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Mathias : Sparrow : Wazo PBX sur Raspberry Pi

samedi 29 février 2020 à 15:39

Le jeune projet Sparrow propose un build non officiel de l’architecture armhf de plateforme Wazo. Il vous permet d’héberger un système téléphonique VoIP Open Source complet et programmable sur un Raspberry Pi. Un autre projet qui semble maintenant peu maintenu permettait d’installer un système Xivo ou Wazo (mais en 18.03) sur Raspberry, Raspvivo.

J’apprécie particulièrement cette architecture, car elle permet de manière efficace et avec une faible consommation de faire fonctionner des services performants. Dans la même veine, mais j’en parlerai dans un autre article, j’ai fait fonctionner la plateforme de class 4 de Wazo sur un cluster Kubernetes à base de cartes Raspberry.

J’aime bien la définition de Wazo :

Wazo Platform is an Open Source project writen in python who gets the best from Asterisk and Kamailio to build a telecom platform.

Sparrow peut fonctionner sur n’importe quel système avec une architecture armhf. Il est néanmoins recommandé 2 Go de RAM et une carte SD rapide industrielle d’une taille d’au moins 16 Go. Attention au volume des messages de logs, des backups et surtout des messages vocaux, le chiffre annoncé étant un minimum !

La dernière version est basée sur Wazo 20.01. C’est la seconde version de Sparrow, la première release datant du 3 janvier 2020.

L’ensemble des fonctionnalités de Wazo Platform sont disponibles sous Sparrow  sauf le codec OPUS qui n’est pas fonctionnel. Mais cela n’impactera que les applications WebRTC. De plus, du fait des faibles ressources d’une carte raspberry PI, les capacités de transcodage sont fortement limitées. Veillez bien à correctement configurer vox paramètres SIP.

Le process d’installation est assez simple. Après avoir installé la distribution Raspbian en version minimale (basée sur debian Buster, les dernières releases de Wazo ne supportant plus Jessie mais uniquement Buster), l’installation se déroule en quelques simples lignes de commandes. Le process prend du temps, profitez en pour prendre un bon café et marcher un peu !

Je n’ai pas eu le temps de faire des tests de performances, mais on peut facilement estimer que pour une petite entreprise équipée de 1 ou 2 T0 (2 à 4 appels simultannés) ou une utilisation en homelab, le Raspberry sera suffisament performant.

La documentation est accessible ici : https://sparrow.b5.pm/docs

et le repo github : https://github.com/benasse/sparrow

Merci Benoit Stahl pour ce superbe travail qui met en valeur la force d’une communauté Open Source.

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RaspbianFrance : Le prix du Raspberry Pi 4 version 2 Go de RAM baisse à 35$ !

samedi 29 février 2020 à 10:11

À l’occasion du huitième anniversaire du Raspberry Pi, la fondation a annoncé dans un billet de blog une baisse du prix du dernier modèle de Raspberry Pi, et ce pour la version milieu de gamme, c’est-à-dire celui à 2 Go de RAM.

Vous pouvez dès à présent retrouver le Raspberry Pi 4 2 Go au nouveau prix de 38€ chez kubii.fr, mais il faudra attendre un peu pour une mise à jour chez Amazon.

Voir le prix chez kubii.fr Voir le prix chez amazon.fr

Avec le Pi 4, la fondation avait introduit un système de gamme.

Jusqu’en juin 2019 et la sortie du Pi 4 s’il existait bien entendu différents modèles de Pi (1A, 1A+, 1B, zéro, 2B, 3B, etc.), un même modèle n’existait qu’en une seule version, ce qui avait l’avantage de rendre le catalogue relativement clair.

Le Raspberry Pi 4 avait changé les choses puisqu’il se déclinait en 3 versions, la différence étant la quantité de RAM (1, 2 et 4 Go), et bien-sur le prix (35$, 45$ et 55$).

