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Marty : Streaming auto-hébergé : KooZic, un nouveau venu

samedi 8 octobre 2016 à 06:00

En marge des services tels que Spotify, Deezer ou LastFM, certains irréductibles préfèrent garder la main sur leur collection musicale et y accéder à distance via un serveur de streaming auto-hébergé.

Solutions actuelles

Dans les gros bonnets, on trouve Subsonic et Ampache. Subsonic était libre et open-source jusqu'en version 5, puis est passé du côté closed-source de la force à partir de la version 6. J'ai longtemps utilisé Subsonic, en tous cas en version 5. Et puis j'ai tenté la version 6, et j'ai déchanté. J'ai été affecté par ce bug, et le manque de réactivité de l'auteur m'a fait quitté le sous-marin. Le bug ? Un détail... La musique ne s'ajoute plus dans la collection. Un peu emmerdant pour un logiciel de streaming musical d'être incapable d'ajouter le moindre morceau dans la collection...

J'aurais pu rester sur la version 5, mais cette expérience m'a refroidi. J'ai donc été voir ailleurs, chez Ampache. Je ne suis probablement pas objectif là-dessus, mais j'ai pas aimé. Après avoir galéré pour installer et configurer le tout, j'ai trouvé l'interface fouillie, et remplie d'options dont je n'ai pas compris l'intérêt. Bref, j'ai passé 2 heures à l'installer, le configurer, puis après 30 minutes de test, j'ai tout viré. Donc ouais, je suis pas objectif sur Ampache...

Chez les challengers, CherryMusic et Sonerezh creusent petit à petit leur réputation. J'ai accroché quelques jours sur CherryMusic, moins abouti que Subsonic, mais centré sur l'essentiel. Avec son interface rapide et simple, je me suis dit que je pourrais peut-être contribuer au projet proposant le support de l'API Subsonic. Et en creusant dans le code, j'ai déchanté... J'avoue ne pas avoir installé Sonerezh, mais la perspective de devoir me farcir à nouveau l'installation/configuration d'un serveur web m'a un peu refroidi. Pour ce que j'en ai vu sur serveur de démo, l'interface est plutôt jolie et rapide. A voir si il tient la charge avec une collection de plusieurs milliers de titres et l'utilisation lorsqu'on a une collection musicale moyennement bien organisée.

Et si je faisais mon propre truc ?

Le point commun négatif à tous ces projets, c'est le support moyen (Subsonic, Sonerezh) voire inexistant (CherryMusic) des tags ID3. D'accord, les infos sont toujours disponibles d'une manière ou d'une autre, mais quand on veut filtrer ou trier dessus, c'est mort. Je veux la liste de mes albums de jazz ? Filtrer par artiste et trier par date ? Pas possible via la recherche, quelque soit le soft.

Avec une vie professionnelle et personnelle déjà bien chargée, il était exclu de me lancer dans un projet "from scratch". Ce genre de projet qui requiert déjà plusieurs centaines d'heures de travail avant d'obtenir quelque chose de vaguement utilisable aurait fini aux oubliettes au bout de quelques semaines. Je suis donc parti sur une base que je connais, à savoir Odoo (anciennement OpenERP), et j'ai créé mon propre module. Avec cette approche, je suis parvenu à un résultat viable en quelques dizaines d'heures de travail. L'avantage est clairement la rapidité de développement, avec la disponibilité out-of-the-box d'un moteur de recherche puissant, la gestion d'utilisateurs, droits d'accès ou encore tâches automatisées (cron), sous une interface utilisateur sobre mais efficace.

Et comme ça est né KooZic, qui sera présenté plus en détails dans un prochain article.

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G3L : Les services G3L

vendredi 7 octobre 2016 à 15:24

G3L continue d’étendre son offre Chatons pour ses membres !

