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Remi Collet : PHP version 5.5.20RC1 et 5.6.4RC1

vendredi 28 novembre 2014 à 14:40

emblem-notice-24.pngNouveauté : les versions Release Candidate sont désormais disponibles dans le dépôt remi-test pour Fedora et Enterprise Linux (RHEL / CentOS) afin de permettre au plus grand nombre de les tester. Elles sont uniquement fournit en Software Collections, pour une installation en parallèle, solution idéale pour ce type de tests.

Les RPM de PHP version 5.6.4RC1 en SCL sont disponibles dans le dépôt remi-test pour Fedora 19-21 et Enterprise Linux.

Les RPM de PHP version 5.5.20RC1 en SCL sont disponibles dans le dépôt remi-test pour Fedora 21 et Enterprise Linux.

emblem-notice-24.pngInstallation : voir la Configuration du dépôt et choisir la version.

Installation en parallèle, en Software Collections de PHP 5.6 (x86_64 uniquement) :
yum --enablerepo=remi,remi-test install php56
Installation en parallèle, en Software Collections de PHP 5.5 (x86_64 uniquement) :
yum --enablerepo=remi,remi-test install php55

A noter, la version 5.6.4RC1 est aussi disponible dans Fedora rawhide.

emblem-notice-24.pngLa version RC est généralement identique à la version finale (à l'exception de correctifs de sécurité).

Software Collections (php55/php56)

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Philippe Scoffoni : Logiciel libre, remédiation ou innovation ?

vendredi 28 novembre 2014 à 07:24

InnovationL’innovation est-elle dans les gènes du logiciel libre ou ce dernier n’est-il qu’un outil de remédiation.

Commençons par définir ces deux termes :

Innovation : Apporter un changement radical dans un système, dans une collectivité, dans une façon de procéder.

Remédiation : Dans le cadre de l’école, soutien apporté aux élèves qui ont du mal à acquérir les fondamentaux (lecture, écriture, calcul).

Concernant ce dernier terme et le contexte dans lequel je l’utilise, il est question de pallier l’absence d’une alternative sous licence libre à un logiciel sous licence propriétaire.

Dans laquelle de ces positions, 30 ans après son lancement, se situe le logiciel libre ? Si on regarde le logiciel libre par le prisme du monde non marchand, je dirais que nous sommes dans la grande majorité des cas en remédiation. Bien sûr il y a eu des innovations apportées par le logiciel libre et leur prise en main par des entreprises les a bien souvent transformés en innovation. De plus ce n’est pas l’outil qui est innovant, mais l’usage que l’on en fait.

Quand je lis l’article de Cep, Ça ou rien ? Ça et rien ?, je suis déçu par cette forme de résignation. Pourquoi rien ? Pourquoi le logiciel libre non marchand ne serait pas capable d’innovation ? Pour innover, il faut de l’argent certes et le monde non marchand en est généralement dépourvu. Enfin pas tous, suivez mon regard, Mozilla a de l’argent et bien suffisamment pour mettre en place les rouages de l’innovation.

Mais voilà, Mozilla fait dans la remédiation désormais, un système d’exploitation pour mobile… Les techniciens m’étriperont et diront que FirefoxOS est une innovation majeure. Techniquement pourquoi pas, je peux l’admettre. En terme d’usage c’est pour l’instant un copier/coller de ce qui existe déjà, nulle innovation.

Pourtant, innovation, il y a eu. Firefox à ces débuts était innovant, car il permettait à l’utilisateur de facilement étendre les fonctionnalités de son navigateur. Chose dont Internet Explorer était incapable simplement. Couplé à une plus grande sécurité, la mayonnaise a pris. Aujourd’hui, elle retombe. Mais peut-être la version 34 et son module de tchat vidéo apportera-t-il ce petit plus, cette petite innovation d’usage (l’intégration de la communication voix et vidéo dans une navigateur) qui rendra Firefox à nouveau attrayant. Après tout les navigateurs web sont désormais au centre de nos usages.

Un autre exemple qui me semble parlant : Diaspora*. Innovant ? En matière d’usages non. Rien que je ne puisse déjà faire depuis des années. Finissons avec « the last but not the least », Framasoft et son opération de « dégooglisation » (décidément quel horrible terme d’un point de vue communication, mais bon pas mieux…). Voilà bien ce que je qualifie de remédiation.

Pourtant j’applaudis et continuerais d’applaudir des deux mains ces initiatives. Elles sont de fait nécessaires, indispensables, mais pas suffisantes. Le logiciel libre non marchand a besoin d’innover. Et c’est bien là que le bât blesse et probablement une des raisons qui rend aujourd’hui l’actualité du logiciel libre (non marchand, j’insiste encore) si plate. Les combats actuels visent juste à essayer de « refaire pareil »,  car sinon c’est ça et/ou rien pour la communauté du libre.

