évidemment.

Puisque ce projet me prenait de plus en plus de temps, je me suis rapidement mis dans la tête d'essayer de bosser de manière plus officielle dessus, d'en faire mon job. À la manière de Piwigo.com, Kanboard / Miniflux, FeedHQ ou encore Wordpress, pourquoi ne pas tenter de gagner de l'argent avec un projet open source ?

Plusieurs solutions pour ça : se mettre à son compte et tenter d'en vivre à 100%, profiter d'un licenciement, bosser la nuit, etc.

L'idée de me mettre à mon compte exclusivement pour wallabag a vite été écartée : maison à nourrir et enfants à payer (ou presque) ont eu raison de moi.

L'an dernier, j'ai tenté la rupture conventionnelle (qui a l'avantage de vous proposer des aides assez rapidement), ça n'a pas pu se faire.

J'ai dernièrement changé d'employeur, où j'ai pu demander un 80% pour consacrer encore plus de temps au projet. Le risque était minime : moins de salaire OK, mais c'est suffisant pour nourrir la maison et 1 journée par semaine pour wallabag (en plus des soirées déjà consacrées).

Niveau création d'entreprise, plusieurs solutions également : auto entrepreneur, entreprise individuelle, travailler illégalement.

Le top aurait été de ne pas choisir le statut auto entrepreneur (statut contraignant, etc.), mais clairement, je n'avais pas envie de me lancer dans une tonne de paperasses : ça m'aurait encore plus fait perdre de temps. Donc du coup, j'ai choisi le statut auto entrepreneur : en 10 minutes (dont 9 minutes pour choisir le bon type d'entreprise à créer), c'est réglé.

Les récents changements dans le secteur des read it later (Instapaper racheté par Pinterest, fermeture de Readability) et tcitworld) (qui m'a bien remotivé) m'ont poussé à me lancer. Enfin.

Coup de chance, en démarrant tout ça, j'ai été contacté par une entreprise pour développer de nouvelles fonctionnalités sur wallabag : ces idées étaient dans notre roadmap, le fait que cette entreprise les souhaitait a juste modifié le calendrier. Ces fonctionnalités ont été (ou seront) toutes intégrées dans l'application open source : tout le monde est gagnant dans l'histoire.

Restait à mettre en place la partie Abonnements et un site vitrine pour présenter le service.

Concernant la partie Abonnements, techniquement c'est un bundle (= "plugin", "module", "addon" si vous n'êtes pas dans le monde Symfony, le framework qui fait tourner wallabag) qui gère tout ça. Puisque les utilisateurs de l'application opensource n'ont pas besoin de ce bundle, je ne me voyais pas l'intégrer à l'application opensource distribuée sur wallabag.org. J'ai donc un fork de ce projet (en dépôt privé pour l'instant) où je récupère les dernières évolutions de wallabag. Si ça vous intéresse, j'ai suivi cette doc trouvée sur StackOverflow. C'est prévu que je rende ce fork opensource. Il me reste juste à nettoyer un peu et ajouter des tests.

Pour le site vitrine, j'ai trouvé un thème tout fait sur html5up.net, j'ai développé un petit projet Silex et voila. Ce site sera lui aussi bientôt opensourcé.

L'un des atouts du service wallabag.it que je voulais mettre en avant était le côté vie privée. C'est pourquoi le choix des partenaires choisis était important : web4all.fr pour l'hébergement, Mailjet pour l'emailing et PayPlug pour le paiement en ligne. Il n'y a que pour le site de support où j'ai mis en place FreshDesk, je n'ai pas encore trouvé d'alternative française ou européenne à moindre frais (si vous en connaissez, prévenez-moi). C'est moins critique car le site de support n'est pas utilisé pour stocker les articles, pour les infos bancaires ou pour les infos type adresse email. Mais il faut remplacer ce service, ça sera peut-être fait avec l'installation d'une application auto hébergée.

Et puis voila, tout était prêt : il fallait bien se lancer un jour ou l'autre. Samedi 3 décembre (le 3 revient souvent dans les dates de wallabag : 3 avril 2013 et le tout premier commit, 3 octobre 2013 et la v1, 3 avril 2016 et la v2, 3 octobre 2016 et la v2.1), samedi 3 décembre donc, j'ai sauté le pas. Tout s'est mis en place presque sans encombre.

