Ça m'énerve ! Pourquoi y a-t-il encore des "microsoft word" d'installés dans les écoles ? Grrr !
Le pire, c'est que les parents vont aller l'acheter pour l'avoir à la maison. Et comme tout le monde l'a à la maison, les écoles vont aller l'installer pour ne pas "perturber" les pitis enfants.

Déjà, rien que dans cette ligne, j'ai les cheveux qui tombent car :

• On "force" des familles à acheter un logiciel privateur, qu'elles devront acheter à nouveau le jour où leurs documents ne pourront plus être ouverts car il faut une version plus récente du logiciel. Au mieux, on les force à trouver une version piratée. Ça a un certain intérêt éducatif, mais ça ne retire pas tous les problèmes liés à un logiciel non libre.
• Les écoles n'ont pas de fric, les parcs informatiques sont souvent vraiment très pourris ! Des Raspberry pi iraient plus vite... Alors pourquoi, POURQUOI on va dépenser de l'argent dans une licence ???
• On installe ce que les enfant ont chez eux... Ce n'est pas tout le contraire qu'il faudrait : apprendre à se débrouiller en informatique quel que soit le logiciel devant soi ? J'imagine bien le jeune employé arrivé sur son nouveu poste...

Pourtant, il y a une solution : libreoffice !
C'est libre, gratuit, et peut ouvrir vos documents sans péter la mise en page précédente... Ce n'est d'ailleurs pas le seul logiciel libre qu'on peut utiliser.

Avec le FramaDVD école, on peut installer les logiciels libres facilement sur les postes de l'école. Super non?
Ha ha, ça serait trop simple, car les 3/4 du temps, les profs n'ont pas d'accès admin sur les postes et ne peuvent pas installer les logiciels (sans attendre 3 mois qu'un budget soit voté à la mairie... Sans parler des collèges...).

Bon, admettons qu'on y arrive, car on est dans le meilleurs des mondes. Au moins, les élèves peuvent utiliser les mêmes logiciels à la maison sans rien débourser et poursuivre leur travail à chances égales quel que soit le budget familial.

C'est pas faux. Et on peut difficilement s'attendre à ce que tout le monde arrive à démarrer sur la session live du framaDVD.

Heureusement, il y a la framakey. Ce truc est juste génial !
Ça permet d'avoir les logiciels libres que vous souhaitez dans un dossier. C'est donc très pratique à copier sur une clé USB et emmener partout. Mais là où c'est vraiment fort, c'est que les logiciels n'ont pas besoin d'être installés sur les PC pour être utilisés. Fini les setup.exe !
Vous téléchargez un fichier d'installation qui vous copie dans un dossier des logiciels libres et un petit programme qui permet d'en ajouter via un catalogue. Quelques clic, un copier/coller du dossier sur une clé USB et voilà !

On peut y avoir des logiciels libres en bureautique, mais aussi éducatifs ou multimedia (edition vidéo, ...). Ne manque plus qu'une version portable de scratch (si quelqu'un a une info là-dessus).

Ajoutez-y une version hors-ligne de wikipedia, et vous avez la clé USB ultime !

Au bout du compte :

• Pas d'installation sur les postes de l'école : une clé USB et roule ma poule. Ça coupera la chique aux mairies et autres procédures inutiles/incompétentes ;
• L'élève peut copier ce dossier plein de logiciels libres sur une clé USB et la ramener à la maison pour travailler avec les mêmes logiciels, sans foutre en l'air sa présentation. Rien n'est installé sur le poste familial, on ne force pas.
• Ça ne coûte rien. Ça fait même des économies en doliprane !

Reste à faire découvrir tout ça aux enseignants ! Car le logiciel-libre à l'école ne pourra décoller que si les enseignants s'y mettent.
Chers collègues, vous voulez une instruction avec égalité des chances et respect des libertés? Alors sortez-vous les doigts, ou allez bosser dans un établissement privé (coucou JB, je t'aime quand même tu sais :P).

ps : les images ont été générées grâe au générateur geektionnerd redécouvert avec l'aide du moutonlibre.

Original post of Thuban.Votez pour ce billet sur Planet Libre.

Bon pour commencer l’explication il faudrait parler de CozyCloud. Pour ceux qui ne savent pas, CozyCloud est un outil de cloud (j’ai l’impression de rien dire) personnel. Il fonctionne comme un serveur sur lequel on utilise des applications. Applications qui sont trouvable soit sur le marketplace officiel, et qui contient une vingtaine d’applications, soit sur un dépot Github quelconque. Ces applications peuvent être sur tout et n’importe quoi. Mais l’interêt consiste surtout à pouvoir être le seul à posséder ses données, car CozyCloud est fait pour être auto-hébergé.

