Mediawiki est le nom du logiciel qui fait tourner les wikis de la fondation wikipedia. Depuis maintenant quelques années, ces derniers cherchent à mettre en place un éditeur de code wiki user friendly et compatible avec le code wiki existant. En effet, la fondation a constaté que la syntaxe du wiki était un obstacle à l'arrivée de nouveaux contributeurs. Même si la situation n'est pas non plus catastrophique, la fondation a donc voulu diminuer cette difficulté en lançant un éditeur plus conviviale.

Les résultats de ces travaux sont l'extension Visual Editor pour mediawiki. Je vous laisse vous rendre sur cette page pour avoir plus de détail : http://meta.wikimedia.org/wiki/VisualEditor/MediaQ%26A

Cette interface a été déployé sur pratiquement tout l'ensemble des serveurs de la fondation wikipedia et fait toujours l'objet de travaux.

Voilà pour le contexte. Voyons maintenant comment nous en servir sur notre propre wiki.

Fonctionnement de Visual Editor

Un des pré-requis de ce logiciel comme je l'expliquais plus haut est de rester compatible avec la quantité énorme d'article déjà existant et donc de respecter le rendu des articles existants. Pour se faire, l'éditeur passe par une phase de rendu du code wiki en HTML en utilisant l'API du wiki avant d'être resservi à l'internaute au travers d'un éditeur HTML. Quand une modification est opérée (sur le code HTML), ce code est renvoyé au travers un sérialiseur qui se chargera de faire une translation inverse et surtout de supprimer les fausses différences. Par fausses différences, j'entends la suppression des espaces surnuméraires, le remplacement des doubles quotes (") par de simple quote (') etc.

Pour les plus curieux, je vous laisse découvrir l'article suivant qui explique ça mieux que moi : https://blog.wikimedia.org/2013/03/04/parsoid-how-wikipedia-catches-up-with-the-web/

Bref, ces deux services sont assurés à l'aide d'un webservice écrit en node.js (serveur d'application en javascript). Vous l'aurez compris, il va donc s'agir dans un premier temps d'installer ce serveur d'application et de l'intégrer ensuite dans notre wiki.

Installation de node.js

Par la suite, nous travaillerons sur une Ubuntu quantal (12.10) mais toutes les versions suivantes devraient fonctionner sans problème. J'ai également réalisé cette installation sur une CentOS 6.4. Il faut juste savoir qu'il faut disposer d'une version node 0.8 ou 0.10 minimum.

Bref, sous Ubuntu, nous allons tout d'abord rajouter les sources qui nous manquent :

add-apt-repository ppa:chris-lea/node.js
apt-get update
apt-get install nodejs

Installation de Parsoid

Node.js est maintenant présent sur la machine, nous allons nous attacher à récupérer les sources de Parsoid. Ce dernier ne fait pas encore l'objet d'une livraison stable mais se récupère directement au niveau du repository git. Cette récupération se fait à l'aide de la commande suivante :

git clone https://gerrit.wikimedia.org/r/p/mediawiki/services/parsoid

Rendons-nous maintenant dans l'arborescence nouvellement récupéré et lançons la récupération des plugins pré-requis :

cd parsoid
npm install

Au bout de quelques temps, nous devrions être en mesure de lancer notre instance Parsoid avec la commande suivante :

node api/server.js

A ce moment, node.js vous lancera des workers Javascript afin de prendre en charge le travail requis pour le webservice dont nous avons parlé plus haut. Pour vous assurez que tout fonctionne, nous pouvez vous rendre sur l'adresse suivante : http://localhost:8000/

Sachez que vous aurez peut-être des choses à adapter à votre configuration en fonction de votre wiki. La personnalisation se fera dans le fichier api/localsettings.js. Sachez qu'il y a un fichier exemple (localsettings.js.example) afin de vous donner des exemples de syntaxe.

