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Renault : Fedora 26 est officiellement stable !

mardi 11 juillet 2017 à 16:00

En ce mardi 11 juillet 2017, le projet Fedora est fier d’annoncer la sortie de la distribution GNU/Linux Fedora 26.

Cette version de Fedora s'est surtout concentrée sur trois axes : couche graphique, l'installation et Fedora.next.

F26.jpg

Couche graphique

L'environnement bureautique par défaut, GNOME, évolue à la version 3.24. Cette version propose entre autres :

Mode_nuit.png

Création d'une image dédiée (dite spin) avec l'environnement LXQt par défaut. Cet environnement de bureau repose sur la bibliothèque Qt, tout comme KDE par exemple, et était disponible depuis Fedora 22 dans les dépôts. Cet environnement se veut cependant plus léger que KDE en restant plus simple. Il est donc possible pour ses utilisateurs d'installer Fedora avec uniquement cet environnement, sans recourir à un environnement intermédiaire ou à une installation textuelle.

Le pilote Synaptics pour les touchpads, dans les sessions Xorg, est remplacé par libinput. Le paquet xorg-x11-drv-synaptics est donc supprimé par défaut mais reste disponible dans les dépôts pour ceux qui le souhaitent. L'objectif est de mutualiser cette partie avec Wayland (qui repose sur libinput également) et de bénéficier de ses options de configuration et autres fonctionnalités comme par exemple la gestion des gestes (comme zoomer en pinçant) et du multi-point.

Installateur

Utilisation de l'interface graphique de blivet pour le partitionnement dans l'installateur Anaconda, en plus de l'interface traditionnelle. L'objectif est de fournir une autre approche pour cette étape cruciale afin de satisfaire les besoins du plus grand nombre, c'est pourquoi l'interface traditionnelle reste disponible. L'approche d'Anaconda était top-down, à savoir que l'utilisateur définissait ses points de montage et ses propriétés afin qu'Anaconda définisse les partitions correspondantes et leur agencement. Avec blivet, c'est plutôt l'inverse car les disques et leurs états sont affichés pour que l'utilisateur puisse concevoir les partitions et volumes logiques avant de définir à la fin les points de montage. Cette interface est donc plus proche de ce que propose gparted.

Fedora Media Writer prend en charge les images ARM. L'installateur officiel et recommandé pour générer et écrire vos images de Fedora sur vos médias d'installation gère donc plus d'architectures. Pour rendre cela possible, FMW gère mieux les cartes SD, qui sont préférées aux clés USB sur cette architecture généralement. Les cartes à base d'ARM officiellement supportées pour le moment sont le Raspberry 2 et 3.

F26-Anaconda-Blivet.png

Fedora.next

Mise à disposition comme expérimental de la modularité dans une déclinaison de Fedora Server nommée Boltron. L'objectif de la modularité est d'implémenter les résolutions prises du projet Fedora.NEXT, dont le but est de pouvoir utiliser des logiciels ou du moins piles applicatives en dehors des cycles de développement de Fedora.

Par exemple, Fedora 26 propose par défaut nodejs en version 6.10. Sauf que la version 8 est disponible et que faute d'applications compatibles et de support assez long de nodejs, Fedora ne l'utilise pas encore. Vous pouvez donc installer la version 8 en utilisant la commande :

dnf install nodejs-8

Pour revenir à la version par défaut de nodejs pour Fedora 26, il suffit de faire :

dnf install nodejs-f26

Pour l'instant ce sont surtout des piles applicatives qui sont prises en charge : PHP, Apache, MariaDB, PostgreSQL, DHCP, Perl, etc. Notons que c'est encore en expérimental et que les possibilités offertes restent pour l'instant limitées. Vous pouvez suivre sur Youtube leurs progrés hebdomadaires.

Et comme d'habitude, Fedora 26 réserve bien d'autres surprises à découvrir.

Liens

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TheLinuxFr : Nextcloud + Cloud Public Object Storage d’OVH

lundi 10 juillet 2017 à 22:03

Je cherchais un moyen de sécuriser un minimum mes donnes hébergées par mon instance Nextcloud. Je me suis donc tourné vers le Cloud Public Object Storage d’OVH. Nous allons voir la mise en place de cet espace en tant qu’espace principal. J’utilise pour cela un serveur XC 2016 hébergé chez Online.net fonctionnant sous Debian Jessie (mais toute bonne instance Nextcloud doit fonctionner sans problème).