Dans le monde du logiciel libre marchand, tout est différent, les moyens existent, l’innovation avec des logiciels (pas toujours totalement libre) existe. Il suffit de regarder ce que le projet Docker est devenu en l’espace de quelques mois, après avoir végété en France pendant plus de trois ans. Mais ceci est un autre débat :-)  Inconvénient, le résultat conduit souvent à l’apparition de « briques » dont l’utilisation impose des prestataires et donc indirectement réduit « le droit d’utiliser » ou les embarque dans des services aux finalités incertaines.

Alors, vous allez me dire, ben vas-y toi propose, puisque ça a l’air facile !

Comme je l’ai dit, innover, ce sont des rouages, qui bien souvent imposent l’implication de compétences hétérogènes. Il ne faut pas que des développeurs, ils sont nécessaires, indispensables, mais pas suffisants. Il faut des utilisateurs. Je l’ai déjà écrit maintes fois, le logiciel libre non marchand ne s’en sortira qu’en impliquant pleinement les utilisateurs. C’est avec eux qu’il faut travailler pour voir émerger des innovations potentielles. Les services innovants du numérique qui aujourd’hui renversent des pans entiers de notre économie sont rarement issus de développeurs. Elles partent d’un constat d’utilisateur, d’un problème d’utilisateur.

Le logiciel propriétaire n’a au fond jamais été le problème de l’utilisateur. Il n’en perçoit les défauts que de façon lointaine. Alors, le monde du logiciel libre non-marchand devrait commencer par sortir la tête du guidon de la remédiation et regarder autour de lui son monde, sortir de l’entre-soi comme l’écrit Grand Maître C plus que jamais en forme. Les utilisateurs attendent qu’on leur propose des choses différentes, nouvelles pour s’en saisir. Et quand ils ont trouvé la perle rare, aucune résistance au changement, ergonomie douteuse ou difficulté de prise en main, ne viendra leur barrer la route.

Des propositions ? Vous savez très bien que je défends celles de Meza|Lab (1), car il s’agit d’usages avant tout, portés par des logiciels libres. Difficile à comprendre ? Sûrement, car tout est différent et nouveau : les usages, le modèle économique, la démarche et surtout c’est conçu par des non « free software native ». Je n’en suis pas un non plus. Je suis venu au libre tardivement et c’est probablement ce qui me fait voir les choses différemment.

Une conclusion ? Il n’y en a pas vraiment. Le logiciel n’est qu’un outil et c’est ce que l’on en fait qui lui donne sa finalité. Alors les logiciels libres sont tout autant capables d’innovation que de remédiation. C’est juste une question d’orientation et de choix. Si les acteurs du logiciel libre non marchand veulent reprendre la main, c’est d’innovations dont ils ont besoin. Debian, LibreOffice, Mozilla doivent innover. Car seule une rupture d’usage peut provoquer l’adoption massive de l’outil : le logiciel libre. Nous aurons ensuite le temps de parler de « liberté » :-) . Sinon c’est laisser la place aux  prédateurs marchands de notre époque dont les objectifs premiers sont tout, sauf rendre le contrôle à l’utilisateur de son informatique.

Point important, il y a des entrepreneurs du logiciel libre qui cherchent à innover dans l’intérêt de l’utilisateur final. Je ne suis pas victime du syndrome du « méchant » monde marchand. J’en fais partie et il peut même être un partenaire pertinent pour le monde  non marchand pour autant que l’on prenne garde à ne pas mélanger les genres.

Cet article est un « jeté » de pensées plus ou moins structurées dont l’unique prétention est d’essayer de me permettre d’y voir un peu plus clair. Vos contributions sereines seront les bienvenus comme toujours.

(1) Oui c’est un  lien vers Twitter, mais ce sont des utilisateurs qui auraient besoin d’un tech pour mettre à jour le site Drupal fermé pour case de faille de sécurité… A votre bon cœur ! ;-)


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Article original écrit par Philippe Scoffoni le 28/11/2014. | Lien direct vers cet article

Cette création est mise à disposition sous un contrat Creative Commons BY à l'exception des images qui l'illustrent (celles-ci demeurent placées sous leur mention légale d'origine).

