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Philippe Scoffoni : Cinnamon : le bureau qu’il me faut ?

jeudi 9 mai 2013 à 13:02

Un point qui comme bien d’autres peut surprendre le nouvel arrivant  dans le monde des distributions GNU/Linux, c’est le nombre impressionnant d’environnements de bureau. Toujours est-il que cela oblige à faire un choix, surtout lorsque les bureaux “mainstream” vous imposent leur ergonomie tendance, mais pas toujours adaptée. Ces derniers jours, j’ai adopté un petit nouveau dans ce monde qui semble faire son chemin : Cinnamon. Voici mon point de vue totalement personnel et partial.

Environnement de bureau, le changement de paradigme

Cinnamon est né en réaction aux nouvelles approches d’environnement de bureau proposées par Unity et Gnome Shell. Si l’on doit résumer, c’est la disparition de la barre de tâches, du menu proposant la liste des applications principalement. Une nouvelle façon de faire qui doit permettre d’unifier les interfaces entre les postes de travail, les Netbooks, tablettes et autres smartphones.

Un concept que Canonical continue de pousser au travers d’Ubuntu et dont on peut voir les vidéos présentant le futur résultat de ce concept sur les tablettes. Canonical cherche encore les constructeurs qui le mettront en oeuvre. Si l’intention est louable, le sentiment est qu’au final à vouloir tout faire bien avec une seule interface, on fait tout pas très bien.

Je me suis lancé dans l’utilisation de ces nouveaux bureaux très tôt avec Fedora 15 et les premières versions de Gnome. Je me suis ensuite empressé de remettre en place une barre de tâches et de chercher à recréer un environnement similaire à ce que j’utilisais avant. Ce qui au final est plutôt risible.

Un point commun à ces deux interfaces et qui est devenu indispensable pour moi aujourd’hui : la capacité de lancer mes applications ou de rechercher un document en appuyant simplement sur la touche [SUPER] (enfin “Windows”) et en saisissant les premières lettres.

Cinnamon qui es-tu ?

Il s’agit en gros d’un fork de Gnome Shell initié par l’équipe de développement de la distribution Linux Mint. Cette distribution s’appuie sur Ubuntu. Elle connaît un véritable succès depuis l’apparition d’Unity sur Ubuntu. De nombreux utilisateurs de cette dernière ont préféré passer à Linux Mint pour bénéficier d’un bureau plus traditionnel offert en l’occurrence par Cinnamon et MATE (un autre environnement de bureau “traditionnel”).

Cinamon

Avec Cinnamon, je retrouve LA fonction qui m’est indispensable de recherche et lancement d’applications et de fichiers récemment ouverts tout en bénéficiant d’une barre de tâche que j’ai placée en bas de mon écran. J’ai gardé également un tableau de bord en haut de l’écran pour ajouter tous les petits gadgets (applets).

En fin de compte, j’ai là un bureau très proche aussi de ce que l’on peut faire avec XFCE. Pour ce dernier, il me manque la fonction de recherche. On peut pallier avec des outils comme GnomeDo certes, mais le site officiel semble ne plus exister.

Cinnamon 1.8

Voilà en plus l’annonce d’une nouvelle version pour Cinnamon. Plus de 1000 bugs corrigés peut-on apprendre. On peut donc espérer une bonne stabilité de l’environnement qui en ce qui me concerne dans sa version précédente n’avait pas présenté de défaillances.

Parmi les nouveautés, la possibilité de télécharger depuis le panneau de contrôle des thèmes pour autant qu’ils aient été mis à jour pour la version 1.8. Du coup, la plupart refusent de s’installer. En ce qui me concerne, l’installation et la mise à jour des applets plantent également. Mettons ce problème sur le dos d’Ubuntu qui n’est pas la distribution “native” de Cinnamon.

Il me restera à tester quand même MATE, le fork de Gnome 2 dés fois qu’il y ait quelques particularités sympathiques supplémentaires. Pour revenir à Cinamon, j’ai été positivement étonné par le nombre d’applets disponibles et qui couvrent les besoins les plus classiques.

Au final, tout ça pour dire que les nouveaux paradigmes de bureau d’Unity et Gnome shell ne m’auront personnellement pas apporté grand-chose si ce n’est encore une fois la fonction de recherche. Il faudra chercher ailleurs un nouveau paradigme pour nos environnements de travail. La représentation en 3D reste pour moi une piste. Il n’empêche que je reste toujours dubitatif devant toute cette dépense de temps en développement pour au final en rester au même point…


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Article original écrit par Philippe Scoffoni le 09/05/2013. | Lien direct vers cet article

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agatzebluz : Planches Fender, luthier et cuisinier, même combat

jeudi 9 mai 2013 à 11:47

Non, je vous rassure, je ne vais pas rentrer dans le débat, chez Fender ce ne sont que des planches avec des micros. C’est vraiment du premier degré pour le coup. Fender propose dans sa boutique, des planches à découper en forme de strat ou de Tele. Amis cuistots guitaristes ou guitaro cuisiniers, à vos couteaux.

fender planche a decouper

Je n’irai pas jusqu’à dire que ce sont des corps qui ne conviennent pas à la lutherie qui sont recyclées, mais bon. Depuis que j’ai vu que l’on peut faire des guitares avec des skate boards ou des tables Ikea, plus rien ne m’étonne.

Si ça vous intéresse, allez y jeter un oeil : Fender® Cutting Boards.

