PROJET AUTOBLOG


Planet-Libre

source: Planet-Libre

⇐ retour index

Thuban : Loi Haine : véritable coup d'état !

jeudi 23 janvier 2020 à 23:39
Salut,

Voir l'article de la Quadrature du Net. Il y a pas mal d'(auto-)hébergeurs ici, s'ils ne sont pas encore au courant, je suppose qu'ils seront (mé)contents de l'apprendre ! Sad

Bon, je n'ouvre pas un débat politique, même si c'est extrêmement grave.

Un autre débat qui me semble intéressant, c'est "on fait quoi quand on est hébergeur ?". La Quadrature du Net n'exagère pas : il est évident qu'un petit hébergeur (auto-hébergé ou CHATONS entre autres) a toutes chances de se retrouver dans l'illégalité, n'ayant pas pu supprimer le contenu dans l'heure.

Personnellement, je pense qu'il ne faut pas céder à la panique (c'est ce qu'espère probablement le gouvernement : que beaucoup jettent l'éponge) et que ce que propose Benjamin Bayart dans la partie "Questions" de cette conférence à la minute 27:10 me semble une solution bien adaptée et assez facile à mettre en œuvre (question et contexte de l'extrait de réponse à la minute 24:00). Qu'en pensez-vous ?

Gravatar de Thuban
Original post of Thuban.Votez pour ce billet sur Planet Libre.

Thuban : Rosetta : comparatif Systemd SysvInit OpenRC

jeudi 23 janvier 2020 à 09:29
Bonjour,

Le site LinuxTricks a sorti aujourd'hui un article pour situer l'équivalent des commandes entre les différents systèmes d'initialisations que sont Open RC, SysvInit, et Systemd.

https://www.linuxtricks.fr/wiki/rosetta-...nit-openrc

PS : toujours intéressant à savoir. :p

Gravatar de Thuban
Original post of Thuban.Votez pour ce billet sur Planet Libre.

RaspbianFrance : Utiliser un nom de domaine avec le Raspberry Pi pour le rendre accessible depuis internet.

mercredi 22 janvier 2020 à 16:32

Le Raspberry Pi est souvent conseillé pour l’auto-hébergement de services, blog, mails, serveurs divers et variés. Mais qui dit hébergement web dit également nom de domaine !

Dans ce tutoriel nous allons donc voir comment acheter un nom de domaine et comment le faire pointer vers notre Raspberry Pi pour le rendre accessible facilement depuis internet !

De quoi avons-nous besoin ?

Pour ce tutoriel nous allons avoir besoin d’assez peu de chose :

Attention, avant d’aller plus loin soyez bien conscient que ce tutoriel va rendre votre Raspberry Pi accessible depuis TOUT internet.
Si vous avez laissé des mots de passe par défaut, des applications non sécurisées, etc., vous risquez d’être piraté. Assurez-vous d’avoir pris toutes les précautions nécessaires.

Un nom de domaine qu’est-ce que c’est et pourquoi en avons-nous besoin ?

Vous le savez, chez Raspberry Pi FR nous ne sommes pas là pour vous donner une simple recette à suivre, mais plutôt pour vous expliquer comment fonctionnent les choses. Avant de rentrer dans la technique pure et dure, revenons donc un peu sur ce qu’est un nom de domaine et pourquoi ça nous est utile. Si vous connaissez déjà tout ça, passez directement à la partie suivante.

Si vous connaissez un peu internet, vous savez que chaque machine dispose de ce que l’on appelle une adresse IP. Cette adresse IP est unique et permet de distinguer chaque machine des autres et donc de communiquer avec cette seule machine.

Une adresse IP (version 4), ça ressemble à ça, 4 groupes de chiffres allant de 0 à 255, séparés par des points.

On distingue d’ailleurs deux types d’IP, publique et locale. La première vous identifie sur le réseau internet, c’est celle de votre box. La seconde identifie votre ordinateur à l’intérieur de votre réseau local.

Le problème des adresses IP c’est que ce sont des suites de chiffes. C’est simple à traiter pour les ordinateurs mais c’est compliqué à retenir pour les humains !

La solution qui a été trouvée se nomme DNS, pour Domain Name System. Le but, proposer une notation lisible pour les humains : le nom de domaine.

