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Mathias : Mettre en place un environnement de développement Django sous Opensuse

vendredi 15 mars 2013 à 09:22

Nous allons voir dans cet article comment mettre en oeuvre un environnement développement Django sous Opensuse. Django est un framework très puissant programmé en python.

Installation des dépendances python

Nous commençons par installer les outils indispensables, notament pip afin de pouvoir installer nos paquets dans notre environnement.

zypper install python-devel python-pip python-virtualenv

Python est installé par défaut sur les distribution Opensuse. Nous installerons les autres paquets via pip dans un environnement virtualisé dédié à notre projet.

Création de notre environnement virtuel

Il est indispensable de créer un environnement virtuel par projet, ainsi vous pourrez sur une seule machine de développement travailler avec différentes versions de django, différentes versions de votre projet et maîtriser au mieux les dépendances spécifiques et les versions spécifiques des dépendances de votre projet.

La création d'un environnement virtuel est simple :

#Création de virtualenv appelé venv -- à remplacer par le nom que vous souhaitez --
virtualenv venv --no-site-packages

#Activation du virtualenv
source venv/bin/activate

#Se positionner dans son environnement
cd venv

#Sortir ou désactivation de votre virtualenv
deactivate

Installation de django

L'installation est assez simple grâce à pip. Je vous conseille aussi d'installer django-extensions et django-debug-toolbar ainsi que south, qui sont des outils indispensables de mon point de vue.

pip install django
pip install django-extensions
pip install django-debug-toolbar

Vérifions que django fonctionne bien. Pour cela, lancer une console python :

import django
print django.get_version()

# CTRL+D pour quitter

Avec la dernière opensuse 12.3, vous devrez obtenir " 1.5 ". Nous sommes sous python 2.7 (2.7.3 au moment de l'écriture de l'article).

Vous êtes maintenant prêt à développer votre application django sous opensuse.

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Geek de France : [TUTO] Installer simplement Leed sur son hébergement mutualisé

vendredi 15 mars 2013 à 06:00

leed_logo

Suite à l’annonce de la fermeture prochaine de Google Reader, beaucoup cherchent une solution alternative comme Leed. Le tuto expliquant comment installer Leed sur son propre serveur  existant déjà, je vous propose de découvrir comment l’installer sur son hébergement mutualisé.

What is Leed?

Pour ceux qui se le demande, Leed est un agrégateur de RSS à l’image de Google Reader, RSS Lounge, TinyTinyRSS ou Ardilla. Celui-ci a bien des avantages dont la légèreté, le fait d’être open source ou moins risqué qu’un service propriétaire qui peut (comme va le faire Google Reader) fermer à tout moment.

leed_mobile leed_logo leed_favoris leed_favoris leed_flux leed_shaarli leed_maj leed_gestion leed_install

Leed utilise PHP, JQUERY, HTML5 pour la partie code et MySQL pour la partie base de données. Il est le fruit du travail de Valentin CARRUESCO aka Idleman qui fait très régulièrement évoluer le produit en écoutant les demandes des utilisateurs (comme Cyrille Borne qui a  oublié qu’il l’a découvert Leed grâce à moi – oui, je me la pète – et qui aime en parler à tour de bras).

Pour plus d’info sur le projet, vous pouvez consulter le site du projet ou mon précédent article sur celui-ci.

Un thème imitant le look Google Reader existe aussi pour Leed (par TomCanac) :greeder

greeder1mini

Le tuto pour intaller Leed sur son serveur LAMP est dispo ici. Voyons pour notre part comment l’installer sur un hébergement mutualisé :

Pré-requis à l’installation

Les prérequis à l’installation de Leed chez son hébergeur sont les même que sur son propre serveur, à savoir :

Ces prérequis sont en général respectés chez les principaux hébergeurs français. Si vous êtes chez OVH ou 1and1, il y a une petite spécificité puisque c’est avec un fichier .htaccess que vous pourrez spécifier votre version de PHP (explication ici pour ovh et ici pour 1&1).

Attention toutefois : les hébergements à bas coûts ne proposent pas toujours la configuration de plusieurs bases de données. Ce tuto ne sera donc applicable que si vous n’hébergez que le service Leed sur votre hébergement ou si votre hébergeur accepte l’hébergement multi-base de données.

Pour les personnes utilisant Leed comme seul service sur leur hébergement, rendez vous directement à l’étape 2

Etape 1 : création d’un sous-domaine

Remarque : cette étape est tout à fait optionnelle et vous pouvez décider de mettre Leed dans un dossier et y accéder via l’url http://nomdedomain.fr/leed

Si vous avez déjà un service avec BDD hébergé, j’en déduis qu’il possède un nom de domaine. Pour se faciliter la chose, on va donc se créer un sous-domaine. Pour ma part, j’ai créé le sous-domaine leed.geekdefrance.fr.

