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Philippe Scoffoni : La saison des forks, après Owncloud, Seafile

dimanche 24 juillet 2016 à 10:41

Seafile partage de fichiers en ligneJ’avoue que cela en devient presque comique. Après le fork d’Owncloud, voici celui de Seafile, une autre solution de stockage de fichiers en ligne. La rupture intervient cette fois entre Seafile Ltd et Seafile Gmbh.

Les deux structures ont chacune publié leur version des faits. Voici celle de Seafile Ltd et celle de Seafile Gmbh.

De ce que je comprends rapidement de la petite histoire, Seafile Gmbh a été créée après Seafile Ltd et avec l’aide de cette dernière. Seafile Gmbh aligne une longue série de doléances dont celle de l’augmentation des tarifs de support, 400 % annoncent-ils.

De son côté Seafile Ltd aligne également quelques griefs vis-à-vis de son clone allemand avec un dépôt de la marque Seafile aux USA, le non-versement du pourcentage de commission prévu, etc..

Je pense que tout cela va partir en gros « fight » entre avocats et juge à qui je laisse le soin de démêler l’affaire. Les utilisateurs « finaux » risquent d’avoir quelques sueurs sur la suite des événements.

Personnellement, je trouve ce fork très « instructif ». Je n’ai pas de soucis pour que l’on vienne m’expliquer les avantages du modèle d’éditeur de logiciel libre. Ce modèle a des avantages indéniables, mais aussi des faiblesses communes, oserais-je dire, à celles du logiciel propriétaire, également soumis au jeu du business et de ses coups bas.

Tout ceci me ramène à de vieux articles sur le sujet comme celui-ci évoquant des bisbilles entre deux sociétés françaises éditrices de logiciels de messageries collaboratives. Déjà à l’époque je pointais du doigt les différences de modèle et la stabilité potentielle qu’ils pouvaient offrir sur le long terme.

Y’a-t-il un bon et un mauvais modèle ? Communautaire vs éditeur ? Je ne pense pas, c’est comme les logiciels, il y a celui qui répond à mon besoin et à mes attentes. C’est tout l’intérêt de bien les comprendre, pour faire vos choix en toute connaissance de cause. Des deux côtés vous aurez à subir des inconvénients et bénéficier d’avantages. A vous de choisir ceux qui vous conviennent le mieux et ceux que vous pensez le mieux servir vos choix et vos orientations. C’est presque comme choisir le modèle de société que vous voulez pour demain.


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Article original écrit par Philippe Scoffoni le 24/07/2016. | Lien direct vers cet article

Cette création est mise à disposition sous un contrat Creative Commons BY à l'exception des images qui l'illustrent (celles-ci demeurent placées sous leur mention légale d'origine).

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antistress : Parlez-vous le Firefox ? Explication des différentes versions de votre navigateur préféré

dimanche 24 juillet 2016 à 07:54

Logs des versions de Firefox : Beta, Developer Edition, Release, etc.

Pour commencer, rappelons que Mozilla publie une nouvelle version de Firefox toutes les six-huit semaines.

Ces versions représentent la branche stable – en anglais : Release. Ce sont celles utilisées par le plus grand nombre.

Ces versions sont le fruit d'un processus de maturation : lorsqu'un développeur intègre du code nouveau sur le tronc de développement (mozilla-central), ce code va être testé successivement à différentes échelles d'utilisateurs (de plus de plus en plus grandes) pour permettre sa stabilisation.

Nightly

Au plus près du développement du navigateur, vous trouverez donc les utilisateurs de la version Nightly : il s'agit d'une version compilée quotidiennement à partir du tronc de développement mozilla-central. De fait, elle est destinée aux utilisateurs qui souhaitent bénéficier des toutes dernières fonctionnalités sans attendre qu'elles franchissent les différentes étapes de test.

Developer Edition, Aurora

Un peu plus loin, vous trouverez les utilisateurs de la version Developer Edition : toutes les six semaines, les fonctionnalités les plus stables ajoutées dans le tronc de développement sont retenues pour constituer cette version intermédiaire. Celle-ci, destinée notamment aux développeurs, contient en outre quelques fonctionnalités propres à leur usage. La version Aurora que vous rencontrerez parfois (par exemple dans le dépôt mozilla.debian.net) est identique à la version Developer Edition (à l'exception peut-être des bonus destinés aux développeurs).

Beta

Encore un peu plus loin du développement, vous trouverez les utilisateurs de la version Beta : après six semaines passées dans le canal Developer Edition/Aurora, les fonctionnalités les plus stables sont retenues pour constituer cette nouvelle version intermédiaire. Celle-ci est destinée aux utilisateurs enthousiastes, selon l'expression consacrée, pour tester ce qui deviendra la version stable.