Voici ce que nous propose OVH :

OVH propre d’ailleurs un petit tutoriel pour mettre en place leur solution en tant que stockage externe, mais en stockage principal c’est quand même bien mieux 🙂

Nous partons donc d’une instance Nextcloud vierge configurée avec une base MySQL et un compte administrateur. La création chez OVH du conteneur privé est un jeux d’enfant (après avoir accepté les conditions d’utilisations et donné un nom à sa première instance Cloud). Une fois créé il vous faudra créer un utilisateur et surtout retenir le mot de passe généré pour avoir accès au conteneur pour enfin télécharger le fichier de configuration d’Openstack.

Si on résume cela nous donne :

Configuration de Nextcloud

Il nous faut maintenant éditer notre fichier de configuration (Nextcloud > config > config.php)

'objectstore' => array(
    'class' => 'OC\\\\Files\\\\ObjectStore\\\\Swift',
    'arguments' => array(
        'username' => 'OS_USERNAME',
        'password' => 'OS_PASSWORD', // mot de passe généré dans l'interface OVH
        'bucket' => 'CONTAINER_NAME',
        'autocreate' => false,
        'region' => 'GRA3',
        'url' => 'https://auth.cloud.ovh.net/v2.0',
        'tenantName' => 'OS_TENANT_NAME',
        'serviceName' => 'swift',
    ),
),

Vous trouverez toutes les informations dans le fichier de configuration Openstack ou OpenRC (Espace client OVH > Cloud > Stockage > Openstack > sur la clé à droite) hormis le mot de passe qui a été généré lors de l’ajout de l’utilisateur.

Si la configuration est bonne, vous devriez avoir accès à votre instance Nextcloud. Commencez à charger des documents et vous devriez voir augmenter l’espace occupé dans votre conteneur (Espace client OVH > Cloud > Stockage) ainsi que votre estimation de facturation 😉

 

 

 

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Articles similaires

wilfried caruel : Clémentine : lecteur de musique libre

lundi 10 juillet 2017 à 14:45

Présentation Clémentine

 

Je vais vous présenter un lecteur de musique très intéressant pour ceux qui écoutent la musique d’un cloud (nuage),

Ce logiciel s’appelle « clémentine » je parle bien d’un logiciel disponible sous différents systèmes d’exploitation et non du fruit,

 

C’est disponible sur Windows, Linux mac os ainsi qu’un accès à distance sur android

Ce lecteur inspiré par « Amarok 1,4″ (sorte de fork) est disponible sous la licence « GPLv3 ».

 

Le lecteur est complet

si vous écoutez des musiques (playlist) sur un cloud tels que ;

 

même disponible sur les plate-formes de stockage tels que :

Sans oublier le plus important les musiques stockées sur le disque dur

tout est disponible dans la même interface

Caractéristiques :

Le logiciel a été développé par « David Sansome » « John Maguire » et « Arnaud Bienner » et sur OpenHub (un clone de Github il semblerait)

La vidéo

 

Mon avis :

Ce lecteur de musique semble assez attrayant même si je n’écoute quasiment plus de musique,

niveau fonctionnalité les gens qui écoutent des spotify & co sont servie , après les utilisateurs de deezer peuvent être déçus je ne sais pas pourquoi il ne l’a pas incorporé dedans, problème d’api peut être,

L’interface est propre sympathique mais spartiate (c’est peut être une volonté),

sinon à vous de me dire ce que vous en pensez, car je n’’utilise ni celui-là ni aucun autre lecteur de musique à part vlc pour les besoins de temps à autres,

voilà ce que je peux dire sur ce lecteur de musique,

Grâce (ou à cause) de cet article j’ai découvert de nombreux services disponibles avec « clémentine » je parle des fournisseurs de musique dans le cloud,

 

Et vous quel lecteur de musique utilisez vous et que pensez vous de clémentine ?

 

Installations :

ArchLinux
yaourt -S clementine
Debian
apt-get update && apt-get install clementine
 

Liens :

Site officiel

Téléchargement

Page Github

Fiche Framalibre

Article

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nIQnutn : APT et la gestion des paquets

lundi 10 juillet 2017 à 13:00

La gestion des paquets (installation, suppression, mise à jour, ...) sous Debian peut se faire avec différents outils. On connaît généralement apt-get et aptitude qui sont incontournables. Il existe également des interfaces graphiques comme synaptic, gnome-software et d'autres qui pourront rassurer certains (mais que je ne recommanderai pas). Face à ces outils, APT est la solution à utiliser pour la gestion des paquets au quotidien sous Debian. APT est facile à utiliser et dispose de toutes les fonctions de bases qui vous seront utiles.

Comme définit dans le man, APT est conçu comme une interface utilisateur et permet certaines options plus adaptées à une utilisation interactive. Toutes les opérations essentielles sont donc disponibles, de l'installation, à la mise à jour jusqu'à la suppression de paquets. Certaines fonctionnalités ont été ajoutés comme l'édition des sources ou la fonction list.