Pour plus de détail, je vous laisse consulter l'article sur Parsoid à l'adresse suivante : http://www.mediawiki.org/wiki/Parsoid

Intégration au wiki

Le présent article n'a pas pour vocation d'expliquer comment s'installe mediawiki. Si vous avez besoin d'une piste pour faire cette étape, je vous laisse consulter cet article sur le sujet. Sachez qu'il vous faudra une version récente de mediawiki avec au moins une version 1.22.

Seconde chose, il va nous falloir récupérer une version de l'extension Visual Editor sur le site de mediawiki. La page suivante devrait vous permettre de récupérer ça : http://www.mediawiki.org/wiki/Special:ExtensionDistributor/VisualEditor

Il faudra ensuite :

• Se rendre dans le répertoire des extensions du wiki : 

cd /var/www/wiki/extensions

• Décompresser l'extension :

tar xfv .../wikimedia-mediawiki-extensions-VisualEditor-43e96d7.tar.gz

• Renommer le répertoire :

mv wikimedia-mediawiki-extensions-VisualEditor-43e96d7/ VisualEditor

Enfin, nous pouvons rajouter les lignes suivantes à la fin du fichier LocalSettings.php :

# Parsoid and Visual Editor configuration
require_once("$IP/extensions/VisualEditor/VisualEditor.php");
$wgDefaultUserOptions['visualeditor-enable'] = 1;
$wgHiddenPrefs[] = 'visualeditor-enable';

$wgVisualEditorParsoidURL = 'http://localhost:8000';
$wgVisualEditorParsoidPrefix = 'localhost';

Une petite démonstration parlant mieux qu'un long discours, je vous laisse découvrir une petite démo du fonctionnement de ce plugin :


NB : Bonne année à tous !

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Ces fêtes de fin d’année vont sans doute être pour pas mal de monde l’occasion de faire un grand nombre de photos et quand le moment sera venu d’en faire le tri et de les classer, il se peut que certaines d’entre elles nécessitent quelques retouches et améliorations. Les soft dédiés à cette tâche sont légion et nous en avons déjà présenté pas mal dans l’étable. Crosti est un logiciel multiplateformes arborant une interface Qt, que vous pourrez désormais ajouter à la longue liste des logiciels de retouches d’image. Il possède pas mal d’options qui vont vous permettre entre autres de redimensionner vos images, de les faire pivoter, de réduire le nombre de couleurs, d’en ajouter et d’effectuer certains réglages afin d’en améliorer le contraste, la saturation, la luminosité, la saturation etc. Le tout en ayant toujours à votre disposition un aperçu des changements en temps réel. Vous pourrez faire tout ça au jugé, ou pour les plus exigeants d’entre vous, travailler vos images pixel par pixel. Au niveau des formats pris en charge Crosti n’est pas à la traîne et peut gérer les fichiers BMP, GIF, ICO, JPEG, JPG, MNG, PBM, PGM, PNG, PPM, SVG, TIFF, TIFF, XBM,XPM et sans doute bien d’autres encore.

Comme je l’ai dit plus haut les softs de ce genre ne manquent pas, mais Crosti est vraiment très sympa car comparé à d’autres softs qui sont soit trop sommaires ou trop compliqués, celui-ci dispose de juste ce qu’il faut comme fonctions pour intéresser les utilisateurs avancés, tout en disposant d’un assistant le rendant facile à utiliser sur certaines tâches par les non spécialistes. Pour ne rien gâcher et pour ceux qui s’en soucieraient, je peux vous confirmer qu’il s’intègre également très bien dans un environnement GTK+, ce qui ne gâche rien.

En résumé si vous êtes un grand spécialiste de Gimp, il ne va certainement pas vous convenir. Si en revanche vous cherchez un tool complet, facile à utiliser et qui vous permette de bosser rapidement sans vous prendre le choux, vous devriez l’essayer. Il pourrait bien vous plaire.