Remarque : Idleman conseille – et a raison – de plutôt choisir rss.nomdedomaine.tld pour garder le sous-domaine en cas de changement de solution d’agrégation de RSS.

sousdomaine_leed

Chez Web4all, la chose est très simple et se fait en 3 clics via le manager. En général, la manipulation est aussi simple chez les autres hébergeurs.

Etape 2 : base de données

Bon maintenant que l’on a un sous-domaine, on se crée une base de donnée. Là encore, la manipulation est souvent très simple puisqu’elle est souvent proposée par défaut avec notre hébergement ou peut être créée encore une fois en 3 clic depuis son manager, puis on y ajoute un utilisateur.

Parfois même, la base de données est pré-crée avec un nom inchangeable (par exemple pour les abonnements perso OVH) auquel cas pas besoin de la créer.

ajoutbdd_leed

Si votre hébergeur vous propose la gestion de vos bases de données via phpMyAdmin et que vous ne savez pas comment faire, je vous propose de consulter ce tuto qui l’explique clairement.

Veillez à bien noter les information relative à : votre host, votre nom de base de donnée et votre nom d’utilisateur (et mot de passe) de base de données.

Etape 3 : upload des fichiers

Maintenant, on va télécharger ici la dernière archive de Leed puis on la décompresse. Il ne reste plus qu’à recopier l’ensemble des fichiers du dossier leed (plus précisément home/ftp/www/projets/leed/archives/leed/ dans l’archive) dans le www de votre hébergement (ou dans le dossier correspondant à votre sous-domaine) en FTP.

uploadftp_leed

Pour éviter d’avoir une erreur 500 au fonctionnement de Leed, on donne les attributs 0755 au dossier où se trouve les fichiers (faisable via Filezilla avec un clic droit>Attributs du fichiers…).

droits_leed

Etape 4 : Installation

Pour installer Leed, il suffit de se rendre à l’adresse http://(votresoudomaine.)votredomaine/install.php.

ex : http://leed.geekdefrance.fr/install.php

On va, tout d’abord, spécifier les informations de base de données créées lors de l’étape 2. A noter que certain hébergeur n’acceptent pas que l’on attaque sa base de donnée via l’hôte localhost. Dans ce cas, n’hésitez pas à solliciter votre hébergeur (ou a regarder sur le panel admin chez ovh et 1&1) pour connaître le nom d’hôte à spécifier.

info_bdd_leed

Puis, on définit le compte Administrateur qui servira à gérer plus tard sa page Leed.

compte_admin_leed

Ensuite, on choisit ses options de synchronisation. Dans le cas d’un hébergement manuel on peut rarement se créer une tache cron, aussi on choisira une synchronisation manuelle.

synchro_leed

Enfin, on affine ses préférences (configurable ensuite de toute façon) et on clique sur « Lancer l’installation ».

preferences_leed

Maintenant que l’installation est terminée, surtout n’oubliez pas de supprimer le fichier install.php si vous ne voulez pas voir votre installation vilainement et simplement alterné par un vilain méchant.

install_finie_leed

Vous pouvez maintenant accéder à votre page Leed à l’adresse http://(votresoudomaine.)votredomaine/index.php

Etape 5 : Installation d’un thème Google Reader

Bon et si comme moi vous êtes nostalgique de Google Reader, TomCanac a créé un superbe thème pour leed qui imite Google Reader. Pour l’installer, nous allons d’abord le télécharger via le github de l’auteur et le décompresser (et renommer greeder-master en greeder).

On upload ensuite via FTP le dossier greeder dans le dossier templates de notre site Leed.

add_theme_leed

Puis on modifie le fichier constant.php pour que la valeur de la variable DEFAULT_THEME soit le nom du thème voulu. Dans notre cas :

define(‘DEFAULT_THEME’,'greeder’);

Si vous préférez le thème par défaut, il vous suffira de re-modifier la variable DEFAULT_THEME au profit de marigolds.

Remarque : Si vous voulez créer votre propre thème, seules quelques notions de css/html sont nécessaires, vous pourrez le proposer à Idleman afin qu’il le mette (après validation) sur sa vitrine et le partage avec la communauté via cette page.