J'avais déjà présenté APT pour Jessie mais depuis Stretch on a le droit à quelques nouveautés.
La documentation n'étant pas exhaustive, c'est l'occasion de faire le point sur cet outil.

Sommaire
  1. Mettre à jour la liste des paquets
  2. Installer les mises à jours
  3. Mettre à jour le système
  4. Installer un paquet
  5. Supprimer un paquet
  6. Supprimer les paquets inutilisés
  7. Supprimer les fichiers de configuration d'un paquet
  8. Éditer le fichier sources.list
  9. Trouver des informations sur un paquet
  10. Rechercher un paquet
  11. Lister les paquets installés
  12. Lister les paquets prêts à être mis à jour
  13. Lister toutes les versions d'un paquet
  14. Simuler l'installation ou la mise à jour de paquets
  15. Ressources

Mettre à jour la liste des paquets

La commande update permet simplement d'actualiser la liste des paquets disponibles pour votre système.


#root
apt update

Cette commande ne modifie pas le système, elle se contente de demander s'il existe de nouveaux paquets ou des nouvelles versions disponibles pour votre distribution.

L'utilisation de apt update est généralement le préalable avant toute opération effectuée avec APT.

Installer les mises à jours

Il est nécessaire de garder son système à jour et d'installer les dernières versions des paquets disponibles. Cela permet de corriger les bugs existants et d'installer les correctifs de sécurité.


#root
apt upgrade

De nouveaux paquets peuvent être installés si c'est nécessaire, mais les paquets installés ne seront jamais supprimés.
Cette commande est "sans risque".

Mettre à jour le système

La commande full-upgrade remplit sensiblement la même fonction que upgrade à la différence qu'elle peut aussi supprimer des paquets installés si cela est nécessaire pour résoudre un conflit entre des paquets. On utilise généralement cette commande lors du basculement d'une version majeure de Debian à la suivante (Jessie > Stretch).


#root
apt full-upgrade

Prenez le temps de lire les modifications qui seront effectuées sur votre système avant de valider l’exécution de la commande.

Installer un paquet

L'ajout d'un/plusieurs paquet(s) se fait avec la commande install qui gérera automatiquement l'installation de toutes les dépendances nécessaires au fonctionnement du logiciel.


#root
apt install 

correspondant au nom exact du logiciel que l'on veut installer. Par exemple, pour installer le jeu SuperTux, la commande sera: apt install supertux.
Pour trouver le nom exact du paquet, il est possible d'utiliser la commande search ou depuis la page https://www.debian.org/distrib/packages#search_packages qui recense tous les paquets.

Installer plusieurs paquets

On peut installer plusieurs paquets en même temps en séparant le nom des paquets par un espace.


#root
apt install    

Installer un paquet .deb

Si vous avez besoin d'installer un paquet hors des dépôts mais que vous avez à disposition un paquet .deb, il suffit de lancer la commande:


#root
apt install /tmp/gnome-theme-gilouche_11.1.2-2_all.deb

Installer un paquet en modifiant les priorités

Si vous utilisez les dépôts de rétroportage (backports) ou si vous utilisez plusieurs branches de Debian (pinning) ou des dépôts tiers, il est possible de forcer l'installation d'un paquet (et ses dépendances) d'une branche spécifique:


#root
apt install -t stretch-backports  

Cette commande permet d'installer la version plus récente d'un paquet présent dans les dépôts backports de Stretch.

L'utilisation des dépôts backports ne présente généralement pas de risque, mais dans les autres cas (pinning ou dépôt tiers), vérifier les modifications qui seront effectuées avant de valider les opérations.

Supprimer un paquet

Il arrive que certains paquets ne vous soient plus utiles, dans ce cas il est préférable de les désinstaller. La commande remove permet de supprimer un paquet présent sur votre système.


#root
apt remove   

La commande supprimera également les dépendances qui ne sont plus nécessaires. Encore une fois, vérifiez la liste des paquets qui seront supprimés avant de valider les opérations.

Supprimer les paquets inutilisés

La commande autoremove supprime les paquets installés automatiquement dans le but de satisfaire les dépendances d'autres paquets et qui ne sont plus nécessaires.


#root
apt autoremove

Supprimer les fichiers de configuration d'un paquet

La suppression d'un paquet conserve habituellement les fichiers de configuration. La commande purge permet de supprimer ces fichiers néanmoins cela n'affecte aucune donnée ou configuration stockées dans votre répertoire personnel.