Release

Après six nouvelles semaines de stabilisation dans le canal Beta, la version stable finale est prête à sortir.

Extended Support Release (ESR)

Et la version Extended Support Release (ESR) alors ? Cette version, qui bénéficie d'un suivi pendant environ une année, privilégie la stabilité sur la nouveauté. Une version stable donnée va être choisie pour être la version ESR : elle ne sera pas mise à jour lors des versions stables postérieures jusqu'à la prochaine version ESR, si ce n'est pour recevoir les correctifs de sécurité et de stabilité.

Le train sifflera trois fois

Au final une version stable de Firefox est le fruit de dix-huit semaines de travail, consistant en six semaines de développement (dans le tronc de développement mozilla-central, testable par le canal Nightly) suivies de douze semaines de stabilisation (six dans la branche Developer Edition/Aurora, six dans la sous-branche Beta).

18=6

Vous allez sans doute me rétorquer : si une version met dix-huit semaines à être finalisée, comment Mozilla peut-il sortir une nouvelle version toutes les six-huit semaines ?

Nous avons vu qu'aucune nouveauté n'était introduite dans les phases Developer Edition/Aurora ni Beta, qui sont des phases de stabilisation. Aussi, dès que l'embranchement Developer Edition/Aurora est réalisé, les développeurs peuvent de nouveau greffer du nouveau code au tronc de développement qui servira six semaines plus tard à créer une nouvelle branche Developer Edition/Aurora tandis que la précédente évoluera en Beta et que celle d'avant deviendra la version stable, et ainsi de suite !

Par exemple actuellement la version stable est la 47, tandis que les utilisateurs de la Beta testent actuellement la 48 à venir, ceux de la Developer Edition la future 49 et ceux de la Nightly la future 50 !

De leur côté, les utilisateurs du canal ESR sont sur la version 45 et le resteront jusqu'à la parution de la version 52 qui sera la prochaine ESR.

Tout cela permet en outre un développement parfaitement prévisible, matérialisé dans cette feuille de route.

Comment installer la version Nightly, Developer Edition/Aurora, Beta ou ESR ?

J'ai choisi la version qui m'interesse, comment je l'installe ?

Plusieurs pistes :


L'illustration en tête de ce billet est une composition réalisée par mes soins et donc soumise à la même licence CC BY-SA que mes écrits sur le blogue, sauf les logos Firefox qui sont sous la licence choisie par Mozilla.


Get Firefox Button

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Remi Collet : Nouveau dépôt "remi-php71"

samedi 23 juillet 2016 à 15:41

Je viens d'ouvrir le dépôt remi-php71 pour Fedora ≥ 23 et pour Enterprise Linux ≥ 6

Ce dépôt contient actuellement PHP 7.1.0beta1 et environ 75 extensions déjà compatibles.

emblem-important-4-24.pngCe dépôt contient actuellement des versions en cours de développement qui ne sont pas destinées à être utilisées en production.

Le configuration est fournit dans la dernière version du paquet remi-release :

emblem-notice-24.pngComme pour mes autres dépôts, il n'est pas activé par défaut, la mise à jour est donc une décision de l'administrateur.

Par exemple, pour mettre à jour la version système :

yum --enablerepo=remi update remi-release
yum --enablerepo=remi-php71 update php\\*

emblem-important-2-24.pngComme quelques extensions ne sont pas encore disponible, il y a des chances que la mise à jour échoue, il faudra donc supprimer ces extensions ou attendre leur disponibilité.

PHP 7.1 en Software Collection reste dans le dépôt "remi-safe"  puisqu'il n'y a pas de conflit avec la version de base.

 

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RaspbianFrance : Télécharger automatiquement vos séries sur OSMC en installant Sickrage sur votre Raspberry Pi

vendredi 22 juillet 2016 à 14:00

Nous continuons notre série dédiée à OSMC et cette fois nous allons nous intéresser à un logiciel qui va vous permettre de télécharger automatiquement les derniers épisodes de vos séries préférés.

Les pré-requis pour ajouter le téléchargement automatique des épisodes sur OSMC

Ce tutoriel fait suite à notre article dédié à l’installation du client torrent Transmission sur OSMC. Si vous n’avez pas encore installé Transmission, allez lire cet article car Transmission est obligatoire pour installer Sickrage.

Comme dans le tutoriel sur Transmission, vous aurez besoin des éléments suivants :

Par ailleurs, comme le tutoriel précédent, nous avons écrit ce tutoriel en partant du principe que votre média-center OSMC est couplé à un disque dur externe.