Si vous voulez en savoir plus sur ce soft, je vous invite à jeter un œil sur la page Sourceforge du projet ou mieux encore, de le tester en vous procurant les binaires qui vont bien depuis la page de téléchargement. Vous y trouverez les sources, les .deb et rpm pour GNU/Linux, ainsi que l’Exe qui va bien pour MS Windows.

Si vous tournez sur Archlinux ou Manjaro vous trouverez ce qu’il vous faut via AUR et un simple :

yaourt -S crosti

Bon test et amusez-vous bien.

source

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Lubuntu est comme vous le savez sans doute une variante officielle d’Ubuntu, basée sur l’environnement de bureau LXDE et dont le but est de fournir un système léger, consommant peu de ressources. C’est une distribution idéale pour recycler des machines anciennes, afin de leur redonner un second souffle et d’allonger ainsi leur durée de vie. Lubuntu embarque par défaut quelques options de paramétrage, vous permettant de configurer les panels et quelques broutilles. Cependant Lubuntu ne disposait pas jusqu’à présent d’un outil dédié semblable à Ubuntu Tweak ou Gnome Tweak Tool, nous permettant d’aller un peu plus loin dans la customisation de notre système. C’est désormais chose faite avec l’apparition d’un outil similaire à ceux cités ci-dessus, répondant au doux nom de « Lubuntu Tweak ». Alors je vous le dit tout de suite, ne vous attendez pas pour le moment à un feu d’artifice de fonctions et d’options de customisation, car ce nouvel outil est encore très basique. Mais si vous avez suivi l’arrivée de softs comme Gnome ou Unity Tweak Tool, vous saurez que cela ne veut rien dire car ces derniers étaient également très basiques dans leur premières versions et se sont étoffés au fil du temps pour donner les outils très puissants que nous connaissons aujourd’hui.

Au niveau des fonctions présentes dans Lubuntu Tweak Tool nous n’allons pas trouver grand-chose pour le moment, si ce n’est 2 onglets bien maigrelets. Comme les captures ci-dessous le montrent, vous serez en mesure d’afficher l’icône « Computer » sur votre bureau :

Et vous pourrez réinitialiser le fichier de configuration d’Openbox.

C’est à peu près tout…

En conclusion et je pense que vous l’avez compris, ce n’est pas tant les fonctions de Lubuntu Tweak qui nous intéressent dans ce billet, que le fait qu’un outil de ce genre ait fait son apparition dans Lubuntu. Si l’on se base sur les autres softs du genre, on peut s’attendre d’ici quelques mois à pouvoir profiter d’un outil super sympa et je l’espère, tout aussi indispensable que ces grands frères.

C’est un projet à suivre de très près si vous tournez sur Lubuntu, car il a un gros potentiel…

En attendant son heure de gloire et si vous avez envie de le tester, rien de plus facile. Il suffit d’utiliser le PPA suivant à l’aide de ces quelques lignes de commande :

Installer Lubuntu Tweak :

sudo add-apt-repository ppa:lubuntu-dev/non-official-apps
sudo apt-get update
sudo apt-get install lubuntu-tweaks

Désinstaller Lubuntu Tweak :

sudo add-apt-repository -r ppa:lubuntu-dev/non-official-apps
sudo apt-get update
sudo apt-get remove lubuntu-tweaks

Si vous voulez suivre le projet et en savoir un petit peu plus, je vous invite à vous rendre de ce pas sur la page Launchpad du projet.

Amusez-vous bien.

Moo !!!

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La dernière émission de Place de la Toile dont j’ai déjà abondamment parlé est intitulée Politique du logiciel libre (mp3) avec pour invité le sociologue Sébastien Broca.

Si l’émission en elle-même n’est pas très instructive pour les personnes déjà sensibilisées au monde du logiciel libre, elle a l’intérêt de faire un historique assez simple à appréhender pour les non-initiés (sans doute une bonne partie des auditeurs de France Culture) ; elle est donc à conseiller à tous ceux que vous voudriez sensibiliser.