Notez également que le thème de greeder n’étant pas officiel, il peut souffrir de quelques bugs lors de mises à jour de leed, si vous constatez un problème sur le thème, vous pouvez vous adresser directement à Tom Canac (et lui payer une bière pour sa peine parce qu’il est quand même bénévole :p)

Etape 6 : import de ses flux Google Reader

Tant que Google Reader existe encore, autant en récupérer les flux. Dans ses paramètres Google Reader, on sélectionne l’onglet Importer/Exporter, puis Download your data through Takeout.

exportgreader_leed

Via Takeout, on se laisse guider dans la création d’une archive zip. Dans celle-ci se trouve un fichier subscriptions.xml qui est le fichier ompl.

Maintenant, dans Leed>préférences (icône en forme de roulement)>import, on va chercher le fichier subscriptions.xml et on clique sur importer. L’opération étant longue, il ne vous reste plus qu’à patiemment attendre quelques minutes jusqu’à ce que Leed vous indique que l’opération est terminée.

importgooglefini_leed

Remarque : L’équipe de Leed travaille encore sur son système d’import/export victime de bugs en fin de vies :) , aussi il est parfois possible que vous rencontriez quelques erreurs, n’hésitez pas a mailer Idleman pour vous sortir de la :)

Voila vous avez maintenant un Leed opérationnel et accessible depuis n’importe quel navigateur récent et design responsive pour le consulter depuis son smartphone.

leed_mobile

Notez que j’ai effectué cette manipulation chez 2 hébergeurs : toile-libre et Web4All. Il se peut que vous rencontriez des subtilités qui nécessitent une mise à jour de ce tuto. Dans ce cas, n’hésitez surtout pas à me le faire savoir et je mettrai à jour cet article.

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Articles similaires

Nicolargo : Consulter et comparer les licences open-source

jeudi 14 mars 2013 à 21:19

Lors de la dernière session de la commission open-source de la Telecom Valley, Pascal Flamand, directeur de Janua, a partager avec nous une découverte qu'il a fait dernièrement sur le Web: TLDRLegal. C'est un site permettant de rechercher, consulter, vulgariser et comparer un nombre important de licences open-source. Comme je cherchais également un site équivalent depuis un bon moment, je me suis dis que cela pourrait également intéresser certains de mes lecteurs :) .

La page principale se présente sous la forme d'un moteur de recherche:

capture_055

 

Le site est actuellement en version "bêta" et le nombre de licences référencées augmente régulièrement.

Après une recherche on obtient des informations synthétiques mais aussi le texte intégral de la licence:

capture_056

 

On peut également combiner deux licences pour voir si elles sont compatibles et les contraintes / avantages que cette licence combinée propose alors:

capture_057

 

Fin de ce rapide billet.

Il ne vous reste plus qu'à bookmarker le lien: http://www.tldrlegal.com

Si vous connaissez un site équivalent en Francais, je suis preneur !

Cet article Consulter et comparer les licences open-source est apparu en premier sur Le blog de NicoLargo.

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mozillaZine-fr : SeaMonkey 2.16.2 est sorti

jeudi 14 mars 2013 à 18:49

Le projet SeaMonkey annonce la sortie de SeaMonkey 2.16.2 pour corriger une régression introduite par SeaMonkey 2.16.1 (qui avait notamment comblé la faille critique découverte dans Gecko, le moteur d'affichage de Mozilla, lors du concours Pwn2Own).

SeaMonkey 2.16.2 est disponible en 26 langues dont le français, gratuitement et librement pour Windows, Mac OS X et Linux.

Si vous disposez déjà de SeaMonkey, vous devriez recevoir une notification de mise à jour automatique dans les 24 à 48 heures. Vous pouvez aussi l’obtenir manuellement en choisissant « Rechercher des mises à jour… » dans le menu « ? ».

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Jeyg : ownCloud 5.0

jeudi 14 mars 2013 à 17:55

Alors qu'une release party est prévue ce soir à Berlin, ownCloud 5.0 est d'ores et déjà disponible en téléchargement sur le site owncloud.org ! Place donc à la toute nouvelle version majeure d'ownCloud, avec, entre autre, au programme:

Nous allons dans un premier temps voir comment effectuer l'upgrade depuis la branche 4.x, puis nous ferons le tour des nouveautés, je vous donnerai mes premières impressions. Enfin, puisque cela faisait longtemps que je n'avais plus parlé d'ownCloud et que je l'utilise quotidiennement depuis les toutes premières versions, nous ferons le point sur son parcours et sur ce que j'en attends dans un futur plus ou moins proche. Bon, il y a de quoi faire, alors let's go !

Première installation d'ownCloud

Si vous installez ownCloud pour la première fois, il suffit de télécharger l'archive le site d'ownCloud, de l'extraire sur votre serveur et de vous rendre sur l'URL adéquate depuis votre navigateur pour finaliser l'installation. Je crois même qu'il y a maintenant des dépôts, si vous préférez.