Sickrage, un logiciel pour télécharger automatiquement vos séries

Sickrage est un logiciel qui permet de télécharger automatiquement vos séries en Torrent via le logiciel Transmission.

Sickrage fonctionne de la manière suivante, lorsqu’un épisode sort, Sickrage le télécharge, le renomme et le place dans le dossier approprié.

Grâce à ce logiciel très performant, vous pouvez regarder facilement vos séries, sans avoir à vous soucier de télécharger les derniers épisodes sortis. En effet, Sickrage va lancer automatiquement le téléchargement du nouvel épisode de votre série préféré pendant votre absence et de manière autonome !
Ainsi, en rentrant chez vous après le travail, plus besoin d’attendre deux heures que le dernier épisode de votre série soit téléchargé, Sickrage s’en est déjà occupé à votre place. La seule chose que vous devrez faire vous même, c’est le popcorn !

Installer Sickrage sur votre Raspberry Pi et votre média-center OSMC

À l’origine, Sickrage est un logiciel Python généralement utilisé sous Linux, et il n’existe pas d’add-on spécifique pour OSMC.

Par conséquent, nous allons devoir passer en SSH pour télécharger et installer ce gestionnaire de séries.
Si vous ne savez pas comment faire, vous pouvez aller voir notre tutoriel pour apprendre à vous connecter en SSH à votre Raspberry Pi.

Par défaut les identifiants pour vous connecter en SSH au média-center OMSC sont osmc/omsc.

Une fois connectés à OSMC nous allons commencer par mettre à jour les paquets disponibles. Pour cela, lancez les deux commandes suivantes :

sudo apt update -y
sudo apt upgrade -y

Maintenant que la Raspberry Pi est à jour, nous allons installer git-core ainsi que python-cheetah qui est une dépendance de Sickrage.

sudo apt install git-core python-cheetah

Une fois l’installation de ces paquets faites, nous allons télécharger Sickrage depuis les dépôts GitHub, dans le dossier /home/osmc/sickrage

sudo git clone https://github.com/SickRage/SickRage.git /home/osmc/sickrage

Afin que Sickrage puisse tourner de manière autonome, nous allons donner les droits à osmc via la commande chown.

sudo chown osmc:osmc -R /opt/Sickrage

Maintenant que OSMC dispose des droits pour exécuter Sickrage, nous allons le tester, pour cela nous allons lancer le fichier SickBeard.py

sudo python /home/osmc/sickrage/SickBeard.py -d

Maintenant que Sickrage est installé, nous allons faire en sorte qu’il se lance au démarrage de la Raspberry Pi.
Pour cela, nous allons éditer le fichier rc.local en lançant la commande suivante :

sudo nano /etc/rc.local

Puis nous allons ajouter les lignes suivantes à la fin :

#connection to Sickbeard
python /home/osmc/sickrage/SickBeard.py -d

Une fois la modification enregistrée, il ne vous reste plus qu’à redémarrer votre raspberry pour que les manipulations soient prises en compte.

Configurer Sickrage pour OSMC

Une fois l’installation faite, nous allons pouvoir configurer le gestionnaire de séries afin qu’il puisse s’exécuter correctement.

Nous allons commencer par nous rendre sur la page web qui se trouve sur le port 8081 de la Raspberry. Pour cela, démarrez votre navigateur internet est rendez-vous sur l’adresse http://:8081. Remplacez par l’IP de votre raspberry (par exemple, chez nous cela donne http://192.168.1.12:8081).

Sickrage est très personnalisable et vous pouvez choisir de nombreuses options, comme un thème ou encore un mot de passe pour restreindre l’accès au logiciel. Ici, nous allons uniquement nous intéresser aux points importants.

Pour cela, nous allons nous rendre dans le menu Settings (l’icône engrenages) puis dans Général.

Dans l’onglet Misc nous retrouvons 3 informations à modifier.

Tout d’abord, il faut décocher l’option « Launch borwer », qui n’est pas utilisé dans l’utilisation que nous allons faire de Sickrage.

L’option « Choose hour to update show » permet de définir l’heure à laquelle Sickrage va rechercher les mis à jour des séries.
Nous vous conseillons de régler cette option en choisissant une heure dans la matinée, par exemple 9h, car un épisode de série est généralement diffusé aux alentours de 21h aux USA, soit 03h en France. Ainsi, Toutes les séries auront toutes été diffusé et Sickrage pourra ainsi passer les épisodes fraîchement sortis en mode « Wanted ».