Planches Fender, luthier et cuisinier, même combat est un billet du Michtoblog Si vous aimez la cuisine, visitez l'index des recettes classées. Si vous préférez Ubuntu, c'est sur cette page. Pour Firefox, c'est sur cette autre page. Et les archives du blog sont ici.

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Tuxicoman : Ajouter un OS au bootloader de Wheezy

jeudi 9 mai 2013 à 03:47

J'ai du installer un disque avec Windows à coté de celui avec ma Debian Wheezy.
Windows faisant semblant d'ignorer qu'il existe d'autres OS, on ne peut pas compter sur lui pour s'intégrer à votre système existant.

Déjà pour l'installer, il faut lui donner le disque principal mais en plus, le bootloader de Windows se fout complètement que vous ayez un autre OS sur l'autre disque et ne vous le propose pas au démarrage.

Heureusement, Debian Wheezy vient avec un outil magique pour rajouter automatiquement les autres OS à son bootloader. Vous avez juste 2 commandes à exécuter :

# os-prober
/dev/sda1:Windows 7 (loader):Windows:chain

# update-grub
Generating grub.cfg ...
Found background image: /usr/share/images/desktop-base/desktop-grub.png
Found linux image: /boot/vmlinuz-3.2.0-4-amd64
Found initrd image: /boot/initrd.img-3.2.0-4-amd64
Found Windows 7 (loader) on /dev/sda1
done

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crowd42 : Slacker, un conky inspiré de Slackware

jeudi 9 mai 2013 à 02:08

Pour les amateurs des scripts conky, en voilà un qui devrait sûrement vous plaire, notamment pour son côté old school. Je l’ai déniché sur le site deviantart, son auteur s’est inspiré de la distribution Slackware (ne connaissant pas trop cette distro, je ne vois pas lien avec elle).

Pour installer ce conky, rien de plus simple. Télécharger cette archive depuis ce lien. Ensuite décompressez la dans votre répertoire personnel, en prenant le soin de renommer conkyrc en .conkyrc.

conky slacker

Enjoy it ;)

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Chimrod : De fcron à cron

jeudi 9 mai 2013 à 00:00
Pavement

Image: Toni Verdú Carbó (creativecommons)

Debian Wheezy est sortie, et cette nouvelle version a fait un peu de ménage dans les paquets disponibles. Parmi ceux-ci, fcron a disparu. Il s’agit du gestionnaire de tâche planifiées que j’utilisais jusqu’alors. Ce petit guide a pour vocation de vous expliquer comment migrer la configuration.

Fcron avait l’avantage de pouvoir gérer l’arrêt de la machine, et lancer les tâches en attente lors du redémarrage. Quand on s’auto-héberge, cela permet de prendre en charge les coupures inopinées, et se passer du couple cron/anacron. Debian a fait le choix de préférer ce dernier couple plutôt que fcron, voici donc un petit guide pour passer de l’un a l’autre.

Migration?

Pour commencer, pas de panique, le paquet est supprimé des dépôts, mais reste parfaitement fonctionnel sur votre machine. Vous n’avez donc pas besoin de vous précipiter, tout va continuer de tourner tout seul comme auparavant. Vous pouvez même choisir de ne pas migrer et continuer à l’utiliser. Toutefois, si des failles de sécurités sont trouvées sur le programme, aucune mise à jour ne sera effectuée: c’est à vous de vous tenir informé du développement de l’application et de faire l’installation.

La transformation

Voici un script python qui se charge de faire la migration d’un fcrontab vers un crontab. Il ne fait que générer les fichiers de configuration, et n’enregistre rien sur le système. Le script va lire les fcrontab enregistrées dans le répertoire /var/spool/fcron/ et génère en sortie les crontab correspondantes pour chacun de ces utilisateurs.

Usage

Le programme doit être lancé en root pour pouvoir lire les fichiers présents dans le répertoire /var/spool/fcron/ ainsi que les fcrontabs des différents utilisateurs du système:

$ mkdir crontabs
$ cd crontabs
$ sudo python ~/fcron2cron.py

Il y a beaucoup moins de paramètres chez cron que fcron, il est toutefois possible de convertir quelques instructions:

Les options

Les seules options possibles dans cron sont celles qui concernent le mail:

mail(bool) devient MAILTO=”“ si bool est à false mailto(string) devient MAILTO=”string”

Les autres options sont ignorées[1].

Les directives

Les directives hourly, daily[2], weekly, monthly sont transformées en leur équivalent dans cron, ainsi que leur équivalent mid-*ly. Les directives mins, hours, days, mons, dow ne sont pas prises en compte et sont ignorées dans la ligne générée.

L’édition

Le programme ne fait pas l’insertion de la crontab dans le système, ainsi, dans le cas ou une telle crontab existe déjà, elle ne sera pas écrasée. C’est à l’adminstrateur de mettre le paramétrage à jour. Une fois le script lancé, des fichiers UTILISATEUR.crontab vont être générés.

Si l’utilisateur n’a pas de crontab correspondante, il est possible de le charger directement avec la commande suivante:

# crontab -u ${USER} ${USER}.crontab

Si l’utilisateur possède déjà une crontab, il va falloir éditer le fichier pour le faire correspondre. Maintenant qu’il ne reste plus que ça à faire, il est temps de se remonter les manches et y aller à la main! Une fois que les modifications sont faites, vous pouvez désinstaller fcron de votre système.

Notes

[1] Y compris les options en début de commande (ligne débutant par &)
[2] nightly est traité de la même manière

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