Au final un nom de domaine c’est donc ça, une façon lisible pour les humains d’identifier une adresse IP et donc une machine !

Vous l’aurez compris, si il est techniquement possible de se passer de nom de domaine et d’utiliser uniquement une adresse IP, ce n’est vraiment pas pratique. Nous verrons même un peu plus loin que cela peut se révéler carrément impossible dans certains cas.

Maintenant que nous sommes au point sur ce qu’est un nom de domaine et à quoi ça sert, voyons donc comment nous pouvons en obtenir un !

Comment obtenir un nom de domaine pour votre Raspberry Pi ?

Cet article n’est sponsorisé par aucun registrar, je ne touche rien pour vous dire ce qui suit !

La première étape pour pouvoir utiliser un nom de domaine avec votre Raspberry Pi, ça va logiquement être d’acheter un nom de domaine. Parce que oui, un nom de domaine, ça n’est pas gratuit, ça se vend et ça s’achète.

Rassurez-vous, ce n’est vraiment pas très cher. Le prix des noms de domaine varie surtout selon ce que l’on appelle l’extension, c’est à dire ce qui suit le dernier . dans le nom.

Il existe des extensions plus ou moins connues, plus ou moins connotées et qui inspirent plus ou moins confiance. Et contrairement à ce que l’on pourrait penser, les meilleures extensions ne sont pas forcément les plus chères !

Globalement, pour un nom de domaine classique, comptez 10€ par an maximum.

Quelques une des extensions les plus recherchées.

Si vous hésitez et que vous ne savez pas quelle extension choisir, restez simple : .fr, .com, .info ou .org.

Maintenant que la question du prix est réglée, il reste à savoir où acheter notre nom de domaine. Et bien, un nom de domaine s’achète auprès de ce que l’on appelle un « registrar », ou « Registraire de nom de domaine » en bon français.

Il existe de nombreux registrar en France ou dans le monde et les prix sont très similaires. Ce qui fera vraiment la différence c’est la qualité de service et la simplicité de gestion.

Pour moi il n’y a pas de comparaison, choisissez OVH. L’entreprise est française et vous offrira donc une interface et un support dans un français impeccable, OVH est un des plus gros acteurs européens voir mondiaux et leur interface de gestion est simple.

Par ailleurs, pour la suite de ce tutoriel toutes les étapes à réaliser chez le registrar le seront chez OVH, tout simplement parce que c’est celui que j’utilise au quotidien, y compris pour ce site. Choisir votre nom de domaine chez OVH vous simplifiera donc la vie.

Acheter le nom de domaine.

Pour acheter votre nom de domaine, rendez-vous sur le site https://www.ovh.com/fr/domaines/ et rentrez dans le formulaire de recherche le nom de domaine qui vous intéresse.

Vous allez arriver sur une page vous permettant de vérifier la disponibilité du nom de domaine choisi. S’il est disponible, ajoutez le à votre panier, sinon vous allez devoir trouver un autre nom !

Si c’est rouge, c’est déjà pris !

La page suivante va vous proposer différentes options pour des offres supplémentaires et autres. Décochez la case « DNS Anycast », qui ne vous servirait à rien, mais cochez en revanche la case « DNSSEC ». Choisissez le niveau de service déjà inclus dans l’offre et passez à la suite.

Pas besoin de Anycast, mais choisissez DNSSEC.

La page suivante va vous proposer un hébergement web pour compléter votre offre nom de domaine. Comme nous allons faire l’hébergement directement sur notre Raspberry Pi cela ne nous intéresse pas, indiquez donc que vous n’avez pas besoin d’hébergement web et passez à la suite.

Nous n’avons pas besoin d’hébergement.

Vous arrivez sur la page de récapitulation de votre commande, vérifiez que tout est en ordre et passez à la suite. Vous allez maintenant devoir vous connecter si vous avez déjà un compte OVH, ou en créer un.

Après votre inscription vous allez arriver sur la page de configuration vous permettant de définir les contacts pour les différentes opérations relatives au nom de domaine (je vous laisse mettre les vôtres), mais surtout de paramétrer le serveur DNS à utiliser. Choisissez d’utiliser le « Serveur DNS par défaut », ce qui aura pour effet d’utiliser les serveurs DNS d’OVH.

