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fgallaire : Arduino, la réunification

dimanche 2 octobre 2016 à 06:12

Banzi et Musto au Maker Faire de New York

Massimo Banzi (à gauche sur la photo) et Federico Musto (à droite) viennent d’annoncer sur l’estrade du Maker Faire de New York la « réunification » du projet Arduino. Arduino LLC et Arduino srl ont de plus publié conjointement un communiqué sur leur site web respectif Arduino.cc et Arduino.org.

Il y a un an et demi, en mars 2015, la scission du projet Arduino avait été rendue publique. Une bataille juridique s’était engagée concernant la propriété et l’exploitation de la marque Arduino dans le monde, amenant à la création de la marque Genuino. La disponibilité des produits Arduino était devenue très problématique et la vision du futur plus qu’incertaine.

La situation était très préjudiciable au plus important des projets de hardware libre et je suis vraiment très heureux de relayer l’annonce d’une transaction entre les parties plutôt que de faire un cas pratique de droit des marques sur le sujet !

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Angristan : Seafile, un service de stockage personnel à auto-héberger

samedi 1 octobre 2016 à 18:00

seafile-une

Depuis mes débuts dans l'auto-hébergement, j'ai toujours utilisé ownCloud. Mais j'ai eu pas mal de problème avec, notamment avec l'installation, et je n'étais donc pas totalement satisfait de ce logiciel.

Du coup quand je suis tombé sur Seafile, j'ai sauté sur l'occasion.

Côté serveur, Seafile ne ressemble pas beaucoup à ownCloud ou Nextcloud. En effet, ce n'est pas du PHP qui fait tourner le tout, mais du Python et du C.

Seafile, un service de stockage personnel à auto-héberger

Le moteur de stockage est différent, les fichiers sont stockés en blocs :

Seafile, un service de stockage personnel à auto-héberger

Contrairement à ownCloud/Nextcloud où les fichiers sont stockés tels quels.

Cela résulte en des performances bien meilleures au niveau de la synchronisation, et je ne suis pas le seul à le dire.

Par contre, il y a parfois des bugs assez énervant genre un upload qui se finit pas, mais les blocs restent présent et du coup on se retrouve avec une bibliothèque qui prend de l'espace même si il y a rien dedans. Il y a bien un service de nettoyage, mais ça ne fait pas toujours le taf, et j'ai le plus souvent fini par re-créer la bibliothèque. (cf cette issue sur GitHub)

L'installation est assez simple, il suffit d'installer MySQL et les dépendances Python, et ensuite un script d'installation fait presque tout pour vous. Le guide d'installation en anglais est très clair et complet, je m'y réfère souvent. Il traite aussi la configuration du serveur web. D'ailleurs si ça peux en aider quelques uns, voici mon nginx.conf pour Seafile. Sinon, je peux l'installer pour vous :)

Il y a aussi une documentation en français concernant l'utilisation de Seafile par l'Université de Strasbourg.

Tiens d'ailleurs, en écrivant l'article je viens de remarquer que mon Seafile tourne avec SQLite et non avec MySQL. En effet, j'avais changé de serveur il y a quelques mois, mais j'ai oublié de backup la BDD, du coup j'ai du tout réinstaller. SQLite se présente sous la forme d'un fichier, donc c'est bient plus simple à installer et à sauvegarder. Il est déconseillé d'utiliser SQLite pour un gros nombre de fichiers, puisqu'il est moins performant, mais en fait Seafile est tellement rapide que je ne m'en était pas rendu compte que je l'utilisait.

L'interface de Seafile est claire et sans fioritures. À noter que Seafile se présente comme un Dropbox open-source, et n'a donc pas de service de calendrier ou de contacts par exemple, ni d'apps à la ownCloud/Nextcloud. Dommage.