Cette modification a certes eu l’inconvénient de rendre le catalogue un peu moins clair, mais elle avait permis à la fondation de maintenir son prix historique de 35$, tout en laissant la possibilité de passer sur une configuration plus musclée. Un moyen pour la fondation de ne pas se laisser déborder par ses concurrents.

Une baisse du prix de la RAM côté fournisseurs qui permet à la fondation de baisser ses prix

Comment la fondation a t-elle pu baisser le prix du Raspberry Pi 4 dans sa version 2 Go ? Et bien là dessus, pas de secret, un vendeur qui baisse son prix ne peut jouer que sur 3 leviers. Baisser sa marge, la fondation n’en fait déjà pas beaucoup ; Améliorer son process de fabrication, on peut imaginer que celui de la fondation est déjà bien optimisé ; Diminuer le coût de ses matières premières, seule solution possible.

Actuellement la seule différence justifiant un écart de prix entre les trois versions du Raspberry Pi est la quantité de RAM. Il se trouve qu’après un pic en 2018, le prix de la RAM ne cesse de baisser, notamment en raison d’investissements massifs de la Chine dans ce secteur.

Évolution du prix d’un kit de RAM DDR4 de marque Corsair. (Source: linuxreviews.org).

C’est cette baisse de prix, directement répercutée sur les clients qui permet aujourd’hui à la fondation de diminuer le prix de la version 2 Go.

Un prix déjà à jour chez Kubii, mais pas encore répercuté partout.

Bien entendu, il faudra peut être un peu de temps pour que la baisse de prix soit répercutée partout.

Mais comme toujours, notre partenaire kubii.fr a été très réactif et vous pouvez dès à présent trouver le Raspberry Pi 4 2 Go aux alentours de 38€ chez eux !

Pour les autres vendeurs, on imagine qu’une baisse de prix devrait suivre très rapidement, notamment chez Amazon.

Quelques questions se posent après le changement de prix.

S’agit-il d’une simple promotion ou d’une baisse de prix permanente ?

Si la baisse de prix vient d’une évolution du marché, et même si la fondation a attendu une occasion un peu spéciale (les 8 ans du Pi), la baisse est bien annoncée comme permanente.

Inutile de faire des stocks donc, le prix ne risque pas de remonter !

Quel avenir pour les autres modèles ?

Dernière question qui se pose, maintenant que le modèle 1 Go coûte le même prix que le modèle 2 Go, que va-t-il advenir de lui ?

Là encore, la réponse de la fondation est claire. La production du modèle 1 Go sera maintenue pour des raisons de support, mais son prix restera à 35$. Pour le même prix on peut néanmoins imaginer que la plupart des gens choisiront le modèle 2 Go.

Quand au modèle à 4 Go son prix reste le même que précédemment, 55$, espérons donc que le prix de la RAM continue à chuter !

Lire l'article complet : Le prix du Raspberry Pi 4 version 2 Go de RAM baisse à 35$ !

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Guillaume Vaillant : DNS over TLS (DoT) and HTTPS (DoH)

vendredi 28 février 2020 à 18:00
This is not about arquing with the usefulness of it. It’s not even about the evenutal gain in privacy or security that it brings. Even if obviously, this thing is a bit useless if you need a hostname to use it, since you would have to do a traditionnal clear text DNS query :-) Prerequisite Ideally, if you want to run your own DoT/DoH server, a good starting point would be to already have your own DNSSEC enabled DNS server.

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Articles similaires

Guillaume Vaillant : a few extra notes about using SSLH

jeudi 27 février 2020 à 18:00
Recently, I tried two things with SSLH: using it properly with systemd having it working with both IPv4 and IPv6 (since it runs a machine that supports both) and of course, the firewalling part is now managed with nftables configuration of SSLH itself SSLH is pretty simple: if you tell it listen on a hostname that resolves to both an IPv4 and v6, then, it will work in dual-stack if you tell it to forward request to a hostname that resoves to both an IPv4 and v6, same thing.