Passez à la suite, validez les contrats et procédez au paiement.

Il faut maintenant attendre que le nom de domaine soit créé, ce qui prend normalement quelques minutes. Vous pouvez facilement voir si le nom de domaine a été créé en le tapant dans votre navigateur et en rafraîchissant régulièrement la page. Une fois le nom validé vous devriez tomber sur la page « Félicitations ! » de OVH.

Configurer une IP fixe sur le Raspberry Pi et le rendre accessible depuis internet.

En attendant que notre nom de domaine soit prêt, nous allons configurer un peu notre Raspberry Pi et notre box.

Nous l’avons vu dans la partie explicative au début du tutoriel, on distingue deux types de réseaux et d’adresses IP, les publiques et les privé(e)s.

Les adresses publiques sont accessibles depuis internet, c’est-à-dire que toute personne connectée à internet peut envoyer une requête à cette adresse, et cette adresse pourra la recevoir.

D’un autre côté, les adresses privées, elles, ne sont accessible qu’à l’intérieur du réseau privé (c’est à dire le réseau interne à votre box et aux appareils qui y sont connectés). Seules les personnes à l’intérieur du réseau privé peuvent envoyer une requête aux autres adresses du réseau privé.

Si nous faisons un schéma, nous obtenons donc quelque chose comme ceci :

À gauche internet, à droite votre réseau domestique.

On voit que notre Raspberry Pi fait partie de notre réseau privé, cela signifie qu’il n’est pas accessible depuis internet.

Comme notre box est le seul équipement doté d’une IP publique dans notre réseau, elle est la seule qui pourra recevoir des requêtes depuis internet. Nous allons donc devoir la configurer pour qu’elle retransmette les requêtes reçues vers le Raspberry Pi.

Pour ça, nous allons devoir faire deux choses, donner une IP fixe sur le réseau local à notre Raspberry Pi (ça permettra à la box de savoir où le trouver dans le réseau local), et utiliser ce que l’on appelle le port forwarding pour transmettre la requête.

Donner une IP fixe au Raspberry Pi.

Pour ça c’est simple, suivez notre tutoriel expliquant comme donner une IP locale fixe au Raspberry Pi.

Activer la redirection de port vers le Raspberry Pi.

Maintenant que nous avons fixé l’IP de notre Pi, nous allons devoir configurer la redirection de port (ou port forwarding pour les anglophones) pour transmettre les requêtes reçues par notre box à notre raspberry.

De cette façon, toute requête envoyée sur notre IP publique sera directement envoyée à notre Raspberry Pi.

Rendez-vous dans l’interface d’administration de votre box. Pour ça vous devez vous rendre sur une page particulière avec votre navigateur, la page dépend de votre FAI.

Pour les 4 gros FAI français voici les adresses normalement utilisées, mais si cela ne fonctionne pas consultez directement le manuel de la box qui explique comment accéder à la partie configuration/administration. Parfois l’adresse est notée à côté de la clé réseau de la box.

Configuration du port forwarding sur une box Red By SFR.

La suite de la procédure dépend de chaque opérateur car les interfaces varient d’un opérateur à l’autre et d’un modèle de box à un autre. Mais globalement vous allez toujours retrouver les points suivants :

Ici nous avons ouvert tous les ports pour des raisons de facilité, idéalement vous ne devriez ouvrir que les ports que vous souhaitez exposer au monde extérieur, ceci afin de réduire les risques d’attaques !

Vous pouvez vérifier que cela fonctionne en essayant de vous connecter à votre raspberry en SSH depuis un périphérique non connecté au réseau (un téléphone en 4G par exemple) et en remplaçant l’IP de votre Pi par votre IP publique (voir ici).

Et maintenant il ne nous reste plus qu’à faire correspondre notre nom de domaine à notre IP !

Faire pointer le nom de domaine vers l’IP publique du Raspberry Pi avec DynDNS.

Maintenant que nous avons un nom de domaine et que notre Raspberry Pi dispose d’une IP publique, il ne nous reste plus qu’à faire pointer le premier vers la seconde.