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La vache libre : Robocode – Un jeux intéressant pour les gamers et les programmeurs Java

jeudi 27 novembre 2014 à 22:30

Robocode: Turn 215, Round 1 of 10, 18 TPS, 19 FPS, Used mem: 51 of 455 MB_006

Si vous aimez bien jouer et programmer, Robocode est un jeu éducatif assez intéressant qui va sans doute vous plaire. Placé sous licence libre et distribué gratuitement par IBM, Robocode a pour principe de vous permettre de concevoir des batailles de tanks miniatures à partir de modèles préconfigurés, ou programmés par vos propres soins. Une fois que la bataille est lancée les tanks (ou les bots si vous préférez) s’affrontent automatiquement, jusqu’à ce qu’il n’en reste qu’un. Outre le combat pur et dur, l’intérêt de Robocode réside dans l’étude du comportement des différentes machines (cadence de tir, mouvement des tourelles, vitesse de déplacement, trajectoires, etc), que vous allez pouvoir améliorer à l’aide d’un éditeur/compilateur intégré et de quelques connaissances en Java. En gros si vous voulez améliorer ou mettre en pratique les connaissances que vous avez dans ce langage et tâter de l’intelligence artificielle, ce jeu est un bon moyen de le faire.

Sur la capture ci dessous vous pouvez voir la fenêtre qui va vous permettre de sélectionner vos robots afin de préparer votre bataille. Vous pouvez sélectionner le nombre d’unités que vous souhaitez voir évoluer et l’onglet Rules va vous permettre de choisir le nombre de rounds et la taille de la map.

New Battle_009

Ici vous pouvez voir les infos relatives à un des bots évoluant sur la map et s’il le faut vous pouvez même le killer afin de le retirer de la bataille.

sample.Corners (1)_007

Une fois la partie terminée vous pourrez analyser les statistiques globales, qui seront sans doute très instructives pour vous permettre d’affiner le comportement de vos machines et de les rendre plus performantes (intelligentes).

Results for 10 rounds_008

Sur cette dernière capture vous pouvez voir à quoi ressemble l’éditeur de Bot, qui vous sera indispensables pour créer vos machines.

Robot Editor_010

Comme vous l’avez compris Robocode n’est pas qu’un simple jeu, mais une suite éducative complète, qui va vous permettre de programmer (ou de vous apprendre à le faire) tout en vous amusant.

Si vous avez envie d’en savoir un peu plus sur la bête, vous pouvez visiter le site du projet ou écumer le Wiki pour vous inspirer et dégoter des fonctions. Pour le téléchargement c’est sur cette page que ça se passe.

Si vous tournez sur Ubuntu vous pouvez installer Robocode en procédant de la sorte. Ouvrez un terminal et commencez par installer les paquets suivants (Oracle Java JDK) :

sudo apt-get purge openjdk*
sudo add-apt-repository ppa:webupd8team/java
sudo apt-get update
sudo apt-get install oracle-java7-installer

Une fois que c’est fait entrez ceci dans votre Shell :

wget http://skylink.dl.sourceforge.net/project/robocode/robocode/1.9.2.4/robocode-1.9.2.4-setup.jar
java -jar robocode-1.9.2.4-setup.jar
cd robocode/
./robocode.sh

Si vous tournez sous Arch Linux et Manjaro c’est via AUR que ça se passe, à l’aide de cette simple commande :

yaourt -S robocode

Amusez-vous bien et bonne prog :)

via

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Zeph : MariaDB/MySQL "htmltotext" récupérer le texte brut d'un champ Html

mercredi 26 novembre 2014 à 09:18

Fonction htmltotext pour extraire le texte brut d'un contenu Html
 

J'ai besoin de récupérer le texte d'un contenu Html stocké dans une base de données MariaDB.
Après recherche je n'ai rien trouvé de satisfaisant, cela doit être simple, portable et éviter l'installation d'application tierce.
La fonction MySQL suivante convient à mon besoin :

 

DROP FUNCTION IF EXISTS htmltotext;
DELIMITER |
CREATE FUNCTION `htmltotext`($str text) RETURNS text CHARSET latin1 DETERMINISTIC NO SQL 
BEGIN
    DECLARE $start, $end INT DEFAULT 1;
    IF($str IS NULL) THEN RETURN ""; END IF;

    SET $str = REPLACE($str, "\\r\\n", "");	
    SET $str = REPLACE($str, "
", "\\r\\n"); SET $str = REPLACE($str, "
", "\\r\\n"); SET $str = REPLACE($str, "
", "\\r\\n"); SET $str = REPLACE($str, "

", "