Mise à jour depuis ownCloud 4.x

Si vous utilisez les dépôts, vous n'avez qu'à lancer la commande de mise à jour de votre gestionnaire de paquet préféré. Sinon, pour la mise à jour manuelle, vous pouvez suivre ces instructions. Je vous conseille de bien respecter les mesures de précaution, notamment d'effectuer un backup de vos données avant toute procédure, ainsi que de vous assurer que vous êtes bien sur la dernière version de votre branche avant d'effectuer la mise à jour. Ensuite, vous devez supprimer tout le contenu du répertoire owncloud, sauf les dossiers config et data. Puis extrayez l'archive d'ownCloud 5 de telle sorte que son contenu écrase le dossier de votre instance actuelle (enfin, ce qu'il en reste). On n'oublie pas d'assigner les permissions du dossier ownCloud au serveur. Pour ceux qui sont perdus :

# cd /var/www
# mkdir owncloud5
# wget http://download.owncloud.org/community/owncloud-5.0.0.tar.bz2
# cp -r owncloud/config owncloud5 && cp -r owncloud/data owncloud5
# rm owncloud
# mv owncloud5 owncloud
# tar -xf owncloud-5.0.0.tar.bz2
# chown -R www-data:www-data owncloud

Puis on on va sur l'adresse de son instance, et la...

update

Bonne nouvelle, c'est quelque chose qui, je trouve, manquait réellement : ownCloud nous informe désormais de la progression de sa mise à jour. Beaucoup plus rassurant qu'auparavant.

Aperçu des nouveautés

Qu'en est-il du changement de design annoncé ? Et bien...

owncloud5-design

Oui, c'est loin d'être un changement radical. Oui, la sidebar n'est plus la même, et oui, les menus de configurations ont été déplacés vers le pseudo (voir capture ci-dessous), mais à part ça, c'est strictement la même chose. Donc annoncer un nouveau design me semble exagéré. En revanche, on ne peut pas dire que ces petits changements soient désagréables.

owncloud_config

Notez que s'il s'agit de votre première installation, vous aurez certainement droit à un écran de bienvenue, qui était désactivé chez moi :

owncloud-welcome

Les applications de synchronisation, ainsi que les synchronisations de calendrier et contacts sont enfin mises en avant, bon point.

Comme je l'ai déjà dit, pas de gros changement de design. Il y a pourtant peut-être une application qui a un peu changé, il s'agit de l'application des contacts.Nous avons désormais une séparation plus claire des différents groupes. Il est bien sur toujours possible d'importer ou exporter vos contacts, de les modifier, et surtout de les synchroniser à travers le protocole CardDAV.

owncloud-contacts

L'autre application qui a subit un petit changement de look est l'application Pictures (anciennement Gallery, si je ne m'abuse). Il faut avouer que la génération des dossiers est mieux gérée (avec changement de l'image en miniature quand vous la survolez, attention on ne plaisante plus) et les miniatures des photos sont plus grandes. Surtout, la visionneuse a bénéficié d'une grosse refonte. Plus de lightbox basique mais une visionneuse qui prend toute la fenêtre et supporte les diaporamas.

owncloud-picture

Autre nouveauté, l'indexation du contenu des fichiers. Pour l'instant, elle ne concerne que les fichiers PDF, HTML et les TXT, mais il est précisé que le support des DOCX et ODT est prévu. Le tout fonctionne avec un système d'index. L'indexation du contenu des fichiers déjà présents se lance lorsque vous cliquez sur la barre de recherche. Tout nouveau fichier sera automatiquement indexé.

owncloud-indexing
Enfin, vous aurez peut-être remarqué le bouton Deleted files dans l'explorateur de fichier tout à l'heure. Il s'agit d'un équivalent de la bonne vieille corbeille que nous connaissons bien sur nos OS préférés.

owncloud-trash

Mes impressions à chaud

Elles sont très bonnes. Je me souviens encore parfaitement de la mise à jour désastreuse d'ownCloud 3 vers ownCloud 4, qui avait soulevé beaucoup d'incompréhension suite à l'avalanche de bugs qu'elle avait apporté. J'avais peur de vivre le même genre d'expérience. Mais bien au contraire, cette version me donne l'impression d'être plus finie, stable et complète que la précédente. Je n'ai eu aucun problème. Bien sur, il va falloir voir sur le long terme, cette monture n'est certainement pas exempte de bug. Ceci dit, le contraste avec le passé est flagrant. ownCloud gagne en maturité, mois après mois. Certes, les nouveautés ne sont pas aussi nombreuses et/ou flagrantes que par le passé. Il faut d'abord savoir que cet article n'est pas exhaustif, que de nombreux petits changements sont perceptibles dans les quatre coins de l'application. Mais j'ajouterai surtout que je préfère ce type d'évolution, peut-être un peu moins rapide, mais bien plus solide et stable qu'auparavant.