Seafile, un service de stockage personnel à auto-héberger

Seafile, un service de stockage personnel à auto-héberger

Une de mes fonctionnalités préférées c'est le chiffrement côté client. Ainsi je sais que les données du serveur sont illisibles telles quelles, et donc en cas de saisie, je n'ai pas à m'inquiéter. (sauf si il y a une faille bien sûr)

Seafile, un service de stockage personnel à auto-héberger

J'aurai vraiment aimé que Nextcloud implémente cette fonctionnalité, mais quand on leur demande ils répondent... à côté ?

https://twitter.com/Nextclouders/status/769208573012377600

Une autre fonctionnalité assez cool c'est de savoir le nombre de téléchargements d'un fichier partagé.

Seafile, un service de stockage personnel à auto-héberger

La fonction historique m'a aussi souvent sauvé la vie, et il y a la possibilité de voir telle bibliothèque à un instant donné, comme une time machine.

Comme vous pouvez le voir, Seafile est donc très sympa à utiliser, et est vraiment une alternative viable.

Concernant le développement de Seafile, c'est assez flou, sachant qu'il y a eu un fork à la ownCloud/Nextcloud comme le rapporte Philippe Scoffoni.

Si j'ai bien compris, Seafile Ltd. c'est seafile.com et Seafile Gmbh. c'est seafile.de, le premier étant le développeur de Seafile, les 2 proposant des offres commerciales du type Seafile Managed etc.

Bref, j'espère que ça n'impactera pas trop le développement, mais bon si on regarde le GitHub de Seafile, c'est relativement actif, mais comme vous pouvez le voir dans le changelog, la 6.0 est sortie début septembre et déjà 4 versions mineurs ont été publiés pour corriger des bugs.

Il y a une version Pro et une version Community de Seafile, seule la seconde étant complètement open-source. La version Pro inclue quelques features du style scan de virus, 2FA, ou intégration de LibreOffice Online. Un comparatif est dispo ici.

La version Pro 6.0 beta donne envie, même si je ne comprends pas l'intérêt de faire 2 versions.

Il y a des limitations assez étranges dans Seafile, comme le fait de ne pouvoir créer qu'un seul utilisateur ou de ne pouvoir upload plus de X fichiers... C'est vraiment très nul, en plus c'est libre donc faire des limitations comme ça c'est vraiment nul nul nul.

Pour info il existe un client Seafile sur toutes les plateformes, ils sont tous open-source. J'ai même fait une pull-request sur le client Android pour une erreur de traduction en français, wow 8-)

Ils ne sont pas extraordinairement bien faits, mais ils font le job.

client seafile windows

Je crois que j'ai tout dis concernant Seafile, c'est un super logiciel libre et je ne compte pas pour le moment retourner sur un autre service de "Cloud", libre ou pas d'ailleurs :)

Dans le titre je parle de service de stockage "personnel", mais c'est juste concernant la version community. La version pro, couplée a de la HA, peut très bien être utilisé en entreprise !

Une demo de Seafile est dispo ici.

L'article Seafile, un service de stockage personnel à auto-héberger a été publié sur Angristan

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genma : Lifehacking - Youtube et vidéos hors ligne Billet N°1

vendredi 30 septembre 2016 à 09:00

Ce billet fait suite à mon billet sur Youtube et les RSS (Comment suivre une chaîne YouTube sans abonnement / compte ?). Habitant en région parisienne et ayant pas mal de transport en commun journalier, j'utilise ce temps pour lire (merci la liseuse Booken), écouter des podcasts (cf mes critiques), ou regarder des vidéos sur mon smartphone.

Les vidéos - Youtube - Mon projet

Pour les vidéos Youtube il peut être intéressant de les regarder en mode "hors ligne", depuis mon smartphone avec le minimum de manipulation (principe du lifehacking et de l'automatisation).