Beaucoup de retours positifs par mail ou sur twitter. Personne pour me dire Quoi ? Argent et opensource dans la même phrase ?. Des premiers clients (je ne suis pas encore arrivé aux 22 millions de comptes chez Pocket mais je m'en approche tout doucement quand même !), des premiers bugs : bref ça y est. C'est parti.

Aujourd'hui on peut donc se créer un compte sur wallabag.it pour me payer mes prochaines vacances (profitez-en, y'a une promo jusque début mars !). Pour moins d'un café par mois, vous avez accès à la toute dernière version de wallabag, avec toutes les fonctionnalités actives (comme par exemple l'import asynchrone depuis Pocket / Instapaper et cie, ce qui vous évitera d'installer RabbitMQ ou Redis sur votre Raspberry).

Vous pouvez aussi installer wallabag chez vous en téléchargeant tout ça ici. Le projet est et restera open source et gratuit. Ne faites confiance qu'à vous même pour gérer vos données :-)

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Nizar Kerkeni : elacheche est un utilisateur Libre

lundi 5 décembre 2016 à 08:42
Il y a quelques années, déjà !, j’ai publié une série d’articles dans les quels je donne l’occasion aux membres de la communauté de logiciels libres tunisienne et des amis libristes de se présenter et de parler de leur relation avec les logiciels libres. Depuis, d’autres membres sont apparus et ont marqué leur présence. C’est ainsi que j’ai pensé à relancer cette série d’articles et de même dépoussiérer mon blog laissé à l’abondant.

Le premier article de la première série était réservé à Karim, l’un des fondateurs de la communauté Ubuntu Tunisie. Alors, c’est avec la même communauté que je relance la deuxième série, et ça sera avec Anis El Achèche – aka elacheche – qui est actuellement le LoCo Team contact de la communauté Ubuntu Tunisie.

  1. Bonjour elacheche, pour commencer, pourrais-tu en dire un peu plus sur toi ? Comment considères-tu tes connaissances en informatique ?

Bonjour, je suis Anis El Achèche, membre et contributeur dans la communauté Ubuntu-tn ainsi que d’autre communautés comme OpenTunisia, je fais partie de la « Ubuntu Membership Board » l’équipe qui vérifie et valide les demandes d’adhésion au « Ubuntu Members ». La communauté c’est aussi ma 2éme famille, c’est là où j’ai rencontré plusieurs personnes qui ont changé ma vie, nizarus, Neo31, Geekette86, GoldenScorp, BilGa, LunaPersa qui est devenue ma femme, ainsi que plusieurs autres…
D’autre part je suis un administrateur système, j’essaie d’apprendre des nouvelles technologies autour du Libre et Open Source, et d’être parmi les sudoers.

  1. Depuis combien de temps utilises-tu un ordinateur et quelle en est ton utilisation principale ?

Mes premiers pas avec les ordinateurs datent de 2001/2002 lorsque mes parents ont acheté notre premier ordinateur de bureau, c’était un Fujitsu Siemens équipé d’un P4 (1 core), mais, j’ai vraiment commencé à l’utiliser convenablement en 2005/2006 lorsque j’ai choisi la nouvelle branche « Technologie de l’Informatique » comme « spécialité ».

Aujourd’hui j’utilise mes ordinateurs pour naviguer sur Internet, communiquer, contribuer aux communautés/projets Libres et administrer d’autre machines…

  1. Comment as-tu pris connaissance qu’il existait autre chose que Microsoft Windows pour ton ordinateur ?

Je pense que j’ai vu le Tux et le mot Linux pour la première fois dans le livre Informatique de la 2éme année Technologies de l’Informatique. Une année après, en avril 2007, durant le cours des Réseaux et Systèmes d’Exploitation j’ai fait ma première installation Linux, c’était la distribution Mandrake 10.1. Après j’ai essayé plusieurs distributions, je dois peut-être raconter mon histoire un jour dans mon blog. Bref, en Septembre 2009 j’ai décidé de migrer à 100% vers Ubuntu car après une année d’utilisation sur mon ordinateur portable, je ne pouvais plus supporter le comportement de Windows Vista.

  1. Pourrais-tu nous expliquer pourquoi, aujourd’hui, tu utilises un système d’exploitation Libre ?

Car tout simplement j’ai la liberté de choisir quoi utiliser, car le système d’exploitation est libre j’ai le choix entre plusieurs distributions. D’autre part, il y a la sécurité, la fiabilité et la stabilité, sans oublier que le système d’exploitation reste personnalisable, et on peut l’optimiser selon nos besoins et notre matériel.