Après Owncloud, un pod Diaspora, une boite mail et son webmail rainloop, une instance TinyTinyRSS est en route ! On en parle aujourd'hu à la MJC Chateauvert de Valence (26) à partir de 19h30

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blog-libre : Où va Framasoft

vendredi 7 octobre 2016 à 12:00

L’information positive de la semaine c’est probablement l’annonce de Framasoft avec près de 30 services alternatifs atteints. J’aime ce que Framasoft fait, je les soutiens, j’ai écrit un article dessus. Cependant je suis perplexe sur la tournure que prennent les choses. A la veille du lancement des CHATONS prévu le 12/10, faisons un tour du côté de chez Framasoft.

Gratuité

Framasoft propose donc 30 services alternatifs gratuits. Les GAFAM utilisent souvent la gratuité pour amener les utilisateurs à utiliser leurs services : « Si c’est gratuit, vous êtes le produit ». Pour amener du monde Framasoft fait aussi du gratuit. Pour la personne qui utilise les services de Framasoft, il n’y a rien à débourser. Ce qui fait vivre Framasoft c’est pourtant les dons, les bénévoles et les personnes embauchées par l’association. Évidemment Framasoft le répète sans cesse « ce n’est pas gratuit » mais au final c’est la même chose pour l’utilisateur, c’est du « faux » gratuit qu’il voit/utilise. Beaucoup de personnes utilisent ces services car ils sont gratuits. Si demain il faut payer, une majorité s’en iront. Il y a une culture malsaine mais bien réelle de la gratuité sur le net et il faut composer avec.

Autonomie

La vitrine Framasoft montre et démontre que les logiciels libres sont de vraies alternatives. L’association souhaite inviter le plus de monde possible à cultiver son jardin (installer les applications chez soi)… mais ça ne tient pas compte du fait que tout le monde n’a pas les connaissances/compétences, les moyens, le temps, l’envie ni même l’utilisation fréquente des services/applications. Cette semaine un service supplémentaire Framanotes est proposé mais pour le tuto c’est moins simple. J’ai les compétences pour mettre ce service en place en auto-hébergement, je ne le ferai pas. Pourquoi le mettre en place alors qu’il est disponible chez des personnes de confiance et gratuitement (confiance et gratuité) ? Pourquoi installer un service dont je me sers seulement de temps en temps (fréquence d’utilisation) ? Pourquoi compliquer les choses alors qu’il me suffit de me connecter sur Framanotes (simplicité) ? L’auto-hébergement a ses limites, tout le monde ne peut pas et ne veut pas en profiter. Je connais des personnes qui auto-hébergent leurs services, qui arrêtent de le faire et qui vont utiliser les services de Framasoft. Quels arguments opposer à ça ?

Confiance

Nous sommes nombreux à faire confiance à Framasoft. La confiance à l’ère numérique vaut de l’or. Les CHATONS ne vont pas magiquement et instantanément créer de la confiance. Ça prend du temps la confiance, ça se gagne, c’est ce que Framasoft a accumulé et continue d’accumuler. Je désire mettre mes données personnelles chez un partenaire en qui j’ai confiance, respectueux de l’utilisateur et de ses données. Framasoft ne le désire pas, ils seraient contraints de continuer à grossir, embaucher et se professionnaliser. Je devrais me tourner vers un CHATONS… naturellement je vais me tourner vers Framasoft. On va à présent me demander de payer alors que j’utilise des services gratuitement, que j’en suis satisfait et qui sont chez des gens de confiance. Bonne chance pour faire avaler la pilule.

Adéquation avec les besoins du grand public

Framasoft souhaite éviter de tomber dans le travers de la centralisation des services/données : Essaimer. Mais… le grand public veut de la centralisation et de la gratuité. C’est bien là tout le problème : cohérence/intégration/interconnexion des outils, plus de monde qui les utilisent et aller là où il y a du monde (visibilité et réseau), confort, simplicité, gratuité.