Enfin, l’option « Show root directories » vous permet de choisir l’emplacement dans lequel les séries seront enregistrées. Si vous avez suivi le tutoriel sur Transmission, vous devez donc régler cette option sur /media//serie.

Chercher et télécharger automatiquement les derniers épisodes sortis

Une fois les changements sauvegardés, rendez-vous dans Search Settings.

L’onglet « Episode Search » permet de définir la fréquence et la façon de chercher les nouveaux épisodes. Vous pouvez modifier ces réglages pour les adapter à vos besoins.

Ceci fait, rendez-vous sur l’onglet « Torrent Search ». C’est dans cet onglet vous allez configurer Sickrage, le gestionnaire de série, pour qu’il puisse communiquer avec notre client torrent, Transmission, pour télécharger automatiquement les épisodes.

La case « Search Torrents » doit être cochée, elle permet la recherche les nouveaux épisodes de vos séries.

Pour l’option « Send .torrent files to », choisissez « Transmission ».

Dans « Torrent host » vous devez écrire l’adresse du client torrent, c’est à dire « http:localhost:9091 », puisque Transmission est installé sur la Raspberry Pi.

Le champ "Transmission RPC URL" doit contenir "transmission".

Si vous avez établi un identifiant et un mot de passe pour Transmission, vous devrez régler l’option « Client Username/password » en y renseignant ce couple identifiant et mot de passe, séparés par un /.

Enfin, l’option « Download files locaion » permet de définir le dossier dans lequel seront téléchargés les séries. Laissez la case vide, pour que les fichiers soient sauvegardés dans le dossier utilisé par Transmission.

Pas d’inquiétude, les fichiers seront par la suite déplacés dans le dossier de la série.

Une fois tout les champ complétés, nous vous conseillons de lancer « Test connection » afin de vérifier que tout se passe bien.
Encore une fois, pensez à sauvegarder.

Rendez-vous maintenant dans « Search Provider ». Cette page permet de choisir sur quelles plate-formes le gestionnaire de séries va chercher le torrent. Un conseil, sélectionnez les sites qui n’ont pas besoin de compte, indiqués par un cadenas ouvert.

Post-processing, ou comment déplace les épisodes grâce à Sickrage

L’onglet « Post-Processing » permet de définir comment vont être gérés les épisodes téléchargés . Pour activer avec option, cochez « Enable ».

L’option « Post-Processing Dir » vous permet de désigner l’emplacement des épisodes téléchargés.

L’option « Procecing Method » permet de préciser comment Sickrage doit déplacer les fichiers. Nous vous conseillons de choisir "Move", cela vous évitera d’avoir des fichiers en double qui occupent de l’espace disque pour rien.

Enfin, vous pouvez cocher « Rename Episode » pour obtenir des fichiers avec des noms propres. Dans ce cas, activez « Rename .nfo file » pour éviter d’éventuels conflits.

Renommer vos épisodes avec Sickrage

Si vous avez choisi de renommer les épisodes téléchargés, vous devez vous rendre dans l’onglet « Episode Naming ».
C’est dans cet onglet que vous pourrez régler le renommage d’un épisode.

Le champ «Name Pattern » permet de définir le format que vous souhaitez utiliser. Vous pouvez choisir un format déjà existant ou créer le vôtre.

De notre côté, nous avons opté pour ce format personnalisé :

Season %0S/S%0SE%0E.%Q.N

Ce qui pourrait par exemple donner : Season 02/S02E03.720p.HDTV.ext

Coupler Sickrage à Kodi pour toujours être à jour

Dernier point, nous allons régler Sickrage pour qu’il notifie OSMC quand un nouvel épisode est téléchargé.

Tout se passe dans le menu "Settings / Notifications". Vous devez cocher "Enable" à la ligne "KODI".
Sickrage aura également besoin de l’adresse de OSMC, soit localhost:8080.

Encore une fois, nous vous conseillons de lancer le test afin de vérifier que tout se passe bien !

Sickrage est maintenant installé et téléchargera automatiquement vos séries sur OSMC

Sickrage est désormais prêt à l’emploi, il ne reste plus qu’à ajouter les séries que vous souhaitez suivre !

Maintenant que tous vos épisodes se téléchargent automatiquement, vous n’avez plus aucune excuse pour ne pas être à jour dans vos séries.

De quoi vous libérer un peu de temps pour installer Recalbox sur votre raspberry et aller capturer des Pokémon sur votre Raspberry Pi, à l’ancienne, sans avoir à parcourir les rues !