Que de chemin parcouru depuis les premières versions...

Car il est intéressant de regarder le chemin parcouru par ce projet. Ce qui n'était à la base qu'une page PHP permettant de gérer des fichiers via WebDAV est aujourd'hui une alternative crédible à Dropbox, avec des clients de synchronisations disponibles sur une bonne quantité de plateformes, la possibilité de gérer et synchroniser contacts et calendriers... La présence d'un lecteur de musique (code tiré d'ampache), un lecteur PDF et ODT, un éditeur texte, un gestionnaire de bookmarks (même s'il pourrait être grandement amélioré, j'y reviendrai), une visionneuse photo, le versionning des fichiers, les options de partages de plus en plus complètes, la possibilité de monter des volumes Cloud externes... Sans oublier les tas d'autres applis disponibles sur apps.owncloud.com, qui permettent d'ajouter des petites comme de plus conséquentes fonctionnalités.

Souvenirs souvenirs...

Souvenirs souvenirs...

 ... Mais peut encore mieux faire

On n'atteint jamais la perfection. Surtout, plus une application s'enrichie et gagne en maturité, plus on devient exigeant. Il manque en effet quelques fonctionnalités importantes à ownCloud, ce que l'on comprenait sans mal étant donné la jeunesse du projet, mais qui commence à se faire sentir aujourd'hui.

Parmi elles, un système de mise à jour automatique. Oui, il y en a déjà un, qui est un modèle d'instabilité. Oui, il y a maintenant les dépôts. Mais on est sur du web, pourquoi pas un système de mise à jour à la WordPress ou Piwik ?

Nombreux sont ceux, également, qui attendent des applications mobiles plus complètes, avec notamment le support des contacts et des calendriers. C'est un manque énorme des applis mobiles, ce qui empêche à mon avis réellement au projet de briller. Les protocoles de synchronisation utilisés par ownCloud étant libres et normalisés, il est donc possible d'utiliser des connecteurs via des applications alternatives, c'était l'objet d'un précédent article. Mais une expérience unifiée au sein d'une même application mobile donnerait une toute autre dimension à ownCloud, et permettrait peut-être de toucher une cible un peu moins geek qu'actuellement.

Un autre point à améliorer, l'application Musique. Je suis persuadé qu'aujourd'hui, on est capable de faire bien mieux que ça. Le player actuel ne tient pas la comparaison avec les équivalents commerciaux, tels que Google Play, Deezer, Spotify... Ou même un Ampache original, qui est à mon sens bien plus agréable à utiliser, d'ailleurs, l'intégration d'un streaming des musiques vers les clients mobiles et desktop serait une excellente idée.

Enfin, l'application bookmark est à mon sens, pour l'instant, proche de l'inutilité. Elle peut servir, soit. Mais elle gagnerait grandement en intérêt si elle permettait la synchronisation des bookmarks directement dans le navigateur, pourquoi pas en s'appuyant sur Firefox Sync, ou en créant des extensions navigateurs.

Vous aussi, vous aimez les framboises ?

En tout cas, ownCloud est pour l'instant la solution la plus complète pour gérer ses données dans le nuage, le tout hébergé chez soi, sur son propre matériel. Certains lui préféreront des solutions plus simples pour gérer la synchronisation de leurs fichiers, il existe d'ailleurs d'excellentes alternatives, mais je ne connais aucun équivalent permettant de gérer de manière aussi complète ses données sur le Cloud. Alors que Google vient d'annoncer la fermeture de son service d'aggregation RSS, Reader, certains réaliseront peut-être les dangers inhérents à la démocratisation du Cloud. Beaucoup ont décrié l'auto-hébergement, en mettant en avant trois arguments :

Même si son développement est lent, la fibre optique arrive, et avec elle, une asymétrie beaucoup moins marquée qu'avec l'ADSL. Il existe de petites machines à 25$ qui ne consomment rien. Finalement, il ne reste plus qu'un obstacle, la connaissance technique. Ce n'est pas le plus difficile à franchir, les solutions actuelles pourront être simplifiées pour devenir accessibles au plus grand nombre.

Alors finalement, pourquoi ne pas posséder son propre nuage... Dans une framboise ?

Un lieu parfait pour son propre Cloud ?

Un lieu parfait pour son propre Cloud ?

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