Coûts et professionnalisation

Je vous invite à aller lire la charte et le manifeste des CHATONS. Je vous invite ensuite à aller lire l’article de Philippe Scoffoni (publié en février 2016). Doit-on privilégier les critères d’adhésion ou le nombre de partenaires ? « le CHATON s’engage à faciliter la participation des hébergés au maintien des services. Une attention particulière sera apportée aux « non-techniciens » afin de leur permettre d’accroître leurs savoirs et leurs compétences et de pouvoir jouer ainsi pleinement leur rôle de contributeurs », « le CHATON s’engage à définir un modèle économique basé sur la solidarité. En cas de services payants, ceux-ci devront être raisonnables et en adéquation avec les coûts de mise en œuvre. Par ailleurs Le salaire – en équivalent temps plein, primes et dividendes compris – le plus faible de la structure ne saurait être inférieur à quatre fois le salaire – en équivalent temps plein, primes et dividendes compris – le plus élevé de la structure », « le CHATON s’engage à prévoir structurellement la possibilité de rencontrer physiquement, d’échanger, et faire participer les hébergés », « le CHATON s’engage à rendre publics ses comptes et rapports d’activités, au moins pour la partie concernant son activité de CHATON ». Je suis pragmatique, je pose la première marche à portée de ma jambe pas à 5m de haut. Ces critères ne sont-ils pas trop élitistes alors qu’ils devraient être accueillants en favorisant l’intérêt d’éventuels partenaires ? J’attendrais pour ma part de voir si des entreprises se mettent sur les rangs. Sans quoi, ça ne développera ni l’économie du logiciel libre ni sa nécessaire professionnalisation. On continuera à masquer aux utilisateurs les coûts réels des services prétendument gratuits.

Des idées et des hommes

Tout n’est pas réalisable : Gratuité, simplicité, décentralisation, confiance, transparence, auto-hébergement, solidarité, autonomie, etc. J’ai écrit cet article pour l’expliquer et le mettre en lumière.

Avoir un objectif adéquat et réalisable c’est plus sain qu’un objectif irréprochable mais inatteignable. Il faut faire des choix mais aussi des compromis au risque de déplaire car ne pas en faire condamne la démarche à l’impossible. Le projet CHATONS est irréprochable d’un point de vue théorique et éthique, il conviendra à la majorité des sympathisants du Libre simultanément il se coupera du grand public et d’une possible réussite.

Framasoft essaie de faire sa part et en appelle aux bonnes volontés pour faire le reste. Framasoft reste humble, Framasoft suit ses convictions, Framasoft ne prétend pas avoir toutes les solutions. Framasoft suit sa route qui ne sera désormais plus la mienne. Pas d’attaques, pas de reproches, des voies (libres) qui vont dans des directions différentes. Pour ma part je crois qu’il faut se construire sur des idées mais composer avec le monde tel qu’il est et faire des compromis. Nos démarches sont différentes mais pas opposées, le Libre est bien assez vaste pour participer à des projets qui nous ressemblent.

Je note suite à cette réflexion un problème qui revient souvent : L’élitisme des idées face aux besoins du grand public, faire passer les idées avant les hommes, être élitiste au lieu d’être accueillant.

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Framablog : Framagenda : ne partagez plus votre planning (ni vos contacts) avec la NSA !

vendredi 7 octobre 2016 à 09:09

Un service d’agenda touche à l’intime. On a beau partager le rendez-vous « déjeuner d’affaires » et mettre en privé celui qui est noté « Dépist.HIV »… notre emploi du temps est malgré tout partagé avec celui à qui on le confie : l’hébergeur.

Google Agenda.

Apple Agenda.

Microsoft Agenda…

Si vous êtes le produit, ce n’est pas gratuit

(ceci est une référence à l’excellente tribune de Laurent Chemla, à lire !)