Pour faire pointer un nom de domaine vers une adresse IP, on ajoute un enregistrement dit de « Type A » dans ce que l’on appelle la « zone DNS » du nom de domaine, qui est une sorte de fichier de configuration permettant de définir le comportement de notre nom de domaine. Sur un serveur « normal », c’est ce que nous aurions fait, mais dans notre cas les choses sont un peu plus compliquées.

Contrairement aux serveurs loués chez un professionnel, les connexions domestiques ont généralement des IPs dynamiques. Pour réduire les coûts et pouvoir plus facilement gérer leur stock d’IPs disponibles les fournisseurs d’accès attribuent souvent une nouvelle IP à votre box à chaque fois que celle-ci est redémarrée.

Conséquence, si nous ajoutions simplement à notre DNS un champ A pointant vers notre IP publique actuelle, au prochain redémarrage/changement d’adresse de notre box, notre site deviendrait inaccessible. Il nous faut donc un moyen de mettre à jour très régulièrement le champ A vers l’IP publique actuelle de notre box. Bonne nouvelle, pour ça il existe le DDNS ou DynDNS, pour Dynamic DNS.

Dans notre cas nous avons un nom de domaine chez OVH et nous disposons d’un raspberry. Le plus simple pour nous va donc être d’utiliser le service DynDNS d’OVH avec un script hébergé sur le pi. Vous allez voir, ce n’est pas bien compliqué !

Configurer le DynDNS OVH.

Pour commencez, connectez vous à votre profil OVH et rendez-vous dans le la partie Web du manager, dans la colonne de gauche cliquez sur « Domaines », puis sur votre nom de domaine pour arriver sur la page de gestion.

Page générale de gestion d’un domaine chez OVH.

Rendez-vous maintenant dans l’onglet « Zone DNS », cherchez un enregistrement de type A, et supprimez le.

Ensuitez, allez dans l’onglet DynHost, et cliquez sur « Gérer les accès » puis sur « Créer un identifiant ». Vous allez avoir un formulaire avec 4 champs à remplir :

Formulaire de création de l’identifiant DynHost qui sera utilisé pour mettre à jour l’IP.

Une fois l’identifiant créé, cliquez sur le bouton de retour et sur « Ajouter un DynHost ». Cette fois vous devrez remplir deux champs :

Le formulaire pour créer un DynHost.

Maintenant que nous avons configuré le DynHost sur OVH, nous allons pouvoir créer le script qui sera utilisé par la Raspberry Pi pour mettre à jour l’IP.

Configurer le Raspberry Pi pour utiliser le DynHost OVH.

Il existe plusieurs façon de mettre à jour un DynDNS. Dans notre cas nous allons créer un script qui sera exécuté toutes les 5 minutes, récupérera notre IP publique et enverra une requête à OVH pour mettre à jour l’IP du nom de domaine.

Pour cela sur notre raspberry nous allons commencer par télécharger le script dyndns.sh dans le dossier /usr/local/sbin et lui donner les droits nécessaires pour qu’il soit lisible et exécutable uniquement par l’administrateur :

sudo wget https://raw.githubusercontent.com/RaspbianFrance/dyndnsovh/master/dyndns.sh -O /usr/local/sbin/dyndns.sh
sudo chmod 700 /usr/local/sbin/dyndns.sh

Nous allons maintenant modifier le script pour y renseigner nos propres réglages. Pour cela, ouvrez le script en tant que root avec nano en lançant la commande suivante :

sudo nano /usr/local/sbin/dyndns.sh

Dans le fichier, cherchez les lignes suivantes :

DYNHOST_ID=''
DYNHOST_PASSWORD=''
DOMAIN_NAME=''

Et pour chacune de ces lignes, entrez entre les ' les informations suivantes :

Enregistrez les modifications et vérifiez que le script fonctionne bien en lançant la commande ci-dessous :

sudo /usr/local/sbin/dyndns.sh

Vous devriez avoir un retour ressemblant à nochg 91.130.39.102 ou good 91.130.39.102, avec votre IP publique à la place. Ces deux retours indiquent une IP déjà à jour ou une mise à jour réussie.

Il ne nous reste plus désormais qu’à faire en sorte que le script se lance toutes les 5 minutes. Pour cela rien de plus simple, nous allons utiliser la crontab, un logiciel tournant en tâche de fond sur Linux et capable d’exécuter régulièrement d’autres scripts.