  1. Comment s’est passé ta migration et quelles sont les choses que tu as découvertes dans ton nouveau système et dont tu ne sais plus te passer ?

Je n’ai pas eu des problèmes lors de la migration, seulement une « Incompatibilité » entre mon nouveau système, et le système utilisé dans nos universités. La virtualisation m’a aidé à résoudre ce petit problème.

  1. Depuis ta migration, quelles sont les choses que tu regrettes ou que tu ne trouves pas dans ton nouveau système ?

« Non, rien de rien, non, je ne regrette rien » 😉

  1. Dans ton utilisation journalière de ton nouveau système libre, trouves-tu facilement les logiciels dont tu as besoin ?

Oui, avec le temps, on comprend plus nos besoins, et comment trouver les bons logiciels pour les tester, et pourquoi pas, les améliorer en y contribuant.

  1. Est-ce qu’il t’est déjà arrivé de faire la promotion de ton système d’exploitation libre auprès de tes amis ?

Grâce à Ubuntu-tn et ses membres j’ai appris comment promouvoir l’utilisation des logiciels libres. J’ai assisté et aidé dans plusieurs « Ubuntu Install Party » depuis que j’ai commencé a contribué à la communauté. Aujourd’hui, j’ai que des systèmes libres chez moi, mes parents, mes sœurs, mon frère, même ma tante utilise Ubuntu.

  1. Si tu avais la possibilité d’exaucer trois souhaits en rapport avec ton système d’exploitation, lesquels seraient-ils ?

Je souhaite, qu’un jour, notre gouvernement décide de migrer vers les logiciels libres, que nous aurons plus de contributeurs tunisiens, et que l’utilisation de GNU/Linux comme système pour PC de bureau dépasse un jour le 1%… Je rigole, on a déjà dépassé ça depuis des mois, vérifiez 😉

  1. Pourrais-tu nous donner ta cotation sur 10 des différents systèmes d’exploitation et/ou distributions qui sont passés entre tes mains ?

Pour des années j’ai principalement utilisé Ubuntu je ne pense pas que je peux donner des notes à Ubuntu ou aux autres distributions. Je me souviens plus quand j’ai formaté mon ordinateur portable pour la dernière fois (2009 ou 2010 ? je ne sais pas…), par contre j’ai migré mon Ubuntu vers plusieurs goûts, j’ai installé et utiliser d’autres distributions dans des machines virtuelles. Je suis aussi un SysAdmin, je peux peut-être partager mes avis sur les différents systèmes/distributions que j’ai testé :

  • Ubuntu Unity : User-friendly, élégant, avec le temps Unity commence à avoir des problèmes, des freezes… (même comportement que OS X xD).
  • {X, L, MATE}ubuntu : Léger, rapide, stable et élégant…
  • Debian, CentOS, FreeBSD : Puissant, le bon choix pour un serveur…
  • Gentoo, ArchLinux : Parfait pour apprendre, parfait pour les minimalistes…
  1. Pourrais-tu nous montrer une capture d’écran de ton bureau ?

J’utilise plusieurs bureaux (9 exactement). Voilà l’un des bureaux que j’utilise sur l’ordinateur de travail.
elacheche desktop

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fgallaire : Ruby est mourant

lundi 5 décembre 2016 à 07:18

En août 2015 GitHub publiait le classement des langage de programmation les plus populaires depuis son lancement en 2008. L’article mettait l’accent sur la progression de Java, lié à l’adoption des services de GitHub par les entreprises friandes de ce langage, mais c’est bien l’évolution de la popularité de Ruby qui m’avait le plus interpellé.

Leader aux premiers jours de 2008, avec en particulier la présence immédiate de Ruby on Rails sur GitHub (GitHub est une application Ruby en Rails), Ruby est passé 2ème en 2013, puis 3ème en 2014 et enfin 4ème en 2016.

github

Suivant de près la popularité des langages sur GitHub, j’ai eu la chance de capturer hier l’improbable moment où PHP – le grand-père du web en net regain de forme depuis la sortie de PHP 7 – a dépassé l’enfant prodige pour le reléguer à la 5ème place !

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Mais si Ruby est mourant, quels sont donc ses meurtriers ?