Avant de me lancer, je pense que je vais regarder ce qui existe, en particulier sous Github. Je pense que je reprendrais des briques existantes et adapterait ça au cahier des charges suivant (Qui a pour but de ne pas aller trop loin et faire trop compliquer dès le début)

Sur mon serveur perso,
- Dans mon agrégateur RSS, FreshRSS, je m'abonne à à un certain nombre de flux. (c'est déjà le cas). J'ai donc déjà l'automatisation de la récupération des liens vers les vidéos.
- Un script se connecte à FreshRSS, utilise Youtube-dl pour récupèrer les vidéos et met à jour le flux (il y a une API à FreshRSS, ça doit se faire. A étudier)
- Une fois les vidéos récupérées, si besoin le script convertit les vidéos via ffmpeg (ou alors je les récupère en format "light" dès le début, à voir)
- Les vidéos sont stockées dans un dossier temporaire
- Une règle Udev fait que, je branche mon téléphone sur le serveur en USB (il a des prises), ça monte automatiquement mon téléphone (la carte SD), ça copie les fichiers vidéos, vérifie si besoin la copie (un simple MD5)
- Une fois la copie finie, ça débranche le téléphone (éjection de l'USB)
- Et comme je suis chez Freemobile, ça m'envoie un SMS qui me dit que c'est bon, je peux récupérer le téléphone.

Ce qui marche déjà : la règle UDev, l'envoi du SMS en fin de script. J'ai déjà fait un P.O.C (Proof Of Concept)

Ce qui reste à faire : le reste :)

Ce que je pourrais faire mais ça complique : ne supprimer les vidéos du dossier du serveur qu'une fois qu'elles sont lues (les conserver permet d'avoir une sauvegarde d'une certaine façon, au cas où je supprime les vidéos du smartphone par erreur par exemple).

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Carl Chenet : Crypto-monnaies : quelques généralités

vendredi 30 septembre 2016 à 00:00

Je commence une série d’articles sur les crypto-monnaies.

Le premier article présentera rapidement les concepts qui régissent ces monnaies et nous rentrerons dès le second article dans le vif du sujet avec à chaque article l’installation du porte-feuille d’une crypto-monnaie et quelques manipulations de base.

Je pense qu’il est très enrichissant d’avoir dès aujourd’hui quelques bases dans le domaines des crypto-monnaies. Le regard du grand public, le regards des états et l’utilisation des crypto-monnaies par différentes sphères de la société civile en font un phénomène de société qu’il est bon de connaître afin de savoir de quoi on parle, de prendre conscience de l’ampleur du chemin qu’il reste à parcourir pour arriver à un vrai phénomène de société « grand public » et donc ne pas être manipulé par un discours médiatique très souvent orienté.

Quelques généralités sur les crypto-monnaies

(le paragraphe suivant est tiré de Wikipedia, abrégé et retravaillé)

Une crypto-monnaie ou monnaie cryptographique est une monnaie électronique pair à pair et décentralisée se basant sur les principes de la cryptographie pour valider les transactions et émettre la monnaie elle-même. Elles utilisent un système de preuve de travail pour les protéger de la contrefaçon.

La plupart des crypto-monnaies sont conçues pour introduire graduellement de nouvelles unités de monnaie, tout en plaçant une limite au total de monnaie qui sera à terme en circulation (sauf exception pour certaines monnaies spécifiques). Ceci est fait dans le but d’imiter la rareté (et la valeur) des métaux précieux et d’éviter l’hyperinflation.

Les crypto-monnaies sont gérées par un grand livre de comptes ouvert et consultable de tous (la chaîne de blocs) qui répertorie l’ensemble des transactions depuis l’origine. Chaque transaction est donc tracée et non-modifiable. Par contre les participants à une transaction restent anonymes tant que le lien entre l’identité d’un participant à cette transaction et les adresses numériques utilisées pour ladite transaction n’a pas pu être établi.