Comment Siri (Apple™) sait-elle que vous préférez tel restaurant pour vos déjeuners d’affaires ? Comment Cortana (Microsoft™) peut-elle vous proposer d’ajouter ce PowerPoint™ à la réunion que vous êtes en train de planifier ? Comment Google Now™ sait-elle vous prévenir à temps de rejoindre votre voiture afin d’éviter les bouchons pour aller à votre rendez-vous ? (eh oui : les GAFAM accordent les assistants numériques au féminin -_-)

anim_framagenda

C’est simple : vous leur donnez ces informations et ils ne se privent pas pour les scanner, analyser, indexer. Pour alimenter votre profil personnel, votre graphe social. Les gestionnaires d’emploi du temps sont l’illustration parfaite de ce que recouvre l’expression « données personnelles ». Tout simplement, la traduction de nos vies : nos vies numériques, liées à nos vies physiques. Où nous sommes, à quel moment, pour quoi faire, avec qui…

Nothing to hide

Nothing to hide (« Rien à cacher »), un documentaire qu’il nous tarde de voir ^^

« Oui, mais c’est tellement pratique…»

En effet. Mais ce confort a un prix : des morceaux de votre vie… et de celle des personnes qui la partagent, par ricochet. Bien sûr, vous pouvez tenter de tricher, de noter une cryptique « chasse au crabe avec Jérôme » pour indiquer l’accompagnement de votre frère à sa séance de chimiothérapie. Mais si lui (ou vous) n’a pas désactivé la géolocalisation de vos téléphones, une fois arrivé-e-s au centre anti-cancer, un GAFAM aura vite fait de recouper les données et de déjouer votre subterfuge. Surtout si vous avez utilisé votre téléphone en mode GPS pour trouver cette fichue clinique…

Sans aller si loin dans l’intime, nous ne souhaitons pas toujours dévoiler les informations de nos plannings collaboratifs : les réunions d’un syndicat, le rétro-planning du projet phare de votre entreprise, le local d’accueil pour victimes de violences conjugales, les horaires d’arrivée et de départ des loupiots à la crèche, etc.

Un planning, ou un agenda, note ce que vous faites de votre vie et avec qui. Il était plus qu’urgent de trouver une alternative éthique offrant une réelle indépendance.

L’histoire du stagiaire qui fit la nique à Google Agenda

Nous connaissions déjà Thomas, vu qu’il est l’un des développeurs principaux de wallabag, le logiciel libre qui fait fonctionner Framabag, notre service de lecture différée d’articles Web. Lorsqu’il nous a proposé de faire son stage de fin d’études chez nous, nous avons tout de suite pensé à ce projet d’agenda libre !

Le besoin était aussi grand que précis : il nous fallait une solution permettant de gérer des agendas privés, confidentiels et publics. Qui offre la possibilité d’inviter (par courriel) une personne sur un des événements qu’on y saisit. Qui soit vraiment facile à installer sur un serveur (sur le petit hébergement mutualisé d’une association, par exemple). Et, enfin, qui se base sur des logiciels libres déjà existants, parce que même si aucun ne remplissait déjà tous nos critères, on n’allait pas non plus réinventer la roue alors qu’on pouvait simplement contribuer à un projet (et une communauté) déjà reconnu(e).

Thomas a donc travaillé d’arrache-pied sur l’application Agenda de ownCloud/NextCloud, en collaboration avec les communautés de ces logiciels, afin qu’on puisse rendre certains plannings publics (si on le veut) et que l’on puisse s’abonner à des agendas existants (par le standard CalDAV). Le moins que l’on puisse dire, c’est que c’est un succès, vu l’accueil que Thomas a reçu lors de sa présentation à la ownCloud Contributors Conference en septembre dernier à Berlin.


Conférence « Devlopping ownCloud for our own needs » sur Youtube

Le résultat ? Vous pouvez le tester dès aujourd’hui, il s’appelle Framagenda. La morale de cette histoire ? Au sortir de son stage, Thomas a été engagé en tant que développeur chez Framasoft pour un CDD de six mois, que nous envisageons de pérenniser si tel est son souhait, et si les moyens que vous nous offrez par vos dons nous le permettent.

Framagenda expliqué aux pros du mulot

Ici, nous allons être un peu techniques mais brefs. Si vous préférez un petit tutoriel illustré, n’hésitez pas à passer directement au titre suivant ;).

Framagenda vous permet :

Framagenda est basé sur l’application Nextcloud 11 et l’application Agenda (1.5), sous licence GNU AGPL v3. Si vous voulez l’installer sur vos serveurs (et gagner en indépendance) notre tutoriel d’installation se trouve ici.