Pour ça, lancez la commande :

sudo crontab -e

Si vous la lancez pour la première fois, vous devrez sans-doute choisir un éditeur de texte à utiliser, prenez celui qui vous convient (par défaut nano).

Rendez-vous à la fin du fichier et ajoutez sur une nouvelle ligne :

*/5 * * * * /usr/local/sbin/dyndns.sh 2>&1 > /dev/null

Enregistrez les modifications, et voilà, l’adresse IP vers laquelle votre nom de domaine pointe sera mise à jour toutes les 5 minutes.

Conclusion

Attendez quelques minutes et allez dans la partie DynHost de votre nom de domaine chez OVH. Vous devriez voir que l’IP associée au domaine correspond bien à la votre. Si vous réussissez à faire changer l’IP de votre box (par exemple en la redémarrant, ça dépend des FAI), vous devriez la voir se mettre à jour au bout de 5 minutes.

Vous pouvez également vérifier que tout fonctionne correctement en essayant d’accéder à votre pi, par exemple en SSH, en utilisant votre nom de domaine au lieu de votre IP.

Vous avez désormais une Raspberry Pi accessible sur internet via son nom de domaine !

Lire l'article complet : Utiliser un nom de domaine avec le Raspberry Pi pour le rendre accessible depuis internet.

Gravatar de RaspbianFrance
Original post of RaspbianFrance.Votez pour ce billet sur Planet Libre.

Thuban : Le mur nous touche déjà le nez

mercredi 22 janvier 2020 à 11:24
Je vous partage une image qui en dit long sur le destin de nos enfants
https://zupimages.net/up/20/04/hvhh.png

Gravatar de Thuban
Original post of Thuban.Votez pour ce billet sur Planet Libre.

genma : Yunohost et plusieurs instances de Nextcloud (3/N)

lundi 20 janvier 2020 à 09:00

Cet article fait suite à mon article Yunohost et plusieurs instances de Nextcloud (1/N). et Yunohost et plusieurs instances de Nextcloud (2/N).

Introduction

Dans celui-ci, je parlerai de l'usage des applications sur smartphone et sur PC avec ces multi-instances Nextcloud. Par multi-instance, les instances Nextcloud peuvent être sur un même serveur (comme c'est le cas dans mon tutoriel Yunohost et plusieurs instances de Nextcloud (1/N)) ou sur des serveurs différents, les principes exposés ici seront les mêmes.

En prérequis il y a :
- la nécessité d'avoir installé la dite application au sein de l'instance Nextcloud (même si cela semble évident) ;
- la nécessité d'avoir installé l'application DAVx⁵ (anciennement DavDroid)) sur smartphone ou une autre application (je préciserai à chaque fois).

Remarque importante : ce billet de blog n'est pas un ensemble de tutoriaux sur les applications citées mais un retour d'expérience.

Application cliente Nextcloud pour PC et Smartphone

NextCloud, dispose d'un logiciel client, une application à installer sur les postes utilisateurs et compatibles avec les différents systèmes d'exploitations les plus répandus du marché :
- Windows 7 et supérieur, Mac Os X, Linux (Debian, Ubuntu et dérivées) pour les PC
- Android 4.x+ et IOS 10+ pour les appareils de types smartphones et tablettes.

Ce logiciel client permet de choisir l'emplacement du dossier principal de synchronisation, les sous-dossiers à synchroniser, de limiter l'usage de la bande-passante (limitation des vitesses de chargement / upload et téléchargement / download). Dans le cas des applications PC, les fichiers sont physiquement stockés et synchronisés avec le serveur. Dans le cas des applications mobiles (Android et IOS), l'application offre la possibilité de rendre disponible en mode Hors-ligne ses fichiers (seul l'existence d'un fichier / dossier est synchronisé par défaut par soucis d'économie de l'usage des données du forfait téléphonique).

C'est là l'application la plus connue pour le monde PC, le client de synchronisation fichier, à la Dropbox.

Avec une même application, que ce soit sur PC ou sur smartphone, il est possible de créer plusieurs comptes sur différentes instances Nextcloud (sur le même ou sur différents serveurs), et pour chacun de choisir le dossier racine et les dossiers à synchroniser.