Le deuxième intérêt de l’émission est d’entendre l’auteur parler de son livre comme il l’a déjà fait pour Framasoft (qui donne également accès à une interview donnée pour le Mouv’). L’ouvrage intitulé Utopie du logiciel libre - Du bricolage informatique à la réinvention sociale, issu de sa thèse, est très intéressant et très complet ; on peut l’acheter sur le site de l’éditeur ou le télécharger gratuitement en pdf (CC-by-NC-ND).

Bonne écoute et bonne lecture.

Original post of alterlibriste.Votez pour ce billet sur Planet Libre.

On n’est pas vendredi, mais je tiens à remercier une poignée de passionnés qui nous ont fait vivre en 2013 l’actualité de Mozilla et du Web ouvert.

En recherchant dans les abonnements de @MozillaZineFr, je m’aperçois que la liste des passionnés à remercier est bien plus longue que prévu. Si je ne vous ai pas cité et que pourtant je vous ai beaucoup “retweeté” cette année veuillez m’en excuser*.

Voyons d’abord les bénévoles :

En particulier, l’indispensable @clochix qui rend vivante l’actualité de Mozilla et publie aussi d’intéressants billets sur son blog francophone.

La communauté Mozilla francophone a d’ailleurs aussi son compte Twitter @mozilla_fr et son site MozFr avec notamment un blog pour tous et un blog pour « Bidouilleux d’Web » sur lesquels sévit particulièrement l’infatigable @Goofy_fr.

Maintenant, voici un site anglophone que j’ai beaucoup cité encore cette année pour faire le plein de nouvelles, d’extensions et de trucs et astuces pour Firefox : gHacks avec un compte Twitter qui a repris récemment : @ghacksnews.

Maintenant, les Mozilliens payés par Mozilla pour vivre leur passion :

@pascalchevrel et son blog – Carnet Web de Pascal – nous informent au-delà de la localisation des sites de Mozilla.

L’infatigable « évangéliste principal de Mozilla et boute-feu », Tristan @nitot dispose même de deux blogs : le populaire et bien connu Standblog et le plus récent blog Mozilla anglophone officiel, Beyond the Code. Ses passions (et ses réalisations) pour un Internet ouvert l’ont même conduit jusqu’au très officiel Conseil national du numérique (@CNNum).

Paul Rouget, à qui on doit de formidables outils pour développeurs dans Firefox, nous tient au courant des nouveautés dans @FirefoxNightly reprises sur Firefox Nightly News.

Les sites institutionnels francophones comprennent :

@MDNfr qui nous tient au courant des nouveautés de la version française du Mozilla Developer Network qui vient d’ailleurs de revêtir un nouvel habillage à dominante bleue.

La Section Presse Mozilla (@MozillaPR_FR) traduit ou adapte les billets du blog officiel de @mozilla qui publie aussi de nombreux tweets sur @firefox.

Quelques autres comptes institutionnels anglophones appréciables :

Le compte Twitter @mozsec est un canal d’information complémentaire du blog sécurité de Mozilla, tous deux à suivre.

@mozamo, le compte de l’équipe d’AMO, le site des modules complémentaires pour les logiciels de Mozilla ou simplement basés sur Gecko, comme SeaMonkey à qui il manque un compte Twitter officiel.

Le compte @mozhacks, lié au blog Mozilla Hacks qui accueille de nombreux et le plus souvent très intéressants articles pour développeurs, tweete ou retweete pas mal de nouvelles et de lectures à destination des développeurs de tout poil.

Enfin, le compte des projets d’anticipation de Mozilla qui sur @mozlabs informe au-delà des seuls projets incubant au sein des Mozilla Labs.

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Note (*) : Si vous êtes intéressé par connaître mes sources habituelles sur Twitter, jetez un œil aux listes de MozillaZineFr.

Original post of mozillaZine-fr.Votez pour ce billet sur Planet Libre.