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genma : Connaître les ports ouverts vers l'extérieur

mercredi 26 février 2020 à 09:00

Prérequis : savoir ce qu'est un port réseau. Sinon, on pourra toujours lire la page Wikipedia Port (logiciel) en introduction.

Il y a quelques années (10 ans), j'écrivais un article Proxy automatique : connaître l'adresse dans lequel j'exposais une façon simple de trouver l'adresse et le port d'un proxy transparent se trouvant sur un réseau d'entreprise.

Récemment, connecté depuis un réseau "public" d'entreprise (une machine en BYOD, non référencé, connecté sur le premier câble réseau venu de l'openspace, est de facto sur un réseau public : pas d'accès aux dossiers et répertoires partagés, pas d'accès aux imprimantes, on a une IP attribué dans une plage différente d'une machine enregistrée), j'ai pu constater que les connexions depuis mon PC vers l'extérieur marchait bien pour une connexion SSH vers le port 22 d'un serveur, vers un VPN écoutant sur le port 443, mais que des connexions sur d'autres serveurs écoutant sur des ports non conventionnels ne marchaient pas. De même, mon client Thunderbird refuse toute connexion à mes différents comptes mails.

Un proxy ?

J'ai utilisé la technique évoqué dans mon article Proxy automatique : connaître l'adresse, je constate que ma machine parle bien à différents serveurs (dont des IP que je connais, vu que ce sont mes serveurs), donc pas de proxy transparent en intermédiaire.

Des ports ouverts et des ports fermés ?

Je me suis donc posé la question de savoir quels sont les ports ouverts vers l'extérieur.

Quand on cherche l'inverse, à savoir quels sont les ports ouverts sur une machine (comprendre : quels sont les ports accessibles publiquement sur Internet), on pense de suite à utiliser nmap (ou on trouve des tutoriaux). Mais dans mon cas, je suis à l'intérieur et je veux savoir par où je peux sortir.

La solution est bien d'utiliser nmap et de faire un scan d'une machine dont on connait les ports ouverts. Il existe "portquiz.net", un service qui avait une machine répondant sur l'ensemble des ports.

nmap -p- portquiz.net | grep -i open

Donc si un ou plusieurs ports sont bloqués entre ma machine qui se trouve sur le réseau public au sein d'une entreprise, la machine cible ne répond pas, indiquant ainsi que ce port ou ces ports sont bloqués.

Portquiz.net étant assez lent (car très probablement beaucoup sollicité), j'ai choisi une autre option, celle que de scanner une machine pour laquelle je connais précisément les ports ouverts.

nmap -p-mamachine.net | grep -i open

Et j'obtiens le résultat suivant :

22/tcp open ssh
80/tcp open http
443/tcp open https

Depuis chez moi, derrière une Freebox, même manipulation :

22/tcp open ssh
25/tcp open smtp
53/tcp open domain
80/tcp open http
443/tcp open https
993/tcp open imaps

Quel résultat et conclusion

Le réseau public de l'entreprise permet donc bien un accès au web (port 80, 443) (je n'ai pas étudié la question d'un filtrage de site), un accès sur des serveurs en SSH via le port 22, mais c'est tout. Pas de messagerie possible (pas de IMAPs et de SMTPs), pas de résolution DNS possible (si ce n'est que de passer par les serveurs de résolution de nom fournis avec l'adresse IP, via le DHCP du réseau). Donc ce n'est pas un accès à Internet, mais un accès à un réseau public ouvert sur le web.

On pourra être étonné du fait que le port 22 soit le troisième port ouvert, alors que tout le reste est fermé. Les ports 80 et 443 permettent un accès au web, on comprend la nécessité de les ouvrir. Le port 22, cela veut dire que ce réseau doit être utilisé pour accéder à des machines serveurs dans des clouds publics (supposition avec une forte probabilité), pour des tests et autres usages dans le cadre de projets pour des clients.

J'ai beaucoup plus de ports visibles et accessibles (tous ceux qui sont bien ouverts sur ma machine).

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