C’est-à-dire que vous pouvez facilement (moyennant quelques connaissances techniques quand même) installer un CozyCloud chez vous sur un serveur personnel. Du coup vous disposez d’un super outil de cloud, mais vous avez la main sur ce qui sort et qui rentre puisque c’est à vous ;)

Depuis plusieurs mois maintenant, CozyCloud à travaillé avec la Fing, un think tank dans le domaine de la transformation numérique (et pas digital, n’est-ce pas), sur le projet MesInfos. MesInfos propose aux utilisateurs de reprendre le contrôle de leurs données, et ce à travers un concept de “Self Data”. Pour comprendre ce terme, je vais simplement citer MesInfos: Le Self Data, c’est devenir l’acteur de ses données personnelles. Ne plus se contenter de les produire pour que d’autres les exploitent, mais bien récupérer le contrôle de celles-ci pour les utiliser à ses propres fins. Le Self Data peut ainsi se définir comme « la production, l’exploitation et le partage de données personnelles par les individus, sous leur contrôle et à leurs propres fins ».

MesInfos à tissé des liens partenariaux avec des entreprises pour que celles-ci fournissent un moyen à leur utilisateurs de voir les données récoltés sur leur personne. On va pouvoir, par exemple, récupérer ses factures EDF, ou dans une tout autre mesure récupérer ses commits sur Github. La palette de possibilités est assez large et ne dépend que du nombre d’entreprises partenaires, mais on a déjà un aperçu sur le site de MesInfos rubirques partenaires.

Dans CozyCloud on retrouve donc une nouvelle application qui s’appelle My Accounts (Mes comptes en français je suppose, j’ai mon pc en anglais du coup je ne saurais dire). Dedans on va pouvoir se connecter à un service en entrant ses identifiants comme si on se connectait à ledit service, et une fois que c’est fait CozyCloud récupère automatiquement et périodiquement vos données, qui finissent je le rappelle dans votre espace CozyCloud, aucune donnée ne sors de chez vous.

En brut il n’y a pas grand chose d’utile à ces données, mais l’interêt va consister ensuite à créer des applications CozyCloud qui vont utiliser intelligemment ces données. Et c’est enfin le moment où je parle du sujet de cet article: Le Hackaton MesInfos qu’il y a eu une semaine plus tôt au Tubà de Lyon, du Vendredi soir au Dimanche soir.

En un week-end il fallait imaginer une utilisation des données de MesInfos dans CozyCloud à travers une application. Les critères de validations sont sur le nombres de services sur lequelles nous prenons des données, la pertinence du projet, et l’état d’avancement à la fin du weekend.

Il fallait tout d’abord composer les groupes. Autant dire que je ne connaissais presque personne à part les autres étudiants d’Epitech présents à cet événement. J’ai donc rejoint une personne qui avait présenté son idée de projet lors des présentation. Nous avons formé un groupe complet de 6 personnes aux compétences très diverses.

Nous étions 3 étudiants d’Epitech dans le groupe (moi seul 3e année), les autres avaient des activités qui n’avaient aucun rapport (j’ai oublié parce que je suis un poisson rouge). Le projet s’appelait BeGreen. L’idée était d’utiliser les données sur la consommation de l’utilisateur, et de lui présenter son empreinte écologique d’une part, et de l’inciter ensuite à l’améliorer d’autre part grâce à la gamification.

Le Hackaton s’est déroulé au Tubà à Lyon, c’est un lieu que je ne connaissais absolument pas. (Alors que je passe deux fois par jour devant en allant au bahut…) C’est un endroit où l’on peut essayer des services et projet innovant, ou même venir avec son idée de projet pour l’aider a le développer.

Donc il y avait tout ce beau monde (CozyCloud, MesInfos, la Fing qui est a l’origine de MesInfos, le Tubà) des représentant du Grand Lyon et de ce qui touche à l’Open Data (comme Mme Nathalie VernusProst), afin de nous aider et conseiller.

Mis à part un chef de projet qui nous a fait perdre beaucoup de temps à monopoliser le temps de parole et un léger conflit le concernant, le weekend s’est très bien déroulé! En plus il y avait un très bon couscous (si ya des orgas qui lisent mon article, merci pour le couscous j’en ai encore mangé en rentrant chez moi x) ).

Du coup je vais raccourcir et en venir aux trois groupes qui ont gagnés. Le premier est “Qui suis-je”, qui était principalement composé de camarades de ma promo à Epitech qui ont profités de ce Hackaton pour réfléchir à leur projet de fin d’études (qui correspondait très bien)

Le deuxième groupe s’appelait “Métro Boulot Dodo”. Je ne vais pas trop détailler sur ce projet parce que… j’ai pas bien compris ce qu’ils font je dois avouer.