Synchronisation des contacts et Agendas

Sur smartphone, la synchronisation des contacts et agendas est très pratique. Là encore, DAVx⁵ permettant de créer différents comptes. Pour chaque compte, on peut choisir de synchroniser ou nom les contacts (vu par le téléphone comme autant de sources de contacts à afficher ou non), les différents agendas, et les tâches (pour les tâches, je fais une section spéciale juste après). Ainsi, ayant une instance personnelle et une instance professionnelle, avec différents agendas thématiques (liés à des tâches, je reparlerai de ça dans un article de Lifehacking dédié)), je peux synchroniser et ensuite afficher dans mon application de calendrier (Etar), les agendas selon mes besoins.

Là encore, cela marche bien et le multi-instance à la source ne pose pas de problème, cela demande juste de l'organisation.

L'application Task - Gestion des tâches / todo liste

L'application Task est un système de todo-liste. Là encore, je gère plusieurs listes de todo-listes thématiques sur différentes instances. La synchronisation passe par l'application DAVx⁵, les tâches sont quand à elle affichées dans l'application Task.

Le seul soucis rencontré et quand j'ai activé la double authentification (nécessité de saisir un code pour me connecter à l'instance Nextcloud). DAVx⁵ bloquait sur la synchronisation des tâches (mais curieusement, pas sur celles des agendas et contacts). Il faudra que j'approfondisse ce point.

L'application Notes - Prise de notes

Il y a quelques temps j'avais écrit un billet sur l'application Notes que j'utilise au quotidien sur mon instance Nextcloud (Nextcloud et l'application Notes). Depuis la rédaction de cet article, j'utilise depuis plusieurs instances Nextcloud pour différents usages. Jusqu'à récemment, l'application Notes sur smartphone ne pouvait être utilisé qu'avec une instance Nextcloud et un seul compte ; même si l'application côté serveur pouvait être utilisé par plusieurs comptes. C'est au hasard d'une mise à jour de l'application (disponible sur F-Droid) que j'ai découvert que l'application était devenue multi-compte ! Enfin ! Demandée par plusieurs personnes sur Github en issue depuis un moment, j'attendais cette fonctionnalité avec impatience. Et elle est là !(Je pense que mon enthousiasme se perçoit bien).

Au sein de son espace de fichier, il y a un dossier Notes qui regroupe les notes que l'on peut saisir au sein de l'application Web notes ou sur son smartphone, sur l'application Notes.

La synchronisation se fait directement par l'application même (comme pour l'application de gestion des fichiers). Les notes peuvent être éditées en simple texte (extension .txt) ou en markdown (extension .md) (Le Markdown comme langage d'écriture universel ?).

Très simplement, l'application permet d'avoir plusieurs comptes et de basculer de l'un à l'autre, pour avoir des notes différentes par instance. Pratique, synchronisation rapide.

L'application Talk - Pour les appels VOIP

NextCloud Talk est un service de communication audio/vidéo et de chat entièrement hébergé sur site.
- Grâce à Talk, il est facile d'appeler des clients et des partenaires en tête-à-tête ou en groupe.
- Les utilisateurs peuvent inviter des participants externes au chat dans les salons publics sur le serveur NextCloud par le biais d'une URL.
- Le chat, qui reste actif même lorsque l'utilisateur quitte un appel, permet aux participants d'échanger facilement messages, liens et notes.

Il existe un application Talk sur smartphone. Cette application permet de recevoir les appels audio et vidéo, d'être notifié quand on reçoit un appel depuis l'application Nextcloud, de voir un écran partagé (par un autre utilisateur qui utilise l'application à travers son navigateur). Une très bonne alternative à Skype.

Là encore, l'application est multi-compte et on peut donc ajouter plusieurs comptes liés à plusieurs instances Nextcloud.

Conclusion

Je n'ai parlé que des applications que j'utilise et pour lesquelles il existe une application sur /pour smartphone. On voit qu'il est très facile d'avoir un compte sur plusieurs instances Nextcloud et de séparer les usages : personnel, professionnel, démonstration.

Gravatar de genma
Original post of genma.Votez pour ce billet sur Planet Libre.

Articles similaires