« Expliquez-moi Framagenda en un exemple simple à comprendre »

C’est une demande que nous avons régulièrement, le fameux exemple « simple à comprendre ». C’est aussi un bon exercice d’expliquer comment fonctionne un service et ce qu’il peut faire (à une personne qui n’est pas forcément passionnée par l’informatique). Nous nous y plions donc avec plaisir mais surtout avec cet exemple :

Farida se dégooglise de l’Agenda
(et du carnet de contacts)

Farida n’est pas une libriste de la première heure : juste une personne indépendante à qui ça pose problème de dévoiler sa vie à Google. Agnès, qui coache l’équipe de football de sa fille, lui a parlé de Framagenda : elle décide de se lancer.

Pour cela elle doit se créer un compte. Mouais, OK, mais que va-t-on faire de ses données ? Elle prend cinq minutes pour lire les conditions générales d’utilisation des services Framasoft (il n’en faut pas plus) et cela lui convient. Du coup, elle :

  1. se rend donc sur Framagenda.org ;
  2. clique sur « S’enregistrer » ;
  3. saisit son adresse email pour recevoir un lien de vérification ;
  4. crée son compte dans la fenêtre ouverte par le lien de vérification.

framagenda-01

Bien. Une fois son compte créé, elle n’a plus qu’à saisir son mot de passe, quelque chose de somme toute classique. C’est bien, dès l’accueil, elle a droit à quelques liens pour savoir comment utiliser son Framagenda : de la documentation, des outils pour le synchroniser sur son mobile…

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Elle décide de voir si elle arrive à récupérer son agenda personnel Google. Ce n’est pas hyper intuitif (tiens, Google est moins son ami, sur ce coup !), mais en suivant leur tutoriel, elle arrive à aller dans les paramètres dudit agenda pour obtenir l’export de son calendrier.

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Bon il lui faut le dézipper (merci Google, grrrrr), mais ça y est, elle a un fichier .ics ! Ce doit être ça qu’il lui faut…

Dans son Framagenda, il lui suffit de cliquer sur « paramètres » puis sur « importer un agenda » pour qu’elle puisse intégrer son Google Agenda à son agenda personnel (ouf, sauvée, c’est bien le fichier .ics qu’il lui fallait !).

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La voilà devant une interface d’agenda comme elle en connaît bien, avec au choix une visualisation de la journée, de la semaine, du mois ; ainsi qu’un agenda personnel (celui dans lequel elle a importé ses rendez-vous qui étaient sur Google) et un « Anniversaire de ses contacts » déjà intégrés.

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Bon, c’est pas tout ça, mais samedi à 15 h elle a une réunion avec Agnès, justement, l’entraîneuse de l’équipe de foot de sa fille. Elle crée donc l’événement en cliquant sur l’horaire. Comme elle veut inviter Agnès au rendez-vous, elle clique sur « plus » pour détailler cet événement. Elle rentre l’email d’Agnès, pour que cette dernière soit prévenue du rendez-vous directement dans sa boite mail.

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Sandrine trouve que finalement, c’est pas si compliqué que ça, de se dégoogliser. Elle se dit qu’elle devrait aller rencontrer des libristes près de chez elle. Du coup, elle va sur l’Agenda du Libre, LE site qui regroupe les événements publics des libristes en France. Farida voit que dans les flux, en bas, elle peut s’abonner au calendrier des rencontres libristes de sa région.

framagenda-08

Bon, c’est bien gentil, mais entre le RSS, le WebCal, l’iCal et autres, elle ne sait que choisir (si ce n’est sa région : l’Occitanie). Heureusement, lorsqu’elle clique sur « nouvel abonnement » dans son Framagenda, elle voit qu’on lui demande une adresse Webcal : d’un clic-droit de la souris, elle copie l’adresse du lien WebCal de l’agenda du libre, et ajoute cet abonnement à son Framagenda.

framagenda-09

La voilà désormais avec un agenda bien chargé. C’est bien. Mais ce serait tout de même mieux si elle pouvait l’avoir sur son téléphone. Mince : dans l’image qui l’a accueillie lors de son inscription, il y avait le lien d’un tuto pour synchroniser son agenda avec son téléphone Android, mais elle a oublié de noter ce lien… Pas de soucis, elle le retrouve dans l’aide de Framagenda.