Python pour la diversité d’utilisation

Python est un peu le concurrent historique de Ruby, tant ces deux langages semblaient occuper la même « niche » de langage de programmation moderne, dynamique et orienté objet. Ce que l’on peut faire avec Python on peut le faire avec Ruby, et réciproquement, le choix entre les deux est plus une question de feeling sur la syntaxe du langage ou l’ambiance de la communauté.

Oui mais justement, que fait-on avec ces langages ? En première page du site web du langage Python on peut trouver une section « Use Python for… » qui donne une réponse à cette question dans le but de conforter les débutants dans leur choix de Python : ils ne vont pas seulement apprendre un langage de programmation puissant et facile d’utilisation, mais aussi un outil pour faire plein de choses utiles et très diverses.

python

Car si Python est bien sûr utilisé pour la programmation web et qu’il a son alter ego de Rails avec Django, il est aussi énormément utilisé dans bien d’autres domaines. Python est installé par défaut sur toutes les distributions GNU/Linux et sur macOS, il est largement utilisé en administration système, s’est imposé pour des utilisations scientifiques et pédagogiques et représente le choix le plus simple et efficace pour développer des interface graphiques, avec de nombreux bindings vraiment fonctionnels et maintenus.

Ruby et sa communauté sont en comparaison par trop web-centric. Rails, Sinatra et Jekyll sont formidables, et ils étaient même très innovants, mais de nombreux projets s’en sont inspiré, des équivalents ont été développés dans d’autres langages et ils ne peuvent plus à eux seuls justifier d’apprendre le Ruby. Ruby a percé grâce à Rails et au web, mais il n’a jamais su s’en émanciper et c’est ce qui est en train de causer sa perte.

Node.js pour le buzz

D’une manière qui a parfois pu irriter les pythonistes, Ruby a longtemps eu l’image d’un langage cool, et tout ce qui s’y rapportait de près ou de loin faisait facilement le buzz. Oui mais voilà, Node.js est passé par là, amenant au JavaScript l’ubiquité, cette exceptionnelle singularité d’être le seul langage de programmation présent à la fois côté serveur et côté client.

trend

Node.js a bénéficié d’une large et dynamique communauté préexistante de développeurs JavaScript, ce qui a permis son adoption à une vitesse incomparable à celle d’un « nouvel entrant ». Node.js a donc attaqué frontalement Ruby sur sa niche web tenue par Ruby on Rails et l’a en quelque sorte dépossédé de son buzz.

Go et Elixir pour les performances

Deux langages de programmation récents ont aussi causé beaucoup de tort à Ruby en l’attaquant sur le terrain des performances, son point faible historique. On peut ainsi développer rapidement de beaux et fonctionnels sites web avec Ruby on Rails, mais quand le succès arrive, il est alors très difficile de scaler. Le remplacement de Ruby on Rails par du Java par Twitter en 2011 en est bien sûr l’exemple le plus cinglant.

Go est un langage de programmation compilé créé par Google en 2007 et rendu disponible en 2009. Alors que l’on pensait que ce langage allait attirer les développeurs C et C++ à la recherche de plus de confort, il a en fait attiré beaucoup de développeurs de langages dynamiques à la recherche de plus de performances. Ainsi de nombreuses personnes réécrivent leur application Rails en Go et constatent des gains de performances leur permettant par exemple de passer de 30 à 2 serveurs pour l’hébergement, ce qui implique des économies de travail, de temps et d’argent colossales.

Elixir est un langage de programmation fonctionnel datant de 2012 qui utilise BEAM, la formidable machine virtuelle massivement concurrente développée pour Erlang. La particularité d’Elixir est de reprendre la sémantique d’Erlang et de la proposer aux développeurs sous la forme d’une nouvelle syntaxe… inspirée du Ruby ! Cela n’est pas très surprenant quand on sait qu’Elixir a été créé par José Valim, un des principaux développeurs de Ruby on Rails. Et ce sont bien sûr les problèmes de performance de Ruby qui ont motivé sa démarche. Elixir se positionne donc clairement comme un nouveau Ruby, mais qui scale.

Il est très probable que Go et Elixir vont continuer à devenir de plus en plus populaires dans les années qui viennent, et que Ruby va avoir beaucoup de difficultés à s’en relever. Un dernier petit exemple en passant, sur les cinq logiciels libres dont je parlais dans mon article sur la base LEGI, deux sont en Python, un en PHP, un en Go, un en Julia… et aucun en Ruby.

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