Et enfin le 3e groupe s’appelait “Billy”, ça à été mon groupe préféré car leur présentation était très centrée sur l’humour et ça à beaucoup marché. Billy est une application qui va afficher l’argent qu’il vous reste à dépenser dans vos loisirs, et faisant la différence entre votre montant sur votre compte bancaire et les factures qu’il vous reste à payer. L’interface présentée était très simple (une grosse icone au milieu avec le montant)

Donc résultat un très bon weekend et que je re-ferais avec plaisir, ça m’a permis de voir un peu plus comment développer des applications dans CozyCloud et avec NodeJS, et ça m’a donné quelques idées d’applications à faire à l’occasion (comme une vue des commits Github, j’aime pas du tout l’interface du profil Github).

Original post of Ilphrin.Votez pour ce billet sur Planet Libre.

Cette fois ça y est, j'ai terminé l'envoi de toutes les contreparties pour le livre sur l'auto-hébergement (disponible en lien à droite).
C'était long, il a fallu attendre que la poste fasse le plein de lettres suivies, mais on y arrive.

Depuis la publication du livre, je suis surpris de constater autant de commentaires positifs. Ça fait tellement plaisir :) .
J'ai reçu aussi plusieurs commentaires m'invitant à préciser certaines sections ou en corriger d'autres. Ce genre de retour sont vraiment appréciables, ça motive à faire une edition 3.0 :D .
Avant d'en arriver là, j'ai corrigé quelques points, je peux le faire tant que ça n'augmente pas le nombre total de pages. C'était minime, mais ça me semblait important, tant pis s'il fallait ajouter quelques euros.

J'ai aussi reçu des messages de gros barbus nettement plus calés que moi qui me réclamaient de la doc' sur des points que je ne maîtrise pas du tout :s . Désolé les gars, j'ai encore tout à apprendre ^^.

À l'avenir, je compte bien rajouter quelques points dans le livre. Je travaille notamment sur une fonctionnalité à la fail2ban simplifiée. Il y aurait beaucoup à dire, mais je veux aussi garder l'ouvrage accessible aux débutants, et il faut admettre que c'est encore loin d'être le cas :s .

En attendant, je suis curieux de savoir si vous avez vu le livre dans les bacs des libraires (fnac...) ?

Quoi qu'il en soit, merci beaucoup à tous ! Sans tous ces soutiens, jamais le livre n'aurait vu le jour. Maintenant, je peux l'offrir à ma belle-mère pour noël, elle va être trop contente ^^ .

Original post of Thuban.Votez pour ce billet sur Planet Libre.

La RC6 était bien GOLD, donc la version 7.1.0 GA vient juste d'être publiée, à la date prévue.

Un grand merci à tous les développeurs qui ont contribué à cette nouvelle version majeure de PHP, et à tous les testeurs des versions RC qui ont permit de livrer un version de qualité.

Les RPM sont disponibles dans le dépôt remi-php71 pour Fedora ≥ 23 et et Enterprise Linux ≥ 6 (RHEL, CentOS) ainsi qu'en Software Collection dans le dépôt remi-safe.

Lire l'annonce de version PHP 7.1.0 Release Announcement (en anglais).

La tribu s’agrandit:

Lire aussi :

• Nouveau dépôt remi-php71
• PHP 7.1 en Software Collection

Installation : voir la Configuration du dépôt et choisir le mode d'installation, ou utiliser l'assistant de configuration.

Remplacement du PHP par défaut du système par la version 7.1 (le plus simple) :

yum-config-manager --enable remi-php71
yum update php\\*

Il est possible que la mise à jour échoue si des extensions installées ne sont pas encore disponibles pour PHP 7, cela évite de casser une installation sans avertissement, grâce à la protection de la compatibilité de l'ABI (php(zend-abi)). Après vérification, il peut donc être nécessaire de désinstaller certaines extensions avant la mise à jour. Normalement, l'ensemble des extensions compatibles PHP 7 sont aussi disponibles pour PHP 7.1 (sauf phalcon).

Installation en parallèle, en Software Collection de PHP 7.1 (x86_64 uniquement, recommandée pour les tests) :

yum install php71

À noter :

• la version EL7 est construite avec RHEL-7.2
• la version EL6 est construite avec RHEL-6.8
• cette version sera la version par défaut de Fedora 26, voir PHP 7.1
• les extensions commencent à être disponibles, voir la page PECL extension RPM status..

Informations, lire :

• Migration de PHP 7.0.x à PHP 7.1.x
• UPGRADING
• UPGRADING.INTERNALS

Paquets de base (php)

Software Collections (php70)

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