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kao : Arduino, Gedit et Gnome-Builder

dimanche 27 décembre 2015 à 20:27

Arduino fournit une IDE nommé simplement « Arduino IDE », disponible dans les dépôts Debian :

apt install arduino

L’application permet de coder, compiler et téléverser le code sur les micro-contrôleurs facilement. Mais depuis un certain temps, Arduino IDE est délaissé au profit de Arduino Studio, son futur remplaçant qui n’est pas encore prêt.

En attendant, si l’on souhaite pallier les petits défauts d’Arduino IDE, il faut passer par un éditeur de texte extérieur. En effet, le logiciel ne propose pas de numérotation des lignes, alors que lorsqu’une erreur se glisse, le compilateur indique bien un numéro de ligne (bug). Le logiciel ne propose pas de mode nuit, pour limiter la fatigue des yeux. Et le fait devoir relancer l’application et donc l’éditeur à chaque branchement, débranchement de la carte est aussi un peu ennuyeux.

Gnome-Builder et Gedit comme éditeurs extérieurs :

Afin de laisser le choix, le logiciel Arduino permet de choisir un éditeur extérieur. Il faut pour cela aller dans Fichier > Préférences  et cocher « Utiliser un éditeur externe ». Une fois cela fait la zone d’édition se grise, et l’application rechargera la dernière version du code, que vous aurez rédiger avec un autre éditeur, à chaque nouvelle compilation.

Arduino demande juste que le fichier .ino soit placé dans un dossier du même nom (~/projet01/projet01.ino).

Personnellement comme j’utilise Gnome, j’ai choisi Builder pour servir d’éditeur. Le logiciel est apparu avec Gnome 3.16, et j’utilise la 3.18. il est donc plutôt récent, mais il progresse rapidement. Il va au-delà des possibilités de Gedit, même si celui-ci peut très bien faire l’affaire.

Gnome-builder et Gedit versus .ino et .pde

Gnome-builder et Gedit reconnaissent les fichiers .ino et .pde comme du code C et applique la coloration syntaxique qui va avec. Mais le code Arduino, reprends aussi des éléments du langage C++  et ajoute des fonctions de base spécifique notamment pour la communication sur le port série (Serial.print).

Afin d’avoir quelque chose de plus parlant, j’ai créé un fichier .lang spécifique. Le fichier pointe sur le c.lang et cpp.lang et ajoute les mots clés issus du monde Arduino. Vous pouvez le trouver ici : https://github.com/kaochen/GtkSourceView-Arduino

Les explications d’installation sont fournies dans le README.

Le fichier reprend les éléments de référence : https://www.arduino.cc/en/Reference/HomePage mais pas ceux des librairies externes. Je n’ai pas souhaité trop encombrer le fichier .lang. De plus ce fichier a une influence sur l’auto-complétion, je préfère voir à l’usage.

Conclusion :

J’ai placé le fichier sur Github afin de le partager un maximun, d’avoir des retours d’expérience et de le faire évoluer en conséquence, donc n’hésitez pas si vous avez des remarques. En espérant que cela puisse servir à quelqu’un d’autre.

 

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François Boulogne : Déploiement de la fibre optique, quel avenir, quels enjeux pour la neutralité ?

dimanche 27 décembre 2015 à 00:00

Préambule

En définitive, on parle assez peu du réseau internet, je veux dire, le réseau physique. Pourtant, il faut bien s'en soucier, car il est au coeur de la neutralité du réseau. Dans cet article, je me contente de résumer les propos de Benjamin Bayard qu'on ne présente plus. Benjamin donne des conférences très instructives et très profondes, elles sont longues et fouillées, c'est ce que j'apprécie. Mon but est de relayer ici un des messages qu'il porte afin de multiplier les canaux de communication.

Ce qui se passe

Echelles de temps, d'espace et de débit.

Les conséquences

En terme d'espace, le fait que les zones ayant déjà un débit élevé passent à la fibre en priorité fait que la fracture numérique se creuse et continuera à se creuser. Etant donné les volumétries prévues, les régions en ADSL deviendront inhabitables du point de vue de l'internet qu'il s'y trouvera. Pour cette raison, Benjamin parle "d'erreur d'aménagement du territoire". Il faut se rendre compte qu'internet ne sert pas qu'à regarder la télévision mais il est au coeur du développement économique.

Monopole et oligopole... les risques

Si les associations membres de la fédération FDN peuvent fournir de l'internet ADSL, c'est parce qu'ils sont en mesure d'utiliser un réseau existant (dégroupage) et de pouvoir l'utiliser même pour un petit nombre d'abonnées. Avec la fibre, la situation est très différente.

Dans les zones très denses (ex Paris), chaque opérateur déploie le réseau comme il le veut. Il y aura donc plusieurs réseaux de fibres si plusieurs opérateurs sont intéressés. Dans les zones denses, il y a un accord de co-investissement entre les opérateurs, mais la participation ne peut se faire que pour des volumes d'abonnés très importantes. En zone peu dense, c'est de l'investissement public (collectivités territoriales), là où potentiellement ça peut mieux se passer pour des associatifs, mais ça reste vraiment difficile.

Si rien n'est fait, nous allons vers un oligopole (au mieux) ou un monopole orange subventionné par les contribuables 10 milliards d'euros. Bien sûr, l'unicité (ou quasi-unicité) de l'opérateur remet en cause la neutralité du net. En effet, là où il n'y aura qu'un opérateur, la seule solution pour changer de FAI sera de déménager.