Foisonnement actuel des crypto-monnaies

L’aventure de la crypto-monnaie Bitcoin, la crypto-monnaie majeure aujourd’hui, cristallise 99% de l’attention médiatique accordée aux crypto-monnaies. Toutefois ce premier essai grandeur nature est aussi à l’origine du mouvement croissant des expérimentations autour d’autres crypto-monnaies dont certaines sortent aujourd’hui du lot, avec des caractéristiques propres qu’il peut être intéressant de connaître afin d’apprécier ce que sera l’avenir des crypto-monnaies ou de tous nouveaux terrains technologiques issus de ces expérimentations.

bitcoin

À tout seigneur tout honneur, nous commencerons donc dès le prochain article nos cas pratiques par l’installation du porte-feuille Bitcoin Core, porte-monnaie officiel du projet Bitcoin.

Et vous ? Que pensez-vous des crypto-monnaies ? Les utilisez-vous ?

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Articles similaires

genma : Yunohost - Astuces pour se créer une instance de test ou demo

jeudi 29 septembre 2016 à 09:00

Remarques :
- Je suppose que vous connaissez Virtualbox, Debian et l'installation de Yunohost
- Les astuces sont valables indépendamment du contexte lié à la virtualisation.

Contexte

J'aimerai avoir une instance de Yunohost qui me permette :
- de faire des démonstrations, avec des données bidons et non personnelles (et donc ne surtout pas faire des démonstrations sur mon cloud personnel), sur laquelle je peux installer des applications si besoin ;
- à côté de ça je suis actuellement en train de tester le packaging d'applications pour Yunohost.

Choix de Virtualbox

Yunohost propose des environnements de développement (comme Vagrant par exemple). J'ai fait le choix de crééer une machine virtuelle sur Virtualbox, j'y ai installé Debian puis ai installé Yunohost en suivant la procédure standard.

Les avantages que j'ai à utiliser Virtualbox :
- Les snaphshots : Comme j'utilise Virtualbox, je pense à faire régulièrement des snaphshots, pour lesquels j'indique un état de mon instance, ce que j'ai fait etc. C'est une sorte de sauvegarde. Ainsi, je peux revenir à un état antérieur si j'ai tout cassé, fait une fausse manip ou autre.
- Les clones : Comme j'utilise Virtualbox, je peux cloner ma machine virtuelle pour avoir un double et faire des manips/des tests ou autre.

Quelques astuces

-Nom d'utilisateur : En installant Debian, j'ai crée un utilisateur par défaut, genma, pour la gestion "de l'administration" (via sudo). Dans Yunohost, il me demande de créer un utilisateur. Je choisis Genma.
Soucis : il existe déjà (vu qu'il a déjà été créé à l'installation de Debian)
Solution : je crée donc un utilisateur Demo dans et pour Yunohost.
-Redirection de ports Dans la configuration de la machine Virtualbox, le réseau en NAT et j'ai indiqué trois règles de redirections de ports. A savoir le port 80 (http), 443 (https) et 22 (SSH) de localhost vers la machine virtuelle. Ainsi je n'ai pas à me préoccuper de l'IP de la machine virtuelle. Je fais tout via "localhost" (cf mon exemple de demo.com qui renvoie vers 127.0.0.1 soit localhost)
-Nom de domaine bidon pour des tests
Soucis : il faut forcément un nom de domaine (ou on peut en avoir un en nohost.me) à l'installation de Yunohost.
Solution : installer YunoHost en utilisant un nom de domaine bidon du genre : demo.com
On ajoute donc dans le fichier /etc/host (C :\\Windows\\System32\\Drivers\\hosts dans le cas de Windows) une ligne du type

127.0.0.1 demo.com

Et on indiquera demo.com comme nom de domaine à l'installation de Yunohost en test/recette/demo. On accédera à son yunohost via https://demo.com/yunohost/sso ou https://demo.com/yunohost/admin/ Pratique aussi pour tester hors réseau / sans accès à Internet, pour faire des démos par exemple.

Attention cette astuce ne marche pas forcément si le système passe par la résolution DNS AVANT d'utiliser les lignes du fichier /etc/host. En tout cas sous Windows 7, ça marche.

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