#root
apt purge 

La commande peut s'effectuer sur des paquets déjà supprimés.

Éditer le fichier sources.list

Il est parfois nécessaire d'éditer les sources de son système en modifiant le fichier /etc/apt/sources.list. Généralement pour l'ajout des sections non libres et des dépôts tiers.
La commande edit-sources permet de bénéficier de la coloration syntaxique et fournit des vérifications de sécurité de base.


#root
apt edit-sources

Il est nécessaire de lancer la commande update pour que les modifications soient prises en compte.

Éditer les fichiers dans sources.list.d

Pour éditer un fichier présent dans le répertoire /etc/apt/sources.list.d/, il faut spécifier son nom.


#root
apt edit-sources deb-multimedia.list

Exemple pour éditer le fichier /etc/apt/sources.list.d/deb-multimedia.list

Premier lancement et choix de l'éditeur de texte

Lors du premier lancement de la commande edit-sources, vous devrez choisir l'éditeur de texte à utiliser.


#root
Select an editor.  To change later, run 'select-editor'.
  1. /bin/nano        <---- easiest
  2. /usr/bin/vim.tiny
Choose 1-2 [1]:

Si vous ne savez pas lequel choisir, je vous recommande l'utilisation de nano en tapant 1.

Pour se déplacer dans le document avec nano, il faut utiliser les ← ↑ → ↓ du clavier. Pour coller le texte, il faut utiliser les raccourcis clavier Maj+Ctrl+V. Pour enregistrer les modifications, utilisez Ctrl+O et fermez l'éditeur de texte avec Ctrl+X.

Trouver des informations sur un paquet

La commande show affiche toutes les informations détaillées sur le paquet. Parmi les informations disponibles, on retrouve les dépendances, la taille installée et au téléchargement, la version et la description du paquet.


$user
apt show  

Rechercher un paquet

La commande search permet la recherche sur le terme donné et affiche les paquets correspondants.


$user
apt search 

Utile quand veut installer un paquet dont on ne connaît pas le nom exact. On pourra lancer la commande show pour obtenir plus d'informations.

Lister les paquets installés

Pour lister tous les paquets installés sur le système:


$user
apt list --installed

Lister les paquets prêts à être mis à jour

Pour lister tous les paquets prêts qui seront installés lors de la prochaine mise à jour (apt upgrade).


$user
apt list --upgradeable

Lister toutes les versions d'un paquet

Pour lister toutes les versions disponibles d'un paquet:


$user
apt list --all-versions 

Cette commande est utile si vous utilisez des dépôts tiers ou si vous utilisez plusieurs branches de Debian.

Simuler l'installation ou la mise à jour de paquets

Pour simuler l'installation ou la mise à jour de paquets sans risquer de casser son système:


#root
apt -s install 
apt -s full-upgrade

Ressources

Consulter le manuel de la commande apt sur votre système:


$user
man apt 
Version utilisée pour le tuto:
Debian 9.0 stretch
apt 1.4.6

2016 nIQnutn CC-BY

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genma : Le guide de survie Tails

lundi 10 juillet 2017 à 09:00

Un petit billet pour parler d'une initiative que je trouve sympathique : un guide de survie Tails. Comme indiqué sur le site,

Ce guide de survie n'est pas réalisé par l 'équipe de TAILS, il doit donc être utilisé avec une prudence raisonnable par tous et toutes.

Il est issu d'un travail de formation mené par des militant-e-s au sein de leurs organisations. Il est mis à disposition comme outil pratique sans aucune garantie : seule la documentation officielle de TAILS fait foi et elle seule doit servir de référence en cas de doute.

Il est mis à jour une à deux fois par trimestre, n'hésitez pas à passer sur ce blog pour vérifier si une nouvelle version est sortie.

Si vous détectez des erreurs, des imprécisions ou des failles de sécurité dans le guide, n'hésitez pas à nous contacter pour nous en faire part.

Nous avons pour projet de créer un guide en ligne en plus de la version téléchargeable en pdf. Aucune date fiable ne peut être donnée pour le moment, mais nous espérons que ce projet sera complété à l'horizon 2017-2018.

Editer par Chouette couette et Grosses Moustaches, il y a donc deux documents
-Guide de survie
-Tails - Pas de panique
en couleurs, avec plein de captures d'écrans et d'explications (avec des flèches qui indiquent où cliquer...). Un exemple :

C'est du pas à pas, c'est pratique pour se familiariser avec le fonctionnement et l'usage de Tails. A recommander.
Enfin, penser ensuite à aller dans un-e Café vie privée / Cryptoparty / Chiffrofête pour valider votre usage.

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I'm richer than you! infinity loop