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Mathias : Dolibarr : email de relance des factures impayées

jeudi 21 juillet 2016 à 12:20

Dolibarr est un logiciel de gestion open source réputé pour les TPE/PME et associations permettant la gestion de la facturation. Il est aisé grâce à une fonction intégrée facilement appelable via un bouton, d’envoyer une facture à un contact par email. Dans une ancienne version, un bouton équivalent permettait de relancer les factures en retard de paiement par email,  facture par facture. Ce bouton a maintenant disparu !

Nous allons voir comment, sans toucher au code (sauf pour l’ajout d’éléments complémentaires), intégrer simplement une fonction de relance de facture en retard de paiement par email.

Pour cela, nous allons utiliser les modèles d’email, utilisables pour les factures clients mais aussi pour les commandes, propales … Ainsi, il nous suffira de choisir le bon modèle dans la liste déroulante juste au dessus du mail, afin de sélectionner le texte adéquat.

Premièrement, des messages d’envoi d’emails sont prédéfinis. Ils sont disponibles dans le dossier des langues de dolibarr /htdocs/langs/fr_fr/other.lang . Nous retrouvons notre modèle d’envoi de facture par email mais aussi, avec surprise, le modèle de relance de facture par email.

Nous allons donc créer un nouveau modèle. Pour cela, il faut aller dans Accueil -> configuration -> dictionnaires -> modèles des courriels , puis renseigner les différents éléments : libellé (champs définissant le modèle dans liste déroulante, par exemple Relance_facture), type de modèle (« pour l’envoi de facture client » dans notre cas), privé (0, sinon juste vous pourrez utiliser ce modèle), la position dans la liste déroulante (1, c’est votre premier modèle), le sujet (par ex : Relance de la facture REF ), et enfin le content (par ex : Bonjour,\\n\\nNous voudrions vous avertir que le facture REF ne semble pas avoir été payée. Nous vous avons joins la dite facture comme rappel.\\n\\nCordialement\\n\\n__SIGNATURE__ ).

J’ai utilisé 2 variables REF qui sera remplacé par le numéro de facture, et SIGNATURE qui sera remplacé par … votre signature (bien penser à compléter votre signature dans votre profil d’utilisateur.

Voici la liste des variables disponibles pour les factures (elles sont définies dans le fichierhtdocs/compta/facture.php ) :

$formmail->substit['__REF__'] = $object->ref;
$formmail->substit['__SIGNATURE__'] = $user->signature;
$formmail->substit['__REFCLIENT__'] = $object->ref_client;
$formmail->substit['__THIRDPARTY_NAME__'] = $object->thirdparty->name;
$formmail->substit['__PROJECT_REF__'] = (is_object($object->projet)?$object->projet->ref:'');
$formmail->substit['__PROJECT_NAME__'] = (is_object($object->projet)?$object->projet->title:'');
$formmail->substit['__PERSONALIZED__'] = '';
$formmail->substit['__CONTACTCIVNAME__'] = '';

Voici l’exemple d’un modèle d’email plus complet :

__CONTACTCIVNAME__,\\n\\n
Veuillez trouver ci-joint votre facture __REF__ d'un montant de __FACTOTALTTC__ € TTC.\\n\\n
Nous vous rappelons que cette facture doit être réglée avant le __FACDATELIMREG__ .\\n\\n
Vous en souhaitant bonne réception, nous vous prions de croire,__CONTACTCIVNAME__, en l'assurance de nos salutations distinguées.\\n\\n
__SIGNATURE__

Il faut noter que les 2 dernières variables, PERSONALIZED et CONTACTCIVNAME, qui sont pourtant utilisées dans les modèles de base, retournent une chaîne vide ! à vous de les compléter (je vous laisse un peu de taf).

J’utilise aussi des variables complémentaires qu’il nous faut créer. Pour cela,  il suffit d’ajouter en ligne 3942 dans le fichier htdocs/compta/facture.php (version 3.9.3), les variables personnalisées complémentaires :

$formmail->substit['__FACDATE__'] = date('d/m/Y',$object->date);
$formmail->substit['__FACTOTATTC__'] = number_format($object->total_ttc,2,',','');
$formmail->substit['__FACDATELIMREG__'] = date('d/m/Y',$object->date_lim_reglement);

A noter, qu’à chaque mise à jour, vos modifications seront écrasées et seront donc à refaire !

Il est aussi possible d’utiliser des extensions permettant de réaliser cette opération, mais aussi d’intégrer à Dolibarr un process complet de recouvrement. Je vous conseille Relance factures impayées v2, le plus complet, ou Rappel impayé facture, devis, adhérent (3.9.x) , deux outils intéressants, à des prix différents mais n’offrant pas les mêmes fonctionnalités.

Source : wiki dolibarr

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