Ce que propose Benjamin Bayart est

Références

Le but est de vous motiver à voir par vous même les détails de ce que j'ai résumé.

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François Boulogne : detox : nettoyer les noms des fichiers

samedi 26 décembre 2015 à 00:00

Courte note pour parler de detox. J'imagine que comme moi, vous recevez des fichiers et que ceux-ci ont un nom pas toujours bien formaté. Accents, espaces, caractères spéciaux, c'est une véritable plaie, notamment lorsqu'on utilise la ligne de commande. Detox offre une solution simple à ce problème.

La configuration peut se changer dans /etc/detox mais je préfère utiliser les options fixées à l'aide d'un alias. Dans mon cas, je spécifie l'usage de utf8 :

alias detox='detox -s utf_8'

Et voici une illustration

touch 'Un nom de fichier très compliqué!.txt' && detox Un\\ nom\\ de\\ fichier\\ très\\ compliqué\\!.txt && ls Un*
Un_nom_de_fichier_tres_complique_.txt

On pourrait paramétrer plus que ça, mais ça me suffit. Ma principale motivation est de ne pas être ennuyé en ligne de commande.

Le code est écrit en C, sous licence BSD et la dernière mise à jour date de 2013. Il fonctionne parfaitement (un an d'utilisation pour ma part), je ne m'attend donc pas à des mises à jour de cette version 'beta'.

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elementary OS : Joyeux Noël

vendredi 25 décembre 2015 à 18:36

En cette date du 25 décembre 2015, toute l’équipe d’elementary OS France vous souhaite de passer un bon Noël ! Que cette journée puisse vous permettre de passer de bons moments en compagnie de vos proches.

Portez-vous bien !

Le billet Joyeux Noël a été publié sur le site de la elementary OS -

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alterlibriste : A la découverte de mon nouveau notebook

jeudi 24 décembre 2015 à 11:30

Pour Noël, j’ai décidé de nous acheter un nouveau notebook (ASUS X751L), en voici les raisons et les premières opérations sur la bête.

Nous sommes quatre à la maison. Deux à avoir besoin d’un ordi au moins une heure par jour pour nos activités professionnelles, moi beaucoup plus pour mes loisirs, et deux enfants : le petit pas encore beaucoup et le grand de plus en plus entre les jeux, les activités pédagogiques et les vidéos. Bref, avec un seul poste (plus un vieux notebook mais uniquement pour consulter du contenu multimédia), ça commençait à être chaud.

Comme il n’était pas à l’ordre du jour d’installer un autre poste fixe avec un bureau, un écran et tout, j’ai préféré opter pour un portable à utiliser n’importe où mais avec une fonction polyvalente (travail, loisir, jeux, vidéos) donc grand écran (17") et pas une bête de course (pas envie d’y mettre une paye) mais pas non plus du premier prix qui ne permette pas de faire tourner le premier jeu venu. J’ai trouvé le compromis avec un core i3 ayant une carte graphique GTX 850M (plutôt qu’un core i5 avec une 820M ou seulement la carte intégrée pour le même prix : entre 500 et 600€).

J’ai choisi ASUS parce que meilleure renommée qu’Acer ou Lenovo et aussi plus bêtement parce que les flèches ont de vraies touches alors que sur pas mal de notebook, elles sont tronquées (flèches haut et bas de moitié de taille par rapport à droite et gauche), ce qui est inutilisable pour jouer.

La première action a été de me faire rembourser la licence Microsoft (42€ soit près de 8% du prix quand même), surtout qu’il s’agissait d’un Windows 8. L’opération s’est déroulée sans problème, l’avantage de la marque, c’est que la procédure est rodée ; en trois échanges de mail, j’ai fourni les scans des pièces nécessaires, j’ai rempli les formulaires qui allaient bien (enfin en Word plein de macro et de police Microsoft qui changent toute la mise en page mais LibreOffice s’en ai bien sorti) et j’attends le virement qui devrait arriver.

La deuxième opération avant de commencer l’installation a été de remplacer le disque dur par un ssd que j’avais en réserve. Quand on s’est habitué à la rapidité de lancement, c’est dur de s’en passer et même si je passe de 1To à 128Go, cet ordi n’a pas vocation à faire du stockage. Pour le démontage, j’ai été un peu désorienté par le fait qu’il n’y a plus aucune trappe pour accéder au contenu, enlever batterie, disque dur ou RAM, plus rien n’est directement accessible et même une fois enlevées les 8 vis, pas moyen de soulever quoi que ce soit. Mais YouTube est ton ami dans ce cas pour éviter d’attaquer l’ordi tou neuf au tournevis et au marteau et comprendre comment la plaque du clavier se déclipse. Pour le remplacement du disque dur, aucune difficulté.

Ensuite, on passe aux choses sérieuses : BIOS, UEFI et tout le tintouin qui ont fait grand bruit il y a quelques années. Il faut savoir que tout le matériel que j’ai eu l’occasion de tater pour le moment date d’avant 2010 donc j’avais une petite appréhension de ce côté-là. Finalement, j’ai presque été déçu par un BIOS qui ressemble toujours à ses ancètres et même moins paramétrable.

Comme on n’a plus de système d’exploitation, on autorise donc le boot sur une clé USB avec tous les systèmes qu’on apprécie (merci Multisystem, faut encore que je pense à vous faire un petit don pour Noël) et c’est parti pour les tests et voir si le matériel n’est pas trop rétif à nos distro préférées.
Mais cela sera l’occasion d’un autre billet.

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