Farida télécharge donc DAVDroid (3€99… si ce n’est pas gratuit c’est bien que c’est elle qui soutient le produit !) et se laisse porter par le tutoriel… Et voilà le travail !

URL de base : https://framagenda.org/remote.php/dav/
Extrait de la doc Framagenda Synchroniser contacts et calendriers 
Extrait de la doc Framagenda

Oh ! Incroyable ! En suivant le tuto d’installation de son agenda sur son téléphone, elle se rend compte qu’elle peut aussi y prendre les contacts qu’elle avait confiés à Google (ses ami-e-s, leurs téléphones, leurs emails et adresses physiques) et les importer dans son Framagenda…

Elle peut même ajouter les listes de tâches liées à chacun de ses agendas en utilisant l’application OpenTasks.

Cela ne lui prend que quelques tapotis de plus, alors elle s’exécute avec plaisir !

Listes de taches synchronisées avec Opentasks
Extrait de la doc Framagenda Une tâche sur OpenTasks
Extrait de la doc Framagenda

Du coup, Farida se demande si elle ne peut pas aller plus loin. Le club de foot de sa fille a besoin d’un agenda partagé pour afficher les entraînements, matchs et événements des différentes équipes.

Elle tente donc de créer un agenda « FootClub des Arceaux » avec un événement récurrent (entraînement tous les samedis matin pour l’équipe de sa fille). Du coup elle va cacher ses autres agendas (en cliquant sur leurs pastilles colorées) pour en voir le résultat :

Créer l'événement récurent

Créer l’événement récurrent

Elle partage ensuite la tenue de cet agenda avec Agnès, la coach. Il lui suffit de cliquer sur l’icône partager à côté de l’agenda « FootClub des Arceaux » et de rentrer le pseudonyme d’Agnès. Comme Agnès est aussi sur Framagenda, cela se complète automatiquement et fonctionne directement.

Résultat en cachant les autres agendas

Résultat en cachant les autres agendas

Avec cette astuce, Agnès a elle aussi la main sur cet agenda partagé. Cela lui permet de rentrer les entraînements des autres équipes et les prochains matchs. En cherchant à partager le lien public de l’agenda du club de foot, Farida et elle se rendent compte qu’en regardant les paramètres de cet affichage public, elles ont justement un code HTML à intégrer dans le site web du club de foot ! Et voilà leur agenda en ligne !

framagenda-12Si on intègre ce code ici cela donne :

Ni Farida, ni Agnès ne se définissent comme expertes en informatique ou même Geeks. Pourtant, désormais, leurs rendez-vous, contacts et listes de tâches n’appartiennent plus ni à Google (pour Farida) ni à Apple (pour Agnès qui s’est désintoxiquée de l’Iphone). Prochaine étape : voir avec les libristes du coin si elles peuvent installer le même logiciel sur les serveurs du Foot-Club des Arceaux et y importer leurs données Framagenda (on leur a assuré qu’avec Nextcloud, c’est hyper facile).

Cette fois-ci, elles deviendront totalement indépendantes !

Si vous voulez les suivre sur cette route, c’est simple, la voie est libre : testez Framagenda !

Pour aller plus loin :

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cm-t : Le Direct du Jeudi 02 : Quand t’as de la batterie

vendredi 7 octobre 2016 à 09:00
Le Direct du Jeudi 02 : Quand t’as de la batterie

 

Les actualités

Les événements

Merci encore à Tr4sk pour sa présence, on se retrouve un jeudi prochain pour le épisode suivant !

Tu es toujours en train de lire ? Bon bah voilà un bonus pour toi, c’est du lourd, c’est du sérieux (ou pas)

Ci-dessous retrouves la version audio du podcast :

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