\\r\\n"); SET $str = REPLACE($str, "&nbsp;", " "); SET $str = REPLACE($str, "&euro;", "€"); SET $str = REPLACE($str, "&aacute;", "á"); SET $str = REPLACE($str, "&agrave;", "à"); SET $str = REPLACE($str, "&eacute;", "é"); SET $str = REPLACE($str, "&egrave;", "è"); SET $str = REPLACE($str, "&iacute;", "í"); SET $str = REPLACE($str, "&oacute;", "ó"); SET $str = REPLACE($str, "&uacute;", "ú"); SET $str = REPLACE($str, "&lt;", "<"); SET $str = REPLACE($str, "&gt;", ">"); SET $str = REPLACE($str, "&trade;", "™"); LOOP SET $start = LOCATE("<", $str, $start); IF (!$start) THEN RETURN $str; END IF; SET $end = LOCATE(">", $str, $start); IF (!$end) THEN SET $end = $start; END IF; SET $str = INSERT($str, $start, $end - $start + 1, ""); END LOOP; END | DELIMITER ;

Mon choix est de renvoyer une chaîne vide pour un appel avec NULL, vous pouvez remplacer la ligne suivante

IF($str IS NULL) THEN RETURN ""; END IF;

par

IF($str IS NULL) THEN RETURN NULL; END IF;

Pour retourner NULL avec un appel avec NULL en paramètre, c'est le comportement de la plus part des fonctions MySQL.

La première partie du code est là pour avoir des sauts de lignes, on remplace les
est

par un saut. Peut etre à compléter avec des remplacement de ... par un saut de ligne, dans mon cas je n'en ai pas besoin.

La seconde partie remplace les caractère spéciaux, la aussi à compléter suivant les besoins.

Enfin la dernière partie supprime les tags html, on enlève tout ce qui se trouve entre < et >

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Romaine Lubrique : Un futur jeu directement inspiré du domaine public français des années 1840

mercredi 26 novembre 2014 à 08:28

Un magistral exemple de remix du domaine public numérisé...

En septembre dernier, le développeur de jeu SketchyLogic se promène nonchalamment sur Internet...

While browsing through some archived public domain books, I stumbled on a goldmine of satirical drawings from a French artist in the 1840s.

Et, révélation, il découvre le livre Scènes de la vie privée et publique des animaux. Publié entre 1840 et 1842, ce recueil d'articles anthropomorphes nous est connu encore aujourd'hui parce que des plumes aussi célèbres que Balzac ou Musset y ont participé. Mais il est aussi voire surtout illustré par Grandville...

I had an urge to give the drawings a new life, so I started work on a narrative-heavy lawyering game that made use of the assets.

Ce sont ses dessins qui attirent l'attention de notre développeur. Une « mine d'or », nous dit-il. Il souhaite leur « donner une nouvelle vie ». Il imagine alors de suite un jeu mettant en scène les animaux du livre avec des oiseaux représentants de la justice comme principaux protagonistes. Cela s'appellera Aviary Attorney [1].

Et de nous en proposer illico une première esquisse (engif animé) :

Dans le jeu tel qu'il s'annonce, vous serez Jayjay Falcon, un avocat qui tentera de prouver l'innocence de sa cliente, la féline Lady Caterline Demiaou, accusée (à tort ?) de meurtre. Il vous faudra pour cela rencontrer de nombreux protagonistes et démêler le vrai du faux de vos discussions.

Quelques jours plus tard, il affine ses personnages et décide que la trame de l'histoire se déroulera à Paris en l'an de grâce 1847.

Les décors étant pris dans deux autres livres Paris révolutionnaire et Paris à travers les âges.

Brrr, notre héros dans les catacombes.

Et prenons garde à la République des Loups !

Si tout ceci est permis, c'est parce que le livre en question est dans le domaine public. Mais si tout ceci est possible, c'est parce qu'on en trouve des versions numériques sur Internet, par exemple sur Internet Archive ou Gallica.

Quant à Wikimedia Commons, on a pris soin d'en extraire les illustrations de Grandville dans une catégorie dédiée. On y retrouve ainsi par exemple notre faucon et notre féline.

Mais pour obtenir des numérisations de meilleure qualité encore et pour éprouver l'émotion de posséder la 1ère édition du livre, pourquoi ne pas le retrouver et le commander sur Internet ?

Et la musique me direz-vous ? Il envisage du Camille Saint-Saëns pour parfaire le tout et rester dans la même contemporanéité.

SketchyLogic nous donne rendez-vous dans quelques mois pour la sortie du jeu. On a grand hâte...

Et en attendant, rendez-vous sur son Tumblr ou Twitter.


À propos de Grandville, on notera le remarquable travail de numérisation de la bibliothèque municipale Stanislas de Nancy sur Flickr qui a le double bon goût de laisser les fichiers numérique dans le domaine public et d'en proposer des versions haute définition. Voir tout particulièrement les célèbres illustrations des Fables de La Fontaine et l'extraordinaire album Les fleurs animées.


[1] Le titre s'inspire de Ace Attorney, célèbre jeu d'aventure mettant en scène et situation le jeune avocat Phoenix Wright.

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